shadok,
"Pour raisonner par l’absurde, voici une image : imaginons que la poésie et l’équité disparaisse de la culture humaine pour une raison ou pour une autre. Soit alors un archéologue qui arrive dans 10 milles ans et qui, pratiquant des fouilles, retrouve des fragments d’un alexandrin. N’ayant plus la moindre connaissance ni instruction de ce qu’est la poésie, il déchiffre l’alexandrin et découvre que chaque ligne (car il n’est pas sensé savoir qu’il s’agit d’un vers) comporte exactement 12 syllabes. L’archéologue invente alors la théorie du nombre 12 et postule qu’il s’agit d’un code qui transmet un message pour le futur, et qui n’attendait que d’être découvert par lui, l’archéologue talentueux. Il va dès lors s’évertuer à donner un sens à ce nombre 12, et percer le mystère du code du message. Il y a juste une chose qu’il ne découvrira jamais : la poésie parlait d’amour et d’équité."
Très belle métaphore.
"Pour raisonner par l’absurde, voici une image : imaginons que la poésie et l’équité disparaisse de la culture humaine pour une raison ou pour une autre. Soit alors un archéologue qui arrive dans 10 milles ans et qui, pratiquant des fouilles, retrouve des fragments d’un alexandrin. N’ayant plus la moindre connaissance ni instruction de ce qu’est la poésie, il déchiffre l’alexandrin et découvre que chaque ligne (car il n’est pas sensé savoir qu’il s’agit d’un vers) comporte exactement 12 syllabes. L’archéologue invente alors la théorie du nombre 12 et postule qu’il s’agit d’un code qui transmet un message pour le futur, et qui n’attendait que d’être découvert par lui, l’archéologue talentueux. Il va dès lors s’évertuer à donner un sens à ce nombre 12, et percer le mystère du code du message. Il y a juste une chose qu’il ne découvrira jamais : la poésie parlait d’amour et d’équité."
Très belle métaphore.
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