Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ait Menguellet : ass unejma3

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ait Menguellet Taqsiṭ-ik


    Ton histoire

    Ta fable ne veut point finir
    Malgré tous les jours passés
    Tu pourrais en faire un poème
    Autant dénombrer les étoiles
    Ta fable veut prendre fin
    Quoique redite par tous les temps
    Même si le fil s’en étend
    Le temps un jour la clora

    La déchirure appelle la pièce
    La pièce sort de la déchirure
    Nous nous lacérons nous-mêmes
    Couvrons de nos lèvres la blessure
    Nous pouvons dire la vérité
    Mais devant elle nous tendons un piège
    Pour quand notre frère viendra la demander

    Ta fable ne veut point finir
    Malgré tous les jours passés
    Tu pourrais en faire un poème
    Autant dénombrer les étoiles
    Ta fable veut prendre fin
    Quoique redite par tous les temps
    Même si le fil s’en étend
    Le temps un jour la clora

    L’un est prévoyant
    L’autre méchant (maléfique…)
    Sans jamais obtenir ce qu’il cherche
    Il faut plaindre le preux
    Qui pris au milieu d’eux
    Va droit vers le précipice

    Ta fable ne veut point finir
    Malgré tous les jours passés
    Tu pourrais en faire un poème
    Autant dénombrer les étoiles
    Ta fable veut prendre fin
    Quoique redite par tous les temps
    Même si le fil s’en étend
    Le temps un jour la clora

    Dans l’ombre tu désires le soleil
    Toute ta vie est aspiration
    Au soleil tu désires l’ombre
    Tu veux toujours le changement
    Sans bien savoir lequel
    Pauvre de toi kabyle,
    Kabyles pauvres de nous

    Ta fable ne veut point finir
    Malgré tous les jours passés
    Tu pourrais en faire un poème
    Autant dénombrer les étoiles
    Ta fable veut prendre fin
    Quoique redite par tous les temps
    Même si le fil s’en étend
    Le temps un jour la clora
    (Traduction de Tassadit YACINE)
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • Ma ketbey ismim



      Si j’écrivais

      Chaque jour te chante
      Mon cœur triste et endeuillé
      Il ne peut se résigner
      Toi qu’il désire réponds-lui
      Pour toi j’irai sur la lune
      Pour y affronter l’impossible
      J’y inscrirai ton nom
      Tu le verras de ta fenêtre chaque soir
      J’ai écrit ton nom sur les murs
      Je l’ai écrit sur les tables de l’école
      Je l’ai écrit pour que tu le voies
      Enlacé au mien
      Où que tu ailles tu le verras

      Même si ton visage est loin de moi
      Alors tu comprendras et tu te souviendras
      De la blessure que tu as plantée dans mon cœur

      En est témoin l’oranger
      Dans lequel j’ai jadis inscrit ton nom
      Ton nom qui s’y trouve toujours
      Même s’il y a vieilli
      Vieilli comme l’amour
      Qui unit mon cœur au tien
      Le temps en a pourri les feuilles
      Mais la racine en demeure neuve

      Si j’ai écrit ton nom sur les murs
      Si je t’ai chantée
      C’est que je garde le souvenir que tu as perdu
      Laisse mon cœur espérer


      (traduction de Tassadit YACINE)
      dz(0000/1111)dz

      Commentaire


      • Ait Menguellet Ay aqbayli



        Ay Aqbayli / Le Kabyle


        Ce récit est un jeu
        Je ne sais s’il a eu ou s’il aura lieu
        Chacun va disant
        Que le pays ne guérit pas
        Nous voulons demeurer entre nous
        Si un jour les épreuves prennent fin
        Que l’étranger s’éloigne
        Et que nous nous occupions de notre pays
        Mais la guerre éclatera entre nous
        Car nous, les Kabyles, nous sommes oublieux
        Nous en venons à prendre
        L’étranger pour arbitre
        Chacun tenait son discours…
        De vrais poèmes

        Le jour où l’étranger est parti
        Le pays est revenu aux siens
        Chaque Kabyle s’en réjouissait
        Voyant déjà ses jours fleuris
        Mais la fête finie
        Chacun revint à la raison :

        Il faut maintenant que nous sachions
        Comment conduire ce pays

        Le pays fut gouverné avec justice
        Par un de ses enfants
        Nous étions tous d’accord
        Pour qu’il eût pouvoir de décider
        Puis chaque tribu cria :
        Celui-là n’est point des nôtres
        Inutile de tergiverser
        Enlevons-le et trouvons-en un autre

