Pour les amis(es) du forum: j'ai choisi cet avatar (cigarette =danger de mort) pour leur conseiller , amicalement, de s'éloigner de ce fléau qu'est le tabagisme ...j'en fais les frais depuis plus d'une année et demie... Une grave leucémie s'est emparée de mon corps, pour me détruire chaque jour un peu plus ... mes jours étaient comptés ...j'attendais la mort sur mon lit d'hopital et je comptais les heures et les minutes qui me restaient à vivre ...
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Les médecins magnanimes étaient unanimes à clamer leur impuissance et leur ignorance face à cette terrible inclémence ! On m'annonça la nouvelle enveloppée dans les expressions fatalistes d'usage ...Je dois avouer que j'ai une inclination instinctive à essuyer les coups durs , mais cette fois-ci on me fait savoir que dans quelques jours , dix, quinze, vingt tout au plus je ne serai plus de ce monde ! J'irai rejoindre le ciel via la terre dans le néant de l'intemporalité ! A partir de ce moment , je suis entré dans une autre phase de l'existence : celle comprise entre la vie et la mort ! Je ne suis pas encore mort , mais je ne me sens plus faire partie des vivants ! Etrange posture qu'est celle d'un condamné à accueillir imminemment la mort ! Je plonge déjà dans les méandres de l'au-delà dans lequel mon ame ira reposer ...L'attente de la mort a déjà commencé ...Au-delà du silence des voix lumineuses du rève d'un sursis salutaire , d'un prolongement de la vie, un autre silence encore plus profond se déploie autour de la forme du destin dans toute sa nudité qui vient me rappeler étrangement le silence de la tombe ! L'attente de la mort emmaillote la pensée , ligote l'espoir et réduit toutes les orientations à une seule sans équivoque : vers un au-delà à l'immensité infinie ! L'attente de la mort donne des couleurs chatoyantes à la vie face à la laideur de la tombe et sa solitude ! La maladie ,dont les tentacules se sont insidieusement emparées de mon corps qui respire au fil des jours la décadence , allaite mon désespoir et me fixe solidement entre les machoires d'un étau qui affaiblit mes forces et mon courage ... L'espoir d'une vie normale s'étiole , s'amoindrit et se rétrécit comme une peau de chagrin... Sur mon lit d'hopital , je ressasse déjà un glossaire qui devient mon bréviaire mortifère , où reviennent souvent dans mon esprit : funéraire, mortuaire, suaire, cimetière ! c'est l'angoisse de la mort , à n'en pas douter !des mots que j'analyse, que je soupèse , que j'identifie et c'est alors que j'ai pris conscience que je suis en train de perdre mon autonomie , mon individualité meme ! A chaque instant , je me trouve face-à-face avec la mort , cette patiente vieille fille comme disait Brel! Conscient de ma fin imminente, j'ai fini par me poser une question obsédante : la mort est-elle transcendance ou immanence ? Est-elle chatiment ou récompense ? Non , je préfère fuir ces questions qui pourraient déboucher , par ignorance, sur un blasphème ! La mort est juste , voilà l'essentiel , et nul au monde ne peut s'y soustraire ! Bonté divine! Voilà enfin une pensée qui me libère du supplice qui m'écrase de tout son poids ! En effet , me disais-je , pourquoi donc me tracasser alors que la mort est le destin final de tous ? nous y allons à tour de role inéluctablement ! Pourquoi donc avoir peur de la mort , du supplice de la tombe , alors que je n'ai jamais fait de mal à quiconque ? Ne dit-on pas que les bienfaiteurs d'ici-bas seront récompensés du paradis d'Eden? Me voici revivifié , et la mort n'a plus pour moi ce visage horrible et effrayant qui hantait mon esprit ! je la vois différemment maintenant que j'ai vaincu ma peur : je la trouve , au contraire, ce repos éternel auquel on aspire profondément ... Dans mes longs moments de méditation , je m'intériorise pour atteindre mon centre d'équilibre et sentir au fond de moi une paix profonde qui me donne , dans ces moments_là, un gout d'éternité ! Ce subtil vécu intérieur transcende tous les autres plaisirs que j'ai eu à connaitre au cours de mon existence : je me sens comblé d'aise , car l'intériorité me hisse au-delà du désir des choses ...Je n'ai pas fait de mal dans ma vie, j'aime me le répéter pour me consoler ...j'ai vécu pleinement ma foi avec piété et dévotion et j'ai le coeur apaisé , Dieu soit loué !
C'est le fait de savoir que la mort est incontournable , inexorable, qui nous fait découvrir le sens profond et réel des choses et nous empèche de faire n'importe quoi dans la vie ! Malheureusement, on n'a jamais suffisamment appris à vivre avec la conscience aigue qu'un jour ou l'autre , peut-etre tout proche, il allait falloir quitter ce monde factice et o combien fallacieux !
