@Sekrouf
... On ne peut pas être brave et lâche en même temps ...
Nous revoilà dans le dessein-animé japonais ...
... Dire que massinissa s'est rencontré avec Scipion pour lui proposer ses services c'est un peu fort comme allégations ...
Si tu éstimes que ton "sentiment" vaut plus que la source qui a rapporté le fait, je ne pourrais faire plus pour le sujet :
... Tu essaies de nous convaincre que Massinissa était persuadé que la fin de Carthage était proche et pour le coup il cherchait à changer ses alliances ...
Je répète pour la 6e fois : ce n'est pas un sentiment que je livre là et le fait rapporté n'est pas une invention de mon esprit ou une "allégation" de ma part. Le texte de Tite-Live ci-dessus est clair et se suffit à lui-même.
... On ne peut pas être brave et lâche en même temps ...
Nous revoilà dans le dessein-animé japonais ...
... Dire que massinissa s'est rencontré avec Scipion pour lui proposer ses services c'est un peu fort comme allégations ...
Si tu éstimes que ton "sentiment" vaut plus que la source qui a rapporté le fait, je ne pourrais faire plus pour le sujet :
XXXV. Les négociations entamées précédemment avec Masinissa avaient été ajournées pour différents motifs. Le Numide voulait s'entendre avec Scipion en personne, et prêter serment entre ses mains. Telle fut la cause du long voyage et du grand détour que fit alors Scipion. Masinissa était à Cadès lorsqu'il apprit par Marcius l'arrivée du général. Il prétexta que ses chevaux dépérissaient enfermés dans une île, qu'ils épuisaient les vivres destinés à l'armée, et qu'ils souffraient eux-mêmes de cette disette, enfin que sa cavalerie s'énervait dans l'inaction. Il obtint ainsi de Magon la permission de passer sur le continent pour y ravager les terres d'Espagne les plus rapprochées. A peine débarqué, il envoya trois chefs numides pour fixer l'heure et le lieu de l'entrevue. Scipion en retint deux comme otages, et chargea le troisième d'aller chercher Masinissa et de l'amener au rendez-vous. Le général romain et le roi numide arrivèrent avec une suite peu nombreuse. Depuis longtemps Masinissa avait conçu une vive admiration pour Scipion, sur le bruit de ses exploits. Il se l'était figuré sous des dehors imposants et majestueux; mais à sa vue, il se sentit pénétré d'une vénération plus grande: l'air de dignité répandu naturellement sur toute sa personne était rehaussé par une longue chevelure, par un extérieur simple et salis recherche, tel qu'il convenait è un homme et a un guerrier. Scipion était dans toute la force de l'âge; son visage, plus plein et plus frais depuis sa convalescence, semblait refleurir d'une seconde jeunesse. Au premier abord, le Numide, comme frappé de stupeur, remercia Scipion de lui avoir renvoyé son neveu. Il déclara que a depuis ce moment il avait cherché l'occasion que la bonté des dieux immortels venait enfin de lui offrir, et qu'il ne laisserait pas échapper. Il désirait lui rendre, ainsi qu'au peuple romain, des services plus importants que jamais prince étranger n'en avait rendus à la cause de Rome. Ce zèle, dont il était depuis si longtemps animé, il n'avait pu le déployer dans ce pays, qui lui était inconnu; mais en Afrique, où il était né, où il avait été élevé, où il était appelé à monter un jour sur le trône de ses pères, il lui serait facile d'en donner des preuves. Si Rome y envoyait Scipion comme général, il avait la certitude que c'en était fait de Carthage. Scipion le vit et l'écouta avec plaisir; il savait que Masinissa faisait toute la force de la cavalerie ennemie, et d'ailleurs on voyait sur la figure de ce jeune prince les indices d'un noble coeur. Il reçut la parole du Numide et engagea la sienne ; puis il reprit la roula de Tarragone. Masinissa, pour justifier sa descente sur le continent, ravagea les terres voisines avec la permission des Romains et retourna à Gadès.
Je répète pour la 6e fois : ce n'est pas un sentiment que je livre là et le fait rapporté n'est pas une invention de mon esprit ou une "allégation" de ma part. Le texte de Tite-Live ci-dessus est clair et se suffit à lui-même.
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