J'ai été élevée par mes grands-parents et mes parents et chacun avait sa façon de voir la vie, de vivre et d'éduquer :
Ma grand-mère, qui aime bien être entourée, discuter, les voisines qui entraient et sortaient, le téléphone à langueur de journée, elle m'envoyait faire quelques courses, elle ne comprenait pas que je lui dise que j'avais des devoirs et pas le temps d'aller lui acheter du beurre . On avait le droit de sortir jouer mais juste devant la maison. Pas le droit d'aller chez les copines...puis, pas besoins, y avait assez de voisins avec qui jouer. En été, on avait le droit de jouer jusqu'au déjeuner et après, plus le droit jusqu'en fin d'après-midi. Il fallait faire la sieste ou ne pas faire de bruit!
Mon grand-père, allah yarahmou, très strict, la figure même du patriarche mais nous étions ses petits enfants préférés et il avait du mal à cacher son attendrissement. Avec lui, il fallait manger ce qu'il y avait, ne jamais faire la fine bouche, ne pas mettre les coudes sur la table, toujours manger à table tous ensemble, faire ses devoirs en rentrant, etc.
Ma mère, le contraire de ma grand-mère, pas de dkhassa avec les voisines, elle détestait nous laisser passer la nuit chez les tata, tout était organisé à la minute prêt, il fallait se réveiller à 6h30, faire son lit, se coucher à 21h, le mardi, c'était permis (ben oui, on regardait les séries du mardi c'est permis en famille ^^), le ménage, c'était le vendredi matin, il fallait ranger les jouets après le jeu, il ne fallait pas contredire les grandes personnes, il ne fallait pas tourner autour des invités (de toute façon, on était trop timide, on avait même pas envie de venir dire bonjour mais on nous obligeait à le faire).
Mon père lui...un papa gâteau. Il n’interdisait rien mais disait toujours de voir avec le ministre de l'intérieur (ma mère). La première fois que je suis sortie seule en ville avec des copines, j'avais 16 ans!
Ma grand-mère, qui aime bien être entourée, discuter, les voisines qui entraient et sortaient, le téléphone à langueur de journée, elle m'envoyait faire quelques courses, elle ne comprenait pas que je lui dise que j'avais des devoirs et pas le temps d'aller lui acheter du beurre . On avait le droit de sortir jouer mais juste devant la maison. Pas le droit d'aller chez les copines...puis, pas besoins, y avait assez de voisins avec qui jouer. En été, on avait le droit de jouer jusqu'au déjeuner et après, plus le droit jusqu'en fin d'après-midi. Il fallait faire la sieste ou ne pas faire de bruit!
Mon grand-père, allah yarahmou, très strict, la figure même du patriarche mais nous étions ses petits enfants préférés et il avait du mal à cacher son attendrissement. Avec lui, il fallait manger ce qu'il y avait, ne jamais faire la fine bouche, ne pas mettre les coudes sur la table, toujours manger à table tous ensemble, faire ses devoirs en rentrant, etc.
Ma mère, le contraire de ma grand-mère, pas de dkhassa avec les voisines, elle détestait nous laisser passer la nuit chez les tata, tout était organisé à la minute prêt, il fallait se réveiller à 6h30, faire son lit, se coucher à 21h, le mardi, c'était permis (ben oui, on regardait les séries du mardi c'est permis en famille ^^), le ménage, c'était le vendredi matin, il fallait ranger les jouets après le jeu, il ne fallait pas contredire les grandes personnes, il ne fallait pas tourner autour des invités (de toute façon, on était trop timide, on avait même pas envie de venir dire bonjour mais on nous obligeait à le faire).
Mon père lui...un papa gâteau. Il n’interdisait rien mais disait toujours de voir avec le ministre de l'intérieur (ma mère). La première fois que je suis sortie seule en ville avec des copines, j'avais 16 ans!
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