Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les oiseaux et leurs langues...

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #46
    Coucou Rhummel, j'espère que tu vas bien !

    L'oiseau de brume

    L'oiseau vole.
    L'enfant le regarde.
    Il agite ses bras, jouant avec le vent
    Mais son corps ne bouge pas.
    Pourtant, l'enfant s'élève quand même.
    Ses pieds touchent encore le sol
    mais son coeur est déjà dans les nuages.
    Il rejoint l'oiseau et tous deux volent de concert,
    traversant le temps et les paysages,
    chevauchant des chevaux de lumière,
    sculptant des déesses de brume,
    navigant sur l'aurore,
    Jouant avec les rires de Morphée...
    "A table!" dit la mère.
    L'enfant atterrit.
    Mais l'oiseau continue de voler...

    Florant Mercadier
    Arrivée à bon port !

    Commentaire


    • #47
      Cc Tisha

      Heureux d avoir a nouveau de tes nvlles et j espère qu'elles sont bonnes concernant ta fille inchallah?
      Pour ma part,je vais chaudement bien...
      Je t'avais envoyé un sms ,l as tu reçu?


      Mais l oiseau continue de voler...jusqu au retour de l'enfant.

      Commentaire


      • #48
        coucou Rhummel
        Ma fille va bien...elle est rentrée chez elle.
        Je vais très bien aussi...

        Je t'avais envoyé un sms ,l as tu reçu?
        Non, je n'ai pas reçu cet sms. J'ai moi-même tenté de te joindre, je n'ai pas pu. Tu étais sans doute de l'autre côté de la frontière !
        Demain, je pars dans les Alpilles jusqu'à mardi soir...je t'appellerai si j'ai du réseau, ce qui n'est pas sûr...
        A bientôt Rhummel
        Arrivée à bon port !

        Commentaire


        • #49
          Pouchour Tisha

          coucou Rhummel
          Ma fille va bien...elle est rentrée chez elle.
          Je vais très bien aussi...
          A la bonne heure...

          Non, je n'ai pas reçu cet sms. J'ai moi-même tenté de te joindre, je n'ai pas pu. Tu étais sans doute de l'autre côté de la frontière !
          Demain, je pars dans les Alpilles jusqu'à mardi soir...je t'appellerai si j'ai du réseau, ce qui n'est pas sûr...
          A bientôt Rhummel
          Et pour sur que tu n ais rien reçu,vu sa longueur,il était passée au format mms,et c 'est la le problème avec Free et les mms.
          Je vais donc tacher de te le renvoyer mais en m assurant cette fois ci que tu l ais bien réceptionné.
          Par contre,j ai bien reçu un appel de ta part et effectivement j étais de l autre coté de la frontière,mais régionale.
          A propos d Alpilles,nous escomptions traversé la Drome pour nous diriger au pays de Don Quichotte et ma foi,nous t aurions volontiers fait un chti coucou.

          Commentaire


          • #50
            J'aime ces doux oiseaux...
            J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
            Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
            Qui s'envolent ensemble !
            J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
            Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
            Qui d'enivrement tremble !

            J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
            Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
            Qui s'éveillent dans l'âme !
            J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
            Qui me presse la main, et me donne tout bas
            Pour les maux un dictame !

            J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
            La tête chaude encor, pleine d'ombre et d'amour,
            Qui se penche et qui pense !
            J'aime la main de Dieu, laissant sur notre coeur
            Tomber en souriant cette amoureuse fleur
            Qu'on nomme l'espérance !

            J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
            Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
            Une triste harmonie !
            J'aime seule écouter le langage des cieux
            Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
            De soleil et de vie.

            J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
            Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
            M'asseoir toute pensive !
            J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
            Mon âme qui va perdre en des flots azurés
            Sa pensée inactive !

            J'aime l'effort secret du coeur, qui doucement
            S'agite, la pensée au doux tressaillement,
            Que l'on sent en soi-même !
            Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
            Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
            J'aime celui qui m'aime.

            Jules VERNE
            1828 - 1905
            Merci c'est très beau
            OMPE

            Commentaire


            • #51
              J'aime ces doux oiseaux...
              Moi aussi.
              Pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache.

              William Shakespeare

              Commentaire


              • #52
                Freesia

                Merci c'est très beau
                Merci à lui...
                L'auteur reste méconnu dans le répertoire de la poésie et c'est bien dommage car il excelle aussi bien dans les romans d'aventures que dans la poésie.

                Commentaire


                • #53
                  Bonjour Flora

                  Moi aussi...

                  Il ne pouvait en être autrement pour la déesse du printemps...
                  Les aimes tu aux aurores ou bien aux crépuscules?

                  Commentaire


                  • #54
                    Bonjour Rhummel,

                    Tout le temps.
                    Pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache.

                    William Shakespeare

                    Commentaire


                    • #55
                      Tout le temps
                      On ne s'en lasse jamais,surtout du merle...


                      Le printemps.

                      Recueil : Les poésies (1878)

                      Gentils oiseaux, venez à ma fenêtre,
                      Ce blanc duvet est pour vos petits nids ;
                      Je sens aussi que le printemps va naître,
                      Mon cœur ému s'épanche au sein des nuits.
                      Les fleurs déjà dégagent leurs corolles,
                      Leur corset vert ne craint plus les autans ;
                      Voici les jours des jeux, des danses folles,
                      Jolis oiseaux, célébrons le printemps.

                      Présage heureux, la nature féconde
                      Sème de fleurs le lit de son époux ;
                      Partout l'amour devient la loi du monde
                      Et les amants ont des regards plus doux.
                      Voici venir l'heure de la tendresse,
                      L'heure joyeuse aux baisers éclatants ;
                      Buvons donc tous aux coupes de l'ivresse ;
                      Jolis oiseaux, célébrons le printemps.

