Braqueur tué à Nice : le bijoutier mis en examen et assigné à résidence
Stephan Turk, le bijoutier niçois qui avait tué mercredi un des braqueurs de son magasin, a été mis en examen vendredi pour homicide volontaire et assigné à résidence avec bracelet électronique. «Mon client a donc évité la détention provisoire, c'est une satisfaction», a déclaré son avocat Me De Vita.
Deux jours après la mort du braqueur d'une bijouterie à Nice (Alpes-Maritimes), une information judiciaire visant le commerçant avait été ouverte ce vendredi pour homicide volontaire. Le procureur de la République de Nice, Eric Bedos, avait requis une assignation à résidence avec un bracelet électronique pour ce père de famille de 67 ans sans antécédent judiciaire. Il a été suivi par les deux juges d'instruction.
Christian Estrosi, maire UMP de Nice, apporte son soutien au bijoutier
Le procureur de la République n'avait pas retenu la thèse de la légitime défense. Lors d'une conférence de presse, il avait estimé que «la vie devait être préservée en toutes circonstances» et que le bijoutier de 67 ans «avait agi volontairement dans l'intention de tuer». Alors que l'affaire suscite beaucoup d'émotion, et que plusieurs comités de soutien à Stephan Turk se sont organisés sur Internet, le message du magistrat est très clair : on ne peut pas se faire justice soi-même.
Après la décision de ne pas placer le bijoutier en détention provisoire le président du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (UMP) a fait part vendredi soir de son «relatif soulagement» , dénonçant, à l'instar du maire de la ville Christian Estrosi (UMP), les «risques de la politique pénale du gouvernement».
Christian Estrosi a déclaré dans la soirée qu'il appartient désormais «au gouvernement et au législateur de réfléchir aux contours de la légitime défense, (...) lourde tâche à laquelle j'apporterai ma contribution en tant que député, en prenant une initiative parlementaire», ajoutant que «la première des victimes» est «celle qui a été rouée de coup et menacée de mort (le bijoutier, ndlr) et je serai toujours du côté des victimes».
Le frère du braqueur, interrogé par France 2 ce vendredi a pour sa part témoigné de sa «haine» et espère que le bijoutier «va moisir en prison».
Stephan Turk, le bijoutier niçois qui avait tué mercredi un des braqueurs de son magasin, a été mis en examen vendredi pour homicide volontaire et assigné à résidence avec bracelet électronique. «Mon client a donc évité la détention provisoire, c'est une satisfaction», a déclaré son avocat Me De Vita.
Deux jours après la mort du braqueur d'une bijouterie à Nice (Alpes-Maritimes), une information judiciaire visant le commerçant avait été ouverte ce vendredi pour homicide volontaire. Le procureur de la République de Nice, Eric Bedos, avait requis une assignation à résidence avec un bracelet électronique pour ce père de famille de 67 ans sans antécédent judiciaire. Il a été suivi par les deux juges d'instruction.
Christian Estrosi, maire UMP de Nice, apporte son soutien au bijoutier
Le procureur de la République n'avait pas retenu la thèse de la légitime défense. Lors d'une conférence de presse, il avait estimé que «la vie devait être préservée en toutes circonstances» et que le bijoutier de 67 ans «avait agi volontairement dans l'intention de tuer». Alors que l'affaire suscite beaucoup d'émotion, et que plusieurs comités de soutien à Stephan Turk se sont organisés sur Internet, le message du magistrat est très clair : on ne peut pas se faire justice soi-même.
Après la décision de ne pas placer le bijoutier en détention provisoire le président du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (UMP) a fait part vendredi soir de son «relatif soulagement» , dénonçant, à l'instar du maire de la ville Christian Estrosi (UMP), les «risques de la politique pénale du gouvernement».
Christian Estrosi a déclaré dans la soirée qu'il appartient désormais «au gouvernement et au législateur de réfléchir aux contours de la légitime défense, (...) lourde tâche à laquelle j'apporterai ma contribution en tant que député, en prenant une initiative parlementaire», ajoutant que «la première des victimes» est «celle qui a été rouée de coup et menacée de mort (le bijoutier, ndlr) et je serai toujours du côté des victimes».
Le frère du braqueur, interrogé par France 2 ce vendredi a pour sa part témoigné de sa «haine» et espère que le bijoutier «va moisir en prison».
Je ne sais plus quoi penser.....d'un côté le bijoutier s'est défendu et d'un autre il n'a pas à jouer au policier, surtout qu'il a poursuivi le braqueur. Doit-il être condamné ou pas ?
Qu'auriez-vous fait à sa place ?
Il y a un soutien qui s'organise sur facebook, c'est fou !
Qu'auriez-vous fait à sa place ?
Il y a un soutien qui s'organise sur facebook, c'est fou !
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