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Tssedlemdiyi ur d'lmagh - A tort tu m'as condamné

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  • Tssedlemdiyi ur d'lmagh - A tort tu m'as condamné

    Quelle belle chanson de Lounis Ait menguellet...



    Tsed'lemd'-iyi ur d'elmaγ

    Tsed'lemd'-iyi ur d'elmaγ,
    xas d'elmaγ mebbla lebγi-w,
    semh'-iyi akken d-am semh'aγ,
    a tin aεzizen felli,

    Lemh'ibba-nneγ t-ttwaqed,
    di lkkanun tegra i wurγu,
    s-yesγaren t-tt-wased,
    akken yiwen ur tt-i-snusu,
    dexxan degg geni ad yebded,
    alama yelh'aq s-agu,
    times-is ad tejj iγed,
    iγed-nni at yeddem w-ad'u,

    Iγed-nni at yeddem w-ad'u,
    at izreε zat wexxam,
    ad yemγi lwerd ad yefsu,
    ad imetel di s'if-am,
    nekk ad uγalaγ d-agu,
    si nig-em am d-hduγ slam,
    leh'cic am yuYal d-usu,
    igenni d-aεdil fellam,

    Ad tas teslit bb-wenz'ar,
    as tefkk i lwerd lfud'a-s,
    lebraq ad iwet am lefnar,
    ad i beggen s'ifa-s,
    lehwa-s d-ih'eggun az'ar,
    d nekk at-id yaznen fella-s,
    a tin mi d-zin lenwar,
    ad am iliγ d-aεesas,

    Atan unebdu yebbwd'ed,
    yebbwd'ed was-iw d was-im,
    nekk segg genni ad-iyi sfed',
    kem am yesarγ afriwen-im,
    djiγ-kkem ad it semh'ed',
    xas fahmitt degg iman-im,
    lemh'ibba-w γrem teγled',
    tusad tεada ur teqim

    A tort tu m’as condamné

    A tort tu m’as condamné
    Et même si j’ai eu tort, ce fut involontaire.
    Pardonne-moi, comme je t’ai pardonné,
    Oh ! toi qui m’es si chère,

    Notre amour cautérisé,
    Dans l’âtre s’est brûlé.
    Enfoui, de bois recouvert,
    Pour que nul ne l’éteigne.
    Une fumée dans le ciel s’élèvera,
    Et les nuages atteindra.
    Son feu laissera des cendres,
    Que le vent emportera.

    Emportés par le vent, ces cendres
    Devant ta maison seront semées.
    Des roses fleuriront,
    Images de ta beauté.
    Moi, en nuage me transformerai,
    Du ciel, te saluerai.
    L’herbe sera ta couche,
    Et le ciel ta couverture.

    Un arc-en-ciel se dessinera,
    A la rose prêtera sa fouta.
    Du tonnerre jaillira la lumière,
    Qui révélera sa beauté.
    La pluie source de vie,
    Lui enverrai.
    Oh ! toi qui de fleurs es ceinte,
    Je serai ton ange gardien.

    Voilà que l’été s’annonce,
    Inéluctable notre fin.
    Moi, du ciel il m’effacera,
    Et tes feuilles flétrira.
    Je demande ton pardon,
    Avec raison accorde-le.
    Méprise que mon amour,
    Comme le souffle du vent,
    A peine levé s’en est allé

  • #2
    Tad

    si tu es une moeuf je tomberai amoureux de toi










    ps : heureusement

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    • #3
      BRAVO TAAAAAAAD

      très belle chanson.

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      • #4
        Oui heureusement

        PS ; parlant de ça, je m'amuse parfois à voir que certains ici me prennent pour une femme...

        Commentaire


        • #5
          Une autre video de Lounis..."Qqim deg rebbiw"...

          Commentaire


          • #6
            Tad...ca te dirais pas de nous faire la traduction de qqim deg rebbiw??

            J'en avais fais une il y a quelque temps...si je la retrouve...je la posterais!

            Merci encore...c'est si bon!

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            • #7
              Tad: tanemirt'

              Merci beaucoup pour "qim deg rebbiw", c'est la chanson qui m'a le plus bluffé quand je l'ai écoutée pour la première fois. Croyant qu'il parlait d'une fille, je me suis dit "mais il est cinglé celui-là, dacu yeswa akka" ......... puis vint le mot snitra et là je compris enfin que cet immense poète est non seulement grand par le talent mais qu'en plus il ne manque pas de finesse.

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              • #8
                Astaifi, j'ai eu la même réaction de surprise que toi en l'écoutant la première fois...

                Minipouce, comme j'avais également les paroles sous la main, c'est un plaisir de vous les transmettre

                Qqim deg rebbi-w

                Qqim deg rebbi-w,
                Kessiyi lxiq a tin hemmlegh,
                Kkessiyi urfan,
                Qqim deg rebbi-w,
                h'aca kemm'i isen izemren,
                Mi d esteqsan...

