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Le terme «amusnaw» vient de «tamusni», le savoir (la science, la sagesse…) est l’un des piliers de nos valeurs «Awi yeddan d wi t-yifen, Ad yeƫƫɛaned ad t-yawed, Wama win id-nemsawa, Ula wi irefden wayed». Le poète espère atteindre un jour le statut d’imusnawen»
Un extrait connu de cheikh Muhand :
«..Awi yeddan d wi t-yefen
Lawleya id-nxuledd
Nekni s leabed nesawa
Ula wi inejmen wayed…»
lounis a changé les 2 connotations (lawliya) les saints et a restitué la pureté de la langue taqbaylit. Dans ces 2 mots «lɛibadd» ɛibad/ɛabd en arabe par «wiggi» et (inejmen) yajmaɛ/jamaɛ en arabe par «irefden».
«Lukan lliɣ d’amusnaw» il souhaite être un amusnaw pour avoir une force aken a d-ibadel «lqum» et le guider avec sagesse, vers un véritable changement positif. «imi urliɣ d’amusnaw» puisqu’il n’était pas d’amusnaw» avec amertume…
A la fin il dit : «ma3ni m’aliɣ d’amusnaw, alqum ad-bedeleɣ tikli-k. Ad yas rabbi di tirgaw, Ad yini lhud ad yiman-ik»
Lounis n’est pas seulement d’amusnaw. C’est un génie !!!!!
L’érudit
Bienheureux qui chemine avec qui le surpasse
Il s’évertuera à l’égaler
Quant à ceux que nous égalons, il ne s’en trouve pas un pour élever l’autre
Si j’étais un être avisé, celui qui pleure, où qu’il se trouve
Je l’habillerai de mes rêves, et il jubilera à nouveau
J’ôterai jusqu’au nom de tout ce qui brise ses élans
Et en ferai de l’Espoir dont chacun prendra sa part
Là où s’échangent les propos acerbes
La parole vindicative avant qu’il ne la libère
Je lui prodiguerai le mot juste, qu’il déclinera en poème
Je tracerai des rigoles d’eau, pour que chaque arbre s’épanouisse
Au pays on sèmera la sérénité, chaque nœud se délitera
Comme je ne suis pas un être avisé
Je me contente de me distraire de ce que je vois
Je conserve mes songes en moi, par eux je soulage mon cœur
Nous voyons l’Espoir s’ébouler
Ne sachant par où le retenir
Nous l’avons tant négligé, qu’il nous ignore désormais
Nous l’avons laissé cloué dans un recoin flétrir
Le verbe vindicatif est à son ouvrage, n’ayant pas rival que le mutisme
Quiconque en fait commerce, les portes lui sont ouvertes
A chaque confrontation
Nous rajoutons de l’huile sur le feu
La confiance dans le brasier s’enflamme, nous laissant que des cendres pour nous souiller
Si j’étais un être avisé, chaque fois que des frères se déchirent
Je leur apporterai mon soutien, et à nouveau ils fusionneront
Quiconque broyé par les tracas, je le relèverai par la sérénité
Chaque blessure sur laquelle je dépose un verbe, à son réveil guérira
Celui qui est absorbé par sa personne
En ce monde, jamais en peine pour autrui
Je lui ôterai la bruine de ses yeux, il tendra la main à son prochain
Quand l’agitation fait commerce
C’est par l’arbitraire qu’on attise la rancœur
Je lui opposerai une montagne d’équité
C’est la raison qui consolide la postérité
Mais n’étant pas un être avisé
La précipitation devance le verbe
Mon jugement s’en trouve constamment altéré
Même si elle en appelle à la fraternité
Nous sommes devenus l’antre du désordre
Éveillant la convoitise endormie
Privant la paix de tout espace, elle ne peut tenir le moindre propos
Chacun est préoccupé par son sort
Nul ne prête attention à autrui
Il foule quiconque se trouvant sur son chemin s’il ne s’écarte
L’ambition et l’appétit d’autorité, hantent tant d’esprits
Celui qui en a les capacités, portera un nom
Mais l’autre sera lié et en subira le joug
Si toutefois j’étais un être avisé
Oh peuple, je modifierai ta gouvernance
Apparaîtra Dieu dans mon rêve, pour me dire de me mêler de mes affaires
on dit que le plus grand héros meurent en combat dans les batailles les plus meurtrières et les autres soldats arrivent a leur patrie sain et sauf.....
