Long terme ou midi à sa porte ? 2
Il y a dans votre réponse plusieurs éléments qu'il me semble possible de sérier pour aller dans le détail. Je propose une entrée plus simple : la mise en place d'une filière doit-elle et est-elle immanquablement lié à une notion de compétitivité sur de marchés ?
Le sujet de la capacité énergétique en est un qui peut permettre de répondre facilement : non, pas forcément.
Cette réponse peut vous paraître catégorique, elle l'est à un stade ultime de "survie". Certes, un filière industrielle intégrée suppose - tant que l'on n'est pas en état de risque de vie ou de mort d'un groupe (c'est symbolique) économique et social - la prise en compte de réalités "bassement" économiques.
Et nous n'en sommes effectivement pas encore là ... mais les événements vont vite dans ce domaine.
Simple indication (sans aucun complexe ethnocentriste ou autre), voir le phénomène Allemagne + Japon : à eux deux, ces pays absorbent plus de 50 % de la production de modules solaires photovoltaïques mondiale. Cela ne vous fait pas ... "tilt" ?!
La "déplétion" des ressources fossiles (et y sont incluses les ressources d'uranium naturel contenues dans le sous-sol) est pour demain quasiment. L'installation d'une sécurité d'approvisionnement garantissant le fonctionnement des sociétés est à commencer maintenant. Certes, l'Algérie a de quoi voir venir (bien qu'il faut se rappeler le rendement de production des filières de production d'électricité par thermique, y compris les meilleurs cycles combiné gaz), mais à l'échelle globale, ce n'est pas énorme non plus (d'après les sources indépendantes ASPO - Association for the Study of Peak Oil, à voir).
Il vient un jour où l'on n'a plus le choix, ce jour-là, il vaut mieux être équipé, non ? Les investissements concédés par les pétroliers, je n'en n'ai pas les chiffres exacts, ils sont très importants, c'est sûr. Mais leur capacité financière est essentiellement mise sur des capacités de production et sur des technologies maitrisées. Le seul problème mondial actuel, c'est l'Investissement fondamental : matériau de base. Or, parmi les acteurs majeurs mondiaux, seuls quelques peuvent se le permettre, justement du fait de leur position... L'Algérie en fait partie...
Il y a dans votre réponse plusieurs éléments qu'il me semble possible de sérier pour aller dans le détail. Je propose une entrée plus simple : la mise en place d'une filière doit-elle et est-elle immanquablement lié à une notion de compétitivité sur de marchés ?
Le sujet de la capacité énergétique en est un qui peut permettre de répondre facilement : non, pas forcément.
Cette réponse peut vous paraître catégorique, elle l'est à un stade ultime de "survie". Certes, un filière industrielle intégrée suppose - tant que l'on n'est pas en état de risque de vie ou de mort d'un groupe (c'est symbolique) économique et social - la prise en compte de réalités "bassement" économiques.
Et nous n'en sommes effectivement pas encore là ... mais les événements vont vite dans ce domaine.
Simple indication (sans aucun complexe ethnocentriste ou autre), voir le phénomène Allemagne + Japon : à eux deux, ces pays absorbent plus de 50 % de la production de modules solaires photovoltaïques mondiale. Cela ne vous fait pas ... "tilt" ?!
La "déplétion" des ressources fossiles (et y sont incluses les ressources d'uranium naturel contenues dans le sous-sol) est pour demain quasiment. L'installation d'une sécurité d'approvisionnement garantissant le fonctionnement des sociétés est à commencer maintenant. Certes, l'Algérie a de quoi voir venir (bien qu'il faut se rappeler le rendement de production des filières de production d'électricité par thermique, y compris les meilleurs cycles combiné gaz), mais à l'échelle globale, ce n'est pas énorme non plus (d'après les sources indépendantes ASPO - Association for the Study of Peak Oil, à voir).
Il vient un jour où l'on n'a plus le choix, ce jour-là, il vaut mieux être équipé, non ? Les investissements concédés par les pétroliers, je n'en n'ai pas les chiffres exacts, ils sont très importants, c'est sûr. Mais leur capacité financière est essentiellement mise sur des capacités de production et sur des technologies maitrisées. Le seul problème mondial actuel, c'est l'Investissement fondamental : matériau de base. Or, parmi les acteurs majeurs mondiaux, seuls quelques peuvent se le permettre, justement du fait de leur position... L'Algérie en fait partie...

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