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L'immeuble confiné - العمارة المحجورة : feuilleton ramadanesque de FA

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  • Ce thread dévoile les nombreux talents dont regorge fa , Allah ybarek !

    Mais personnellement j'ai du mal à suivre ...

    cherchez l'erreur !
    « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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    • Hello !!

      Bravo à toute l'équipe, y a de belles plumes tout de même..

      Uzyin Bravo, trop beau récit, beaucoup d'émotion hight level en lecture, tu peux écrire un bouquin facile, j'ai faillis fondre en larme...Quel talent ..!!
      ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

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      • Impossible d'écrire le même récit en fragments différents issus de personnes différentes... en assurant une homogénéité et une cohérence du texte.
        Dernière modification par Tizwel, 29 avril 2020, 23h01.

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        • لحاجة عتيقة: "أنا شفتها ذاك النهار تدور من هنا. رحت عندها. هضرت معاها و فهمت بلّي هي كْتاتْبية حابّة تدير مسلسل على العمارة. أنا كنت حاسبة راهي ماشْية تْخرّج الرواية من راسها، و هي ترني كانت تْقَيَّد ف البرطمات باش تقسّم الحكاية على رباعتها... و نزيد نقول لك، راه على بالي وين يتلقاوْ."ـ

          قويدر: "إيا. تبارك اللـه عليك خالتي الحاجّة. غير قول لي وين. نروحو نْطيحو عَليْهِم بَغْتةً."ـ

          الحاجة عتيقة: "بخْتة تان. منين راكو تأتونَ بِهَذه العِباراتِ الغريبةَ؟... المهمّ. جاتك ساهلة انت. غير أروَح و طيح على فانيلا و جماعتها... تبّع الراي، غير خطيك منهم... عاود أوف منّك. ديما تلهيني على واش حابة نقول... اسمع لي مليح و دخّلها في راسك. هاديك الرباعة يتلاقاوْ ف واحد الجيهة يسميوْها فوروم ألجيري. ساهلة باش تعقل عليها، كيف وان تو ثري فيفا للجيراي."ـ

          Excellent benam

          J'adoghe !
          « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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          • Il etait une fois dans un immeuble confiné une reine des adorées fatiguée d'attendre le prince charmant qui viendrait un jour frapper à sa porte.
            Ce jour là, un autre jour de confinement et de solitude forcée, seule dans cette file d'attente devant la boulangerie de son quartier, son regard croisa celui d'un homme devant elle qui semblait la fixer avec insistance.
            Gênée au début, elle baissa ses yeux et détourna son regard tout en continuant à avancer dans cette file d'attente bandée d'hommes et de femmes. Elle souleva la tête, le même regard insistant épiait tous ses faits et gestes et lui procurait un sentiment de gène et de bien-être à la fois.
            Fascinée par son regard admiratif, elle y répondit par des coups d'oeil furtifs, curieux, discrets et implicitement intéressés. Durant toute cette attente leurs yeux se croisèrent, se cherchèrent et se parlèrent sans mots dans un ballet de mimes visuels parfaitement accordés.
            Ils mirent dans cette conversation visuelle tout ce qu'ils avaient de grâces, d'esprit, de séduction et de finesse.
            Jamais aucun homme ne l'avait déshabillée du regard de cette manière. Elle se sentait nue devant lui et ne put s'empêcher de répondre à son appel quoiqu'elle était constamment écartelée entre des sentiments extrêmes et contradictoires.
            Elle était libre de tout engagement sentimental mais il n'était pas, du moins physiquement, l'homme pour lequel elle aurait craquée du premier coup d'œil.
            Sans vouloir s'évader dans une liberté folle, elle ne supportait plus la routine qu'elle subissait quotidiennement dans sa solitude au milieu de gens intellectuels et hautement civilisés que comptait l'université d'Alger.
            C'était l'occasion, pensait elle, de chasser les vieux démons et de réveiller le vieux fantasme sommeillant en elle et qui portait son affection vers les hommes civilisés dont les charmes prenants illustraient son rêve de quiétude mystique et de réussite sociale.
            Elle savait mieux que quiconque combien il était dur de toujours et partout se conformer et qu'une sortie de la normalité s'imposait pour apprivoiser les ardeurs dichotomiques dont elle était, jusque là, prisonnière.
            Les études universitaires lui ont permis d'échapper à la tradition ancestrale qui veut qu'une jeune fille reste à la maison jusqu'à son mariage, ils lui ont permis surtout d'acquérir une liberté de mouvement et un studio dans cette immeuble de cadres universitaires algerois.

