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retour en Algérie: quelles conditions ?

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  • Bonne chance au topic !
    Dernière modification par Aloha, 01 avril 2016, 23h04.

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    • Que des amalgames,

      D'abord, rentrer vivre au pays n'est pas rentrer à Alger ou à un hotel/bungalow à Oran, le temps d'un mois de vacances avec ce que ça suppose de budget, de voiture et de planning pour s'éclater.

      D'un autre coté, ce qu'on peut "voir" sur youtube, ce qu'on peut entendre ici est là sur ce que peuvent se permettre des "femmes" ici et là en Algérie ou même ce que certaines peuvent se permettre est loin de constituer la condition des femmes en Algerie, c'est des exceptions.

      Et de ce fait, ce qu'on peut penser de la condition de la femme algérienne de son point de vue ne fait pas l'Algerie, c'est ces idées qui sont dans les têtes à chacun et non l'inverse: c'est elles qui sont propres à l’expérience à chacun et donc subjectives, en faire des certitudes et des généralisation c'est tout simplement.. triste .

      Il n y a rien de tel que les faits pour un minimum d'objectivité. Je vous raconte donc une histoire récente de mon entourage, aisément vérifiable car connue. et donc encore un pavé, avec mes moyens de narration rudimentaires que j’espère vous m'excuserez et focaliserez sur l'essentiel, je la trouve très pertinente pour la majorité des aspects évoqués jusqu'ici dans ce topic:

      C'est en Algérie, la ville de Biskra, une femme veuve (ou divorcée, je n'en suis pas certain) qui voulait non seulement continuer sa vie mais la réussir tout en respectant la "hourma" puisqu'elle y croit et a toujours embrassé ce concept sans problème, aussi biaisé soit t il en Algérie... cette brave femme ne s'est pas laissé décourager par ce drame et à cet age (perte de son mari, presque la cinquantaine) et a voulu s'émanciper, ayant hérité de quelques sous et n'ayant qu'un jeune garçon de 16 ans en "soutient" masculin et sa sœur en soutien psychologique, elle lance le projet d'un salon de thé exclusivement dédié à la gente féminine, elle y met toute son énergie et ses avoirs pour que ça soit respectable, propre et plaisant. il lui a fallu comme pour la majorité des algériens plus de deux ans pour concrétiser son projet, elle s’était adapté à toute la bureaucratie, les faux problèmes et les faux jugements (du locataire, des parents des employée...ect), elle s'est affranchie de tous les regards et de tous les "que dit on" la concernant (sa belle famille, ses voisines et même ses amies)... elle s'est affiché avec son garçon rien que pour remplir la condition d'un mâle sinon elle aurait aimé lui épargner toute ces peines à cet age... bref, sa licence et son registre de commerce en poche, son salon enfin prêt, ses employées trouvées tant bien que mal, et ses fournisseurs convaincus, elle ouvre boutique.

      Le 3 eme jour elle reçoit le "contrôle", c'est à dire les services d'inspection du travail et ceux des impôts, ces mêmes services qui ne trouvent d'habitude pas de boutiques ouvertes à leur passage, elle elle les a accueilli avec sourire, gâteaux fais maison et jus, et une confiance déconcertante, elle a justifié de tout ce qu'ils ont demandé, les employés tous assurés, l'ok des services sanitaires, pompiers (sécurité, issue de secoure, boite médicale de 1ers secours...), la licence d'activité en règle....ect elle etait et son business tous deux nickel. ils rentrent bredouille et grincheux: ils n'ont pas l'habitude des gens confiants, encore moins de femmes de "dehors" irréprochable moralement. leurs têtes disant: toi tu ne vas pas faire long feu, ma naklou ma nezhaw m3ak. durant toute la période d'exercice elle recevra une vingtaine de visites des services de contrôleurs locaux et régionaux (Ouargla, 400 km de là), elle a du se résigner à faire comme les autres commerçants: guetter leur arrivée et fermer son salon avec clientes à l’intérieure. normal c'est l’Algérie, tout le monde y a droit et pas que les femmes ? c'est qu'on a rien compris à l'histoire jusqu'ici...

