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Chanteurs algériens qui vous ont marqué ?

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  • #61
    le maitre de la poesie kabyle

    bonsoir
    vous avez dicte pas mal de chanteurs, mais tout en oubliant cheikh el hasnaoui, et hadj mohamed el anka ,cheikh el afrit et ksidates el fergani bien d'autres , cherchez et vous trouverez . warah hadak ezman
    nagidal

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    • #62
      Mes chanteurs....

      Salut à tous,

      Les goûts et les couleurs ça se discute pas, mais chacun de nous préfére un chanteur par rapport à un autre selon les paroles, la musique et le style et sur tout les nostalgies d'une certaine periode de vie...!

      pour moi les chanteurs qui m'ont marqué sont:

      Hamidouche, Ait Menguellet, Matoub, Rabah Asma, Takfarinas, Slimane Azem, Cheikh el Hasnoui, Amar Ezzahi, Guerouabi, Kamel Messaoudi et Enrico macias...

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      • #63
        @lion25, on a presque les mêmes goûts, mais el hasnaoui, et el anka etc, je ne connais pas, c'est la génération de mes parents ou grands-parents...

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        • #64
          moi gheroibi ,el anka , el harrachi, amar zahi , aziwaz rais, enrico , nouri koufi et zarbote

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          • #65
            chanteur

            pour moi le chanteur qui me marque le plus c'est mon chanteur préférée Boudjemaa AGRAW,il a un sens de la composition extraordinaire.
            il a des paroles qui font réfléchir plus d'une personne.
            J'ai été trés marqué par la chanson "KENZA" de Matoub LOUNES cette chanson m'a beaucoup touché
            tamurth n'chouhada

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            • #66
              salut....

              ça m'a fait plaisir d'avoir presque le même goût de musique que moi, mais concernant les chanteurs comme Elhasnaoui et autres ne sont pas de ma génération aussi et le fait que leurs chansons soient reprises par Kamel messaoudi et autres (Ya noujoum ellil, adjini, etc...) montre bien leur talent...!

              merci pour ta réponse et à très bientôt.....!

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              • #67
                bonsoir,

                Il est vrai que j'ai grandi sur des airs de Boney M, de Clapton, des Dires Straits, de et de tant d'autres, mais Hendrix m'a le plus marqué, le plus chamboulé avec l'incontournable Hey Joe ... qui allait refroidir sa bonne femme pour des raisons que j'ignorais à l'époque - il le faut dire, j'avais 11 ans - voulant Hendrixiser ma vie à venir, je me suis mit à la guitare, et comme tout bon Kabyle qui se respecte, je suis passé du folklore Kabyle, allant d'Ait manguellet à Cherif kheddam dans le genre music hall et orchestration philharmonique, puis j'ai joué et chanté du Matoub, du chaabi de Guerouabi, en somme, je suis passé par presque tout, sauf l'andalous, le hawzi que je n'aimais pas, car les chanteurs me paraissaient assez snobes - toutes mes excuses - pour ne citer que quelques artistes que j'aime, bien que je ne suis pas très porté sur les chansons kabyles encore moins arabes, je commencerais pas Idir, qui d'après certaines rumeurs, que je ne pourrais confirmer, et suite à une interview, il a déclaré 'qu'il était un grand artiste, l'artiste par excellence ... ' dans le cas ou cette rumeur s'avère fondée, que restera-t-il du grand petit Idir !?, il n'en demeure pas moins, qu'il restera dans nos coeur pédant ou pas , j'ajouterais aussi Guerouabi, de qui je chantonne assez souvent 'El Wersham', 'Saki baki' et 'Charaa allah maak ya h'lal ezzine', pour le reste, ce sont tous des artistes, qu'on entend chanter, mais que parfois on n'écoutes pas pour certains, et l'autre majorité est et restera celle qu'on préfere et préférera !

                enfin bref ...
                ... Seul triste et inconsolable ... !

                Le secret du bonheur est de hurler avec les loups... Mouloud Mammeri - L'opium et le baton

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                • #68
                  On parle des chanteurs de Raï en disant prince ou roi, Hasni, c'est le symbole du Raï

                  :22: Le 29 septembre 1994, un roi meurt à Oran. Cheb Hasni, l'inventeur du raï sentimental, l'idole de la jeunesse algérienne, est tué par balles, devant le domicile de ses parents,Le 29 septembre 1994, à midi pile au quartier de Gambetta, Hasni, adossé à un poteau électrique, devisait joyeusement avec ses amis. Il guettait comme d'habitude le passage des filles du lycée Hamou-Boutlelis pour signer quelques autographes et taquiner quelques admiratrices. Au moment où il s'apprêtait à prendre une gorgée de café de la tasse qu'il tenait à la main, un jeune homme, le crâne rasé, bien habillé, emmitouflé dans une jacquette l'appelle.
                  Croyant qu'il s'agissait d'un admirateur, il se détache de ses amis pour aller à sa rencontre, le jeune homme le prend par l'épaule et sans dire un mot, lui plaque le canon d'une « mahchoucha » sur le cou puis tire par deux fois avant de prendre la fuite. Hasni s'écroule. Son agresseur s'engouffre dans une Renault 12 qui l'attendait à quelques mètres du lieu du crime. Ils étaient trois dans le véhicule. Ils seront abattus quelques mois plus tard. Hasni succombera au cours de son transfert à l'hôpital. Dix ans après sa disparition, retour sur la vie d'un héros populaire, fauché en pleine gloire, à 26 ans.







