Votre relation avec la mort ?

[Argelina]

Glaad

La fascination, la curiosité, la crainte, la peur, le dégout, et même l'espoir (l'au delà). Un tas d'autres sentiments.

Autant la fascination et la curiosité peuvent aller dans le même sens, autant la crainte, la peur et le dégout s'y opposent ! Les premiers sentiments vont de l'effet de l'attrait de la mort, les autres, au contraire, nient la mort et la refoulent... Je ne sais pas si l'association est possible. L'espoir, quant à lui demeure la conséquence de l'inconnu. Tant que cette expérience nous est étrangère à nous mêmes et encore indéfinie, on peut se permettre de lui donner une tournure optimiste... Et donc de l'espoir.

Je ne sais pas si les convictions religieuses aident vraiment les gens à mieux accepter ou à mieux affronter cette funeste perspective (délivrance pour d'autres !). Il n'y a pas que le paradis, on nous promet aussi la torture, des tourments qui dépassent l'imagination et pendant l'éternité. C'est en effet de quoi raviver encore la crainte de la mort pour beaucoup de monde.

J'ai connu une personne qui a cessé de croire en Dieu après la mort d'un membre de sa famille. Ce n'est pas la mort elle même qui a provoqué cette attitude mais les circonstances (atroces) de celle-ci. Voilà une personne qui n'a pas accepté la mort, ça ne veut pas dire qu'elle puisse changer quoique soit. Accepter c'est être en paix avec soi-même et les autres.

Il y a des personnes qui congèlent leur corps ou conservent l'ADN, un vain espoir de revenir à la vie une fois que le progrès de la médecine le permettra. Ces personnes refusent d'accepter la mort même quand elle les frappe de plein fouet.

Quand je dis acceptation de la mort, je veux dire la prise de consience de la réalité irréfutable et non pas la défaire de son caractère tragique et brutal. Et quand je parle de convictions religieuses je parle plutôt de croyances personnelles.

Alors comment les croyances peuvent-elles nous aider à accepter la mort?

_ Tout d'abord, la divinité inspire l'éternité. Croire en Dieu et en sa capacité à nous ôter la vie qu'il nous a offert nous enlève l'autorité (propiriété) sur la vie; nous fait réaliser le caractère éphémère de la vie dans des dimensions intemporelles et enfin nous promet une éternité dans une aprés vie. La vie deviendrait donc prolongeable aprés la mort et l'existence ne serait qu'un passage furtif. La mort quant à elle, ne serait qu'une étape transitoire.

Le jugement et le chatiment ne font qu'accréditer cette croyance, soit cette réalité acceptée. ça ne veut pas dire qu'on a moins peur! Juste que notre esprit intégre celà.

Est-il nécessaire d'accepter la réalité de la mort?

Oui. Car comme je l'ai déjà dit avant, ne pas accepeter la mort entrainne un évitement ou dans _des proportions plus importantes_ un déni. Inutile de redire que cela peut s'avérer trés nocif pour un vivant.

[le sage]

Bonjour l'intelligente stp trouve nous une autre idée avec un ature topic et tu seras satisfaite pour ta curiosité

[mistinguette]

la mort ..... bonne question encore

je ne connaissais pas la mort jusqu'a il y a moins de 2 ans le 01 / 02 / 09 exactement ou j'ai vu quelqu'un mourrir dans mes bras et depuis la je sais ce que c'est

quand je voyais quelqu'un pleuré parce qu'il a perdu un proche je ne comprenais pas mais maintenant c'est clair pour moi

d'un coté c'est bien et de l'autre mal

voila salam a tous

[Argelina]

Glaad

Mon expérience en la matière a été assez brutale, un être très cher a rendu l'âme dans mes bras sans que je sois vraiment prêt ou préparé à ce genre d'évènements. C'est là que l'on se rend vraiment compte de l'importance de la vie, quand elle s'échappe c'est irrémédiable et irréversible. Tout le monde est peut être conscient de ces réalités mais faire face à ces situations c'est autre chose, c'est bien plus qu'une simple pensée. On se dit qu'après on est vacciné, qu'on va être plus sereins face à la mort de proches, mais c'est tout à fait le contraire, j'appréhende la mort des êtres qui me sont chers bien plus qu'avant et je crains ce moment plus que je ne crains la venue de ma propre heure.

Je suis désolée pour ton proche.

Tu dessines bien les choses, je trouve... La mort est définitive, irreversible et souvent inattendue comme tu dis, même si on croit l'admettre en tant que réalité. Mais moi je crois que c'est quand elle nous touche de prés qu'on la prend vraiment au sérieux.

Maintenant, face à cette réalité, les réactions sont toutes subjectives et par conséquent différentes les unes des autres. Chacun a son propre comportement face à la mort et ce qui est le plus intéréssant c'est que ce comportement est en fait le fondement de "l'auto-développement individuel". Autrement dit, dans la logique des inter-relations, notre attitude face à la mort nous fait organiser notre existence.

