Les immigrants de France, il faut faire quelque chose...ou pas ^^

[adame]

Très bon article Panshir, c'est exactement ça le musulman d'aujourd'hui c'est le juif des années 30.

[Gengis Khan]

A aucun moment je n'ai défendu l'idée que les musulmans étaient de nature agressive. Je suis moi même musulman.



En revanche, je défend l'idée que l'Islam et l'Occident sont incompatibles, et que les musulmans ne trouveront jamais la paix en Occident parce qu'ils ont un modèle de vie que les Occidentaux rejettent catégoriquement. Et les musulmans ne peuvent pas s'assimiler à la culture occidentale car cela serait synonyme d'une aliénation de leur propre identité.


L'Islamophobie est un comportement rationnel, dans la sorte où les Occidentaux ont peur que l'Islam, modèle antinomique au leur, triomphe dans leur société. De la même manière qu'en Algérie on aurait peur que le modèle Occidental athée triomphe. Cela ne veut pas dire que c'est juste, mais que c'est humainement normal.



J'ai cité ce Danois, en mettant un gras le passage que je pense le plus juste.



Voilà la situation dans laquelle nous sommes :





Je préconise une chose, pour tout musulman insatisfait de sa vie en Occident, pensant être victime de persécution, ou n'arrivant pas à accomplir au mieux ses obligations religieuses, il doit tout simplement faire la Hijra. Ou alors, qu'il assume de vivre dans une terre qui rejette l'Islam avec toute les conséquence que cela a.


Et essayer de convaincre l'Occident qu'il devrait tolérer l'Islam, c'est en réalité convaincre l'Occident de laisser triompher un modèle qui s'oppose au sien, donc peu de chance que cela abouti.

[Phileas]

En revanche, je défend l'idée que l'Islam et l'Occident sont incompatibles, et que les musulmans ne trouveront jamais la paix en Occident parce qu'ils ont un modèle de vie que les Occidentaux rejettent catégoriquement. Et les musulmans ne peuvent pas s'assimiler à la culture occidentale car cela serait synonyme d'une aliénation de leur propre identité.

il y a les lois de la république. la loi autorise et interdit
l’intégration ou l'assimilation c'est subjectif... si la loi permet de prénommer son fils Mohamed ainsi soit t il , et si la loi ne lui permet pas et bien c'est la loi qui décide et non l’intégration. de même que le port du voile ...etc ....

Maintenant si le Français aux origines Maghrébines se sent lésé à travers la loi : ça c'est un problème.
par contre :
il y a parfois une discrimination de la société française à l’égard des maghrébins : ça c'est injuste et raciste, le mal n'est pas dans le maghrébin mais dans la société en général. c'est la société qui est faite comme çà... comme toute société au monde qui accepte et qui refuse certaines choses.

[Gengis Khan]

il y a parfois une discrimination de la société française à l’égard des maghrébins :

La faute à qui ? La faute aux racailles et khorotos qui salissent notre image.


Bien entendu que le racisme est condamnable et inacceptable, mais la première des luttes contre le racisme est celle contre ses origines. Et le racisme anti maghrébin à l'heure actuelle tire ses sources de la délinquance maghrébine et du mauvais comportement d'une minorité, mais non négligeable, de maghrébins.

[panshir]

Par exemple en France, le racisme anti arabe ou anti musulman est le même que celui des années 50-60-70.... A cette époque il faisait plus mal car ouvertement affiché, voir milices ou snipper. Il n'était pas question de délinquance ou terrorisme, mais d'"odeurs de cuisine", parait il, sous entendre le racisme primaire. Les discriminations à l'embauche étaient encore plus fortes. Encore aujourd'hui il suffit de voir la réaction de "Jean Marie" si son collègue de travail Karim devient cadre supérieur.

Aujourd'hui, la délinquance et terrorisme causés par une petite minorité n'est qu'un prétexte pour faire revenir le naturel au galop chez les fachos qui ne représentent pas la grande majorité des français heureusement. La délinquance gauloise est totalement occultée et ne prête jamais à amalgames.
Beaucoup trop d'importance est donnée aux extrémismes de tous bords, des minorités.
Perso, à Paris et en région parisienne, je n'ai jamais senti les français tombés dans le piège des extrémistes. Il savent parfaitement faire la distinction et ne généralisent pas, bien au contraire comme lors de la grande marche du 11 janvier 2015 à Paris, ou lors d'élections en 2017.