            À la fin de ses achats, elle jeta un dernier regard discret dans sa direction et quitta la boulangerie.
            Elle n'avait pas atteint la porte de sortie quand elle entendit le bruit de pas derrière elle.
            Elle se retourna et il se tenait là, l'haleine haletante, le regard perdu et la gorge nouée.

            - Je m'excuse de vous importuner, mademoiselle, je vous vois pour la première fois ici et j'aimerai tant faire votre connaissance, lui disait-il d'un ton confus.

            À partir de ce moment-là, elle sut qu'un nouveau chapitre de sa vie s'ouvrait sans qu'elle puisse déterminer ni l'itinéraire, ni l'aboutissement, ni l'intensité.
            Pourtant il était loin d'être l'homme dont elle rêvait, du moins physiquement. Il n'était pas beau, mais il n'était pas non plus repoussant.

            Il était du genre que l'on croise dans la rue sans le voir, ni gros, ni maigre, ni beau, ni laid, en somme,un homme comme il y en a des millions ...
            Dernière modification par AigleNoir, 30 avril 2020, 03h52.

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            • Bonjour,

              AigleNoir bravo, une histoires qui se passe presque avec les regards, une histoire qui nous laisse avec un seule envie, attendre l’épisode suivant. Tu as réussi ton coups en excitant la curiosité du lecteur. Bravo
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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              • un vrai régal , bravo

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                • chez Aïcha suite



                  Un nouveau jour au 15 rue Michelet. Encore un jour à tourner en rond dans le sens des aiguilles de la montre du salon puis dans le sens inverse. A compter les pas pour verifier si c'est le même nombre dans les deux sens.
                  Aicha a envoyé Amoula faire quelques achats pour être certaine de ne manquer de rien car c'est le jour où elle reçoit Zohra pour lui tirer les vers du nez qu'elle a long et creux.

                  L'appartement sentait bon le propre, bon l'eau de Javel. Aicha était certaine que cette barrière javellisée ne laisserait passer aucun virus ni chinois ni mexicain.
                  Elle avait préparé le service à thé, celui avec un beau plateau et une belle théière en argent. Les petits verres à liseré doré étincelaient de propreté.
                  Les makrout sentaient bon, quelques crêpes avec du miel attendaient sur une assiette.
                  Tout était parfait pensait Aicha en admirant son salon meublé de canapés de velours bleu nuit, d'une grande table basse et d'un tapis.
                  Aicha le laisserait dans la pénombre ainsi Zohra ne verrait pas que le tapis était élimé et le velours des canapés râpé.

                  Aicha attendait sa fille qu'elle avait envoyée acheter du lait car si jamais Zohra préférait un café au lait, il ne fallait surtout pas la contrarier. Mais Amoula tardait et tardait.
                  Elle devait encore faire les yeux doux à ce bon à rien de Samir qu'Aicha ne voulait surtout pas comme gendre.

                  Que de soucis avec les enfants gémissait Aicha en s'imaginant le pire.
                  Elle priait chaque soir pour que le déshonneur épargne son foyer, pour qu'Amoula n'oublie jamais son devoir de fille de bonne famille et tous les sacrifices qu'elle, Aicha, avait faits pour elle depuis que ce lâche de Khaled avait filé avec armes et bagages en les abandonnant comme deux malpropres.
                  Ah elle en avait épluché des crevettes à l'usine, des milliards de crevettes qui ont crevassé la peau de ses mains gelées par le froid nécessaire pour garantir la fraîcheur des crevettes mais néfaste aux humaines qui y laissaient leur santé.

                  Si elle avait eu un dinar par crevette épluchée, Aicha se dit qu'elle pourrait habiter sur le front de mer dans une belle villa blanche et même qu'elle pourrait avoir un chauffeur en uniforme qui la promènerait dans une immense Mercedes noire comme le patron de l'usine de crevettes en avait une.
                  Avec tous ces milliards elle pourrait en réaliser des rêves et pourrait enfin s'acheter un nouveau tapis et des nouveaux canapés car les siens n'étaient pas du tout convenables pour la belle villa blanche.
                  Aicha se demanda si elle aurait aussi une piscine mais elle décida de répondre à cette question plus tard car la sonnette retentit et sûrement c'était la vieille Zohra qui arrivait.