«… Lemmer ad-iniɣ ayen illan tasserdunt adarew mmi-s ; Lemmer ad-d-iniɣ ayen illan ɣas igenni ad imbwiwel.»
Ces simples phrases qui, dans l’esprit d’un montagnard évoquent l’horreur indicible, nous font frissonner.
Ainsi, Lounis nous apparaît dès notre première tentative d’approche comme un être réceptif à l’extrême, un poète qui vibre aux moindres incitations, mais capable aussi de se retrouver, de voir clairement la réalité.
(Extrait du livre «Randonnées avec Ait Menguellet» Chabane OUAHIOUNE)
Ali et Ouali
Ali et Ouali deux amis
Qui allaient toujours de compagnie
Firent la rencontre de mohand et de mhend
Tous quatre
Allaient ensemble partout où ils voulaient
Un jour qu’ils étaient ensemble
A deviser
Le ciel soudain s’ouvrit
En deux
Éclairant les crêtes
Un livre tomba au milieu d’eux
Ils coururent à qui le prendrait
Rassemblèrent les feuilles
Les répartirent entre eux
Ils en apprirent les leçons
Qui leur tombaient du ciel
Le monde crut en eux
Et souffle….. Le vent!
Mohand apprit le négoce
Ali la guerre
A lui donnée pour son plaisir
Ouali, lui, prit le savoir
Mohand la poésie
Puis ils se séparèrent allant chacun de son coté
Et souffle…vent!
Mohand achetait vendait
Apprit aux autres l’art du négoce
Il répandait les dons de Dieu
vivait comme un prince sans manquer de rien
Combien ceci? Donne-moi cela, garde-moi ca
Il tirait profit jusque de la pierre
Il faisait son bonheur
Et celui des autres
Faisait vivre tous ceux qui traitaient avec lui
Avec lui nulle maison n’était froide
Les enfants mangeaient à leur faim
Achète ceci, vends cette chose
Laisse cette autre
Avec lui on était rassuré
A ouali échurent le savoir
Les beaux livres
Qu’ils avaient mission d’enseigner
Les enfants apprirent tout ce qu’il apprenait
Les plus agiles s’en imprégnèrent
Acquirent tout ce qu’ils désiraient savoir
Et souffle… le vent !
Où sont les hommes
Qui greffent la sagesse?
Où sont ceux
Qui ouvrent les yeux du peuple?
J’ai étudié, il a étudié
Vous avez étudié, ils ont étudié en tout lieu
J’ai étudié, ils ont étudié en tout lieu
J’ai vu, vous avez vu, ils ont vu en tout temps
J’ai marché il a marché
Vous avez marché comme eux tous ont fait
J’ai trouvé, il a trouvé
Vous avez trouvé comme eux ont trouvé
Où sont les hommes?
Qui greffent la sagesse ?
Qui ouvrent les yeux du peuple ?
Ali a appris la guerre
Il dévastait les terres
La mort suivait ses pas
Il semait partout la terreur
Ravissait les vies
Avec ses armes, ses soldats
Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim
En pratiquant la guerre
Il faisait pleuvoir les balles
Mettait à mort ceux qui pouvaient bâtir
Quand pour détruire il y en avait trop
Il disait : ceci est à nous
Pour lui nous devons mourir.