Dans les années 30 il y avait la liberté totale d'expression pour les fachos et pas de loi anti racisme. De nos jours avec les lois anti racisme, tout est masqué ou en langage codé. Certains intellos qui se prennent pour des tolérants sont très très habiles pour contourner les lois en se servant du droit à la liberté d'expression, des faits divers et du terrorisme et échapper aux procès pour diffamation. Il est inutile d'intenter un procès si perdu d'avance. Dans leur fonds de commerce ces derniers ne font qu'encourager les extrémistes de tous bords au final. Pire, d'autres intellos sont inconscients en offrant involontairement une énorme publicité aux fanatiques religieux.

[TiziSweet]

je lisais les derniers posts, et je me suis crue sur 20min quand tous les membres du RN défendent leurs convictions dans les commentaires après le titre d'un article bien anti muslim, et ce sans l'avoir lu...

mais non, je suis sur FA...

[alibigoud]

Aujourd'hui, la délinquance et terrorisme causés par une petite minorité n'est qu'un prétexte pour faire revenir le naturel au galop chez les fachos qui ne représentent pas la grande majorité des français heureusement. La délinquance gauloise est totalement occultée et ne prête jamais à amalgames.

La délinquance "gauloise" n'est pas occultée. Si elle moins visible c'est qu'elle reste dans la moyenne nationale.
Plus personne n'ignore que les jeunes musulmans, Maghrébins et Africains, sont surreprésentés dans les affaires judiciaires et les prisons et c'est cela qui interpelle la population française. Les autres communautés n'ont pas un tel taux de délinquance.
La France a accueilli dans les années 70 des centaines de milliers d'asiatiques (Vietnamiens et Laotiens) Vous ne voyez pas leurs enfants et petits-enfants faire la une des médias dans la rubrique délinquance et terrorisme.
En parlant de vivre ensemble, pensez vous que ce soit vivable dans les quartiers où ils sont majoritaires ? La réponse est dans le fait que ces quartiers sont désertés par leurs occupants d'origine européenne, las de voir leur voiture brûlée, d'être agressés, de voir leur environnement dégradé, de subir le danger et le bruit des rodéos autos et motos, d'entendre des tirs de Kalash, de voir que leurs femmes et leurs filles ne peuvent plus sortir en tenue d'été, de voir que leur quartier finit par être déserté par les commerçants, les livreurs et autres services. Ce n'est pas l'état qui créé les ghettos, comme on l'entend souvent, mais le comportement de certains de ses habitants.
C'est bien de réfuter le poncif de l'agressivité des musulmans, mais les chiffres sont cruels. Il y a un nombre importants de français d'origine européenne qui sont tués par des "jeunes" pour un rien, parfois pour un simple regard alors que l'inverse est exceptionnel. Et lorsque le cas se produit tout le monde hurle au crime raciste.

Depuis quelques années, en plus de cette délinquance particulièrement virulente, nous avons droit à des attentats sanglants avec des centaines de morts et qui sont commis au nom de l'islam.
Pour évoquer le "pas d'amalgame", malgré le carnage commis depuis plusieurs années par les terroristes musulmans, les français gardent leur calme. Il n'y a pas de représailles.

Imaginons maintenant que le même scénario se passe en Algérie et que, par exemple, une minorité chrétienne de 6 à 8% dont certains de ses membres font exploser les chiffres de la délinquance, se permettant en plus de commettre des attentats sanglants régulièrement, en égorgeant un iman, en mitraillant la population, en écrasant des centaines de personnes avec un camion et le tout en criant : "Dieu est le plus grand !".
Quelle serait la réaction des Algériens ?
Bien entendu, il n'y aurait pas de représailles envers la communauté chrétienne, les rares églises ne brûlerait pas, il n'y aurait aucun acte raciste etc...
Bien entendu, il n'y aurait pas d'amalgame.
Si vous me dites que les chrétiens ne seraient pas victime d'actes de vengeance, je ne vous croirais pas.

Finalement, les arguments du racisme et la victimisation pour justifier les débordements de certains, cela ne fonctionne plus.
Les français ne sont plus dupe de cette manipulation, y compris ceux d'origine immigrés qui se sont intégrés sans problème et ne se font pas remarquer en mal.