                Ma kem id ttfegh,
                Ger ifassen-iw leggwaghed,
                Ach'al hemmlegh,
                Ssut-im ma d tnetqed,
                Xas ma xaqegh,
                Lxiq nni ad iyi t'tekksed,

                Qqim deg rebbi-w,
                H'aca nek idem,
                Weh'ednegh hed ur yelli,
                Qqim deg rebbi-w,
                Ma hedren, 3aggden, ssusmen,
                hed ur' gh icqi,

                Ghuri twalad,
                Xas ur tes3id ar' allen,
                Ghuri th'ulfad',
                Xas ulac ul yekkaten,
                Kem ur d cqed,
                Medden akw d gem 3acqen,

                Qqim deg rebbi-w,
                Xas 3ecqen kem,
                Kem macci atas i deg i t3acqed,
                Qqim deg rebbi-w,
                Zhigh, ferhegh,
                Imi lligh seg widen i th'emmled,

                Ma nnan iyi-d,
                Deg wayen 3zizen i themmled ?
                Ma nnan iyi-d,
                Dac' i f'ara d tcehded ?
                D kemmini,
                A snitra m'a tnetqed,

                Qqim deg rebbi-w,
                S lexyud-im,
                Ma d netqed zhigh h'ligh,
                Qqim deg rebbi-w,
                Teccebbih'ed' lehdur bb-ul,
                Ma ten id innigh...

                Reste sur mes genoux

                Reste sur mes genoux,
                et soulage – moi l’oppression,
                toi que j’aime :
                Libère-moi mes tourments.
                Toi seule peux m’en défaire,
                quand ils s’annoncent…

                Quand je te prends
                entre mes mains,
                comme douce tu es !
                Et comme j’aime le timbre
                de ta voix
                quand je l’entends.
                Et si j’étais oppressé,
                de cette oppression, tu me libères…

                Reste sur mes genoux :
                Nous voici seuls,
                toi et moi,
                en secret de tout intrus…
                Reste dans me bras :
                Qu’ils parlent, crient
                ou se taisent,
                que nous importe ?..

                Pour moi tu vois,
                bien que des yeux, tu n’en aies point…
                Pour moi tu souffres
                bien qu’en toi
                nul cœur ne batte…
                Et tu demeures indifférente
                à cette passion
                dont tous t’encensent…

                Reste sur mes genoux,
                bien qu’ils t’adorent, tous
                tu n’en élis, toi,
                que quelques uns…
                Reste sur mes genoux
                pour ma joie d’être de tes élus.

                Si l’on me demandait :
                De tout ce qui t’est cher,
                que préfères-tu ?
                Et si l’on me disait :
                En faveur de qui témoignes-tu ?
                Je ne parlerais que de toi,
                Guitare,
                Quand tu résonnes…

                Reste sur mes genoux :
                Quand tu fais chanter tes fils,
                tu m’apaises et me guéris…
                Reste sur mes genoux,
                et mets en ondes ces mots du cœur
                quand je les dis …

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                • #9
                  j'adore thessedhlemdhiyi par contre je n'ai jamais ecouté l'autre qim deg rebbiw !

                  Commentaire


                  • #10
                    Merci pour les paroles Tad!!! jamais je me lasserais de l'écouter...

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                    • #11
                      Puis-je poser une question sur le grand poète? Je suis de nature assez curieuse. Merci.

                      Commentaire


                      • #12
                        Nous t'écoutons, lilia2004

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                        • #13
                          Tanmirth Agma!
                          J'avais cru comprendre que Dda Lunis ne chantait jamais de chansons d'amour uniquement de la musique engagée. Alors quand j'ai lu les textes en français, je me demande si c'est bien de l'amour envers une femme dont il est question, ou bien est-ce celle envers sa chère Kabylie?

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                          • #14
                            Bonjour Lilia2004 (j'avais oublié de te saluer )

                            En fait pour répondre à ta question, Lounis n'a officiellement pu écrit de chansons d'amour depuis le début des années 80, je n'ai plus l'année en tête mais ca doit être en 1984-1985, depuis la fameuse chanson "Tayri" de l'album "Asefru", chanson dans laquelle il évoque renoncer à ses rêves de jeunesse et annonce implicitement vouloir tirer un trait sur l'évocation de l'amour (faudrait que je retrouve les paroles de cette chanson, il me semble que sensib l'avait posté sur ce forum...)

                            C'est à partir de ce moment là qu'il a inscrit ses chansons exclusivement dans une dimension identitaire et contestataire...

                            Ceci dit, à chacun de ses galas, il interprète aussi bien des chansons d'amour que des chansons politiques...

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                            • #15
                              Tiens moi aussi :Bonsoir Tad.

                              Mais alors comment savoir si une chanson parle d'Amour ou de sa Terre?
                              Ceci dit je ne suis pas kabyle, donc, peut être que si on parle bien la langue et que quand on connaît bien les symboliques culturelles, on est à mène de savoir quand il faut faire le distinction, n'est-ce pas?

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