Pour que je satisfasse mes ambitions
Vous devez, vous, combattre
Il y avait des hommes pour détruire
Personne pour bâtir
Si bien que tous périrent
Laissant les enfants orphelins
Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim
Et pratiquant la guerre
Ali aplanit les montagnes
Il faisait pleuvoir les balles
Mettait à mort ceux qui pouvaient bâtir
Quand pour détruire il y en avait trop
Jour et nuit le feu sévissait
Les balles tombaient comme grêle
Le soleil même ne savait plus
En quel lieu se coucher
Il y avait des hommes pour détruire
Personne pour bâtir
Si bien que tous périrent
Laissant les enfants orphelins
Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim
Invente des armes nouvelles
Ouali hâte-toi
Mohand la guerre va s’étendre
Vends-moi des fusils
Il y avait des hommes pour détruire
Personne pour bâtir
Si bien que tous périrent
Laissant les enfants orphelins
Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim
En pratiquant la guerre
Ali aplanit les montagnes
Il faisait pleuvoir les balles
Mettait à mort ceux qui pouvaient bâtir
Quand pour détruire il y en avait trop
Mohand se révèle poète
Hérita un livre
Où il apprit l’art des vers
Il redisait l’événement
Même hanté de colère
Il en atténuait la violence en chantant
Les jours mauvais que ses yeux voyaient
Il les embellissait
Mettait le baume sur les blessures
Et souffle… Vent!
Mon enfant, supporte la faim
Un jour tes vœux seront exaucés
Souviens-toi de ce que tu as enduré
Quand tu seras grand tu seras rassasié
L’épreuve est bonne
Les fondations de qui a peiné sont solides
Ne s’est pas trompé dans compte
Celui qui cultive le silence
Un jour en éprouve le prix
Si je disais toute la vérité
On crierait au miracle
Mon enfant supporte la faim
Un jour tes vœux seront exaucés
Souviens-toi seulement de ce que tu auras enduré
Et quand tu seras grand tu seras rassasié
Bonne est l’épreuve de celui qui a éprouvé…
Solides les fondations de qui à peiné
Ce qui s’est passé nous a rendus aveugles
Il nous fait craindre d’ouvrir les yeux
Nous avons peur de ceux que nous fréquentons
Qui sont pourtant aussi aveugles que nous
Si je disais ce qui est
Les cieux eux-mêmes se retourneraient
Les esprits clairvoyants se taisent
Dans l’attente de la guérison
Les angoisses dont nous mourons
Sont semblables aux cauchemars
Je ne dirai pas la vérité
De peur que l’univers hurle
Mon enfant supporte la faim
Un jour tes vœux seront exaucés
Si je déraisonne portes-en la nouvelle
Je te prie lettre redis le
Je n’y puis rien
Pour moi la vie est amère
Depuis que je l’ai quittée
Je n’ai pu me résigner
Un jour je me souviens
J’ai vu passer des filles
Et mon cœur en a frissonné
J’étais loin de celle qui est à moi
Je te prie lettre dis-le
Mon cœur était oppressé
Priez que mon tour de joie vienne
Que ma part en ce monde n’échoie
Comme elle échoit à ceux de mon âge
Maudit soit le songe
En dormant hier soir
J’ai fait un rêve
La vie m’emplissait de joie
Exauçait tous mes vœux
Et me ramenait vers toi
A mon réveil elle altéra ma joie
Elle fit de mon miel une drogue amère
Elle m’avait trahi
Maintenant que mes jours sont tordus
Avec l’accord des puissances célestes
J’en suis à attendre la lumière
J’ai beau veiller toutes les nuits
Et me réjouir que les peines soient passées
D'Autres chaque fois renaissent
Mon destin toujours endormi
Éveille-toi et montre ta puissance
Je suis las de mes tribulations
Chemin oublié des passants
Sur qui maintenant l’herbe pousse
Te rappelles-tu le temps prestigieux
Où ceux-là t’empruntaient?
Si tu t’en souviens parle donc
Tu sais que nous sommes deux â garder le souvenir
Tout ce qui s’est passé dans ton sillage
A laissé en moi des traces
Mais à chaque temps sa période
Et cette période-ci nous dépasse
Nous pleurons les temps écoulés
Parce que nous savons qu’ils ne reviendront plus
J’ai détaché une branche
Du frêne abattu
Témoin de notre passage
Quoiqu’aujourd’hui on l’ait abattu
Des inconscients l’ont débité
Sans respect pour ce dont il a été témoin
Tais-toi mon cœur qui te souvient
Des souvenirs passés et morts
Nous ménagions tes pierres
Nous les foulions doucement elle et moi
De peur que l’on nous entende
Nous avions peur de mal agir
Quelqu’un a dû nous jeter un mauvais sort
Il nous regardait passer et :
Allez et que dieu vous sépare !