[panshir]

Alibigoud,

DES français et non LES français. Personne ne justifie les actes ou délits de untels. Tu vas aux Etats Unis en Amérique du sud ou centrale, tu as les mêmes problèmes sociaux délinquance en pire. C'est seulement l'extrême droite qui généralise et non la grande majorité des français. La victimisation c'est chez les adeptes du fhaine de Lepen, DES français qui aboient beaucoup, mais une minorité, toujours à fouiller dans les poubelles faits divers pour montrer du doigt l'étranger, l'arabe, le musulman, le noir, comme durant les années 30 avec les mêmes clichés contre les juifs. Ils n'ont jamais supporté le vivre ensemble et la diversité culturelle et ont fui des quartiers pour vivre en communautarisme, et non l'excuse de la délinquance. Certaines mairies attribuent de meilleurs logements aux fachos. Pire, des maires adeptes de l'apartheid empêchent par la ruse des musulmans d'acheter leur maison dans telle zone pavillonnaire. Surtout dans certaines campagnes là oû il y a une forte crise économique, les fachos se plaignent toujours alors qu'il n'y pas de quartiers sensibles chez eux, Lepen plus de 50%. Là ou je vis banlieue parisienne, il y a beaucoup de quartiers et mixité sociale diversité culturelle, très bonne cohabitation. La délinquance est forte en région parisienne en fonction de la densité de population et problèmes sociaux comme dans tous les pays occidentaux. Pour le feuilleton terrorisme, hors sujet, voir la realpolitik qui l'alimente, Chirac avait dit NON à Bush en 2003, à chacun de prendre ses responsabilités, les musulmans en sont les premières victimes dans le monde.
Au final, avec tout cet aboiement, Lepen n'a pas fait mieux qu'en 2014, elle a même perdu 2 chaises.


Il faut comparer la France avec un pays de son niveau comme l'Allemagne, les Etats Unis, l'Angleterre, l'Australie....., et non avec l'Algérie. L'Algérie a un très grand retard. J'ai bien précisé que la France était un pays très tolérant comparé à beaucoup d'autres. Tu comprendras que beaucoup d'autres pays n'ont pas de leçons à donner à la France. C'est seulement une minorité de français qui propage la haine habilement toujours dans la victimisation. Crier fort et beaucoup ne donne pas raison. La très grande majorité des français silencieuse et tolérante ne partage pas les clichés de l'extrême droite.

[adame]

Il leur faut toujours un bouc émissaire pour défouler leur haine.

[mario23]

les jeunes musulmans, Maghrébins et Africains, sont surreprésentés dans les affaires judiciaires et les prisons

Tout ce vouz voudrez, mais nier sa c'est s'enfoncer la tete dans le sable, si en france les chiffres sont interdit en Italie non , les chifres dessous sont des chiffres officiels

Gli stranieri residenti in Italia al 1° gennaio 2018 sono 5.144.440 e rappresentano l'8,5% della popolazione residente.

I dati diffusi dal Viminale fino a giugni del 2018: 136.876 stranieri denunciati o arrestati. Sono il 31,9% del totale in Italia

Une des raison des virements general de l'europe au nationalisme?

[snake78]

Je pense que lorsque l'immigration est trop importante dans un pays ça apporte des problèmes car l'intégration ne fonctionne plus.

[democracy]

Je pense que lorsque l'immigration est trop importante dans un pays ça apporte des problèmes car l'intégration ne fonctionne plus.

On dit : "win takthar, takhsar"

[delci]

Fin 2010, WikiLeaks révélait dans un câble diplomatique transmis par l'ambassade des Etats-Unis à Paris au département d'Etat, les diplomates américains écrivaient que le modèle français sur l’émigration : «Le vrai problème est l'échec de la France blanche et chrétienne à considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière. » ce document fut révélé par Le Monde.

[panshir]

Avocat commis d'office

Il y a environ 20% d'étrangers dans les prisons françaises surtout pour des courtes peines. 80% SONT FRANçAIS sur un total de 70 000 environ, rien de surprenant.
Et ceux qui veulent donner des pourcentages en fonction de la couleur de la peau parmi tous les français ce qui est interdit trouveront en grande majorité des gaulois, tous crimes délits confondus, surtout lourdes peines. Il ne s'agit pas d'aller dans une prison de la banlieue parisienne comptabiliser les nombreux dealers mais dans toutes les prisons françaises.

