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Pourquoi les algériens ont ils mauvaise reputation

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  • #61
    Alors?

    -qui ne font pas leurs heures (arrivent a9 h sortent a 11 h...puis arrivent a14 h 30 pour sortir a15h 30)
    -qui préfèrent un travail avec salaire fixe qu'un travail avec une partie variable selon le rendement
    -qui déposent beaucoup d'arrêts de travail..les femmes pensant que puisque femmes c'est un droit
    -qui en entrant dans une société ne veulent plus en sortir et sans dans ce sens peu ambitieux
    qui ne savent "officiellement" faire qu'une seule chose suite a l'obtention d'un seul diplôme universitaire
    -qui rechigne a effectuer les taches manuelles


    Ne généralisons pas: arrêtons d'établir un portrait négatif de l'algérien(ne)
    Comme dans toutes règles, il y a des exceptions et croyez moi elles sont tout de même importantes.

    Vous avez peut-être eu à faire à des "bras cassés", certes je le conçois mais ceux-ci ne font pas long feu dans l'entreprise qui les recrutent
    Ils passent souvent en conseil de discipline, voient leurs primes suspendues, des retraits sur salaire pour leurs absences et, croyez moi, lorsqu'on touche "aux poches" de nos concitoyens ils rentrent dans le droit chemin
    Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges (K. Gibran)

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    • #62
      Bonjour...

      Voilà qui résume le peuple Algérien (voir vers 2'55)


      "Parce que nous sommes un peuple trop nerveux"

      "On arrive à rien faire sur la longueur"

      "Soit on se contente de rien, ou on veut Tout tout de suite!"

      "Chez nous! Chez nous, lorsqu'un type plante un clou...quand il arrive au
      milieu...na3dine...je m'ennuie!"





      Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre.

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      • #63
        c'est normal qu'un occidental, venant d'une société qui sur-évalue le travail, trouve les algériens paresseux et sans ambition, chez nous beaucoup d'algériens n'ont pas la culture de la persévérance et d'évolution, des hchicha talba m3icha, l'essentiel pour eux c'est d'avoir un travail et un salaire, meme les entrepreneurs sont pour les plus part des petits commerçants et des prestataires de services de proximité. créer des entreprises productrices et les développer n'interesse pas grand monde ....
        Entièrement d'accord !!
        C'est ce que je disais un peu différemment !
        je disais : "il n'y a pas que la valeur travail dans la vie"

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        • #64
          Salut tous les intervenants:

          J'ai pris le temps de lire la série d'explication, et je vous livre la mienne.

          Je crois que le glissement à la paresse chez nous découle d'une série d'évènement dans l'histoire... et je vous livre ici mon opinion.

          1. Avant l'indépendance:
          a. Les pauvres fellahs travaillaient d'arrache pieds pour pouvoir nourri la famille nombreuse: alors c'est tout le monde qui travaillait sans relâche aux champs, généralement levés à 4 ou 5 heures du matin en été... et rentrés tard la nuit.
          On y travaillait 365 sur 365 jrs par an! Et on travaillait.
          b. Les démunis de terres: Ceux là travaillent soit pour l'algérien qui était un terrible employeur car il ne pouvait payer qu'en nature ... ou bien ils travaillaient pour le colon qui vous payait des salaire de misère.

          Ces salaires permettaient à la famille de se nourrir à moitié et s'habiller à moitié.

          Alors je pose la question: Quel genre de travail peut fournir un homme au ventre vide et qui de surcroit a marché 6 km pour ser rendre sur le chantier?

          Je me rappelle avoir vu deux aide maçon (mon grand père était maçon) qui avait toute les peines du monde à déplacer de quelque mètre une pierre ... qui devait faire partie d'un mur....
          Et à côté, un terrassier exténué s'appuie sur un pelle pour prendre un peu de repos!

          Vous avez compris!

          Après l'indépendance ?
          Les choses ne se sont pas améliorées: L'algérien ne connaissait pas l'éthique du travail depuis des siècles... et le nouveau régime n'a pas su donner l'exemple comme en Corée, en Chine ou au Vietnam...

          Au contraire, c'est tout le monde qui veut agir comme patron, ou du temps de Boumédiene, tout le monde travaillait pour l'Houkouma....alors pourquoi se forcer ?

          Et hélas ce manque d'enthousiasme pour le travail n'a pas encore eu la chance de s'installer dans notre culture....

          Cela pourrait être une réponse à la question posée.
          Voila mon opinion!
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #65
            C'est à chacun de donner une bonne image des Algériens en accomplissant un travail exemplaire.

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            • #66
              Toujours est-il ...

              ... il y'a une part de vérité dans ce qu'il a constaté le pote à HELLAS.

              Dans l'ensemble, nous avons une relation trés bizarre avec les notions de ponctualité, nous adorons eclater les dead-lines, nous supportons assez mal l'idée d'être commandés par quelqu'un et encore moins un étranger, nous ne sommes prèsque jamais perfectionnistes dans notre travail.

              ce sont des choses réelles, que j'ai moi-même constaté chez-moi ou dans mon entourage, et tout cela fait qu'il est assez difficile pour les étrangers de bosser avec nous.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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