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Est ce que ça vaut le coup d'immigrer au Canada

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  • Est ce que ça vaut le coup d'immigrer au Canada

    bonjours tout le monde,

    Je travaille comme géologue pétrolier a la SONATRACH, mariée depuis 2 ans, je voudrais immigrer au CANADA comme travailleur qualifié et m'installer durablement.
    Est ce que ça vaut le coup vu le travail que j’occupe et ma situation plus au moins confortable ? quel est la meilleur destination au Canada ?


  • #2
    va en Alberta, tu trouveras ton bonheur !
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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    • #3
      va a hassi messaoud c'est le paradis

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      • #4
        Je travaille déjà a Hassi Messaoud

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        • #5
          un peu de lecture pour toi sur les algeriens et l"alberta

          Durant les trois premières décennies 1962-1992, l'installation en Alberta est très restreinte et ce chiffre s'élève à environ 20 à 30 personnes par décennie : ainsi entre 1961 et 1990 seulement 90 personnes nées en Algérie se sont installées en Alberta. Mais entre 1991 et 2001 le nombre a grimpé à 185; dont 140 entre 1996 et 2001. Il en est ainsi dans tout le Canada. La plupart de ces ressortissants sont des cadres supérieurs, des ingénieurs travaillant dans le domaine de l'industrie pétrolière. Ce sont en grande majorité des hommes jeunes, entre 25 et 45 ans. Mais de plus en plus de jeunes femmes, également hautement qualifiées, viennent rejoindre cette communauté. Elle est concentrée pour ses lieux de résidences, dans les régions métropolitaines de Calgary et d'Edmonton. La capitale Edmonton regroupe près de 135 canadiens d'origine algérienne et Calgary quant à elle abrite 155 personnes. Les villes et autres régions métropolitaines de recensement ne comportent guère d'autres Canadiens d'origine algérienne. Certains habitent "Fort McMurry d'autres Red Deer, Brooks, Banff,… Il y a beaucoup d’Algériens qui travaillent sur les chantiers pétroliers. D’après nos informations, à Calgary il y a environ 340 Algériens(nes) officiellement inscrits avec notre ambassade d’Algérie à Ottawa. Le nombre réel est plus grand. Nous estimons le nombre à plus de 1 000 dans toute l'Alberta." C'est ainsi que nous a renseigné Djamel Madi1, Algérien de Calgary installé depuis plusieurs années après avoir obtenu un doctorat à l'Université Laval de Québec. "Au milieu des années 70 (vers 1976): il semblerait que des étudiants aient fait leurs études en Alberta et une poignée s’y est installée. Ceux la, pour leur majorité vivent discrets, complètement intégrés ou assimilés. Vers la fin des années 80 (vers 1989-1990), deux Algériens se sont installés à Calgary (Rachid et Said); puis une vingtaine, voire une trentaine, d’autres sont arrivés à Calgary entre 1991 et fin 1996. Et graduellement les gens commencent à venir, surtout à partir de l’an 2000." La grande majorité de ces étudiants selon les observations des plus anciens membres de l'émigration algérienne en Alberta que Djamel Madi a questionnés pour nous ne sont pas restés dans la Province des prairies et ont durant les années 1970 et 1980 opté pour d'autres chemins de vie. Cette petite vague migratoire s'explique pour plusieurs raisons notamment celle avancé par les Algériens eux-mêmes : Par ordre d’importance