      le jeudi de la meme semaine (1ere semaine d'inauguration), un groupe de jeunes repèrent la nouvelle "attraction" féminine, prennent quartiers en face de son salon, comme c'est à la mode ces dernières années devant les lycées et mêmes les CEM. elle installe des films solaires sur ses vitrines que l’artisan (un homme) avait oublié de préparer le jour convenu avant l'ouverture: le samedi, les jeunes (qui étaient en hibernation le vendredi) découvrent la mauvaise surprise et prennent cela pour un affront qui leur est destiné, lui lancent deux pierres qui fracassent ses vitrines et l'une d'elles atteint l'épaule d'une des clientes présentes: c'etait une enseignante attablée avec une directrice d’école qui rentraient de l'académie, la directrice est une parente à moi même qui m'a fait part de l'histoire, les sérieux ennuis commencent: elle ferme pour une quinzaine de jour histoire de calmer un peu le jeu et refaire ses vitrines.

      elle a bien porté plainte bien sur, et on la bien reçu, mais à laquelle y'a pas eu de suite malgré ses vas et vient incessants: on ne'identifie pas qui du groupe a fait le coup et on ne peut pas accuser tout le monde. le groupe eux sont toujours dans leur nouveau QG, peinards, à la narguer de plus en plus, confiants.

      J’accélère l'histoire puisque la suite est une répétition du même gout de l'inauguration, elle boucle une année, 5 mois de l'été affichant "fermé" dont 4 pour cause de basse saison (chaleur) et presque 1 mois pour alitement de son garçon: avant bras et cotes cassés après une bagarre, on n'a pas su là encore qui a fait le coup, bla bla bla elle avait apprit l'histoire par cœur, c'est l'Algérie. Seulement là aussi , ce n’était pas une bagarre mais un règlement de compte prémédité: le malheureux a été pris à part par une bande d'inconnus, quelques uns l'ont maintenu face à terre et le reste des tarés se sont mis à "sauter" sur lui mimant un accouplement bestiale tout en lui disant des cochonneries dont le sens: on va se dépanner sur toi à défaut des clientes de ta mère, c'est des automobilistes qui y mettent fin et le sauvent.

      Coté trésorerie, c’était bien mieux qu'elle l'aurait espéré dans pareilles circonstances, et pourtant elle a été contrainte de fermer alors qu'il lui reste encore une année de loyer, raison ? les impôts, la meute de jeunes délinquants frustrés, la menace qui pèse sur son enfant... ect tout ça n'a pas eu raison de la détermination de cette "femme seule qui n'accepte pas sa condition de femme seule en Algérie" à vivre sa vie, mais c'est les habitants d'un lointain quartier, où habitent une bonne partie du groupe de ces jeunes, qui se mettent de la partie, après avoir signé une pétition pour porter plainte pour "ouverture de lieux de débauche" ou un truc dans ce gout là (mon proche m'a évité les détails crus), accusation du genre dont la pertinence importe peu pour le cas d'une femme et rien que la formulation "populaire" de l'accusation vaut une condamnation effective, mais ça c'est "classique" en Algérie si je puis dire, moi ce qui m'a chiffonné, c'est d'y ajouter officiellement: interférence avec l'ordre public, les faux "moustache" prétextant que c'est le salon qui est derrière les bagarres quotidiennes dans leur quartier (que je précise se trouve à au moins cinq blocs dudit salon séparés par un boulevard), que ça attire des étrangères aux mœurs légères vers leur quartier et qui attirent à leur tour des délinquants et autres voyou dont il n'avaient pas l'habitude de croiser avant (personne n'a du leur dire qu'il y en avait chez eux même tien), et poussant l'hypocrisie à l’extrême en faisant mine d'oublier que c'est leurs propres enfants qu'on voit campé en face du salon de thé pour "femme" et là ou y'a rien d'autre qui devrait les "intéresser", même pas un CEM. pour me comprendre, mon proche qui s'y plaisait dans cet endroit approche de la soixantaine, porte le Hidjab hadak ta3 bekri et est musulmane pratiquante, y'a pas moyen que je mette en doute la qualité de la clientèle de ce salon de thé ou de donner le moindre crédit à ces faux mâles qui recourent à la lâche manœuvre de la "chasse aux souricière", forts de leur nombre et de leur statut de "groupe de mâles" face à une femme, non, une femme et ses clientes femmes qui ne peuvent pas grande chose face à l'omerta.