Dieu a exaucé sa prière
Sans doute veux-tu voir
Chemin qui te souvient de nous
Sans doute veux-tu voir
Ce que les jours ont fait de nous
J’ai changé tu ne me reconnaitrais plus
Et elle a été trahie par sa foi
En nous croyant à tort heureux
Nous n’amassions qu’une brassée de colères
Montagnes faites écho
A ma voix
Quoi de plus semblable à la mort
Que d’avoir quitté mon aimée
Oublie mon image je te le demande
Car comment me résignerais-je ?
Si tu pleures je pleure plus encore
Tu as rendu amers mes jours
J’ai perdu patience et comme un dément
Je vais hantant les venelles
En te quittant mon cœur a pris le deuil
Et a fait du souci son compagnon
Combien de jours n’a-t-il pas attendu
Que sa vie connaisse la joie
Mais vrai ton destin était déjà tracé
A ma vue le bonheur se voile la face
Celui qui puise l’eau dans un tamis
N’emplit ni n’emporte rien
J’attendais amour licite
Le destin me le refusa
Elle échut à un inconnu
Et l’attente me devint corvée
Inconnu qui l’a prise
De grâce veille sur sa beauté
Fais-moi entendre sa voix
Ne serait-ce qu’une fois
Tu as emporté le trésor que j’aimais
Tu m’as laissé sans port d’attache
Rose éclose
Mon cœur t’aime d’amour pur
Ton fantôme à toute heure
Se dresse devant mes yeux
Va maintenant adieu
Et revois-moi dans tes rêves
Elle vit qu’elle avait change
Et au vent levé s’en alla
Elle prit sur elle
De rejeter tout son passé
Oui va quitte-moi si tu es lasse
Un jour viendra quelqu’un qui sera las de toi
Tes idées ont changé je vois
Tu as pris une voie nouvelle
Est-ce en mieux ou en pire?
L’avenir te le dira
Pour ma part je ne t’en voudrai pas
Va éprouver le vaste monde
Tu peux prendre avec toi ce que j’ai (mes biens)
Peut-être au soir te servira-t-il
Je ne sais si ta quête sera longue
Ou si la place est déjà prête
Et si en route tu trébuches
Ne crois pas tes peines finies
Quand pour toi tu me vois pleurer
Tu crois que tout le monde pleure
Quand pour toi tu me vois conter
Tu crois que tout le monde conte
Ta chance brise les pierres
Se fraie une voie dans les flots
Mais ne pourra empêcher
Ton cœur de se ressouvenir
Quand tu auras changé de place
Quelquefois interroge ton cœur
Il te rappellera le passé
Et tout ce que ta main à brisé
Mais la nuit ramène la vérité
Et tes souvenirs
C’est quand le jour paraît
Que sur toi retombe la nuit
---NEǦǦA-YAWEN AMKAN---Nous vous cédons le place---
Bɣiɣ ad d-inniɣ ad yefsus wul-iw,
Ur teṣɛaḍ wi yenɣiɣ, ugadeɣ tili-w...
Lbaḍna ur telli, anwi ur nettwali ?
tjerḥ tmuɣli n wid yesusmen,
tqublem tizi, tedlam-d ass-agi,
tufam-d ur yelli i yesefṛaḥen,
Kesn-awen amkan wid ur nettṣeḍḥi,
ur d-awen d-ǧǧan awal ad d-yalli,
ass mi la katen, nenwa ɣef tdukli,
seg wass mi ɣ-tteksen, nugwi ad d-nemmekti,
Kra i d-yebwi iḍelli, yečča-t wass-agi,
tegwra-d tmuɣli i mmis n tjaddit,
lsas yergagi, ṣeqf ineggi,
wissen ma d-yegwri wa d-yerren tiqit... ?