          1. L’industrie pétrolière. La perspective de travailler dans son domaine pour les immigrants algériens spécialisés dans le pétrole.
          2. La maîtrise de l’anglais pour ceux qui ont fait des études universitaires en anglais
          3. Le boom économique de la province.
          4. La présence d'une petite communauté algérienne
          La tendance actuelle est l'arrivée de plus en plus pressante d'Algériens, souhaitant s'installer dans cette province. Certains remontent des Etats-Unis où le climat de tolérance s'est dégradé depuis les évènements de septembre 2001. D'autres arrivent du Québec en raison des difficultés d'emplois et de reconnaissance dans la Belle Province, car l'Alberta est en passe de devenir une destination prisée pour réussir son insertion professionnelle dans certains domaines bien spécifiques. L'émigration en provenance de France est en voie de développement pour certains jeunes Algériens diplômés et les débuts d'un choix albertain au départ de l'Algérie sont en expansion. L'Alberta est la province de l'ouest canadien qui a su développer une attractivité importante auprès de ces Algériens en quête d'une insertion professionnelle beaucoup plus facile qu'au Québec. En effet, les questions identitaires, telles que la place des francophones et des immigrants dans la société d’accueil ne sont pas du tout abordées de la même manière en Alberta et le poids de l’histoire ne vient pas perturber les relations humaines.



          La communauté algérienne en Alberta présente une caractéristique spécifique depuis les années 1998-2000 contrairement au Québec. En effet, l’émigration algérienne au Canada depuis ses débuts est marquée par quelques facteurs dont ceux d’une masculinité très fort, d’une qualification très élevée et d’une scolarisation très supérieure à la moyenne. En Alberta il y a beaucoup plus de familles que de jeunes hommes célibataires. En effet, il s'agit pour une large part d'une seconde émigration, principalement du Québec vers l'Alberta durant cette période. "Il y a beaucoup de familles avec des enfants scolarisés. Les célibataires, incluant les jeunes femmes diplômées, représentent moins de la moitié" rapportent Djamel Madi et Mourad Fodil Cherif dans leur entretien déjà cité.

          En Alberta, la spécificité de l'émigration fait que la très grande majorité des activités professionnelles des Algériens est tourné vers l'industrie pétrolière : "Sa caractéristique principale jusqu’à très récemment est une communauté de cadres (ingénieurs et techniciens supérieurs) de l’industrie pétrolière. Beaucoup ne parlaient pas l’anglais en arrivant". Les secteurs professionnels les plus investis par les Algériens de l'Alberta se rapporte bien évidemment à la nature du monde économique de la province qui est sensiblement différent de celui du Québec et du reste du Canada anglophone :

          1. la grande majorité dans l’industrie pétrolière : exploration, petroleum engineering, pipelines, technical services, drilling, chantiers …
          2. L’enseignement privé, garderies,
          3. Les services : informatiques, construction, vente, "
          Toutefois, il s'agit de secteurs d'activité de pointe et très spécialisés à l'image de l'industrie pétrolière où de nombreux cadres algériens de l'entreprise nationale Sonatrach ont largement émigré vers l'Alberta.

          Le phénomène d'accueil pour les étudiants algériens s'est également développé, bien que moins important qu'au Québec. Durant les années 1970 et 1980, ils formèrent une mini-communauté de quelques centaines de personnes qui, selon les plus anciens Algériens de Calgary, ont préféré retourner en Algérie une fois leurs études terminées. Une poignée est restée dans la province des prairies et est aujourd'hui totalement intégrée dans le paysage démographique albertain. Ils ne représentent toutefois qu'une vingtaine de familles environ.

          Les questions identitaires, malgré une meilleure insertion sociale ne font pas défaut à la petite communauté algérienne de cette province. On y retrouve ainsi certains traits de l’émigration, cependant beaucoup moins marquée qu’à Montréal. Bien qu'elle n'existe pas en tant que telle dans les autres provinces, la diaspora amazigh tente de structurer et de représenter l'ensemble de ses membres au sein du Canada. Ainsi, des liens étroits sont tissés entres les berbères de Colombie Britannique et de l'Alberta et les organismes québécois. Le mouvement de solidarité en faveur des évènements de Kabylie, développé à Montréal, a reçu de nombreux soutiens de la part des Kabyles de Vancouver et de Calgary. La revendication d'une identité berbère se remarque également en dépouillant les résultats du recensement canadien. Ainsi, à la question à quelle origine ethnique appartenez-vous ? une grande moitié des Algériens de Colombie Britannique et d'Alberta se déclare berbère. En Alberta, il s'agit de près de 40 % de la communauté (36,84 %), en Colombie Britannique, un peu plus de 30 % (31,77 %), alors qu'à Vancouver, ils sont plus de 62 % (62,26 %) à se déclarer d'origine ethnique berbère plutôt que algérienne. On s'aperçoit ainsi de l'importance de cette identité et de sa forte revendication. Mais il est à noter que les évènements de ces dernières années en Algérie et en Kabylie, ont exacerbé les choix identitaires. On retrouve ainsi dans cette communauté les lignes de fractures de la société algérienne partagée entre les identités linguistiques revendicatrices de projets de sociétés bien distincts.

