Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Amar Ezzahi - Hedjam el wal3in

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #46
    Salut el anka, merci pour le texte... encore des noms d'oiseaux à identifier : )
    ¬((P(A)1)¬A)

    Commentaire


    • #47
      Sidi Noun,
      Plus aucun doute ?

      Cheikh,
      wella esson ?
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

      Commentaire


      • #48
        el familia non ghir l'image.

        Commentaire


        • #49
          Plus aucun doute ?
          Je reécouterai... dakhkhaltli el wesswass...
          Bonne fin de soirée.
          Dernière modification par Sidi Noun, 26 décembre 2013, 22h46.
          ¬((P(A)1)¬A)

          Commentaire


          • #50
            Ok Sidi Noun,
            Reviens-nous avec un peu d'"agonistique". C'est là où ça devient intéressant.
            ça va pousser benam à aller chercher des arguments plus profonds. Et on apprend beaucoup de choses.
            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
            Socrate.

            Commentaire


            • #51
              Saha el familia, j'ai écouté encore, et cette fois ça m'a fait penser à youm el djem'â, je ne sais pourquoi...
              ¬((P(A)1)¬A)

              Commentaire


              • #52
                Salut Sidi Noun,

                Ah bon ?!
                peut-être c'est l'aspect description qui te fait penser à youm el djem3a. Et puis dans ce texte aussi il est question d'"el boulboul w'el heddad, smaress, w'el meqnin fsih..."
                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                Socrate.

                Commentaire


                • #53
                  peut-être c'est l'aspect description qui te fait penser à youm el djem3a
                  oui, peut-être le parallèle entre la description du tatouage "fantastique" et celle du cadre (tout aussi fantastique) où sont reçues les belles du vieux Fès...
                  ¬((P(A)1)¬A)

                  Commentaire


                  • #54
                    Et si on extrapole un peu plus, on revisitera El Herraz aussi.

                    Ce sont tous des wal3in.
                    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                    Socrate.

                    Commentaire


                    • #55
                      On peur aussi extrapoler que Aouicha représente un autre enjeu, son amoureux étant zemmouri, et son herraz hijazi... un wal' d'un autre genre : )
                      ¬((P(A)1)¬A)

                      Commentaire


                      • #56
                        Haha, oui qui sait ?! benam va nous dire que Aouicha représente la patrie; el haraz l'usurpateur, et la3chiq le prince déchu qui a lu Machiavel.

                        Take care fi rohek Sidi Noun
                        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                        Socrate.

                        Commentaire


                        • #57
                          ou que Aouicha est simplement the mother tongue... indigne de la langue du paradis...
                          bonne nuit elfamilia.
                          ¬((P(A)1)¬A)

                          Commentaire


                          • #58
                            Encore une théorie

                            Envoyé par elfamila
                            Aouicha représente la patrie; el haraz l'usurpateur, et la3chiq le prince déchu qui a lu Machiavel.
                            Adjugé !!

                            Envoyé par Sidi Noun
                            ou que Aouicha est simplement the mother tongue... indigne de la langue du paradis...
                            temma khtalfou el-3oulama et "al qadiya fiha ichkâl"

                            Rappel de deux éléments de la tradition:

                            – A propos de leghzal: la belle symbolise la vie ici bas, eddounia, "derrière laquelle courent les humbles et les puissants, et seuls ceux qui s'en détournent sont les gagnants à la fin". Je ne pense pas que hedjam el wal3in traite cet aspect.

                            – Les joutes poétiques opposaient souvent les poètes (de melhoune et d’autres genres), parfois à distance (dans le temps ou dans l'espace). Je pense en ce qui concerne hedjam el wal3in que la description ne visait qu’à produire un beau texte probablement dans une sorte de concours poétique.
                            Toutes ces descriptions «fantasmagoriques» rappellent ce sport des Arabes, qui consiste à désigner
                            «أشعر الشعراء», «شيخ الشيوخة » - «أحسن ما قيل في الغزل - المدح» (le plus grand poète, le cheikh des cheikhs, le best du meilleur de la poésie amoureuse)
                            Dernière modification par benam, 28 décembre 2013, 08h39. Motif: mise en forme
                            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                            Commentaire


                            • #59
                              ou que Aouicha est simplement the mother tongue... indigne de la langue du paradis...
                              Sidi Noun,
                              Et si tu nous disais un peu plus...