Neǧǧa-yawen amkan, ma d-nekwni neshel,
ṣeggemt-aɣ-d kan ayen akk i neɣḍel,
d-kunwi i yeẓṛan, tennam nedderɣel,
ayen i kwen I ɣebban, I ɣunzat laɛqel,
deg wass tḥefḍem, deg iḍ tfeṛḍem,
ṣebḥ tṣefḍem, d-acu iwumi tcefum ?
kul ma tedreɣlem, ur temyaɛqalem,
abrid mi tzeglem, fellaɣ i treffum,
Neǧǧa-yawen amkan a ṛeḥba imencaf,
a wid yeserkan ula d-ixulaf,
d-kunwi i yebɣan awelh ɣer lkaf,
ayen i d-awen yelhan, ɣiwlet isuraf,
D-acu i d-tesnulfam ? D-acu iwumi telham ?
tkeṛhem lewqam, degwen wer yelli,
mi tebḍam axxam, d-acu i d-aɣ tenɣam ?
d-ayen iwumi tsemmam "tagmatt", "tadukli"...
Neǧǧa-yawen amkan a wid ur nemɛin,
a widak yeṛẓan tibbura yellin,
a wid i ṛekḍen sekra n wayen yemɣin,
taftilt di caɛlen, a-tt-id ssexsim,
A wid i tetten deg wuksum nsen,
A wid i tessen idamen n wuxxam,
A wid yesusfen tament deg i sasnen,
A wid yesmaren ssem di leqlam,
Neǧǧa-yawen amkan a sus n tdukli,
tekker-d ad d-tban, mi d-ussam teɣli,
ayen akk i d-yegwran, tebḍam-t d-leṣfuf
mi terram laman i zedɣ-it lxuf,
ɣas ma la nettrus ɣef leqḍaɛ n lmus
ɣurwen nezga nxuṣ, d-kunwi i yelhan
d-iman-nneɣ nɛus, ur nettak afus,
ɣas akken drus, d-kunwi i yellan
Neǧǧa-yawen amkan a ṛeḥba n yilem
yidewn azekka ur yesɛi asirem,
neǧǧa-yawen amkan a ṛeḥba n ulac
yidewn azekka yeban-d yestewḥac,
anwa i yettɣaḍen ? ḥeṣlen garawen,
ẓṛan, ssusmen, d-wid yettṣeḍḥin
tekkatem, ḥeḍṛen, tettgallam, umnen,
almi mdeln allen (ɣe)f lbaṭel i ttwalin
Neǧǧa-yawen amkan ɣas ma drus yidwen,
kul agraw yelhan, yeskeṛbit yiwen,
zeddig-it waman, ṣfan mi teddun,
cwiṭ ilefḍan i yesluɣen amdun,
d-lkeṛh ur nemɛin yakk d-yir tismin
i Ia yettdarin deffir tnaṣlit,
ayen yelhan yullin ad d-gren limin
ar t-id seɣlin, a terren dirit,
Neǧǧa-yawen amkan a widak yumsen
amer wid yelhan a-tt-ṣefḍem yissen,
tettɣaḍ Teqbaylit deg yir ifassen
ḥdeṛt i twaɣit a wid tt-ihemlen
Tous les fois qui nous voulons instruire.
Nous nous tourons ver les sages
Avec les connaissances ils bâtissant un mur
Incrustant un mot dans chaque pierre
Et si nous prenions le fil par l’autre bout
Et allions consulter les fous ?
Un jour .je suis allé voir un fou
Tous chargé de questions
Sur sa condition,
Sur son existence.
Pour sonder le fond de sa pensée
Savoir comment il voix la vie
Il me répondit pour ce qui ta amène
Voici mes réponses. Comprends-les
Prends-les si tu en a besoin
Si elles ne te plaisent pas passe ton chemin
Voila comment ce pauvre fou
Voit la vie.