Ce qui aide le plus à dépasser la peine c'est de savoir qu'on était en paix et en harmonie avec la personne disparue au temps de son vivant. Ce souvenir des instants agréables qu'on a partagé ensemble, des gestes qu'on a fait pour la personne...Tout ça réjouit le cœur.

Là, ça serait plutôt s'accrocher à l'illusion que l'autre existe encore. C'est une attitde de survie. Est-ce réellement une bonne chose? surtout que pour supporter la séparation, on préconise souvent un détachement franc.

J'y pense de temps en temps. Si je venais à périr sans avoir réalisé mes objectifs dans la vie (au moins partiellement) alors ma vie est un échec, c'est ce que j'appréhende le plus dans la mort, mais mon âme sera en paix si j'étais sur le chemin de le faire. J'espère aussi qu'elle ne sera pas très douloureuse.
Enfin, la postérité et la descendance sont des moyens de "vaincre" la mort, une personne qui rentre dans l'histoire (C'est peut être un grand mot, disons plutôt une personne qui laisse son nom quelque part autre que dans des registres administratifs/archives ou une pierre tombale)
et/ou transmet ses gènes aura réussi selon moi à défier la mort.
Voilà à peu près mes réflexions quand je me penche sur la question mais je ne me prends pas trop la tête avec ça, je suis quelqu'un d'optimiste et je ne crains pas l'avenir. Je crois en la fatalité, la fatalité et le destin font que je peux mourir à n'importe quel moment, mais ça veut également dire que rien ne m'atteindra si dieu en décide ainsi.
(Mon coté casse-cou !).

Au moins un qui n'aura pas les jambes à son cou à la prochaine secousse (tremblement de terre)...

[Argelina]

Bonjour l'intelligente stp trouve nous une autre idée avec un ature topic et tu seras satisfaite pour ta curiosité

Bonjour. Pour un nouveau topic, il faut d'abord que je finisse de traiter celui là...

J'y vais. A plus tard.

[absente]

Lmut = la mort

[le sage]

Velvet merçi pour la vidéo et du partage une musique trés triste malgré que je ne comprend pas les mots

mais je m'excuse de dire ce ceci ça n'a pas suffit avec argelina au sujet de la port
et toi tu viens de relancer relancer pour relancer je vais le faire

La mort c'est quoi

[Argelina]

Velvet, merci ! Je ne connaissais pas la chanson alors que je suis fan de Idir !!!

[Argelina]

Moha

Je l'attends.......

Pour moi même, je n'ai pas peur, au contraire, je vis pour ça donc elle reste un évènement dans mon avenir, surement le plus important, car si les autres s'effacent de ma vie, elle c'est moi qu'elle efface de la terre, et le fait que je sois croyant me donne une paix intérieure, qui m'enlève cette peur qu'on peut en avoir, et cette obsession à toujours vouloir vivre plus.
Pour les autres, c'est une autre histoire, si ils sont proches, sur le coup j'ai mal, c'est normal on repense à ce qu'on a vécu et qu'on ne vivra plus avec eux, on repense au fait qu'ils n'existeront plus et qu'une partie de notre vie disparait, mais je finis toujours par l'accepter, encore une fois c'est une question de croyance

Pour moi, la mort n'est pas une fatalité, nous ne connaissons rien dessus, je crois que l'éternité viendra après la mort, et j'y travaille pour, le fait qu'elle soit inévitable quelque soit le progrès scientifique, prouve bien que c'est prévu, donc comme je l'ai dis, je l'attends....

Toi t'es l'illustration même de ce que j'essayais d'expliquer à Glaad concernant l'apport de la croyance dans l'acceptation !!!

Merci pour ta contribution.

[Argelina]

Assya

la mort ..... bonne question encore

je ne connaissais pas la mort jusqu'a il y a moins de 2 ans le 01 / 02 / 09 exactement ou j'ai vu quelqu'un mourrir dans mes bras et depuis la je sais ce que c'est

quand je voyais quelqu'un pleuré parce qu'il a perdu un proche je ne comprenais pas mais maintenant c'est clair pour moi

d'un coté c'est bien et de l'autre mal

voila salam a tous

Je crois que moi, je ne sais pas encore ce que ça fait ! J'étais trés jeune quand j'ai perdu un proche... Je crois que quoique je puisse me préparer, mon afrontement de la mort restera inédit et incontrôlé...

[Megane]

Bonjour,

Loin de moi l'ambition d'instorer une ambiance macabre sur FA, je trouve juste intéréssant de parler de la mort comme concept et la relation qui vous lie:

_ Ce que vous inspire la mort.

_ Votre attitude face à la mort d'autrui.

_ Votre manière d'aborder votre mort à vous, inéluctable.

La mort je la côtoie, je discute avec elle, depuis longtemps, j'attends qu'elle me tende la main pour le me laisser guider par elle.

