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  • #31
    Salem,

    @Bachi


    L'intrication n'aime pas l'observation (ou la mesure).
    Ça me fait penser au principe d'incertitude de Heisenberg.
    Oui, ce principe parle de la dualité onde/particule et de l'incertitude.

    le chat de schrödinger est dans un état indéterminé jusqu’en qu'on ouvre la boite pour Observer s'il est mort ou vivant....

    Je reconnais que ma formulation n'est pas scientifique
    L'intrication n'aime pas l'observation (ou la mesure)
    C'est mieux de formuler de la façon suivante :
    L'observation fige le spin ou l’état des particules intriqués.

    @GLP,
    Je suis d'accord avec vous, il y a des tentatives de mystification via un langage pseudo scientifique dans beaucoup de journaux et de sites web.....

    @ Bachi
    Tout ce qu'on nous propose comme "scientifique" n'est parfois que de l'entourloupe et du flouage.
    Parfois, mais, dans le cas de l'intrication, c'est :
    - Un phénomène que les scientifiques ne savent pas encore expliquer
    (Liaison instantané de deux particules distantes. Instantané, veut dire à une vitesse qui dépasse de loin la vitesse de la lumière...).
    - Le phénomène est prouvé par des expériences scientifiques.
    - Le phénomène est déjà utilisé dans le domaine de la cryptographie ....

    Donc, ça marche, sans que les scientifiques pigent le principe ...
    Le cerveau humain a de la peine à admettre que deux particules distantes de plusieurs millions de millions de km peuvent être connectées instantanément indépendamment de leur emplacement spatial...

    La question que je me pose : Pourquoi le cerveau humain admet des choses facilement et conteste d'autres ?

    Exemple : comment peut-on admettre la transmission des ondes dans le vide et contester d'autres phénomène ...
    Le cerveau humain admet ce qui est habituel sans le discuter et bloque sur tout nouveau phénomène non encore connu.

    Commentaire


    • #32
      Pourquoi le cerveau humain admet des choses facilement et conteste d'autres ?
      Comment ça facilement ???? Des dizaines d'années de débats sur EPR entre géants de la physique (Einstein, Shrodinger vs Bohr, Heisenberg) sans vainqueur... On a pensé que le dileme ne sera jamais résolu et que ça restera à jamais une question philosophique. Puis vint le géni de Bell qui a réussi à imaginer une experience qui trenchera la question. Près de 70 avant que l'experience ne confirme la non localité et tu apelle ça facilement ??

      Mais ma question est : de quel autres phenomènes tu parles? Un exemple ?

      Exemple : comment peut-on admettre la transmission des ondes dans le vide et contester d'autres phénomène ...
      Tu annonces un exemple, mais finalement rien... toujours avec "d'autres phenoènes" !!
      Aller un peu d'effort, quel autres phenomenes les physiciens ont du mal à admettre (à part l'intrication)

      Toute la mecanique quantique est difficile à admettre pour nos cerveaux habitués à raisonner classiquement. L'intrication n'est qu'un exemple et les physiciens admettent le phenomène non pas par préference ou pensée selective mais parceque l'experience et la nature les obligent... le cas d'Einstein et Bell et leurs resistance à la non localité est parlant.

      Commentaire


      • #33
        Salam,

        @ Evidence

        Comment ça facilement ????
        Exemple : 99% des humains ne se pose pas des questions sur les ondes hertziennes, du moment qu'on est habitué à regarder la TV, écouter la radio et surfer sur le Net. Donc, l'esprit humain est réfractaire au changement pour l’écrasante majorité des sujets.

        Des dizaines d'années de débats sur EPR entre géants de la physique (Einstein, Shrodinger vs Bohr, Heisenberg) sans vainqueur...
        Bohr était le vainqueur, Einstein pensait qu'il existes des variables cachées (il avait annoncé : Dieu ne joue pas aux dés dans l'Univers) et il était globalement septique par rapport à la théorie quantique.
        Les Expériences d'Alain Aspect et les inégalités de BELL ont clôturé le débat d'une façon définitive.

        Une des rares théories de physique qui n'a jamais été prise en défaut est la Mécanique Quantique.

        A propos de la non localité, le problème de la compréhension de l'intrication disparaît dès qu'on suppose que les particules peuvent être liées à travers une autre dimension non visible (théorie des cordes par exemple).
        Dernière modification par Carthage, 02 juillet 2016, 22h40.