Il a parlé de l’époque
Voici comment li la voit
Des frères partagèrent un héritage
Chacun avait sa part belle
Mais l’ainé s’est levé
Contre la puiné et la cadet
Je suis plus grand que vous par l’âge
ET cela vaut son prix
Je vous dépasse en savoir
Je mérité une plus grande part
Je ne sais pour qu’elle raison
Mais
C’est ce jour le conflit a commencé
Lorsque le monde sera vidé
De tout ce qui remplit la terre
L’aurore ne poindra pas
Et toute vie poindra plus
Tout ce qui a étais ne sera plus
Comme n’ayant jamais existé
Lorsque le dernier s’effondrera
Il s’écriera contre qui déverser ma haine ?
Je ne sais pour quelle raison
Mais
C’est-ce jour la que le conflit prendra fin
Toute les fois que nous voulons nous instruire
Nous nous tournons vers les sages
Avec leurs connaissances ils bâtissant un mur
Incrustant un mot dans chaque pierre
Et si nous prenions le fil par un autre bout
Et allions consulter les fous ?
Un jour .je suis allé voir un fou
Tous chargé de questions
Sur sa condition,
Sur son existence.
Pour sonder le fond de sa pensée
Savoir comment il voix la vie
Il me répondit pour ce qui ta amène
Voici mes réponses. Comprends-les
Prends-les si tu en a besoin
Si elles ne te plaisent pas passe ton chemin
Voila comment ce pauvre fou
Voit la vie.
Le frein du temps lâché
L’âge commence a décliner
Si nous voulons profit de quelque jour
Il fuit sans que nous l’apercevions
Le présent passe vite
Que nous en oublions nous souvenirs
Liasse l’eau suivre son cours
Tu ne peux arrêter les jours qui défilent
Comme du sable qui glisse entre les doigts
Ils ne s’arrêtent et ne t’attendent
Liasse l’eau suivre son cours
Ne craints ni la mort ni destin
Ne regrette ni les actions ni le passé
Ni ce qui est avenir
Liasse l’eau suivre son cours
Ne vois que le bon coté de la vie
Donne sa valeur à l’aube et au crépuscule
Sinon ils t’oublient
Nous sommes angoissés par l’âge qui avance
Qui ne sen soucis ?
Celui qui laisse sa trace dans les mémoires
Même mort il survivra toujours
Présent dans la structure du temps
Il ajoute une pierre à l’édifice
Liasse l’eau suivre son cours
N’aie crainte d’arpenter de nouveaux chemins
Passe ou nul n’est passé, si tu tombes relève toi
Et les jours se souviendra de toi
Liasse l’eau suivre son cours
La ou les autres hésiteront, si tu avance
Tu ressentiras ce que personne n’a jamais ressenti
Ouvre de nouveaux horizons
Tu prendras de l’importance aux des gens
La mort qui te tourmente
Sur elle tu te trompe lourdement
Renvois ton raisonnement
Elle n’est pas la lorsque tu en as pas peur
Lorsqu’elle se présentera pour te prendre
Tu ne serais plus la pour la voir
Liasse l’eau suivre son cours
Fais comme si tu jouissais d’immoralité
Quand viandera la mort, tu ne le verras ni elle le verra
Et les autres le pleureront
Liasse l’eau suivre son cours
Le paradis et l’enfer, laisse l’autre sen préoccuper
Crois en la vie et ce que tu vois
Pour que les jours soi meilleur
Liasse l’eau suivre son cours
Laisse le passé au passé
Tu ignore ce qui adviendra
Pour que les jours soi meilleur
Dans le monde, au sein de chaque peuple.
