Bienvenue sur Forum Algérie, la communauté du site algerie-dz.com, votre fenêtre sur l'Algérie et le monde!
Pour avoir un accès total au forum algerie-dz.com, vous devez vous inscrire pour un compte gratuit. En tant que membre du forum, vous pourrez participer aux discussions, communiquer avec les autres membres et rejoindre le Club des Membres.
Si vous rencontrez des difficultés à vous inscrire ou à vous identifier sur Forum Algérie, n'hésitez pas à contacter l'équipe du support algerie-dz.com.
Et la traduction, c dommage que vous ne nous en faites pas profiter.........
"La femme est le calme et l’apaisement de l’homme, elle est sa conjointe, la mère de ses enfants, l’endroit périlleux de son coeur et la clef de ses secrets"
“Jusqu’à ce que la tribu se mette entière contre moi
et m’isole comme un chameau galeux”
Pourquoi es-tu, monde, aussi songeur
Pendant que le feu
S’embrase dans le col de ton manteau
D’herbe et de rivières ?
Pourquoi parais-tu aussi navré
Qu’un homme par le hasard jeté
Au milieu d’un enterrement ?
Alors que tes cierges
Dans l’écurie des destins
Guident les troupeaux de vent
Dans une protestation d’obscurité contre le matin ?
Comme te voilà perclus, impuissant
Et vain !
Toi seul sais que je ne suis qu’une erreur
Dans le Livre de l’Univers
Un carnier de péchés
Sur un épouvantail en marche
Les années de ma vie ne furent
Que graffitis de gamin
Sur la porte des toilettes de l’école
Et mon ciel
Couvert de la poussière des déconvenues
Une erreur suis-je, ô monde
Erreur
Je vins à 7 heures du matin
En ce noble dimanche
D’août 1970
Vous, années pressées
Passées
Comme des trains fous qui ne bifurquent jamais
Laissant mes premiers manteaux
Ronfler dans le tiroir de ma vie
Vous souvenez-vous de cette année saphique 1995 ?
Qui a ouvert mes volets
Sur de tristes demeures et des vestiges de femmes
Sur des vents débauchés et des hasards étranges
L’ignoble, elle m’a démembré
Et voici mes rendez-vous souffrant les déceptions
Dans un album mort
Tous desséchés
Plusieurs batailles me viennent en mémoire
Cadavres, ambulances
Étagères vides de métier
Violons sourds
Enfants qui arrachent leurs racines
A coups de pioches résolues
Samedi, lundi, mardi
Un kiosque vend des cigarettes à des morts
Deux bras crucifiés sur un nuage nomade
Et des lits d’hospice noirs
J’ai perdu mes doigts dans les entrailles
D’une guitare
Ils n’ont pas repoussé
Et maintenant j’ai renoncé à jouer
Je me contenterai de cris
D’exercices de souffles dans la matrice du repos
Je vais crier à ton visage, rose
De granit
Et vous mes années qui dans le secret
A un précipice, me menez
Je vous lancerai davantage de sang
Et d’abîmes
A jamais suis épuisé
Porteur des bûches du regret
Les ténèbres me guident vers leur lumière
Dans l’espoir d’une douce cécité
J’ai besoin de charbon, de lambeaux, de restes
De sabres
Pour enterrer ces deux crevasses
Béantes dans mon visage
Ah !
Si j’étais venu au monde clôturé
Le monde n’aurait pu pénétrer mon intérieur
Je suis las du monde
Las de vivre au détail
Las de serrer la main des autres
Las de dire bonjour, las du froid
Et des bavardages creux
Las de marcher derrière ce cercueil
Lourd
Qu’on nomme “vie” pour se consoler
Las de huit heures du matin
De la rose
Du confort électrique
Et ne suis plus capable d’aimer
Où es-tu séisme ami
Où es-tu
Que j’assoie mon droit à ce désespoir
Et que nous enterrions ensemble
Ce fer noir
Dans les profondeurs vivantes du foie de la terre ?
Où es-tu séisme
Que je t’offre mon aide
Où es-tu, projectile de la miséricorde
Que je te plante en mes entrailles
Et m’endorme ?
Divers cadavres grandissent dans mon esprit
Alors je bois sans cesse
Dors les yeux ouverts
Sur l’épaisse respiration
Je fiche l’immense dague de la surdité
Dans la chair des cloches
Et je déteste les amis
Monde, je n’ai pas ton indifférence
Je suis seulement affligé
Dès que mon pied bat
Le rocher
Que ma démarche approche le matin de l’onde
Pourquoi le sable coule t-il de mes os et de ma chair ?