      La pauvre dame finit par être dégoûtée, mets la clé sous le paillasson non pas par peur ni manque de confiance mais ce fut le dégoût qui l'atteint, elle se fait des amis tunisiens et change de pays, mais pas pour s'éclater et claquer son argent dans une voiture et des sorties qui valent vraiment la peine sous ce ciel là, mais simplement pour vivre la vie qu'elle veut vraiment: c’était après la révolution des jasmins et en plein dans la période "terrorisme", elle relance son "Miss Café" à hammamat et aux nouvelles elle etait à son troisième salon en pratiquement autant de temps que ce qu'il lui a fallu pour désespérer de l’Algérie.

      C'est l'histoire de "Miss Café" de Biskra. Je crois qu'il y a des biskri ici sur FA qui pourront certainement apporter plus de détails puisque l'histoire de cette dame a même été évoquée plusieurs fois sur la radio régionale et des tunisiens aussi s'ils en ont entendu parler.

      Donc, dites, est-ce que ce dégoût n'a de cause qu'une sorte de blocage dans sa tête ? est-ce que dans ce climat on peut vivre une vie (et non des vacances) de Roi/Reine ? est-ce que cette ville (Biskra) fait figure d'un cas d'exception et Alger la règle en Algérie ? est-ce que son échec est du à un quelconque manque de moyens matériels ou de mauvaise préparation ? d'envie ? de persévérance ? de manque de culture ou de savoir vivre ? d'opposition au Dine et à la mella et traditions ? ça doit être cette dernière en fait oui, il s'agit malgré toute la bonne volonté de cette dame, d'opposition à ce genre de "mella" et de traditions machistes pourries précisément.
      Dernière modification par GLP, 02 avril 2016, 04h09.
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      • Merci GLP pour l'histoire

        L'Algerie est un cimetière pour les femmes

        J'en connais un , le jour où sa fille a eu son bac , il a refusé qu'elle continue son instruction à l'université, elle s'est imposée , puis d'autres oncles ont réussi à le convaincre à la laisser étudier tranquille

        Aujourd'hui, elle a sa propre pharmacie, grâce à elle sa famille ont pu construire une villa de 4 étages , acheter des autos , ils ne sont pas ds le besoin

        Dans sa pharmacie , son grand frère , niveau sixième année, l'aide
        Lors des rencontres familiales , le père parle beaucoup de son fils et dit à tout le monde qu'il est fier de lui , ne cite jamais les efforts de sa fille , ses sacrifices
        Pour lui , c'est comme si sa Fille n'a rien fait

        Vous me direz , c'est un cas isolé
        Mais y'en a tellement des cas comme elle

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        • Suite:

          L'Algérie d'aujourd'hui est un cimetière pour les femmes, c'est juste que nos braves et moins braves femmes ont appris à faire les mortes de plusieurs façons autant que leur contexte le leur impose, y'en a qui ont vécu et parti sans avoir "vu" la mer de leur propre yeux malgré que leurs "mâles" disposent librement de tout leurs biens à elles qui le leur aurait permis, c'est 3ib ! et y'en aujourd'hui qui vivent encore sans être "appelé" par leur vrai prénom qu'elles ont du cacher avec le cadavre de leur vraie personnalité. On en est encore là, et il ne s'agit pas de caprice à l'occidental d'une européanisée, ne faisons pas d'inutiles fausses pistes.