                  Aicha alla ouvrir et oui, c'était bien Zohra qui avait revêtu sa plus belle djellaba, la beige avec des pompons noirs , et ses babouches en cuir rouge et noir.
                  La vieille Zohra était essoufflée par l'ascension et s'appuyait au mur le temps de reprendre son souffle.
                  Son embonpoint lui posait problème et son emphyseme aussi. Elle se disait que si le virus la pénétrait, elle ne survivrait pas et irait rejoindre ses ancêtres au paradis car elle était certaine que sa vie exemplaire lui en ouvrirait les portes.
                  Les deux femmes commencèrent le rituel de bienvenue, merci de me faire l'honneur et comment ça va, et les enfants, et les petits-enfants, et les tantes, et les oncles, et la santé, et vous avez bonne mine etc
                  Ce rituel sans lequel aucune visite ne saurait être respectueuse des us et coutumes et donner la conviction à chacun qu'on était
                  de bonne éducation durait un certain temps et Zohra commençait à avoir mal aux jambes et avait hâte de s'installer assise sur un bon canapé.
                  Elle dit à Aicha
                  - Aïcha, Aïcha
                  Écoute moi
                  Aïcha Aïcha
                  Regarde moi
                  Aïcha Aïcha
                  Pense à moi

                  Je suis vieille et malade et je te supplie d'avoir bon cœur et de me permettre de m'assoir et on continuera les salamalecs assises.

                  à suivre
                  Dernière modification par Nessy, 30 avril 2020, 14h13.

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                  • Drole de famille..2

                    Voilà une semaine de plus, l'ennui s'installait parmi les occupants de l'appartement au 3eme étage..
                    Le beau temps avait fait place au mauvais, Burnie n'avait jamais autant aimé son canapé que maintenant. Fallait le supplier pour qu'il sorte faire sa promenade, tandis que Julie adorait ses moments là ou elle découvrait la vie du dehors.
                    Sarah avait nettoyer et re nettoyer l'appartement à fond que faire maintenant?
                    Elle regarda par la fenêtre et vu ce jeune homme en face de l'immeuble.Il était assis lisant.. Elle ressenti le besoin de lui dire bonjour, elle qui était d'une timidité excessive..
                    Ses parents s'ils étaient encore vivants aurait condamner cette pansée de dire bonjour à un inconnu..pourtant l'envie forte était là.
                    Elle se mis à le dévisager, il dégageait quelque chose dont on ne sait quoi qui l'intriguait alors elle lui dis un " bonjour" depuis son balcon, espérant une réponse.
                    Il n’est finalement pas impossible de faire de belles rencontres, même confinés se disait elle..
                    Bonjour répondit t'il posant son livre et s’approchant un peu plus a sa fenêtre.
                    Mais comme ce simple contact ne lui suffisait pas, il lui demanda son prénom
                    " Sarah, et toi"
                    " Moi c'est Ahmed, tu vis seule..?"
                    "Oui..euh non il y a Burnie et Julie !
                    "Ah c'est bien ça, ".
                    Un sceau d'eau froide venait de lui tomber dessus, il avait été abordé par une ravissante, belle jeune femme, lui qui ne parlait presque jamais aux inconnues et voilà qu'elle avait une famille à charge, peut être une mère célibataire..
                    Sarah, compris de suite que lui nommant le nom de ses deux compagnons , il allait surement croire que c’était pas une femme bien.
                    "C"est mon chien et ma chienne, ils dorment.."J'ai qu'eux au monde !
                    "Ahmed avala sa salive, il compris que cette femme là, devait être sa chance dans cette vie, il devait en aucun cas laisser passer çà !
                    Combien de temps la quarantaine va durer, il se pourrait que je sois une relation à distance avec quelqu’un qui vit de l’autre côté de sa rue…pensa t'il
                    Il fallait que ca devienne réel, cette femme l'attirait, comment avait t'il pu l'ignorer jusqu’à ce jour, il avait devant lui une relation qu'il devait emmener au niveau supérieur…
                    Elle continuait à le regarder, elle n'avait jamais ressentis une chose pareil, il émanait de cet homme une force terrible qui la subjuguait, un simple attrait et un bonjour, pouvait aller loin si elle le voulait.
                    Elle le veux !
                    Mais le jeune homme, inventif, a trouvé la solution de se rapprocher et faire mieux connaissance.
                    J’ais besoin de te voir Sarah, mais je voudrais aussi qu’on respecte la distanciation sociale. »
                    Sarah, sourit à ses mots..Oui pourquoi pas !
                    Une initiative qui semblait plaire à la jeune femme !On se retrouve en bas si tu veux dit elle
                    Bien j'arrive alors dis Ahmed ,
                    Les deux tourtereaux après s’être rejoint, ils se sont alors promenés dans leur quartier jusqu’à ce que des policiers les arrêtent.
                    Ce n’est pas parce que tout le monde est enfermé chez soi qu’on ne peut pas s’ouvrir au monde dis Ahmed aux policiers,
                    Oui certes, sans contact humain, ça peut être bizarre répondit un des policiers, mais c'est le confinement faut le respecter vous n'avez même pas d'attestation!
                    Alors Ahmed et Sarah ,montrant qu'ils étaient de bons citoyens payèrent l'amande et s'en retournèrent chez eux.
                    Ils montrèrent qu’avec un peu d’imagination, il n’est finalement pas impossible de faire de belles rencontres, même confinés !
                    Il échangèrent leur email, se promirent de se voir au balcon et fenêtre et de continuer..
                    Heureusement, Internet est là pour rappeler que la vie est cool, même lorsque l’on est cloîtré chez soi en se partageant des doses de bonnes humeurs mais aussi des petits moment de douceur.
                    Ahmed et Sarah, avaient des beaux jours devant eux..
                    Burnie toujours dans son canapé, Julie recroqueviller au fond de son panier, étaient loin d'imaginer une fois le confinement passé, leur vie allait changer !!
                    Quelle drôle de famille ça va être ... !!
                    Dernière modification par Nuit_Bleue, 18 mai 2020, 09h58.
                    " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                    M/SR