Et le feu ?
Puis en ma gorge se dessèchent des sons verts ?
Des nuages gris et épais m’emplissent
Tout entier
(Tous ces nuages
Et rien ne pleut
Encore en moi ?)
La table dressée pour la soirée est déserte
Ni eau
Ni verdure
Ni l’immense cadavre bleu
La vermine agile et vaine
Erre entre mes côtes
Pendant que mes yeux sont étendus sur le
Désœuvrement du Temps
Oh !
Jeune désert
Qui naît entre mes yeux
Je suis assoiffé et banni
Tordu de faim
Loin du café des amis à Marrakech
Tout près de ce vers de Tarafa
Amer destin, ne m’as-tu trouvé d’autre demeure ?
Et toi, spleen au visage tout froissé
De rides
Pourquoi engraisses-tu tes pourceaux châtrés
Dans le pré de ma vigueur
Je ne suis ni cimetière abandonné
Ni champ de pavot
Mais une soif violente et farouche
Sur mon poumon grossissent des
Sentiments de sable
Et des sens
Anémiés
En mes mains s’unissent des mares
D’angoisse alanguie
Et pousse une herbe noire
Ah ! Mes mains sont obscures
Et nulle clarté
Pour éclairer les corridors de mes paumes
Je suis égaré
Au milieu de ce sablier
Arrêté
Vous aiguilles des montres
Laissez-moi atteindre le port rocheux
Laissez-moi à mon destin obscur
A mes mystères
Et ne mordez pas la couche de mon essoufflement
Car je pourrais exploser
A tout moment, comme grenade, loin
De l’amour des vivants pour la musique
Voici le désert, seigneur en son fief
Et mes côtes
Peuplées de grenailles et de fusils
Et de fleurs du zénith
C’est le désert
Et nul mirage pour exciter mon souffle
Mais je revêtirai un moulin à sable
Brodé de volcans
Ainsi je partirai en toutes directions
Et contrairement aux oracles
De tes devins
Demain, je t’envahirai, monde
Je suis désert
Soif immense Je suis
Prends garde à moi
Et ne te joue pas de mes cloches
L’ultime éclat de rire est revenu
Avec profonde blessure et cautères
De son triste voyage
En ma gorge
Comme un râle devenu
Sec
Comme une plante que l’eau n’approche plus
Il est revenu pour me rappeler
(L’ai-je oublié ?)
Que cette ville est de roc
Et de fer
Et que la vie ne souffre plus la verdure
Et les ailes
Et les badineries du vent
Malheur...
Âme ancienne, où es-tu, toi qui
Riais comme une enfant
Dans mes premiers poèmes ?
Où êtes-vous
Mélodies bleues ?
Ah! miel corrompu
Des métaphores
Délite-toi loin de mon verre
Je désire un poème amer
Comme café d’ivrogne
Pour qu’il inscrive dans l’obscurité de ses yeux
Cette migraine atroce
Qui anéantit mon désir de vie
Et vous autres
Préparez-vous à disparaître
Car la descendance est suspendue dans les profondeurs
Un cancer dans leur mémoire
Se propage
Entre leurs cuisses un abcès se rompt
Laissez-le se rompre directement dans l’air
Loin de l’interlude
Laissez-le dans le dehors misérable
Laissez-le
Là où la fin est crucifiée sur
L’écran d’aujourd’hui
Où le pistolet est querellé par les balles
Et où gisent la tempête et le désert
Où la porte de la quiétude est grande
Ouverte
Avec candeur
Et où les chamelles de la vie ruminent
Les mêmes illusions
Et l’une après l’autre
Dans le tréfonds de l’âme
S’éteignent
Lood traduis le moi please, celui là m'interesse
Mais Layla s'écrit mieux comme cela je trouve : ""Leïla""
"La femme est le calme et l’apaisement de l’homme, elle est sa conjointe, la mère de ses enfants, l’endroit périlleux de son coeur et la clef de ses secrets"
je suis nul pour traduire un texte si beau, j'ai peur de faire n'importe quoi
j'avoue qu'elle à l'ecole je ne comprennais jamais les poemmes en arabe avant d'entendre les explications du prof, ils sont des fois si compliqués mais telement beaux
mais je crois que zwina s'en occupe;
"La femme est le calme et l’apaisement de l’homme, elle est sa conjointe, la mère de ses enfants, l’endroit périlleux de son coeur et la clef de ses secrets"
Commentaire