          Ici et maintenant, la vie et la condition des enfants et des femmes, c'est a revoir complètement. Bien sur, il y a du positif par ici et par là comme il y'a des illusions de positif (s'éclater sur un hors bord en string n'est pas le fantasme de vie de rêve et de liberté à toutes les femmes, on pourra même parier que celles là qu'on voit sur la video en exemple de liberté font parti de celles qu'on n'appelle pas par leurs vrais prénoms, c'est leur cadavres qui s'éclatent), mais ça ne doit pas cacher la foret ni servir d'illusions pour une carte postale. Pour apprécier le contraste que ça fait, on a un excellent exemple algérien d'actualité, de la région de Bejaia encore une fois (cf la video du holi festival postée précédemment), ou la femme est librement Femme, où elle peut marcher à coté de ses collègues hommes pour revendiquer un droit socio-professionnel le3merha sans qu'on ne la confine arbitrairement et sélectivement pour le faux motif: le voyage sans mahrim pour une femme c'est haram et, accessoirement, avec des hommes c'est 3ayb au 1er degrés: càd celui qui lui collera à vie en 2eme titre (voir l'actualité concernant la marche sur Alger des enseignants contractuels), mais là, on doit mettre des réserves sérieuses quant à l'algerieneté de ces contrés là dans le sens commun, c'est les rares fois où j'arrive à comprendre les motivations de certains kabyles séparatistes, sans pour autant cautionner leur solutions.
          Dernière modification par GLP, 02 avril 2016, 04h30.
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          • Salam

            Retourner vivre en Algérie est vécu différemment par l'homme et la femme, et c'est valable socialement, culturellement et politiquement bien sur...
            Les gros machos avec leurs bottes de 7 lieues oublient aisément qu'ils sont les ogres de l'histoire...
            C'est dit gentiment, el horma ghalek gaadi fi plastek, bref la femme soumise au pays de la soumission, de la hogra...
            C'est dans la nature, c'est inscrit, c'est comme ça, chez nous, pas de t'menyek, comme si une femme, elle est soit bent el familia, se prosterne obéit au doigt et à l'oeil, soit c'est une s....e, un peu le discours des mecs qui prennent des râteaux et qui disent à toi c'est non mais aux autres c'est oui, on me l'a dit...
            Enfin il y a la gestion du pays par une dictature militaire, une administration désuète, une pénurie aléatoire des produits, alimentaire ou non, et le plus important un service de santé, connu sous le nom de protection sociale, rappelons, et ça c'est uniquement un exemple, que près de 1200 femmes meurent en couche tous les ans...
            Tu vois, l'Algérie, c'est pas le paradis, loin s'en faut, les hommes y sont un peu bridés, mais sérieux, c'est l'enfer pour les femmes...

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            • Bonjour Sabahe,

              Pas du tout ce n'est pas un cas isolé.
              Je connais une fille qui était excellente au lycée(mais une vraie lumièe), son père l'a obligée à se voiler, elle ne voulait pas, mais on l'a forcée, elle a fait une dépression et ne s'en est jamais sortie, elle est toujours sous traitements depuis plus de 20 ans, elle n'a jamais finit ses études, ne s'est jamais mariée, une vie gâchée....

              Quand aux filles qui entretiennent leurs famille, leurs parents et leurs bras cassés de frères j'en connais plein(c'est pour ca que j'ai parlé de bac +10 et ba -10 plus haut), ce sont elles qui font tout, mais le frère mâle est là parce que la femme aux yeux de la société ca ne compte pas....

              Une réalité que beaucoup ici font semblant d'ignorer, mais on ne cache pas le soleil avec un tamis.
              L'Algérie n'aime vraiment pas les femmes, c'est un fait.
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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              • Alors Mégane tu change ça comment puisque c'est la religion qui classe la femme comme quantité négligeable!
                Tu as une solution???
                Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                • aujourd'hui tout a changé cela se passe comme ça

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                    • asdecoeur, un excellent réquisitoire contre ces femmes bourrins qui dirigent tout, bichette, une larme à couler quand le mec au tee-schirt rouge a donné son point de vue de pauvre victime, consentante...
                      Et ça faisait un peu charge héroïque cette nana qui se fait trimballer, et remballe ces mouslims bien comme il faut, choqués qu'ils sont pas cette maitresse femme, mais le ponpon c'est la complicité du chauffeur, ça reste dans le non-dit...

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                      • terminons notre etude avec un homme un peu plus agé pour savoir qui nous sommes et ce que nous reproduisons ...