On a fait un pacte toutes les deux, j'espère qu'elle le respectera.

[not-me]

Argelina

Je crois que moi, je ne sais pas encore ce que ça fait ! J'étais trés jeune quand j'ai perdu un proche... Je crois que quoique je puisse me préparer, mon afrontement de la mort restera inédit et incontrôlé...

le plus dure c'est au cimetière, c'est un moment que je n'aimerais plus revivre mais je sais que c'est un faux espoirs, heureusement les femmes ne soient pas présente au moment précis ou on met le corps dans ce trou et qu'on commence a le recouvrir du sable et a l'intérieur de nous on se dis est ce qu'il ressent quelque chose, est ce qu'il aura pas mal dans ce trou mais si on pense cela c'est qu'on est pas encore suffisamment de recule pour accepter que la personne n'est plus là, alors on pense comme si le corps de cette personne est encore en vie, ca produit un choc a l'intérieur de nous, il faut un temps pour pouvoir renoncé a cette pensée et accepter l'autre pensé qui est tout simplement la mort

[absente]

La mort est loin d'être synonyme de fin, puisque c'est le début de l'éternité...notre vie sur terre est juste un passage pour préparer la vie éternelle (d'après la mort)...

La mort des proches fait toujours mal,mais en tant que croyants on doit l'accepter...

Perso, je n'ai pas peur de la mort en elle même, puisque on doit tous partir un jour, mais peur de l'après mort...

[Argelina]

La mort je la côtoie, je discute avec elle, depuis longtemps, j'attends qu'elle me tende la main pour le me laisser guider par elle.

On a fait un pacte toutes les deux, j'espère qu'elle le respectera.

Tu sais que tu me fais peur toi?

le plus dure c'est au cimetière, c'est un moment que je n'aimerais plus revivre mais je sais que c'est un faux espoirs, heureusement les femmes ne soient pas présente au moment précis ou on met le corps dans ce trou et qu'on commence a le recouvrir du sable et a l'intérieur de nous on se dis est ce qu'il ressent quelque chose, est ce qu'il aura pas mal dans ce trou mais si on pense cela c'est qu'on est pas encore suffisamment de recule pour accepter que la personne n'est plus là, alors on pense comme si le corps de cette personne est encore en vie, ca produit un choc a l'intérieur de nous, il faut un temps pour pouvoir renoncé a cette pensée et accepter l'autre pensé qui est tout simplement la mort

J'imagine bien que la mort par son effet de surprise impose à l'esprit une perte brusque et donc nous trouble et nous plonge dans un déséquilibre intérieur pendant un certain temps. Comme tu dis, il faut prendre du recule et s'adapter à cette nouvelle situation.

Personnellement, je redoute cet instant.

La mort est loin d'être synonyme de fin, puisque c'est le début de l'éternité...notre vie sur terre est juste un passage pour préparer la vie éternelle (d'après la mort)...

La mort des proches fait toujours mal,mais en tant que croyants on doit l'accepter...

Perso, je n'ai pas peur de la mort en elle même, puisque on doit tous partir un jour, mais peur de l'après mort...

J'admire ton optimisme et ta sérénité !

[Galaad]

Autant la fascination et la curiosité peuvent aller dans le même sens, autant la crainte, la peur et le dégout s'y opposent ! Les premiers sentiments vont de l'effet de l'attrait de la mort, les autres, au contraire, nient la mort et la refoulent... Je ne sais pas si l'association est possible.

La pensée sur un thème aussi complexe que la mort ne peut pas être une pensée unique, elle est nuancée, divergente, voir même contradictoire. C'est pas parce-qu'on a une peur panique de la mort qu'on la nie. Beaucoup de gens disent que la peur est un moyen de survie.

dégout

Par dégout, je pensais beaucoup plus au coté "matériel" de la chose, le malaise que beaucoup de gens ressentent en entrant dans une salle d'autopsie, un atelier d'embaumeurs, la morgue...etc. ça fait partie des images qu'on associe au mot "mort".

Là, ça serait plutôt s'accrocher à l'illusion que l'autre existe encore. C'est une attitde de survie. Est-ce réellement une bonne chose? surtout que pour supporter la séparation, on préconise souvent un détachement franc.

Je ne suis pas d'accord. La vie continue bien sur mais je n'effacerais pas pour autant le souvenir de l'être perdu, surtout une fois qu'on a passé la période du deuil. Quand c'est encore récent, mieux vaut se changer les idées et se distraire pour éviter la déprime. (Voir la dépression). Mais après le recul, c'est une attitude saine. C'est même un devoir. (le devoir de mémoire).

Quand je dis acceptation de la mort, je veux dire la prise de consience de la réalité irréfutable

Ah bon ? ça me semble être une évidence. Aucun être doué de raison et sain d'esprit ne peut penser sérieusement qu'il est immortel, que la mort n'existe pas. C'est pour ça que j'ai insisté sur autre chose.