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        • #34
          c'est vrai qu'Einstein est le perdant quant à la MQ...
          Bohr avait une intuition plus juste.

          Carthage
          Parfois, mais, dans le cas de l'intrication, c'est :
          - Un phénomène que les scientifiques ne savent pas encore expliqué
          et dont je ne comprends toujours pas les contours.

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          • #35
            Pour aprécier à sa juste valeur le bleufant phenomene de l'intrication (entenglment) et l'idée brillante de Bell pour departager Einstein et Bohr sur le paradoxe EPR, je conseil le livre de Brian Grenne "la magie du cosmos". Dans le chapitre consacré au phenomene, il utilise une approche vulgarisante et assez amusante (avec mulder et schuly de X files comme acteurs de l'experience) qui permet d'expliquer la demarche de Bell

            Il faut préciser que l'intrication même si elle permet une sorte "d'influence" supra-luminique et peut être instantané, elle ne viole pas la relativité et ne permet pas de communiquer causalement plus vite que la lumière.

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            • #36
              Il faut préciser que l'intrication même si elle permet une sorte "d'influence" supra-luminique et peut être instantané, elle ne viole pas la relativité et ne permet pas de communiquer causalement plus vite que la lumière.
              Un paradoxe à prendre en compte, sinon comment expliquer l'instantanéité de l'information, tantôt sur une particule et tantôt sur une autre distante à des milliers, voire à des millions de kms

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              • #37
                Mi_rou

                Ce n'est pas un paradoxe si l'on considère le principe d'inseparabilité cher à Bohr. Dans ce cadre, prendre le systeme des deux particules intriquées comme l'association de deux particules separée n'a pas de sens. Le système est un tout indivisible, les particules n'ont pas de position (ou spin) définie avant la mesure.

                Tu reflechis classiquement en suposant que les particules sont à des miliers de km l'une de l'autre avant la mesure. Non, avant la mesure les particules n'ont pas de position défini, elles ont des potentialités de position et une fois la mesure faite, il y a collapse de la fonction d'onde du système et les particules se manifeste à cet endroi. La conservation d'une certaine
                grandeur physique (impulsion totale, spin total) fait que les particules séparées par la mesure ont des proprités symetrique.

                Le collapse de la fonction d'onde de façon instantanée est toujours sujet à debat, mais il n'y aurai pas vraiment d'information communiquée de l'une vers l'autre particule, il n'y a rien qui traverse l'espace de l'une vers l'autre puisque c'est un seul systeme...

                L'espace aboli en quelque sorte ... c'est la non localité quantique

                En tout cas c'est comme cela que je concois la chose

                Commentaire


                • #38
                  Non, avant la mesure les particules n'ont pas de position défini, elles ont des potentialités de position et une fois la mesure faite,
                  Effectivement.

                  C'est extrêmement difficile comme sujet car on y tâtonne tous, faute de vérités scientifiques matures.

                  Commentaire


                  • #39
                    Je vous laisse lire un rapport récent sur le sujet


                    Une bonne partie de sa vie, Einstein n'a cessé d'essayer de mettre la physique quantique en faute. Il critiquait en particulier le concept d’intrication quantique, selon lequel l’état de particules peut être lié quelle que soit la distance qui les sépare. En 1935, avec Boris Podolsky et Nathan Rosen, il a formulé ses objections sous forme d’un paradoxe, aujourd'hui nommé paradoxe EPR. Selon ces trois physiciens, l’intrication quantique implique qu’il existe entre deux particules intriquées des interactions qui se propagent plus vite que la lumière. La seule façon d’éviter ce conflit avec la relativité restreinte est de supposer que la physique quantique décrit la réalité de façon incomplète et qu’il existe des « variables cachées », inconnues des physiciens, qui donnent l’illusion de l’intrication quantique. Pour le physicien danois Niels Bohr, principal contradicteur d’Einstein, il n’y a pas de conflit avec la relativité restreinte car l’intrication quantique est un phénomène non local : il ne dépend pas des positions des particules dans l’espace ; un système intriqué forme un tout dont on ne peut pas décrire séparément les composants. De nombreuses expériences ont été conçues pour confirmer la non-localité de l’intrication. Mais toutes comportent de subtiles failles logiques, ou échappatoires. Une équipe menée par Ronald Hanson, de l’université de Delft aux Pays-Bas, a enfin conçu une expérience sans faille qui confirme la réalité de l’intrication quantique.

