Le pillage d’un pays peut prendre plusieurs formes. La plus connue étant la colonisation et tout ce qui lui est sous-jacent. Une forme récente consiste à dépouiller un pays, par le mensonge et la négation de la vérité, de sa mémoire, sa culture et son identité.
Au cours de mes pérégrinations sur le net, j’ai été stupéfait par un site, Tunisien, qui revendique ni plus ni moins deux monuments de l’identité Algerienne : Jugurtha et Massinissa.
Lisez ce qui suit :
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Au cours de mes pérégrinations sur le net, j’ai été stupéfait par un site, Tunisien, qui revendique ni plus ni moins deux monuments de l’identité Algerienne : Jugurtha et Massinissa.
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1. La table de Jugurtha sise dans le Nord Ouest de la Tunisie (cf. [ serait-elle celle décrite par Salluste ? Eh bien nous affirmons avec force que OUI ! Car de par son relief, elle ne peut qu’être celle évoquée dans son ouvrage « La guerre de Jugurtha », vers 42 - 40 avant J. C. Sur la base de quels indices nous fondons-nous ? Sur la base d’éléments concrets. D’une part, dans toute l'Afrique du Nord il existe aucun autre site semblable ni de près ni de loin à celui décrit par Salluste comme comportant un escalier taillé dans la roche avec, de surcroît, un accès dissimulé (voie du ligure romain) qui permit la prise de cette forteresse sous Jugurtha, aucun qui corresponde avec précision à la description qui en est faite dans ce récit, aucun encore qui aujourd'hui révèle des traces d'une occupation romaine (cf. recherches du CNES), aucun qui soit si proche de Cirta ( Le Kef ) et visible depuis ses remparts, aucun que la tradition orale désigne nommément LA TABLE DE JUGURTHA.
Cette découverte ne manquera pas de soulever d'autres questions relatives à l'étendue du territoire numide. Se pourrait-il, contrairement à ce qui a été jusqu’à présent communément admis, qu’il ne se soit pas étendu aux confins du Maroc mais seulement un peu au delà des frontières tunisiennes? Jugurtha aurait-il vraiment été le roi des seuls berbères d‘Algérie, à l’exclusion des autres composantes géographiques de cette communauté ?
2. La biographie de Jugurtha, roi numide et figure historique pour sa résistance contre Rome, fait mention d’une ville baptisée CIRTA (Cirta dans l'actuelle Constantine, Algérie, ou Cirta dans la ville actuelle du Kef, Tunisie ?) comme cité royale. Dans le Bellum Jugurthinum de Salluste, elle est décrite comme étant proche de la table de Jugurtha. Cela vous éclaire-t-il, à présent, sur l’ampleur des implications d’une telle révélation ?!!!
3. La vision que l'on a traditionnellement des anciens royaumes berbères d'Afrique du Nord au début de la conquête romaine, vision qui pour l'essentiel date d'études historiques de près d'un siècle, paraissait très partielle, souvent contradictoire et en tout cas, peu conforme aux fortes traditions des tribus qui les composent encore de nos jours. De nouvelles recherches ont été conduites sur le terrain, en Tunisie, au cours de trois missions successives par des équipes franco-tunisiennes pour retrouver certains sites que le chroniqueur Salluste nous a si longuement décrits dans son Bellum Iugurthinum. En suivant pas à pas la campagne du consul Marius dans sa guerre contre Jugurtha, le roi de Numidie, et Bocchus, l'"aguellid" de Maurétanie, trois batailles essentielles, trois sites historiques sont proposés. Les conséquences sont importantes car ces places remettent fondamentalement en cause la géographie de ces Etats. Ils permettent de confirmer la proposition d'André Berthier et de ses amis, à savoir que la Cirta Regia des rois numides était bien le Kef en Tunisie et non Constantine en Algérie. Ainsi, d'autres sites - dont parle Salluste lors des campagnes précédentes de Métellus en Numidie, reconnus par d'autres historiens, mais négligés par commodité, ont été aussi examinés.
Cette découverte ne manquera pas de soulever d'autres questions relatives à l'étendue du territoire numide. Se pourrait-il, contrairement à ce qui a été jusqu’à présent communément admis, qu’il ne se soit pas étendu aux confins du Maroc mais seulement un peu au delà des frontières tunisiennes? Jugurtha aurait-il vraiment été le roi des seuls berbères d‘Algérie, à l’exclusion des autres composantes géographiques de cette communauté ?
2. La biographie de Jugurtha, roi numide et figure historique pour sa résistance contre Rome, fait mention d’une ville baptisée CIRTA (Cirta dans l'actuelle Constantine, Algérie, ou Cirta dans la ville actuelle du Kef, Tunisie ?) comme cité royale. Dans le Bellum Jugurthinum de Salluste, elle est décrite comme étant proche de la table de Jugurtha. Cela vous éclaire-t-il, à présent, sur l’ampleur des implications d’une telle révélation ?!!!
3. La vision que l'on a traditionnellement des anciens royaumes berbères d'Afrique du Nord au début de la conquête romaine, vision qui pour l'essentiel date d'études historiques de près d'un siècle, paraissait très partielle, souvent contradictoire et en tout cas, peu conforme aux fortes traditions des tribus qui les composent encore de nos jours. De nouvelles recherches ont été conduites sur le terrain, en Tunisie, au cours de trois missions successives par des équipes franco-tunisiennes pour retrouver certains sites que le chroniqueur Salluste nous a si longuement décrits dans son Bellum Iugurthinum. En suivant pas à pas la campagne du consul Marius dans sa guerre contre Jugurtha, le roi de Numidie, et Bocchus, l'"aguellid" de Maurétanie, trois batailles essentielles, trois sites historiques sont proposés. Les conséquences sont importantes car ces places remettent fondamentalement en cause la géographie de ces Etats. Ils permettent de confirmer la proposition d'André Berthier et de ses amis, à savoir que la Cirta Regia des rois numides était bien le Kef en Tunisie et non Constantine en Algérie. Ainsi, d'autres sites - dont parle Salluste lors des campagnes précédentes de Métellus en Numidie, reconnus par d'autres historiens, mais négligés par commodité, ont été aussi examinés.
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