                              Je ne pense pas que hedjam el wal3in traite cet aspect.
                              benam,
                              ou alors il ne traite que de cela.



                              "Amar Ezzahi", une étoile filante pour certains et un code corrompu pour d'autres.

                              J'étais au 4ème étage... j'avais le numéro 808... la plaque qui affichait les numéros indiquait le 803... je m'assois et j'attends mon tour. Après un moment je m'apperçois que le 803 était figé, et des personnes qui arrivaient bien après moi se lancaient au guichet sans rien attendre ni demander... je décide de faire autant, sans omettre de remettre mon petit papillon en papier sur lequel était marqué mon numéro. Le préposé au guichet semble alors se rappeler qu'il y a un système de jetons. Il le prend, le froisse, et fait monter son compteur au 808. J'allais commencer à lui parler, mais un collègue à lui m'interrompt. Il était tout excité et souriant. Il lui demande où se trouvait le dossier "hadak". Le guichetier que j'avais en face de moi lui rétorque: "wach men dossier ?" - "eddossier ta3 Amar Ezzahi... Il est en bas, il ne peut pas monter, n'oublie pas qu'il est âgé maintenant".
                              Quand j'ai entendu ça, j'ai tout cru et j'ai tout pris au premier degrès. Je me demandais juste si je ne devais pas descendre voir Amar Ezzahi. Vais-je l'aborder ou pas ? Non ! J'avais déjà tranché très vite. Je vais juste le voir de loin. L'observer quelques secondes.
                              Quand le guichetier revient à moi, et après avoir enfoncé quelques touches de son clavier, il me dit: "machi hna, roh l'sixième étage". En temps "normal", je lui aurais dit que j'espère que ce n'est pas le labyrinthe des guichets qui commence. Mais cette fois-ci j'étais plutôt content qu'il me libère vite. Je voulais aller voir Amar Ezzahi avant qu'il ne s'éclipse.

                              Ainsi, avant de monter au 6ème étage, je décide de descendre au rez-de-chaussée. Je regarde à gauche et à droite. Je cherche un peu partout, mais aucune personne ne ressemblait à l'être que j'espérais voir. Je remonte au 6ème étage... "roh l'el birou 631 - lala machi hna, chouf m3a Farid - machi ana chouf m3a el contentieux - lala ma3labalich, machi ana - roh l'el birou 640 - chkoun ba3tek 3andi ?! - machi hna, roh la rue kachkach [hewess ma telqach] - win djaya ? - mor sbitar...

                              Je redescends. J'arrive devant la porte de sortie, et là je revois la personne qui 20 minutes plus tôt disais qu'Amar Ezzahi est en bas. Je lui dis alors, avec un sourire qui cache mal mon dégoût : "warrah Amar Ezzahi ?!". Tel un personnage méchant des desseins animés, il éclate de rire - Un rire moqueur et aigre - et me dit : "Hahahahahahahahahaha, kan hna ma cheftouch ?! (il était là, tu ne l'as pas vu ?!) Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha hahahahahahahahahahahahaha".

                              Je sortis de là et son rire fourbe continuait à résonner dans mes oreilles...
                              Dernière modification par elfamilia, 04 janvier 2014, 11h05.
                              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                              Socrate.

                              Commentaire


                              • #60
                                Quelques infos

                                Le qcid dont le refrain est:
                                أجّابك يا حجام لغزالي
                                لـله باش من موجب جرحت القايدة طامو أبو خلخال

                                a été attribué par certains à Hadj Abdelkrim El-Habti (الحاج عبد الكريم الهبطي) mais il serait en fait de Cheikh Ghanem El Fassi (الشيخ غانم الفاسي): la "signature"
                                est à 20' 40'':
                                قال الناظم ما خفى في كلامه غانم

                                Le poème aurait été écrit vers 1785-1800.
                                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X