                    Revenons d'abord sur la notion d'intrication quantique. En physique quantique, l’état d’une particule est décrit par une « fonction d’onde ». Celle-ci décrit par exemple le spin de la particule (son moment cinétique intrinsèque). La fonction d'onde correspond à une superposition d'états. Le spin (que l’on peut se représenter comme une petite flèche attachée à la particule) est ainsi une somme des états « vers le haut » et « vers le bas ». Lorsqu'on mesure l’orientation du spin, la fonction d’onde est modifiée (ou « réduite »), la superposition d'états disparait et le spin observé prend, de façon aléatoire, la valeur « haut » ou la valeur « bas », comme on s’y attend pour un objet usuel.

                    Des particules forment un système intriqué lorsque leurs états sont liés, et ce même si elles sont éloignées les unes des autres. Que se passe-t-il lors de la mesure dans un système intriqué ? Considérons par exemple un système intriqué formé de deux particules dont les spins sont toujours opposés. Le spin de chaque particule est une superposition indeterminée des états haut et bas. Lorsque l’on mesure le spin de la première particule, sa fonction d’onde est réduite et on obtient une valeur de spin de façon aléatoire. Instantanément, l'orientation du spin de la seconde particule prend l’état opposé, même si les particules sont trop éloignées l’une de l’autre pour avoir le temps d’échanger une information (à la vitesse de la lumière). L’intrication peut être vue comme une généralisation de la superposition d’états à plusieurs particules.

                    Qui a raison, Bohr ou Einstein ?
                    Pour Einstein, cette transmission d'information plus rapide que la lumière est inacceptable : il doit exister des variables cachées pré-établies qui portent l’information de l’issue de la mesure et qui donnent l’impression d’une communication immédiate. Le débat en reste là jusqu’en 1964. Cette année là, le physicien nord-irlandais John Bell propose le principe d’une expérience qui permet de résoudre le problème. Il formalise la question par des inégalités, dites de Bell, qui sont évaluées au cours de l’expérience. Si l’inégalité n’est pas respectée, alors le résultat de l’expérience ne peut pas être expliqué par l'existence de variables cachées, et il faut se résoudre à admettre le caractère non local de la nature.

                    En 1982, l’équipe d’Alain Aspect, de l’Institut d’optique, à Orsay, met au point une expérience pour vérifier les inégalités de Bell. Dans le dispositif, des paires de photons intriqués sont produites, puis chacun des photon d’une paire est dirigé vers un détecteur pour mesurer sa polarisation. Les deux instruments sont suffisamment éloignés l’un de l’autre pour éviter qu'une communication à la vitesse de la lumière puisse fausser le résultat de la mesure (On parle d'échappatoire de communication, ou échappatoire de localité).

                    Alain Aspect et ses collègues montrent que, dans ce dispositif, les inégalités de Bell sont violées, confirmant ainsi le caractère non local de la physique quantique. Cependant, cette expérience souffre d’une « échappatoire de détection ». Les photons sont en effet facilement absorbés durant leur trajet et tous ne sont pas détectés. On peut imaginer que les photons détectés violent les inégalités de Bell, mais que ce n'est pas le cas pour l'ensemble des photons émis. Pour pouvoir tirer une conclusion de l'expérience, il faut faire l’hypothèse que l'échantillonnage des photons observés est représentatif des photons émis. Cette échappatoire est difficile à maîtriser.

                    Néanmoins, en 2013, les équipes d’Anton Zeilinger, de l’université de Vienne, et de Paul Kwiat, de l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign, ont montré qu’il était possible de contrôler l'échappatoire de détection à l'aide de détecteurs supraconducteurs qui limitent les pertes de photons. Mais ce dispositif ne résolvait plus l’échappatoire de communication...

                    image: http://www.pourlascience.fr/e_img/ch...ion_1510_3.jpg

                    Expérience de Bell

                    Vue grand angle du dispositif, les deux diamants sont installés dans les sités marqués à gauche et en haut à droite. Les photons sont conduits vers le site à droite. (crédit : université de Delft)

