Non, Maya, je ne trouve pas racistes tes propos mais fumeux.
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Délire Algérien "douga douga"
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@Maya bent e'Dey
Envoyé par Maya's LullabyC'est de la musique algérienne?
On dirait plutôt de la musique de kahlech..
Ta question est loin d’être innocente. Tu aimes tout simplement jouer la provocation. la preuve, ça marche et de surcroît dans la rubrique humour et même ailleurs .
Grâce à Google et en moins de 10 secondes j’ai obtenu réponses à ta question. tu aurai pu faire de même.
Je t'invite à les lire les propos du leader du groupe Gnawa Difusion qui n’est autre que le fils de KATEB YACINE . Attention ses propos risquent de te choquer et ça ne serait pas plus mal!
"Amazigh Kateb, leader du groupe : "A 9 ans, lors d'un voyage à Timimoune, dans le sud algérien, j'ai découvert l'africanité du Maghreb, sans vraiment en saisir la teneur, mais en comprenant une chose : c'est que l'Algérie n'est pas blanche. Mes premiers écrits, des poèmes enfantins, datent de cette époque. Et ce n'est que vers l'âge de 15 ans, en débarquant en France, que j'ai découvert les Gnawas, les Aissaouas, et que je me suis intéressé aux particularités, à l'Algérie, à l'histoire du Maghreb et à celle de l'esclavage. D'ailleurs, Gnawa Diffusion, c'était une petite réaction à l'exil, une volonté de me faire ma petite Algérie."
Oh! Début de syncope ? Vite, cheddouha wella tih !
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Je pense que Maya
s'est mal exprimée
mais ne l'a pas fait exprés
SVP argumentez
et ne vous montrez pas superieurs
vous aussi
En sociologie des termes
citant la couleur de peau
peuvent etre mal compris
et c'est vrai Maya
que le terme Kahlech
a une connotation negative
Il fallait dire simplement
que les noirs en Algerie
sont une minorité
On ne peut pas avoir honte
de la couleur de sa peau
mais il ne faut pas non plus en faire une fixation
voila ce que j'a trouvé sur les noirs Algeriens.
Le recensement des populations noires en Algérie, libres ou esclaves, pour les deux derniers siècles, varie beaucoup d’une source à l’autre : 8 000 esclaves noirs sur l’ensemble du territoire algérien, selon un rapport officiel en 1845 ; 18 329 renchérit, dès 1848, un nouveau rapport à l’occasion de l’abolition de l’esclavage. Le même document estime que plus de 3 000 individus sont acheminés annuellement en Algérie. Or, l’abolition ne met pas fin à la traite dans la principale colonie française. Vers 1880, l’administration militaire recense encore 2 000 esclaves africains qui transitent chaque année au Mzab.L’Algérie reste le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux estimations de la traite transsaharienne : 65 000 entrées en Algérie de 1700 à 1880 contre 100 000 en Tunisie, 400 000 en Libye, 515 000 au Maroc et 800 000 en Égypte.
Aujourd’hui, la population d’Algérie compterait environ 5 % de Noirs - un million selon l’estimation de Tingé Coulibaly en 1979 -, soit la plus faible proportion des pays du Maghreb. La plupart vivent au Sahara, et leur nombre diminue progressivement en direction du nord. Mais le nombre des esclaves et de leurs descendants en Algérie importe moins que ce qu’ils révèlent du fonctionnement de l’État et de la société en situation coloniale et postcoloniale.
Les autorités françaises - impériales et républicaines - ont plus que toléré la continuité de la traite arabe après 1848. L’importation de main-d’œuvre africaine en Algérie est même débattue à la Chambre des Pairs en 1856. Le projet consistait à faire travailler 100 000 Noirs dans les colonies agricoles. Il est finalement rejeté mais les caravanes continuent à faire entrer clandestinement des esclaves depuis le sud jusqu’aux villes littorales. Ils sont surtout domestiques chez les notables algériens mais certains travaillent aussi dans les fermes des colons.Il s’agit donc de dévoiler l’existence ou pas d’une communauté noire en Algérie. Que signifie être « Noir » dans l’Algérie des XIXe et XXe siècles ? Quelle place occupent-ils dans la société occupante et occupée, ou à l’écart de celles-ci ? Sont-ils parvenus à former un nouveau groupe malgré leurs origines diverses en Afrique subsaharienne ?
source:
018 - Noirs en Algérie, XIXème- XXème siècles
par Raëd Bader (Maison méditerranéenne des Sciences de l’homme)
Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Dernière modification par absente, 18 avril 2010, 19h25.