          Durant ces dernières années, le monde algérien de l’émigration a du faire face à une sur-médiatisation au Canada avec la suppression par les autorités gouvernementales fédérales du moratoire contre l’expulsion des Algériens instaurés en 1997. Cette affaire des Sans-statut n'est pas sans avoir touchée l'ensemble du monde algérien de l'émigration au Canada. Djamel Madi nous a confirmé l'existence de Sans-statuts en Alberta sans qu'il y ait eu de mouvement de solidarité structuré comme au Québec : "La solidarité en Alberta existe avec Les Algériens Sans-statut. Il y en a eu quelques-uns et notamment venus de Vancouver. Mais il s'est agit d'une solidarité personnelle dans le cadre de relations individuelles. En effet, il n'est pas envisageable de soutenir des islamistes qui constituèrent une part de ces sans-statuts et l'on ne peut s'engager dans une action solidaire sans en connaître les réalités. Toutefois la solidarité s'est développée en Alberta autour de personnes identifiées et reconnues.2" Ce point de vue et cette explication symbolise pour une large part le point de vue de nombreux membres de cette émigration algérienne qui souhaitent, une fois installés en sécurité au Canada, oubliés les déchirements et les luttes politiques algériennes. Toutefois, du fait du faible nombre de représentants algériens en Alberta et de leur visibilité restreinte, nous n’avons pu trouver trace de reportages ou d’articles sur cette question dans la presse télévisuelle et radio.

          L'Association des Algériens de Calgary fondée en 2005, fait preuve d'un dynamisme dans le Canada anglophone en offrant un point de rencontre et d'attache à ces Algériens de l'Alberta. Elle symbolise également la vitalité et le besoin de rassemblement du migrant dans un environnement autre. Cette association est alors le reflet et la vitrine de ce que peuvent apporter ces Algériens, riche d’une culture méditerranéenne, dans une société anglophone sur des points bien éloignée de la leur.

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          • #6
            Est ce que ça vaut le coup d'immigrer au Canada
            Il faut se poser d’abord la question pourquoi on veut immigrer au Canada ?

            - pour se faire de l’argent
            - pour la qualité de la vie
            - pour soit même ou l’avenir de ses enfants …

            Tout est relatif mon ami, personne ne peut te donner son expérience. Il faut savoir ce qu’on veut puis accepter les sacrifices.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              l'immigration n'est qu'un beau reve,une fois labas,et apres peu de temps tu seras decu,aucun endroit sur terre ne sera egale a ton pays,si tu ne supportes plus ton pays,il te supporte,et il t'as donné ta chance,alors consacre toi un peu a lui,et essaye la ou tu es de faire de lui le pays de ton reve,c vrai qu'il ya enormement de choses qui ne tournent pas ronds ,mais sa vaut le coup d'essayer,au lieu de le fuir
              عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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              • #8
                Durant les trois premières décennies 1962-1992, l'installation en Alberta est très restreinte et ce chiffre s'élève à environ 20 à 30 personnes par décennie
                Je ne sais pas ou se trouve cette information, mais parler de restriction....
                J'ai rejoins l'Alberta en 1974 après 8 ans passés dans l'est du Canada, et cela car on m'a recruté...
                Après 10 ans à Edmonton, c'est la province voisine qui est venu me chercher... jusqu'à ma retraite.

                Au Canada, il n'y a pas de restrictions, le seul problème pour certains, c'est la langue (et évidemment les qualifications)
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                • #9
                  Envoyé par Shadik
                  Il faut se poser d’abord la question pourquoi on veut immigrer au Canada ?