                      Oh ! comme vous que n'ai-je aussi des ailes
                      Pour m'envoler sous les bois odorants !
                      Que n'ai-je aussi des caresses nouvelles
                      Pour apaiser mes pensers délirants !
                      Mais ici-bas, solitaire et rêveuse,
                      Je ne connais que les tristes instants ;
                      Combien pourtant je voudrais être heureuse !
                      Jolis oiseaux, célébrons le printemps.

                      En écoutant la chanson si jolie
                      Que vous jetez aux vents de l'horizon,
                      Je sens mon cœur pris de mélancolie,
                      Et de désirs qui troublent ma raison,
                      Après ces chants qui peignent votre flamme,
                      De volupté je vous vois palpitants ;
                      Et moi j'attends à qui donner mon âme ;
                      Jolis oiseaux, célébrons le printemps.

                      N'ai-je pas droit à la faveur céleste,
                      Au tendre amour, à ma part de bonheur ?
                      La vie, hélas ! serait un don funeste
                      Si l'on devait languir dans le malheur ;
                      Mais Dieu jamais ne manque à ses promesses,
                      Il fit un cœur pour tout cœur de vingt ans.
                      Je suis aimée, allons ! plus de tristesses,
                      Jolis oiseaux, célébrons le printemps.


                      Robert Dutertre

                      Commentaire


                      • #56
                        L’oiseau qui pond des œufs d’or

                        Conte imaginé par Hédi Komàromi


                        Il était une fois, dans une lointaine contrée, une grande montagne. Au sommet de celle-ci, il y avait un arbre. Sur l’une de ses branches, il y avait un nid et dans le nid un oiseau. Mais quel oiseau! Croyez-le ou non, cet oiseau pondait un œuf d’or chaque jour.


                        Mais que lui arriva-t-il un jour? L’oiseau quitta son nid au moment où un chasseur passait par là tout à fait par hasard. Quand il vit l’oiseau, il grimpa à l’arbre, regarda dans le nid et Seigneur Dieu! … il vit un œuf d’or.

                        «Ça alors, j’ai déjà vécu le plus clair de ma vie, mais je n’ai jamais vu un oiseau qui pondait des œufs d’or ! Je vais le prendre, je vais l’emporter chez moi pour que désormais il ponde pour moi des œufs d’or. Pour moi, pour moi… pour personne d’autre!» pensa le chasseur.

                        Il prépara vite un collet, il le posa dans le nid, puis il descendit de l’arbre et se cacha derrière pour attendre l’oiseau. Celui-ci arriva bientôt, mais il n’aperçut pas le piège et il s’en trouva prisonnier. Le chasseur grimpa à l’arbre, il attrapa l’oiseau et il alla en courant chez lui. A peine rentré, il commença à réfléchir:

                        «Voilà, voilà… j’ai rapporté pour rien cet oiseau qui pond des œufs d’or! Si mes voisins le découvrent, ils vont l’envier et ils vont me dénoncer au roi qui le saisira. Je vais plutôt le lui offrir!»

                        Il fit ainsi.

                        Le chasseur alla voir le roi, lui donna l’oiseau. Le roi le mit tout de suite en cage. Il ordonna à ses serviteurs de lui donner abondamment à manger et à boire pour qu’il ponde rapidement des œufs d’or car comme tous les rois, lui aussi avait besoin de beaucoup d’argent…
                        A peine enferma-t-on l’oiseau dans la cage que le majordome arriva et dit:

                        «Majesté! Pourquoi nourris-tu gratuitement cet oiseau? Tu crois qu’il existe un oiseau au monde qui pond des œufs d’or ? Tu ferais mieux de le relâcher tout de suite!»

                        Le roi suivit le conseil du majordome. L’oiseau était heureux, il se posa au sommet du portail, il pondit un œuf d’or qui tomba par terre et dit:

                        «Tout à l’heure je me suis laissé attraper, j’ai fait une sottise. Ensuite, le chasseur en a fait une autre en m’offrant au roi, puis le roi et son majordome en ont fait encore une autre... On était fous, nous tous! Eh bien, moi, je ne ferai plus de sottise!»

                        Sur ce, l’oiseau regagna son nid. Si l’oiseau n’était pas revenu dans son nid, mon histoire aurait duré plus longtemps.

                        Commentaire


                        • #57
                          Oiseaux

                          *

                          Donnez-moi des oiseaux, dit l’arbre,

                          Donnez-moi une foule d’oiseaux*:

                          Des moineaux, des hirondelles,

                          Des étourneaux, des tourterelles,

                          Des merles, des mésanges

                          Et un coucou,

                          Un seul ,

                          Comme un bijou

                          Contre mon cœur.

                          *

                          Couvrez-moi d’oiseaux

                          De toutes les couleurs

                          Afin que ce manteau de plume

                          Me tienne chaud pendant l’hiver

                          Quand mes feuilles, une à une,

                          Mortes, au vent cruel

                          S’en sont allées

                          Jean Joubert extrait de «*L’amitié des bêtes*»

                          Commentaire


                          • #58
                            .../...
                            Dernière modification par Rhummel, 01 septembre 2019, 20h55.

                            Commentaire


                            • #59
                              Parenthese ouverte

                              Il y a cet endroit (site web/ base de donnes aussi) si on veut tout savoir les oiseaux ... les vrais et non les metaphoriques ...






                              .









                              .
                              Parenthese fermee
                              Dernière modification par Someday, 02 septembre 2019, 00h14.
                              “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

                              Commentaire


                              • #60
                                Hi Cosy,
                                Merci pour les parenthèses. Joli. Joli !

                                ...
                                « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X