Citation du jour V

[katiaret]

Et non chérie !
L ' amour ne se montre pas.
L ' amour se sent.
S ' il y en a..
S ' il existe vraiment...
Si ton cœur habite.
... ça se sent si ça existe.
Parce que si tu ne le sens pas en toi,
personne, et je te dis personne,
pourra jamais te convaincre de t'aimer.
Ce ne sera jamais assez.
Il ne fera jamais assez.
Tout geste envers toi sera vu comme :" et oui et déjà... Bien sûr.. Bien sûr !" Bien sûr !"
On verra comme : ′′ Eh bien, c'est le minimum !".
Ce sera un : ′′ et mais tu aurais pu faire encore plus !"
Parce que si tu ne sens pas l'amour en toi
Rien ne pourra jamais te remplir.
Tu auras toujours besoin d'une autre démonstration.
Une autre épreuve.
Et encore.
Et encore.
Et encore.
Le junkie ne se contente pas d'une dose, il en veut de plus en plus.
Et si tu n'es pas habité par l'amour tu es un junkie, tu es une junkie.
Les meilleures intentions ne suffiront pas, c'est la plus bonne attention.
Tu veux avoir.
Tu veux posséder.
Tu vas toujours exiger, sans arrêt.
Tu croiras que tu aimes mais tu voles juste ce qui n'a jamais été à toi.

Simona Rivolta

[Invité]

il n'y a peut-être pas d'échappatoire, mais là encore, la cage est imaginaire.

[katiaret]

Le silence est la porte pour entrer dans le cœur.
Dans le silence, tu trouveras les réponses.
Tout est en toi, ça l'a toujours été.
Seul le fou cherche de l'eau dans le désert
quand il est déjà dans le puits de la maison.
.
(du livre... Le moine qui aimait les chats)

[Hirondelle dz]

[AigleNoir]

Il ne faut pas pleurer de l'avoir perdu(e) mais se rejouir de l'avoir connu(e).

[AigleNoir]

il n'y a peut-être pas d'échappatoire, mais là encore, la cage est imaginaire.

le bras tendu, la main genereusement ouverte, qu'importe la cage, reelle ou imaginaire ...
Il y a des echappatoires difficile à dechiffrer ...

[amical]

Trop belle définition poétique de la tolérance pour ne pas être proposée ici!

L

L'esprit de tolérance est l'art d'être heureux
en compagnie des autres.
Pauline Vaillancourt

[Invité]

Tout mortel a le sien, cet ange protecteur, cet invisible ami veille autour de son cœur.

Alphonse de Lamartine

[katiaret]

Qui es-tu mon amour ?
C’est si simple, si simple.
Quand tu tournes les épaules de l’horizon
Et ramènes sur berge tes longs yeux-pirogues.
Tout recommencer. Comme trembler. Se souvenir.
De ce léger vent aux lèvres brillantes de feuilles
Jusqu’au maïs blanc de ta bouche.
Tout recommencer.
Tu me recommences. Te souviens de tout.
De ces cordes vibrée des arbres
Au violoncelle de la terre au ciel.
Où vont-elles Larissa ces rogues
Si je monte à bord de tes yeux d’indienne ?
D’où vient-il parfois ce regard
Qui sombre corps et biens dans l’eau noire
Et profonde de tes yeux-mêmes ?
Moi aussi j’ai peur de moi,
Mon amour, mon Amérique.

Stéphen Bertrand

[renaissance]

<<*Il faut se concilier l'avare par l'argent ; l'homme sévère par la soumission ; l'ignorant par la douceur, et l'homme instruit par la franchise. >>

[katiaret]

Le couscous



C'est en roulant un bon couscous, ici, qu'une femme se révèlent s'accomplit auprès des siens.

Dans une belle gandoura, les cheveux couverts, la voici. A la fois pudique et jolie, la femme qui roule un bon couscous.

Douces, sont ses mains colorées par le henné.

Elle saisit d'abord une terrine en bois soigneusement ouvragée, verse en douceur la semoule fine en y ajoutant une pincée de sel.

Telle une poignée de diamants lancée sur le sable doré du désert, étincellent les cristaux sous l'éclat du soleil.

D'une main vive, elle arrose le tout délicatement.
L'eau tombe en myriades de gouttelettes faisant presque fondre de plaisir le sel sous ses caresses.

Roule, roule la gentille femme aux doigts agiles; joue et joue de la semoule réalisant des cercles infinis.

Se croisent, s'enlacent, s'embrassent les grains coquins, et se forme le couscous encore avachi qu'elle verse dans un tamis.

D'un jeu de mains gracieux, en mouvements circulaires, elle le fait tourner allègrement telle une jongleuse.

Spectacle digne des grands artistes de chapiteaux ayant la maîtrise et la souplesse.Ainsi, le couscous s'incline, se soumet, s'ajuste et prend forme.

Puis s'échappe à travers la grille du tamis descendant comme de la grêle qui tombe du ciel, homogène d'une surnaturelle finesse.

Et la belle dame l'enduit de son huile préférée où ses mains passent être passent avec amour et délicatesse, puis le fait cuire à la vapeur dans un couscoussier.

Pendant ce temps, dans le saucier, sous un feu doux, dansent et chantent tous les légumes auprès d'une viande minutieusement coupée.
Ceux-ci baignent alors dans une eau huilée et parfumée d'épices d'orient, sans aucun doute ravis d'orner le couscous de leur présence aromatisée.

Et finalement, le roi des plats se laisse imprégner doucement de la saveur d'une délicieuse sauce bien rouge et bien pimentée.
Qu'il est bon le couscous roulé, par les belles mains des femmes d'ici !
Et comme il est naturel de laisser l'industriel s'effacer en présence d'une telle qualité !
Ce couscous si renommé qu'il amène avec noblesse et volupté le cœur et l'estomac à festoyer un bon dimanche, au milieu de la famille et des invités.

Auteur : Fialyne Olivès

[amical]

katiaret

on ne peut nier la beauté intrinséque de texte ; c'est plaisant à lire et c'est une page de notre patrimoine culturel qui est décrit en même temps qu'il nous rappelle nos mamans jadis et nos mémés

Cela étant dit j'ai esquissé quand même un pti sourire en lisant ça :

"C'est en roulant un bon couscous, ici, qu'une femme se révèle, s'accomplit"

ouai oeilfermé si on veut

[amical]

Là où le sol s'est enlaidi,
là où toute poésie a disparu du paysage,
les imaginations s'éteignent,
les esprits s'appauvrissent,
la routine et la servilité s'emparent des âmes et les disposent à la torpeur et à la mort.

.Élysée Reclus

[amical]

"...le charme de la femme, quand celle-ci n'est pas rabaissée par toutes sortes de conditions extérieures, vient de ce qu'elle est la magique transformatrice, virtuellement capable de tout retourner en grâce aérienne, et aucune tentative de l'avilir n'y peut rien. Elle est chair certes, mais combien cette chair se transmue sans cesse en murmures, en parfums, en radiance, en ondes infinies dont il importe de ne pas étouffer la musique."

François Cheng

[khayamm]

" il serait plus juste de choquer les gens en leur disant la vérité que de les amadouer avec des mensonges "

Citation de Khayamm du forum