                  - pour se faire de l’argent
                  - pour la qualité de la vie
                  - pour soit même ou l’avenir de ses enfants …

                  Tout est relatif mon ami, personne ne peut te donner son expérience. Il faut savoir ce qu’on veut puis accepter les sacrifices.
                  Je rejoins Shadok dans son intervention, pour savoir si ca vaut le coup ou pas ca depend en majorite de toi et de tes aspirations, capacite d'adaption, etc..

                  Beaucoup d'Algeriens qui ont immigre au Canada ont eu affaire a beaucoup de problemes, le probleme majeur etant l'insertion et l'adaptation dans le marche de l'emploi local, les entreprise canadienne parmi leur criteres de selection preferent les personnes avec une experience Canadienne ce qui ne laisse pas beaucoup de chances aux immigrants fraichement debarques, beaucoup se rabattent sur des emplois de fortune en attendant de mieux trouver..
                  Le climat et l'eloignement par rapport au pays et a la famille est aussi un facteur defavorable dont beacoup de familles ont souffert, donc c'est un point a considerer fortement.

                  Maintenant avec ton profil, il faut savoir que l'industrie petroliere est consideree parmi celle qui paye le plus, si tu est a l'aise en Anglais et si tu as une bonne experience derriere toi, je ne pense pas que tu aura du mal a decrocher un bon job en Alberta ou ailleurs

                  A part ca, si on arrive a depasser ces problemes, le Canada offre un bon niveau de vie et une bonne stabilite economique.

                  Bonne chance

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                  • #10
                    Merci pour vos repenses les gars.

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                    • #11
                      passer de +50 C° à -40 C°
                      c'est quelque chose dis donc !
                      2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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                      • #12
                        Je vais encore choquer (je parle de manière générale pas de toi directement) le pourcentage de chance que ta fille arrive vierge au mariage au Canada n'est pas très élevé... Le pourcentage de chance qu'elle épouse un algérien encore moins... Cette phrase très choquante pour signaler que l'émigration se réfléchit mûrement tant la remise en cause de clés culturelles qu'on pense évidentes peut être élevée dans un des pays archétypes du libéralisme occidental...

                        ps: pas la peine de me tomber tous dessus vous êtes habitués maintenant...
                        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                        • #13
                          Mkh

                          Je vais encore choquer (je parle de manière générale pas de toi directement) le pourcentage de chance que ta fille arrive vierge au mariage au Canada n'est pas très élevé... Le pourcentage de chance qu'elle épouse un algérien encore moins... Cette phrase très choquante pour signaler que l'émigration se réfléchit mûrement tant la remise en cause de clés culturelles qu'on pense évidentes peut être élevée dans un des pays archétypes du libéralisme occidental...

                          un ami a moi, un ingénieur en informatique a vécu 10 ans au canada, il est rentré ça fait plus de 5 ans en Algérie, au moment où sa fille aînée a atteint 6 ans d'age.
                          il m'a évoqué cette raison justement, parmi d'autres !
                          2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

                          Commentaire


                          • #14
                            le pourcentage de chance que ta fille arrive vierge au mariage au Canada n'est pas très élevé... Le pourcentage de chance qu'elle épouse un algérien encore moins...
                            Peut être, et ce n'est pas une spécificité propre au Canada, mais une chose est certaine, il y a moins de risque qu'en Algérie et autres pays que ma fille se fasse agressée dans la rue si elle rentre à la maison tard le soir.
                            Non MKH, ce n'est pas parce qu'on est libre au Canada, et que la fille et le gars se côtoient, que tout est permis ...

                            En réponse a la question du sujet:
                            Oui ça vaut la peine si on est fonceur, non si on reste dans sa coquille .
                            Dernière modification par humani, 16 septembre 2014, 11h16.

                            Commentaire


                            • #15
                              MKH

                              donc le futur de toute une famille doit dependre de cette virginité ?

                              Commentaire

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