L'interdiction de statistiques ethniques permet à l'extrême droite de jouer sur la paranoïa d'une partie des français.

Les problèmes sociaux familles nombreuses, pauvreté sont à prendre en compte. La délinquance à col blanc pour tous les délits a de très bons avocats et non des avocats commis d'office. Par exemple beaucoup de violeurs à col blanc échappent à la prison sauf Tarik Ramadan, moins rusé. Aux Etats-Unis il y a les mêmes sujets avec les noirs américains qui ne sont pas fils d'immigrés pourtant ni musulmans en très grande majorité.

Pour bien comprendre sans juger trop vite avec les clichés, il y a plein d'articles non extrême droite sur le sujet évoqué par Mario. A lire en entier et non seulement le titre souvent mal interprêté.



"Statistiques ethniques : soyons réalistes !
ÉDITORIAL
Le Monde

Editorial. L’occultation ou le déni sont les plus mauvaises manières de comprendre et d’agir. Une mesure précise de la diversité permettrait de mieux appréhender les mécanismes de discrimination qui minent la société française.Publié le 21 octobre 2016 à 15h07 - Mis à jour le 21 octobre 2016 à 15h19

Editorial du « Monde ». L’enquête du Monde et celle, très approfondie, sur les Prisons de France (Robert Laffont, 684 pages, 23,50 euros) que vient de publier le sociologue Farhad Khosrokhavar, dont nous avons longuement rendu compte dans notre édition du 21 octobre, repose sans détour la question des statistiques ethniques. « C’est une schizophrénie bien française : on vous interdit de faire des statistiques, mais quand on avance prudemment une approximation entourée de tous les conditionnels », en l’occurrence sur le pourcentage de détenus issus de l’immigration ou de détenus de confession musulmane, « on vous affirme que vous avez tort », affirme le sociologue.

De fait, le sujet déclenche instantanément des polémiques incandescentes. On l’avait notamment constaté en 2007 lorsque le président de la République, Nicolas Sarkozy, avait voulu légaliser les statistiques ethniques. La bataille entre partisans et adversaires d’une telle possibilité de mesurer la diversité des origines des personnes avait partagé la communauté scientifique autant que la classe politique. Les uns jugeaient ces statistiques indispensables pour mieux comprendre les mécanismes de l’intégration ou de la discrimation. Les autres protestaient contre la mise en cause d’un principe républicain fondamental. Le Conseil constitutionnel avait donné raison aux seconds, en rappelant que la République française « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Des études fouillées sont menées depuis belle lurette
D’ailleurs, la loi de 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés interdit la collecte et le traitement de « données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ». Elle prévoit, certes, des dérogations pour des chercheurs ou des instituts de sondages qui souhaitent introduire des critères ethniques ou religieux dans leurs enquêtes ; mais ces autorisations sont délivrées par la Commission nationale de l’informatique et des libertés au cas par cas, en fonction de la finalité de l’étude, de l’institution qui la réalise, de l’accord des personnes sondées et de l’assurance que les données restent anonymes.

Ainsi, les grandes enquêtes de l’Insee ou de l’INED (Institut national d’études démographiques) comportent, depuis une quinzaine d’années, le pays de naissance des parents, outil précieux pour mesurer la situation des enfants d’immigrés. De même, des études fouillées sont menées depuis belle lurette sur les populations scolaires pour mieux comprendre la trajectoire et la performance des élèves en fonction de leur milieu d’origine.

Faut-il aller plus loin ? Faciliter, voire généraliser de telles enquêtes ? Il nous semble que oui. L’exemple des prisons le démontre : l’absence de données précises sur l’origine ou la religion des détenus favorise les approximations, les fantasmes et, au bout du compte, l’instrumentalisation politique de la réalité. L’occultation ou le déni sont les plus mauvaises manières de comprendre et d’agir. Au-delà de « statistiques ethniques » trop étroitement corrélées à l’origine de la personne, une mesure précise de la diversité et de son caractère multidimensionnel (familial, social, géographique…) permettrait de mieux appréhender les mécanismes de discrimination qui minent la société française. Et d’évaluer l’écart qui sépare l’idéal républicain de sa réalité. C’est une question de lucidité, autant que de réalisme."