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                    • Nuit Bleue
                      Joli Happy End
                      💐

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                      • Récapitulatif

                        Ravie que les FAistes et notamment les plus belles plumes du forum s'empressent pour prendre résidence dans le fameux immeuble confiné... Welcome AigleNoir!

                        Permettez-moi de mettre ma casquette d'éditeur pour un petit instant lol:
                        1. Vu le nombre de résidents, je pense qu'il serait judicieux de convertir l'immeuble haussmanien en une tour AADL
                        2. Le 3eme étage de l'immeuble est surpeuplé
                        3. J'encourage tous les auteurs a adapter leurs histoires en fonction des récits des autres auteurs pour maximiser nos chances d'aboutir a un feuilleton avec un enchainement crédible. C'est le principe du jeu et il est crucial pour la réussite de cette expérience. On peut utiliser les personnages des autres dans nos propres récits, comme le fait Nessy.

                        Boubibtis
                        Rak khredjt 3la ennass ya akhi...Pour garder la cohérence de notre oeuvre collective, il faut lire les récits précédants et utiliser les memes personnages tout en respectant leur personnalité décrite par l'auteur initiale...Tu as inventé un nouveau concierge "Ammi Lakhdar" alors que FrozenRose a deja muni l'immeuble confiné d'une concierge "Zohra Laamria"!
                        Merci de rectifier ton dernier texte donc...

                        PJ et Tiregwa les raleurs...
                        Laissez-vous aller lol, chill out, sit-back and enjoy the show
                        Oubliez la planification et l'organisation pour le moment, khellat'ha tesfa, on y verra plus clair in the end. Nous avons les premices d'un immeuble pas comme les autres, une grande oeuvre tant architecturale que littéraire!

                        Voici les résidents so far:

                        - Une famille de 4 personnes, deux ados (fille et garcon) + leurs parents...tchitchi, eyhadrou un francais impéccable meme a la maison (benam)

                        - El Hadja 3atiqa et Qouider (benam)

                        - Un couple de quadregenaires Naouel et Nabil, middle class, ils ont des problemes de couple (Boubibtis)

                        - La concierge "Emma Zohra", célibataire, 65 ans, vit seule avec son chat "Abdou" dans un appart au rez de chaussée (FrozenRose)

                        - Un nouveau locataire du nom de Bachir, l'air voyou, il vit en face de "Emma Zohra" la concierge (FrozenRose).

                        - Au 3eme, nous avons Rachid, un célibataire endurci, possiblement homo (FrozenRose).

                        - En face de lui au 3eme, nous avons Sara et ses deux chiens (Nuits-Bleues).

