Envoyé par Nessy
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Dans l'imaginaire arabe, l'amour comme la douleur passionnels sont exprimés par l'idée d'entrailles (fu'ād qui donne notre fwād) bien plus que le cœur (qalb) qui exprime le sentiment de manière plus générale. Ainsi, l'enfant est dis fildhat kabidī ("bout de mon foi") par ses parents, pour dire une partie de mon être le plus profond ou quelque chose dont un humain ne peut se séparer sauf à en mourir. Donc, dire à sa bien aimée l-kbīda dyāli (diminutif de kebda) dans notre dialecte sonne plus intime ou, si on veux, plus violent que qalbi ("mon coeur").
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