"Les enfants issus de l’immigration surreprésentés en prison
Par Emmanuelle Raybaut Publié le 20-10-2016 rtl.fr

"Le journal Le Monde vient de publier une vaste enquête sur un sujet tabou dans la société : pourquoi les enfants issus de l'immigration sont-ils surreprésentés dans les prisons ? Dans le contexte de lutte antiterroriste, le sujet est encore plus délicat. Mais l'étude qui paraît à l'occasion de la sortie du livre du sociologue Farhad Khosrokhavar «Prisons de France» tente surtout d'éviter les poncifs.

Trois facteurs déterminants ressortent de l'enquête du quotidien Le Monde : la sphère familiale, l'échec scolaire et le quartier. Un adolescent fragile qui habite dans une cité dégradée aura plus de chance de basculer dans la délinquance. La taille des fratries semble aussi jouer. Et selon Marwan Mohammed, chercheur en sciences sociales au CNRS, ce sont les familles d'immigration récente qui ont le plus d'enfants. Si l'on ajoute à cela de faibles ressources, il n'est pas rare que les enfants traînent dans la rue faute de logement adapté.

Une étude très fouillée réalisée en 2000 par l'Insee sur l'histoire familiale des détenus avait aussi montré que le risque d'incarcération était 4 fois plus important pour une personne issue d'une famille de 5 enfants par rapport à celle n'ayant qu'un frère ou une sœur. La même recherche révélait également que 30% des détenus avaient un père qui ne leur avait jamais parlé français pendant leur enfance.

La politique pénale française discriminante

Le sociologue Laurent Mucchielli, chercheur à l'université d'Aix-Marseille avance une explication plutôt politique. La délinquance de rue, donc celle des pauvres, mènerait en prison alors que celle des riches, c'est à dire la délinquance fiscale se solderait plutôt par des amendes. Il semblerait qu'il y ait en France une réelle volonté de durcir la réponse pénale pour les petits délits qui ne nécessitent pas beaucoup d'investigation. En plus de cela, les procureurs sont généralement évalués sur leur capacité à traiter rapidement ces affaires qui débouchent souvent sur des peines de prison. Mais l'enquête avance une autre explication, il serait plus facile pour la police de contrôler ceux qui consomment du cannabis au pied de leur immeuble que ceux qui le font dans leur appartement.

Les juges ont eux aussi des préjugés

Un magistrat fera davantage confiance à un prévenu ayant une adresse dans un beau quartier. En fait le lieu de naissance n'a pas d'impact sur la peine mais pèse dans le choix de la procédure. La probabilité de comparution immédiate est trois fois plus importante pour une personne née à l'étranger. Et à délit équivalent, le risque de prison ferme est huit fois plus lourd pour des personnes jugées en comparution immédiate. Autre inégalité devant la justice, la capacité à être bien conseillé ou défendu. Un avocat commis d'office ne rencontre le plus souvent son client que quelques minutes avant l'audience, d'autres ne bénéficient même pas d’avocat.

L’islam en prison

L'expression religieuse en prison est de nature différente de celle rencontrée à l'extérieur. La revendication musulmane, comme un moyen de socialisation, résulterait de la détention elle-même, et n'aurait rien à voir avec les origines de la personne.

Mais tous ces facteurs avancés dans l'enquête du journal Le Monde ne sont pas propres à la France. De manière générale, en Europe, la proportion d'étrangers en détention représente le triple de celle présente dans le pays concerné. Et va même jusqu'à atteindre plus de 40 % en Belgique."


Voir aussi

https://www.liberation.fr/france/201...savoir_1161343

extrait:

"...... Immigration et délinquance, une enquête qui dérange de Christophe Nick, Gilles Cayatte et John Paul Lepers comparent la situation de plusieurs villes françaises en croisant la proportion d’immigrés au niveau de délinquance pour mille habitants. «La forte proportion d’immigrés ne fait pas forcément la forte criminalité», explique le reportage, avant de conclure qu’il n’y a «pas de liens, ni économique, ni culturel et certainement pas statistique entre immigration et délinquance». Et donc «les immigrés ne sont pas plus, et bien sûr pas moins, délinquants que le reste des Français.......» +1000

[Chouan]

«Le vrai problème est l'échec de la France blanche et chrétienne à considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière. »

Primo, la France n'est plus Chrétienne, elle est majoritairement Athée, elle n'est pas blanche voir notre équipe de foot et autres sports, beaucoup de Français sont noirs.
Musulmans???? Aucun problème s'ils se comporte comme le reste de la population.