Ait Menguellet ghas ma nruh
Même si nous partons
Même si nous partons
Lorsque nous revenons
Nous y laissons quelque chose de notre âme
Lorsque nous revenons
Lorsque nous revenons
Depuis notre départ
Nous avons perdu trop de temps
Si nous revenons
Nous donnons sa valeur
A la terre
La terre que nous avons laissée derrière nous
Nous l’imaginions
Dans nos rêves
On l’emportait avec nous
Son image toujours nous l’accompagnait
Vers le ciel
Nous regardions
Et chaque étoile
A entendu nos soupirs
Si nous revenons
Nos soucis
Grandissons
La raison ne repose plus
Nous emportons
Nos habitudes
Du jour
Qui a décidé notre exile
Aujourd’hui
En nous retournant
Nous retrouvons ce passé
Qui nous accompagne et ne nous quitte plus
Dés notre naissance
Nous sommes tourmentés
Comme suspendus
Entre ciel, mer et terre
Chacun
Espère
Qu’on le libère
Il espérait ce retour dés le moment du départ
D’un jour
A une année
Dés qu’il revient
Le départ se fait ressenti
On nous croyait exilés
Sans retour possible
En reviennent au pays
Nous ne reconnaissons plus nos petits
Celui que nous avons laissé enfants
Et devenu adolescent
Le temps nous a malmenés
Le temps nous a stigmatisés
Qu’est –ce qui nous a entraînés
Qui prétend avoir la réponse ?
Trop d’années passent
Pour pouvoir tout se rappeler
La colère nous a entamés
Les soucis nous ont achevés
La misère nous a exilés
Et nous accompagné
O mon cœur
D’où viennent les soucis
Avez-vous une fin
Nous sommes las de chercher
A travers les mers, les déserts
Les terres et le ciel
Quand cesserez-vous enfin !
Nous revenons en colère.
Et en colère nous partons
Ainsi jusqu'à l »épuisement
Le méritons-nous ?
Celui qui est attendu
Avant même qu’il ne se repose
Deviendra un fardeau
Et même pire
Ils ont dit : reviens
Ta place t’attend
Elle t’attendra toujours
Parmi les tiens
Mais même s’ils m’attendent
Je sais qu’il y aura
L’un deux pour dire :
Tu nous rajoutes les tracas
Nous cherchons notre chance
Même entre les chiens enragés
Même si elle cachée
Entre les os
Nous sommes fatigués
De chercher l’insaisissables
L’épuisement de cette quête
Rend nos nuits interminables
J’ai sifflé ma chance
Mais elle refuse d’aboyer
J’ai allongé ma main
Mais elle refuse de la prendre
Je me suis approché
Pour la faire rappeler
En arrivent prés d’elle
Je l’ai trouvée paralysée.
Même si nous partons
Même si nous partons
Lorsque nous revenons
Nous y laissons quelque chose de notre âme
Lorsque nous revenons
Lorsque nous revenons
Depuis notre départ
Nous avons perdu trop de temps
Si nous revenons
Nous donnons sa valeur
A la terre
La terre que nous avons laissée derrière nous
Nous l’imaginions
Dans nos rêves
On l’emportait avec nous
Son image toujours nous l’accompagnait
Vers le ciel
Nous regardions
Et chaque étoile
A entendu nos soupirs
Si nous revenons
Nos soucis
Grandissons
La raison ne repose plus
Nous emportons
Nos habitudes
Du jour
Qui a décidé notre exile
Aujourd’hui
En nous retournant
Nous retrouvons ce passé
Qui nous accompagne et ne nous quitte plus
Dés notre naissance
Nous sommes tourmentés
Comme suspendus
Entre ciel, mer et terre
Chacun
Espère
Qu’on le libère
Il espérait ce retour dés le moment du départ
D’un jour
A une année
Dés qu’il revient
Le départ se fait ressenti
On nous croyait exilés
Sans retour possible
En reviennent au pays
Nous ne reconnaissons plus nos petits
Celui que nous avons laissé enfants
Et devenu adolescent
Le temps nous a malmenés
Le temps nous a stigmatisés
Qu’est –ce qui nous a entraînés
Qui prétend avoir la réponse ?
Trop d’années passent
Pour pouvoir tout se rappeler
La colère nous a entamés
Les soucis nous ont achevés
La misère nous a exilés
Et nous accompagné
O mon cœur
D’où viennent les soucis
Avez-vous une fin
Nous sommes las de chercher
A travers les mers, les déserts
Les terres et le ciel
Quand cesserez-vous enfin !
Nous revenons en colère.
Et en colère nous partons
Ainsi jusqu'à l »épuisement
Le méritons-nous ?
Celui qui est attendu
Avant même qu’il ne se repose
Deviendra un fardeau
Et même pire
Ils ont dit : reviens
Ta place t’attend
Elle t’attendra toujours
Parmi les tiens
Mais même s’ils m’attendent
Je sais qu’il y aura
L’un deux pour dire :
Tu nous rajoutes les tracas
Nous cherchons notre chance
Même entre les chiens enragés
Même si elle cachée
Entre les os
Nous sommes fatigués
De chercher l’insaisissables
L’épuisement de cette quête
Rend nos nuits interminables
J’ai sifflé ma chance
Mais elle refuse d’aboyer
J’ai allongé ma main
Mais elle refuse de la prendre
Je me suis approché
Pour la faire rappeler
En arrivent prés d’elle
Je l’ai trouvée paralysée.
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