Et tous les fous te l’affirmeront,
Ce lui qui possède un morceau du pain
ET nid pour s’abriter
Si ‘il ne commande personne
Et que nul ne le commande
Celui la frôle de l’idéal
Et devient proche du Dieux
Liasse l’eau suivre son cours
Fui ce qui croient que le Dieux appartient,
Et rejettent notre façon de croire en Lui
Prend garde a ce qu’ils ne t’induise pas en erreur
Liasse l’eau suivre son cours
La vie est si belle, même éphémère
Si tu la perds, tu n’auras pas une autre
Laisse les autres dires
Liasse l’eau suivre son cours
Voici ce que peut offrir un fou
Des mots simples mais qui viennent du cœur
S’ils ne te profitent pas ,il ne peuvent te nuire
Ce que mon cœur désire
Partir loin au-delà seuil
Ce que mon cœur désire
Aller d’errances en errance
Ce que mon cœur désire
Même s’il devrait partir lion
Que mes yeux puissent voir
Ce qui na pas de frontière
Ce que mon cœur désire
Ce que mon cœur refuse
Que les seuils se transforment en prison
Ce que mon cœur refuse
Que les vieillards ne quittent
Ce que mon cœur refuse
Que de plus jeunes les précédents
Ce que mon cœur refuse
De voir les arabes mourir
Ce que mon cœur refuse
Ce que mon cœur désire
Que mes deux yeux puissent voir
Ce que mon cœur désire
Qu’aucune barrière ne tien la lumière
Ce que mon cœur désire
Ou qu’il aille d’assouvir mes envies
Ce que mon cœur désire
Que tout ce qui est agréable soit éternel
Ce que mon cœur désire
Ce que mon cœur refuse
Ceux qui pensant tous savoir
Ce que mon cœur refuse
Ceux qui ne savent pas demander
Ce que mon cœur refuse
Celui qui vois la vérité et ce tait
Ce que mon cœur refuse
Ce que mon cœur désire
Se trouver avec lui-même
Ce que mon cœur désire
Ne pas aller conter sa volonté
Ce que mon cœur désire
Etre accord avec sa conscience
Ce que mon cœur désire
Mètre de la raison dans sa raison
Ce que mon cœur désire
Ce que mon cœur refuse
Ce qui idolâtre la jalousie
Ce que mon cœur refuse
Ce qui idolâtre une vérité sans la connaitre
Ce que mon cœur refuse
Ceux qui créent la discorde
Ce que mon cœur refuse
Ceux qui n’ouvrent pour le bien
Ce que mon cœur refuse
Ce que mes yeux désirent
Rendre beau ce qu’ils voient
Ce que mon cœur désire
Que la vérité vainc le mensonge
Ce que mon cœur désire
Que la tristesse ce transforme en joie
Ce que mon cœur désire
Trouver la paix chaque matin
Ce que mon cœur désire
Ce que mon cœur refuse
Ceux qui démolissant sans bâtir
Ce que mon cœur refuse
Celui qui arrache sans seriner
Ce que mon cœur refuse
Celui qui va contre gré
Ce que mon cœur refuse
Celui qui veut partir mais il refuse de s’en aller
Ce que mon cœur refuse
Ce que mon cœur désire
S’amuser avec des amis
Ce que mon cœur désire
Soulager celui qui accablé
Ce que mon cœur désire
Que guérissant ceux qu’il méritant
Ce que mon cœur désire
Que les nuisibles disparaissent
Ce que mon cœur désire
Ce que mon cœur refuse
D’être guide par des renégats
Ce que mon cœur refuse
Celui qui a pris son vol mais ne se pose plus
Ce que mon cœur refuse
Celui qui parle sans rien ressentir
Ce que mon cœur refuse
Le repus qui a oublié sa faim
Ce que mon cœur refuse
Ce que mon cœur désire
Que la paix revienne
Ce que mon cœur désire
Que les nœuds se démêlent
Ce que mon cœur désire
Que les brasiers s’éteignent
Ce que mon cœur désire
Le déclin d’une ascension imméritée
Ce que mon cœur désire
Ce que mon cœur refuse
L’injustice des puissant s
Ce que mon cœur refuse
Les ennuis d’où qu’ils viennent
Ce que mon cœur refuse
Les raisonnements de ceux qui ont tout ruiné
Tout ce que mon cœur désire
Est si vaste, si vous saviez
Tout ce que mon cœur désire
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