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                        • Envoyé par GLP
                          D'un autre coté, ce qu'on peut "voir" sur youtube, ce qu'on peut entendre ici est là sur ce que peuvent se permettre des "femmes" ici et là en Algérie ou même ce que certaines peuvent se permettre est loin de constituer la condition des femmes en Algerie, c'est des exceptions.
                          A partir de combien ce n'est plus une exception? On pourra apporter des exemples de faits qui montreront tout et son contraire, donc qui a raison?

                          Pour l'exemple de Biskra, c'est une femme qui ne s'est pas mis de barrières, qui a eu la liberté d'ouvrir son commerce, malheureusement il y a eu des écervelés machistes et jaloux qui ont eu raison d'elle, elle qui était bien seule et n'avait pas de "support" masculin. C'est un exemple "extrême" si je puis dire, c'est malheureux. Mais le mettre en contraste avec des filles en string dans un hors bord, c'est malhonnête. Il y a pleins de femmes qui ont leur commerce et pour qui ça se passe bien. Après c'est claire qu'elles ont leur mari ou famille derrière, seule c'est compliqué.

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                          • A l’origine la question était clair concernant les conditions de retour au pays , je vois qu’il y a une réflexion importante concernant les difficultés que rencontreraient plus les femmes que les hommes, c’est pourquoi je répond a cette aspect de la question après avoir lu mon ami GPL , qui a bien développé cette question
                            question de l’identité, en général, et de l’identité culturelle en particulier, est partie intégrante du patrimoine de l’humanité , une question de regards de soi sur l’autre, de l’autre sur soi ( Caen et Abel ), des autres sur nous, de nous sur les autres(l’occident et l’Orient), comment se définir est-ce en fonction de comment je me vois ou est-ce en fonction de comment je suis aperçue , et l’homme contrairement aux autres roseaux , c’est est un roseaux pensant c’est pourquoi il veut savoir qui il est , suis-je ce que je crois être ? Ou celui que les autres disent que je suis ? Là commence le problème énigmatique de l’identité et de ce paradoxe qui tend plus a nous diviser qu’a nous rassembler, devrions nous définir a travers notre conception de nous même ou à travers le regard de l’autre ? Par définition l’homme est sociable. On vit en groupes, on se définit à travers le regard et le rapport aux autres et on leur appartient en partie. Ainsi nous nous acceptons comme sujet appartenons à un groupe et nous nous hiérarchisons dans une rangées et un emplacement bien définie en fonction de ce concept d’être par rapport à soi et l’acceptation collective des autres par rapport a ceux que je dois être, et c’est ainsi que l’homme dans un groupe sociétal passe d’un état sujet (moi) à celui d’objet (configuration chiffrable) premier- dernier, fort- faible, chef –soldat, homme –femme, ce qui nous ramène a se poser la question si la définition de l’identité est un fait de nature ou de culture
                            si nous devions expérimentez la pyramide comportemental humaine nous constatons que l’homme se remplit comme par instinct sans réflexion aucune lorsqu’il y a conflit entre l’occident et l’orient, les occidentaux se mettent derrière leur leader, comme les orientaux se réunissent tous les orientaux , juste aux injustes soit-ils , si nous devions analysons le meme conflit entre deux nations de l’occident chaque individu se mettra en ordre de marche dans le groupe de son pays contre l’autre groupe du pays voisin même si tous deux sont occidentaux, de même si deux pays d’orient sont en conflit chaque groupe du pays se mettra contre leur voisin, maintenant si le conflit se déroule dans le même pays, les classes qui constituent les différentes couches de la société s’opposeront les uns aux autres, les patrons s’uniront contre les ouvriers , les syndicalistes contre les patrons ainsi nous obtenons des micro sociétés en sein d’une même société, et enfin le même processus dans cette guerre sans fin entre les hommes d’un coté et les femmes de l’autre, pour ma part j’ai une parade implacable, quand je suis entre collègue et on dénigre les femmes je prend la défense des femmes, et quand je suis avec les femmes et on j’entend qu’on dénigre les hommes , je prend la défense des hommes, ainsi j’ai tendance a toujours équilibré les débats comme un objecteur de conscience je renvoi toujours les mauvaises langue au point de départ de la réflexion , il me reviens cette histoire ou on étais avec quelques filles qui n’arrêtaient pas de traiter les hommes de tous les hommes et celle qui parlait le plus et fort je l’a connaissais bien et je connaissais ses parents , apres lui avoir demandé si tous les hommes étaient pareil et qu’elle m’avait soutenu que c’étaient tous des pourrie, je lui ai demandé si elle se rappelait de ce père qui à longtemps portait le même pantalon et le même pardessus pendant des années durant pour lui payer des jeans et des tenues vestimentaires qui coutaient les ¾ de son salaire et le reste partait dans ses frais scolaire et universitaire , se rappelant l’image de son père elle avait eu la larme au coin de l’œil et là subitement l’image de l’homme à travers le père devenait angélique , ou ce restaurateur qui était entrain de faire pleurer une jeune femme enceinte car ne cessait de lui répéter qu’elles étaient là que pour nous faire des enfants, porter nos enfants et s’occuper des hommes et que sans lui la femme ne peut jamais connaitre le bonheur d’être mère et d’être femme épanouie donc il fallait disait-il vénéré les hommes, je lui demande s’il était croyant et qu’elle était sa religion tout fier de lui il me dit je suis chrétien, je lui pose la question s’il avait eu connaissance dans ses lectures saintes de son culte , qu’une femme sainte du nom de Marie avait enfanté et connue le bonheur d’être mère sans le concours d’un hommes, il n’eut plus d’argument de réponse, alors je lui ai dit est-ce ainsi que tu parle des femmes , serait si prétentieux au point de te moquer de la mère qui t‘a porté en son ventre , pendant neuf mois et qui t’a nourrit avec son sein, quel considération devrions nous attribuer à l’ingrat, qui se croit fort et qui crache sur son bienfaiteur, il s’est levé m’a tendu la main, jamais m’a-t-il dit je ne me permettrait de parler de ce sujet