        Puis les tribus de concert
        Elurent un homme
        Vaillant, sagace et sage
        Comme on n’en trouve pas de pareil
        Alors dans les villages on cria :
        Nous ne connaissons pas cet homme
        Inutile de tergiverser
        Enlevons-le et trouvons-en un autre

        On chercha dans les villages avec soin
        Et on trouva un homme avisé
        Amant de la vérité
        Du bon droit
        Mais des villageois se levèrent et jurèrent
        Qu’il fallait enlever cet homme
        Inutile…
        Enlevons-le et trouvons-en un autre

        Le village avait juré de trouver
        Il chercha et… trouva
        Un homme hors du commun
        A la hauteur de tous les défis
        Une fraction se leva irritée
        Et dit : nous n’en voulons pas
        Inutile…
        Enlevons-le et trouvons-en un autre

        Un hameau se mit unanime
        A chercher parmi les gens
        Il choisit un homme de combat
        Respecté de tous
        Mais son frère se leva pour le contester
        Ainsi tu crois être mieux que moi ?
        Inutile…
        Enlevons-le et trouvons-en un autre

        Maintenant toute raison a fui
        Jusqu’à un point de non-retour
        Qui doit gouverner
        Puisque vous ne voulez point de moi ?
        Qui doit gouverner
        Puisque nous ne voulons pas de toi ?
        Et bien ! Savez-vous ce que nous devons faire ?
        Nous allons appeler un étranger
        ************************
        Il en est plus d’un qui dira
        Que je démobilise
        Ceux-là ignorent
        Comment vont les choses
        Avant de semer l’orge
        Il faut d’abord étudier le sol

        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui surestimes l’étranger
        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui avilis ton frère

        Parce qu’il a hérité de son père une fortune
        Dont il ignore le chiffre
        Il va me donner des ordres ?
        Je vais accepter cela ?
        Non sa parole ne fera pas loi
        Nous brisons mais nous ne plions jamais

        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui surestimes l’étranger
        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui avilis ton frère

        Quoi ? Un fils de berger
        Aujourd’hui me commandera ?
        Parce qu’il a la chance d’avoir fait des études
        Il va maintenant me regarder de haut ?
        Et bien ! si je laisse prévaloir sa parole
        Que l’on me rase ces moustaches (c’est la fin du discours des hommes du hameau)

        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui surestimes l’étranger
        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui avilis ton frère

        Personne n’est au-dessus de nous !...
        C’est que nous oublions nos vices
        Quand notre ciel enfante un astre
        Nous en faisons un ennemi
        Nous le laissons d’abord resplendir
        Puis nous nous dressons pour le combattre


        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui surestimes l’étranger
        Kabyle ah ! Kabyle
        Qui avilis ton frère

        (Traduction de Tassadit YACINE)
        dz(0000/1111)dz

        Commentaire


        • Ait Menguellet - Lehlak



          Lehlak i d-teǧǧiḍ dgi---- Le mal qu'en moi tu as laissé
          Ur yesɛi amdawi-------- Ne connait point de remède
          F lǧal-im i diy-yextar---- C'est pour toi qu'il m'a élu

          Am-wakken yeggul felli---- C'est comme s'il avait juré
          Ad yeqqim ɣuri---------------- De rester en moi
          Alamma subben lečfar---- Jusqu'à ce que se closent mes yeux

          Ul' i d-ixeddem imeṭṭi---- Les larmes n'y peuvent rien
          Rruh la ixetti---------------- Mon âme s'éteint
          Am lgaz yeǧǧan lefnar---- Comme la lampe sans pétrole

          Si dunnit tekkesd-iyi-------- Tu m'as soustrait à la vie
          Urǧiɣ-am Rebbi---------------- J'attends de Dieu
          D lmut aa d-id-irren ttar---- Qu'il me venge dans la mort

          (Premier couplet)

          Rruḥ-iw a n-yas d aḥmam---- Comme un ramier mon âme
          A n-yaweḍ s axxam------------ Arrivera en ta maison
          Ad am-n-ibedd ɣef ssur---- Et sur tes murs se posera

          S ssut-is a m-yefk sslam---- Sa voix te saluera
          Qbel a d-yeɣli ṭṭlam------------ Avant la tombée de la nuit
          A n-iruḥ lewhi n ṭṭhur---- Vers le début de l'après-midi

          Muql-it mliḥ ma iɛerq-am---- Regarde bien pour la reconnaitre
          Yettawi ccama-m------------ Elle porte la cicatrice
          D ccama s-ǧǧan leɣrur-------- De tes trahisons
          dz(0000/1111)dz

          Commentaire

          Chargement...
          X