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Dieu merci , mon état de santé s'est nettement amélioré depuis quelque temps ... je me sens revenir à la vie progressivement ...L'espoir , cette fleur si fragile, peut renaitre à tout moment : il suffit d'y croire !
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Les médecins magnanimes étaient unanimes à clamer leur impuissance et leur ignorance face à cette terrible inclémence ! On m'annonça la nouvelle enveloppée dans les expressions fatalistes d'usage ...Je dois avouer que j'ai une inclination instinctive à essuyer les coups durs , mais cette fois-ci on me fait savoir que dans quelques jours , dix, quinze, vingt tout au plus je ne serai plus de ce monde ! J'irai rejoindre le ciel via la terre dans le néant de l'intemporalité ! A partir de ce moment , je suis entré dans une autre phase de l'existence : celle comprise entre la vie et la mort ! Je ne suis pas encore mort , mais je ne me sens plus faire partie des vivants ! Etrange posture qu'est celle d'un condamné à accueillir imminemment la mort ! Je plonge déjà dans les méandres de l'au-delà dans lequel mon ame ira reposer ...L'attente de la mort a déjà commencé ...Au-delà du silence des voix lumineuses du rève d'un sursis salutaire , d'un prolongement de la vie, un autre silence encore plus profond se déploie autour de la forme du destin dans toute sa nudité qui vient me rappeler étrangement le silence de la tombe ! L'attente de la mort emmaillote la pensée , ligote l'espoir et réduit toutes les orientations à une seule sans équivoque : vers un au-delà à l'immensité infinie ! L'attente de la mort donne des couleurs chatoyantes à la vie face à la laideur de la tombe et sa solitude ! La maladie ,dont les tentacules se sont insidieusement emparées de mon corps qui respire au fil des jours la décadence , allaite mon désespoir et me fixe solidement entre les machoires d'un étau qui affaiblit mes forces et mon courage ... L'espoir d'une vie normale s'étiole , s'amoindrit et se rétrécit comme une peau de chagrin... Sur mon lit d'hopital , je ressasse déjà un glossaire qui devient mon bréviaire mortifère , où reviennent souvent dans mon esprit : funéraire, mortuaire, suaire, cimetière ! c'est l'angoisse de la mort , à n'en pas douter !des mots que j'analyse, que je soupèse , que j'identifie et c'est alors que j'ai pris conscience que je suis en train de perdre mon autonomie , mon individualité meme ! A chaque instant , je me trouve face-à-face avec la mort , cette patiente vieille fille comme disait Brel! Conscient de ma fin imminente, j'ai fini par me poser une question obsédante : la mort est-elle transcendance ou immanence ? Est-elle chatiment ou récompense ? Non , je préfère fuir ces questions qui pourraient déboucher , par ignorance, sur un blasphème ! La mort est juste , voilà l'essentiel , et nul au monde ne peut s'y soustraire ! Bonté divine! Voilà enfin une pensée qui me libère du supplice qui m'écrase de tout son poids ! En effet , me disais-je , pourquoi donc me tracasser alors que la mort est le destin final de tous ? nous y allons à tour de role inéluctablement ! Pourquoi donc avoir peur de la mort , du supplice de la tombe , alors que je n'ai jamais fait de mal à quiconque ? Ne dit-on pas que les bienfaiteurs d'ici-bas seront récompensés du paradis d'Eden? Me voici revivifié , et la mort n'a plus pour moi ce visage horrible et effrayant qui hantait mon esprit ! je la vois différemment maintenant que j'ai vaincu ma peur : je la trouve , au contraire, ce repos éternel auquel on aspire profondément ... Dans mes longs moments de méditation , je m'intériorise pour atteindre mon centre d'équilibre et sentir au fond de moi une paix profonde qui me donne , dans ces moments_là, un gout d'éternité ! Ce subtil vécu intérieur transcende tous les autres plaisirs que j'ai eu à connaitre au cours de mon existence : je me sens comblé d'aise , car l'intériorité me hisse au-delà du désir des choses ...Je n'ai pas fait de mal dans ma vie, j'aime me le répéter pour me consoler ...j'ai vécu pleinement ma foi avec piété et dévotion et j'ai le coeur apaisé , Dieu soit loué !
C'est le fait de savoir que la mort est incontournable , inexorable, qui nous fait découvrir le sens profond et réel des choses et nous empèche de faire n'importe quoi dans la vie ! Malheureusement, on n'a jamais suffisamment appris à vivre avec la conscience aigue qu'un jour ou l'autre , peut-etre tout proche, il allait falloir quitter ce monde factice et o combien fallacieux !
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Dieu merci , mon état de santé s'est nettement amélioré depuis quelque temps ... je me sens revenir à la vie progressivement ...L'espoir , cette fleur si fragile, peut renaitre à tout moment : il suffit d'y croire !
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