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Si nous connaisons le tissu
demographique Algerien
nous ne serons pas etonnés
de voir des multicultures dans
la culture mere dite: Algerienne
La musique est l'un des parametres
qui reflete justement cette mosaique riche
et belle dont jouit l'Algerie
et parmi ces types de musique:
La musique Africaine en fait partie
et il faut en etre fiere
c'est un rajout a la richesse et loin d'etre
une tare.
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En tout cas, chez nous, plus une femme est blanche, plus elle est belle. C'est du racisme aussi j'imagine? Nos ancêtres étaient des gros racistes de préférer des femmes au teint de porcelaine?
quelques paroles de chaâbi bien algérois pour el ghafla:
ya rassi
la tetkebbar 'âla el 'âbad ida raf'oû bik
ya rassi
bouss el qdam balek tehssab kber chanek
ya rassi
guerba del khnez m'rassek le qdamek..¬((P(A)≪1)⇒¬A)
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Sarah
SVP argumentez
et ne vous montrez pas superieurs
vous aussi
Leurs leçons de morale c'est le dernier de mes soucis. J'ai des amis de toutes les origines et religions, je sais qui je suis, et je n'ai pas besoin de nier la réalité de mes origines pour me faire passer pour quelqu'un de cool et compagnie.
Avant j'essayais de bronzer parce que c'est la mode en France, maintenant je suis fière d'être Algérienne et de ma peau blanche, car j'ai appris que les femmes algéroises faisaient tout pour préserver la blancheur de leur peau. Ma tante m'a raconté que lorsqu'elles montaient en terrasse, elles prenaient soin de bien se voiler pour que le soleil ne les touche pas. Au hammam, elles utilisent du rassoul, du savon noir, et du citron pour donner plus d'éclat à leur peau.
Je trouve cela beau, ce sont mes traditions. Alors, ils peuvent continuer à m'insulter de raciste, si cela peut leur donner bonne conscience.
Je suis sociologue
et c'est vrai Maya
que le terme Kahlech
a une connotation negative
Il faut arrêter ce délire. C'est ridicule. Ce n'est pas une honte d'être noir!Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine
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Nesma
"Amazigh Kateb, leader du groupe : "A 9 ans, lors d'un voyage à Timimoune, dans le sud algérien, j'ai découvert l'africanité du Maghreb, sans vraiment en saisir la teneur, mais en comprenant une chose : c'est que l'Algérie n'est pas blanche. Mes premiers écrits, des poèmes enfantins, datent de cette époque. Et ce n'est que vers l'âge de 15 ans, en débarquant en France, que j'ai découvert les Gnawas, les Aissaouas, et que je me suis intéressé aux particularités, à l'Algérie, à l'histoire du Maghreb et à celle de l'esclavage. D'ailleurs, Gnawa Diffusion, c'était une petite réaction à l'exil, une volonté de me faire ma petite Algérie."
Mais à l'origine, nos ancêtres étaient blancs. Les berbères qui vivaient dans le sud se sont métissés avec leurs esclaves noirs. D'ailleurs, chez les Touaregs, les noirs sont les esclaves et considérés comme appartenant à une classe inférieure (http://tuaregs.free.fr/touareg_f/pages/vie/viepag5.htm)
Et non je ne vais pas m'évanouir, car je n'ai aucun complexe, je connais mes origines, et c'est tout.Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine
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merci Nesma75 pour ce rappel
Voici l'interview de Amazigh sur le festival Panafricain
Mes cousins et cousines m'on raconté la version officieuse. Des femmes noires nues qui dansent à Bab el Oued, dont une qui a été kidnappée par les hommes du quartier qui n'en revenaient pas. Ghri la3ara!
Ils leur ont construit des villages africains, alors que les survivants des tremblements de terre n'ont toujours pas été relogés. Apparemment ils ont laissé ces maisons dans un état déplorable, et certains d'entre eux aujourd'hui n'ont pas voulu quitter l'Algérie et sont vivent clandestinement dans le pays.
A Alger, personne n'a aimé ce festival!Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine
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Mais à l'origine, nos ancêtres étaient blancs. Les berbères qui vivaient dans le sud se sont métissés avec leurs esclaves noirs. D'ailleurs, chez les Touaregs, les noirs sont les esclaves et considérés comme appartenant à une classe inférieure¬((P(A)≪1)⇒¬A)
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Sarah
ni ses autres origines: turc par exemple
Pourtant j'en connais des femmes algéroises qui ont des ancêtres ottomans, c'est les personnes les plus raffinées. Quand on boit un café avec elles, on est transporté dans un autre univers. Elles ont des manières magnifiques, l'art de la conversation...
Quand je vais en Algérie, j'adore passer du temps avec ces femmes même si elles n'ont pas mon âge. J'apprends beaucoup auprès d'elles.Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine
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