                        - Aicha, veuve et sa fille Amoula, amoureuse de Samir le ditributeur de journaux qui habite l'immeuble d'en face, ainsi que Khadidja la belle mere d'Aicha et ses deux fils Ahmed et Ali, jumaux, la 50aine, chomeurs. (Nessy)

                        - Au dernier étage, nous avons une famille de 6 personnes: Alilou et Chafia les parents + 4 enfants: Mimi (étudiante), Moha (étudiant), Lili (ado) et Zizou. Ils sont discrets, mais le plombier du quartier Nounou djab khber'houm (Miamo).

                        - 3ammi Idir (92 ans) et sa femme Khalti Ljohar (86 ans), ils vivent seuls mais ont 4 enfants adultes qui vivent ailleurs (2 garcons Samir (ne pas confondre avec le distributeur de journaux de Nessy) et Boualem + 2 filles Samia et Louiza). (Uzyin)

                        - Mme Ziane, dentiste au 3eme (Uzyin)

                        - Louiza, célibataire, habite au premier étage, soignée et tres selectives. Elle se fait appeler Daphné car d'une beauté siderante. Elle fait de la recherche scientifique et prepare un doctorat a l'Université d'Alger. (AigleNoir)
                        Dernière modification par Absent, 30 avril 2020, 13h48.

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                        • Une jeune femme, célibataire, un peu snob, travaille a l'Université d'Alger. On ne connait pas son nom ou dans quel étage elle réside. (AigleNoir)
                          Hi lady, merci pour l'acceille et c'est un plaisr pour moi de descendre à ta station et de participer au feuilleton de l'immeuble confiné.

                          Quelques precisions:

                          Elle habite au premier étage, elle n'est pas snob, mais soignée et tres
                          selectives.
                          Elle s'appelle Louiza et se fait appeler Daphné car d'une beauté siderante.
                          Elle fait de la recherche scientifique et prepare un doctorat ...

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                          • Suite:

                            Toute jeune, elle se prédisait un avenir exceptionnel, extravagant et riche en sentiments divers.
                            Elle n'était pas faite pour une vie ordinaire tellement elle était partagée entre des pulsions fortes et diamétralement opposées.
                            Modernité et ouverture d'un coté, tradition et religion d'un autre.

                            Dehors ils s'abritèrent à l'ombre d'un arbre et discutèrent de tout et de rien, histoire de se connaître et de se rapprocher plus l'un de l'autre.
                            Elle sut qu'il etait venu rendre visite à son oncle "Tchitchi" qui habite l'immeube avec sa femme et ses deux ados.
                            Il habitait la Kabylie et était architecte de metier.
                            Il n'était pas l'homme de ses rêves mais elle se plaisait à l'écouter parler.

                            Le soir, dans son lit, elle pensa à cet homme.
                            Elle se sentait prête pour une nouvelle aventure car, il y a si longtemps que son coeur ne battait plus pour un camarade de promo plus jeune qu'elle et qui l'avait déçu par son comportement enfantin, ses mains trop
                            baladeuses et son air "fils-à-maman".

                            Lui, il paraissait plus mûr, plus sensible, plein de bonté et de générosité. Rien dans leur première rencontre ne l'avait choqué ni heurté sa sensibilité.
                            Mais elle se méfiait de tirer des conclusions trop hâtives, seul le temps l'aiderait à mieux le connaître pour mieux l'apprécier.

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                            • Suite


                              Amoula était sur le chemin du retour. Chez Aâmi Ammar elle avait acheté une bouteille de lait, du sucre et quelques bonbons de toutes les couleurs qu'elle machouillait en marchant entre les flaques que les averses de la nuit avaient laissées sur le trottoir.

                              Peu de voiture passaient, contrairement à d'habitude, un effet positif du confinement. Il en fallait bien pour supporter.

                              Arrivée à la hauteur du 15, elle vit d'abord Abdou, le gros chat de Zohra qui guettait une proie invisible devant le soupirail aux barreaux rouillés.
                              Amoula fit un détour pour l'éviter car ses mollets avaient encore des stigmates des dernières attaques qu'Abdou leur avait fait subir.