                    Ronald Hanson et son équipe ont aujourd'hui mis au point un système qui traite les deux failles en même temps. L’idée était déjà suggérée par John Bell : il faut ajouter un sous-système qui s’assure que le dispositif quantique est prêt à être mesuré. L'expérience comprend deux diamants distants de près de 1,3 kilomètre, qui présentent des défauts dans leur réseau cristallin. Ces défauts agissent comme des systèmes quantiques individuels (ou « atomes artificiels ») qui possèdent un spin électronique que les chercheurs peuvent contrôler au moyen de lasers et micro-onde. On peut notamment forcer les diamants à émettre des photons intriqués avec l'état de spin du défaut cristallin. Ces photons sont ensuite guidés vers un dispositif placé entre les deux sites initiaux afin d'être détectés. En vertu de l'intrication, la mesure de la polarisation de ces photons se répercute instantanément sur les spins des défauts du diamant, même si ceux-ci sont distants de plus d'un kilomètre. La détection des photons permet d’assurer que les spins des défauts sont maintenant intriqués entre eux et que le système quantique est prêt à être mesuré. Ainsi, l’échappatoire de détection est résolue, car la mesure des spins se fait sur les défauts cristallins et non plus sur les photons, comme dans l'expérience d'Aspect. En outre, la mesure ne sera effectuée que si les spins des défauts sont bien intriqués. Les mesures sont effectuées en moins de 4 microsecondes pour empêcher la communication entre les défauts, ce qui ferme l'échappatoire de communication. Les physiciens ont ainsi étudié 245 paires de spins de défauts au cours de cette expérience et ont confirmé que les inégalités de Bell étaient violées. Notre monde est bien non-local !


                    En savoir plus sur http://www.pourlascience.fr/ewb_page...FrKvTQvkkcr.99

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                    • #40
                      Envoyé par Evidences
                      Dans le chapitre consacré au phenomene, il utilise une approche vulgarisante et assez amusante
                      Un docu qui s'inspire du même livre, partie 3/4: La Magie Du Cosmos - 3/4 - Le Saut Quantique:




                      et la série complète (les 4 parties), à dévorer sans modération:



                      Saha Bachi :
                      Tout ce qu'on nous propose comme "scientifique" n'est parfois que de l'entourloupe et du flouage.
                      flouage... c'est plutôt gentil, je n'ai pas évoqué plus lourd comme la "lévitation par la technique de la Méditation transcendantale" qui se greffe aux théories des mondes parallèles, et autre "théories" à coté desquelles la quantique passerait pour un calcul de superficie du carré ! y'en a qui sont une réelle arme à aliénation massive.
                      Dernière modification par GLP, 03 juillet 2016, 02h18.
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                      • #41
                        J'ai visionné cette vdo par le passé et je crois que M Grian nous explique, entre autres, sa propre téléportation, or, dans la mécanique quantique, il est dit qu'il est quasi impossible de téléporter de la matière, ce qui est téléportable c'est uniquement l'information. C'est tout comme une photocopie. Ce n'est pas comme on voyait des les films des sciences fictions
                        Dernière modification par Mi_rou, 03 juillet 2016, 02h35.

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                        • #42
                          Salem,

                          @ Evidences

                          Il faut préciser que l'intrication même si elle permet une sorte "d'influence" supra-luminique et peut être instantané, elle ne viole pas la relativité et ne permet pas de communiquer causalement plus vite que la lumière.
                          Je suis d'accord sur le fait que l'intrication ne permet pas la transmission de données, puisque l’état des deux particules distantes est aléatoire malgré qu'il soit le même... (en d'autre termes, quand j'ouvre une des deux boites, je peux trouver n’importe quelle lettre de l’alphabet et non pas la lettre "X" que je veux envoyer)...

                          Mais, l'intrication est l'UNIQUE méthode qui pourra certifier que personne n'a fait une dérivation sur la fibre optique au fond de l’océan pour écouter les communications (d’ailleurs, c'est presque la seule application pratique du phénomène).

                          Plusieurs site web "scientifiques" considèrent que l'intrication ne brise pas la théorie de la relativité, puisque même si les particules ont le même spin, il n'y a pas eu de transmission UTILE à une vitesse supra-luminique....

                          Pour ma part, je trouve que cet argument n'est pas valide, car ce qui nous intéresse ici, c'est l’existence d'une liaison supra-luminique indépendamment de l’aspect transmission de données.

                          Je pense que l’écrasante majorité des physiciens ont compris depuis longtemps de la relativité générale explique partiellement l'Univers et que les deux pistes prometteuses sont la théorie des cordes et la la théorie du tout.
                          Le problème, c'est qu'il s'agit d'admettre l’existence de dimensions supplémentaires sans pouvoir mettre en place un protocole expérimental (jusqu’à maintenant ....)

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