                            la conscience de notre identité prend toute sa symbolique que lorsqu’en perçoit l’autre comme différent , lorsqu’on prend conscience de ce qu’est l’autre on se définit comme différent de lui , alors sois on a de l’admiration parce qu’il possède ce qu’on souhaiterait avoir et par conséquent de la frustration et on deviens envieux, sois on le définit comme inintéressant, pauvre, issue de classe médiocre et on a un sentiment d’indifférence , de mépris et même de rejet ,au contact de l’étranger, on se persuade que l’on est soi-même meilleur que lui, et au contact (de la femme ou de l’homme) nous sommes meilleurs que l’autre sexe

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                            • L'Algerie est un cimetière pour les femmes
                              ... Que dire ? oeilfermé

                              Je préfère en rire... maâlich ?

                              Yaw, ne faites pas de vos "cas", une vérité !

                              J'ai longtemps vécu ailleurs... je suis revenue au pays... et je peux dire que les Femmes ne sont pas ensevelies ... Elles sont beaucoup plus indépendantes qu'il y a 10 ans... Je n'ignore pas le cas de beaucoup Femmes dont le quotidien est un calvaire... mais elles s'en sortent mieux qu'avant...

                              Et cessez de comparer l'Algérie aux pays où vous vivez ... vous y verrez plus clair...

                              Dernière modification par Océane, 02 avril 2016, 11h50.
                              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                              • On ne peut pas attendre des conditions du pays, mais réfléchir à ce qu'on est prêt à changer dans sa vie, ses habitudes, ses pratiques, ses projets qui rendrait une installation possible. C'est à nous de nous adapter et non l'inverse, même s'il est évident que tous ceux installés à l'étranger apportent avec eux un regard neuf et de l'échange de pratiques.

                                Personnellement, je ne sacrifierai pas la possibilité de faire une ballade à vélo dans les bois avec mes enfants, seule, sans la présence d'un homme, et avec un sentiment de sécurité, sans devoir être sur mes gardes, sans que ce soit compliqué.
                                Et puis, je ne pourrais pas travailler dans un environnement qui ignore totalement la ponctualité ! Pour le reste, je suis prête à m'adapter aux pratiques, comme je le ferais ailleurs, mais la ponctualité, c'est vraiment le minimum !

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