je suis dans le bus à destination du Travail, il est 7h30 et le printemps vient de fêter seul son départ il y a de cela quelques jours. Le chauffeur - 3ammi rabah - comme à son habitude, parle de sa jeunesse au sahara, du temps où il travaillait à hassi messaoud avec des sahraouis très sympathiques et généreux...
Un groupe d'hommes discute de l'actualité, je ne participe pas aux échanges, je ne le fais plus ... et tandis que j'écoutais du Caméléon, j'ai senti le coup de frein de 3ammi rabah, je lève les yeux vers le par brise et je constate un bouchon monstre. le prétexte aux plaintes interminables de mes compagnons allait jusqu'à plusieurs kilomètres devant, et ce n'est qu'après 30 interminables minutes que nous avons réussi à en sortir, avec la chaleur, c'était 30 minutes de trop. et comme toujours, quand je me retrouve coincé dans un bouchon inhabituel, le suspense atteint son sommet au moment d'en sortir, l'envie de connaitre la cause de cette contrainte à laquelle tout le monde est confronté, mais pas habitué... et souvent, il s'agit de tragiques accidents, parfois survenus dans l'autre voie mais le coté malsain des gens fait que le bouchon naisse aussi sur la voie dans laquelle je me trouvais... des gens, qui ralentissent alors qu'ils étaient eux mêmes coincés dans le bouchon depuis des dizaines de minutes, et qui roulent en 1ère ou en 2ème alors que la voie devant eux et libre et fraiche... mais eux choisissent de se rincer les yeux sur du sang, de la tôle froissée, et des corps drapés.
Quand il ne s'agit pas d'accident, c'est un camion qui veut faire demi-tour, un cortège de "hauts" responsables politiques, et là, ce fut le cas ... partiellement.
C’était une délégation d'un pays subsaharien, venue signer un marché pour l'acquisition de quelques moyens de locomotions fabriqués localement... nous eûmes juste le temps d'apercevoir quelques drapeaux aux couleurs vives, et quelques bonhommes noirs de peau, noirs de vêtements et élégants.
et à leur vue, un de ceux qui conversaient depuis près d'une heure déjà, dit: quand je pense qu'autres fois, ils étaient nos esclaves... maintenant, ils sont là, et nous, on bloquent la route à nos semblables, les enfants de notre pays pour leur faire honneur.
le reste du bus a applaudit, moi je me suis retourné auprès de Caméléon, qui ont cédé le micro, dans mes écouteurs à freeklane, il parait, que c'est mélange entre free et iklane... l'esclave libre.
Un groupe d'hommes discute de l'actualité, je ne participe pas aux échanges, je ne le fais plus ... et tandis que j'écoutais du Caméléon, j'ai senti le coup de frein de 3ammi rabah, je lève les yeux vers le par brise et je constate un bouchon monstre. le prétexte aux plaintes interminables de mes compagnons allait jusqu'à plusieurs kilomètres devant, et ce n'est qu'après 30 interminables minutes que nous avons réussi à en sortir, avec la chaleur, c'était 30 minutes de trop. et comme toujours, quand je me retrouve coincé dans un bouchon inhabituel, le suspense atteint son sommet au moment d'en sortir, l'envie de connaitre la cause de cette contrainte à laquelle tout le monde est confronté, mais pas habitué... et souvent, il s'agit de tragiques accidents, parfois survenus dans l'autre voie mais le coté malsain des gens fait que le bouchon naisse aussi sur la voie dans laquelle je me trouvais... des gens, qui ralentissent alors qu'ils étaient eux mêmes coincés dans le bouchon depuis des dizaines de minutes, et qui roulent en 1ère ou en 2ème alors que la voie devant eux et libre et fraiche... mais eux choisissent de se rincer les yeux sur du sang, de la tôle froissée, et des corps drapés.
Quand il ne s'agit pas d'accident, c'est un camion qui veut faire demi-tour, un cortège de "hauts" responsables politiques, et là, ce fut le cas ... partiellement.
C’était une délégation d'un pays subsaharien, venue signer un marché pour l'acquisition de quelques moyens de locomotions fabriqués localement... nous eûmes juste le temps d'apercevoir quelques drapeaux aux couleurs vives, et quelques bonhommes noirs de peau, noirs de vêtements et élégants.
et à leur vue, un de ceux qui conversaient depuis près d'une heure déjà, dit: quand je pense qu'autres fois, ils étaient nos esclaves... maintenant, ils sont là, et nous, on bloquent la route à nos semblables, les enfants de notre pays pour leur faire honneur.
le reste du bus a applaudit, moi je me suis retourné auprès de Caméléon, qui ont cédé le micro, dans mes écouteurs à freeklane, il parait, que c'est mélange entre free et iklane... l'esclave libre.
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