                  Jusqu'à l'assassinat de Cheb Hasni, précédé quelques jours plus tôt de l'enlèvement, par un commando du Groupe islamique armé (GIA), du chantre kabyle Lounès Matoub (libéré le 18 octobre, il succombera à un attentat en juin 1998), malgré le chaos, les victimes qui se multipliaient, on croyait les chanteurs intouchables. Comme si leur popularité les protégeait d'une "sorte de rempart invisible", déclarera le journaliste Rabah Mezouane après la mort de Cheb Hasni, le premier chanteur assassiné en Algérie, depuis le début des affrontements entre forces de l'ordre et groupes armés islamistes.

                  Plusieurs milliers de personnes de toute la région d'Oran, accompagneront la dépouille de l'artiste jusqu'au cimetière d'Aïn-el-Beida. En marge de la cérémonie, des centaines de jeunes manifesteront dans les rues, aux cris d'"Algérie libre et démocratique". Khaled, le chanteur de raï le plus célèbre sur la scène internationale, s'avouera "traumatisé" par un crime d'autant plus inexplicable pour lui que Cheb Hasni "ne s'est jamais mélangé avec le politique. C'était un gosse de mon quartier, on a grandi ensemble, nous avons chanté ensemble à Oran il y a huit ou neuf ans et à Paris, il y a six mois".

                  Comme beaucoup d'artistes de raï vivants en Algérie, Hasni se produisait alors davantage à l'extérieur (Paris, Marseille, Boston, Tunis, Casablanca, Tokyo...) que chez lui, couvre-feu oblige. Son dernier concert en Algérie remontait au 5 juillet 1993, à Alger, devant plus de 150.000 personnes, à l'occasion de la fête de l'Indépendance. Auteur d'une centaine de cassettes, Hasni était sans nul doute le plus prolifique des chanteurs de raï. Dans le quartier Barbès à Paris circulait une blague à ce propos. Quand on demandait sa dernière cassette, le vendeur répondait: "Laquelle? Celle du matin ou celle de l'après-midi ?" La production pléthorique d'Hasni était à la hauteur de sa popularité et son style fera école, notamment chez Cheb Nasro qui commence sa carrière en 1988, avec le titre "Pour te faire plaisir".

                  Parcours

                  Fils d'un soudeur père de sept enfants, Cheb Hasni - Hasni Chekroun pour l'état civil - est né le 1er février 1968 à Gambetta, faubourg populaire au nord-est d'Oran. La futur star du raï a quasiment toujours chanté, si l'on en croit ses déclarations au journal Libération, en 1992, reprises dans l'ouvrage "L'aventure du raï - Musique et société", co-écrit par Bouziane Daoudi et Hadj Miliani (Ed. du Seuil) : "Môme, on me connaissait dans le quartier parce que j'avais le gosier toujours déployé, le cartable jeté au loin".

                  Fou de football, il se fait un temps remarquer la balle au pied. Cette passion sera passagère. Son truc, le moteur de sa vie, ce n'est ni l'école, ni le ballon. Pour lui, une seule chose compte déjà, une seule obsession : le raï. La chance croise une première fois sa route dans une fête de mariage. Le groupe des frères Naoui, présent ce jour-là, craque sur sa voix et l'invite à passer sur la scène du cabaret la Guinguette. Arrive le deuxième coup de pouce salutaire du hasard. Un producteur lui propose d'enregistrer avec Chaba Zahouania une chanson qui va provoquer une onde de choc par son franc-parler : "Nous avons fait l'amour dans une baraque mal foutue / Je l'ai prise et que les autres aillent se faire foutre / La soûlerie vous donne de ces idées". Audacieuse, scandaleuse, "Beraka" (La Baraque) fait mouche auprès de la jeunesse. Ce sera le tube de l'été 1987 et les débuts fracassants de la carrière de Cheb Hasni. L'insolence de la chanson en agace évidemment certains, qui avaient déjà trouvé bien des raisons d'être irrités dans le raï chanté par les Khaled, Fadela, Saharaoui et autres Benchenet, où il était souvent question d'histoires d'amour honteuses, de femmes divorcées, de jeunes veuves et d'adultère. On verra des islamistes ordonner à des disquaires de baisser le volume de leur sono quand ils passaient "Beraka", pour que des paroles aussi "déplacées" ne s'entendent pas dans la rue.

                  Après ce premier essai réussi (le chiffre d'un million de cassettes vendues sera évoqué), Hasni devient le numéro 1 d'un style que ses fans vont baptiser le "raï love". En fait, des chansons sentimentales qui portent en creux le malaise, les frustrations et préoccupations des jeunes, des textes licencieux, des critiques déguisées de la société en évoquant ses interdits (alcool, sexualité...). "J'allais partir voir ma chérie / Et vous me privez du visa / Vous voulez me tuer ! / Je vais boire à tout casser" chante Cheb Hasni en 1992, dans "El Visa", un autre de ses coups d'éclat, une cassette qui se vendra à plus de 250.000 exemplaires en quelques jours. A l'époque, confiera le chanteur, des islamistes l'avaient complimenté sur sa voix et demandé de faire le muezzin : "Les gens t'adorent. S'ils te voient prier, ils viendront prier eux aussi". Il n'a pas voulu écouter ces suggestions, tout comme il a fait la sourde oreille aux menaces quand elles ont commencé à essayer de l'atteindre... Bien que détenteur d'une carte de résident en France où il avait femme et enfant, malgré les injonctions de son manager, il refusait de quitter définitivement Oran, où le 15 février 1995, le producteur Rachid Baba-Ahmed, une autre figure du raï sera également assassinée.






                  source:
                  rfi
                  http://bisoudaix.************/10.html
                  Dernière modification par le blédard, 07 juin 2005, 01h01.

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