                              Contrairement à Abdou, les 2 chiens de Sara , la jolie locataire du 3ème, étaient des amours qui lui faisaient la fête à chaque rencontre. Amoula les adorait au point qu'elle tannait sa mère pour avoir elle aussi un chien. Elle rêvait d'un Terre-Neuve mais c'était un rêve impossible à réaliser car sa mère avait poussé un grand cri quand elle lui en avait parlé et qu'elle eut vérifié de quoi il s'agissait dans le Larousse qui était rangé soigneusement dans un tiroir. Un Larousse c'est un Larousse disait sa mère pour refuser d'en acheter un plus récent car le Larousse de la maison avait déjà 30 ans. Les mots ne changent pas et justement, les Terre-Neuve du Larousse de 30 ans étaient exactement les mêmes que ceux du Larousse de 2020 c'est à dire des gros chiens très poilus qui occupaient une place d'adulte dans le taxi.

                              "Ma fille, mais tu veux me tuer ou quoi. Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu penses à introduire un animal gigantesque dans notre demeure, qui va dévorer tout ce qu'il y a dans notre garde-manger avant de nous dévorer nous car il aura encore faim ?
                              Mais ma fille à quoi tu penses ?
                              J'ai tout raté, ton éducation, ma vie, mon mariage et le couscous de midi
                              Ah mon Dieu, que vais-je devenir avec une fille qui veut me faire dévorer par un loup"
                              Et cela avait duré une demi-heure encore.
                              Amoula a soupiré
                              " Maman maman c'était juste une idée comme ça et il fait trop chaud à Alger pour un Terre-Neuve"
                              Mais depuis, sa mère ressortait la même scène chaque semaine le vendredi quand elle ratait son couscous.

                              Occupée par le chat et ses pensées, Amoula n'avait pas fait attention à l'individu adossé à l'imposante mais décrépite porte d'entrée de son immeuble qui comme la porte avait connu des jours de splendeur par le passé mais comme dit c'était le passé.
                              En se faisant la remarque que Sara semblait bien mystérieuse ces derniers temps et qu'il y avait anguille sous roche, aussi que ce n'était pas de chance d'avoir un chat méchant dans un immeuble où les chiens étaient gentils, Amoula sursauta en voyant Bachir dont elle ne connaissait pas encore le prénom et ne sut comment lui demander de la laisser passer.
                              Un sourire inquiétant apparut sur le visage de Bachir.

                              Hey salut
                              Comment tu t'appelles ? Tu es mariée une jolie fille comme toi ? T'as un fiancé ?
                              Si tu n'as pas, je t'épouse. Elle est où ta mère ? donne moi ton 06

                              Amoula était choquée qu'on lui parle de la sorte et de plus devant chez elle et en la regardant de haut en bas comme si elle était un cachir tout rouge dont on voulait enlever la peau.

                              Son visage s'enflamma du même rouge justement que ce fameux cachir.
                              Vite il fallait le remettre en place ce malpoli sans éducation sûrement pas un fils de famille.
                              Déjà son tatouage qu'il exhibait sans honte en n' étant vêtu que de son tricot de peau même si c'était un vêtement de marque ou plutôt une contrefaçon de marque comme on pouvait s'en procurer y compris dans des commerces avec pignon sur rue.

                              Amoula cherchait quoi répondre quand la porte s'ouvrit derrière Bachir et qu'il manqua tomber à la renverse, lui qui était si bien adossé. Ça lui servira de leçon, il n'a qu'à s'adosser au mur comme tout le monde pensa Amoula en éclatant de rire.

                              Bachir était en colère d'avoir perdu la face, ça se voyait au rictus qui avait remplacé son sourire enjôleur.

                              Mais quand il vit la splendide créature qui était apparue dans l'entrebâillement de la porte, le sourire revint encore plus fort. Le sourire d'un prédateur se dit Amoula en s'écartant de Zahia qui sortait pour faire des achats. Enfin on suppose pour faire des achats car vu ses talons de 15cm et sa robe moulante cela ne pouvait pas être pour faire de l'exercice physique.
                              Bachir en bavait de la voir passer devant lui en prenant sur la droite vers la rue commerçante.
                              Non mais allo quoi, qui êtes-vous Mademoiselle ? Je vais mourir si vous n'êtes pas amoureuse de moi tout de suite. Je vous achèterai un château en Espagne, un mât de Cocagne, je vous offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas. Mademoiselle attendez- moi.
                              Dernière modification par Nessy, 30 avril 2020, 15h51.

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                              • Je savais pas que les œuvres allait être assemblées en un même roman..
                                Pensais que c'était le show libre - Histoires courtes !!

                                Pas sorti de l'auberge.. lol
                                Non seulement j'ai du mal à écrire mais en plus je dois dénicher un imprésario

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