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  • #46
    Moi j'ai 24ans mon petit
    Mais je vais aller me coucher là...

    Premier grand 8:
    Les jambes qui tremblent apres plusieurs tours dans les airs.Je ne remonte plus la dessus!:22:
    "euh..hum hum...bon j'y vais: youuuuyouyouyouyouyouyouyouuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiii"

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    • #47
      Salam chun li
      La premiere fois que je suis y aller a la maquilleuse c'est aujourd'hui !
      J'arretais pas de bouger ... j'arrivais pas a rester immobile ... je l'ai epuisée la pauvre maquilleuse ..

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      • #48
        Moi j'ai 24ans mon petit
        Mais je vais aller me coucher là...
        mon petit!a 24 ans on se sent deja vieille

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        • #49
          La première fois que jai entendu quelqun parler francais (a 5ans)
          c'était du cha-ra-bia !! 'comment tu tappelles' jsavais pas ct quoi
          On dirait pas mais quand ta 5 ans que tu connais rien au Monde et que on te parle et tu catche rien....
          « Tout ce qui peut être compté ne compte pas nécessairement. Et tout ce qui compte ne peut pas nécessairement être compté. »

          Albert Einstein

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          • #50
            Bonjour tout le monde

            Ce fut un 3 septembre que je mis les pieds sur le sol français pour la première fois. Ce jour, je l’avais préparé avec une minutie digne des horlogers, ou plutôt des techniciens des navettes spatiales tant, outre le souci de ne rien laisser au hasard, j’accomplis toutes les démarches dans la discrétion la plus totale. A cinq jours de mon départ, un soir, alors que nous étions autour de la meida, avec mon frère et mes deux neveux, je leur fis part de mon projet d’aller étudier en France et leur demandai de garder le secret juste durant les cinq jours qui me séparaient du grand saut dans l’inconnu. A vrai dire c’était plus mon frère qui était destinataire de la confidence que ses deux petits enfants. La première question qu’il me posa alors était : as-tu besoin d’argent ? Je lui répondis que sa bénédiction me serait bien plus précieuse que tout l’argent du monde et exhibai fièrement, mon passeport vert, mon billet de bateau, mon billet de train et les quelques billets français, (420 F) que l’État algérien nous autorisait à changer à l’époque. J’avais travaillé tout l’été sur un chantier d’électrification rurale pour payer ce sésame. Je revis, il y a deux ans, encore intacte et fonctionnant comme au premier jour, l’installation électrique que j’avais faite dans la mosquée du village où habite mon frère.

            Je venais de passer un test de Français au CCF (centre culturel français) d’Oran, où j’obtins 18/20 avec la mention : avis très favorable. J’avais préparé une vingtaine de lettres et acheté autant de coupons-réponses de la valeur d’un timbre international. Les lettres, toutes personnalisées, commençaient par : "Ici les moulinaux", le 05 septembre, comme si je les avais écrites le lendemain de mon arrivée dans cette ville. Je les postai cependant de Sète, après avoir accroché, à l’aide d’un trombone, un coupon-réponse à chaque lettre. J’y informai mes amis et quelques parents de mon exil.

            Je passai la dernière nuit sur le sol algérien chez des cousins à Delmonte, à Oran. Ma tante me prépara des provisions pour la traversée (poulet rôti, œufs durs, du raisin et du pain), il n’était pas question de dépenser en victuailles, ma misérable bourse. Les enfants de ma tante étaient fascinés par les billets de banque français. Ceux-ci passèrent entre une douzaine de mains et furent examinés à la loupe, comme si chacun cherchait à déceler le petit détail qui aurait échappé à la perspicacité de son voisin et qui valait à ces billets d’être si différents, en terme de valeur, de nos vieux billets de Dinars.
            N’ayant jamais pris le bateau auparavant, je pris également le soin d’acheter un médicament (des comprimés) contre le mal de mer.
            La traversée qui dura 36 heures fut agréable mais éprouvante. J’avais des maux de tête. Malgré ma résolution de ménager ma maigre bourse, je dépensai néanmoins quelques 15 à 20 F sur le bateau, en cafés et petit déjeuner. Le seul souvenir encore vivace que je garde cette traversée est sans conteste, l’image insolite d’un groupe de voyageurs défaisant les semelles de leurs chaussures, fabriquées par des artisans cordonniers, pour en extirper des liasses de billets de banque : des devises.
            Arrivé au port de Sète en fin d’après midi, j’avais tellement mal à la tête que je demandai au policier ou douanier qui nous contrôlait de me donner au préalable un verre d’eau pour avaler un cachet, et puis effectuer les formalités ensuite, j’imaginais certainement que celles-ci allaient durer une éternité. Il n’en fut rien, il me fit passer sans même fouiller mon petit sac et m’indiqua les toilettes. Je m’y précipitai. Avec du recul, je crois que je pris uniquement de l’eau sans les comprimés, tellement je n’avais pas ma tête sur les épaules. Je quittai le port en direction de la gare SNCF, dont je me fis indiquer la direction. Sur le chemin, je m’arrêtai à un magasin d’alimentation pour y acheter de quoi me sustanter. Ce magasin n’avait rien à voir avec les boutiques sombres et poussières de chez moi : l’Occident s’offrit à moi, sans transition, dans tout son scintillement. Un vieil homme, me voyant avec une boîte de -vache qui rit- à la main, me souffla dans un air très jovial : « la bagra qui tedhak ». Je compris bien plus tard qu’il devait s’agir d’un pied-noir.
            Arrivé à la gare, j’appris que j’avais un train sous peu. J’entrepris alors de préparer mes billets. Je ne crois pas que le mal de mer y était pour quelque chose, mais je sentis la terre se dérober sous mes pieds quand je me rendis compte que j’avais perdu la sacoche qui contenait tous mes papiers et mon argent. Paniqué comme je ne le fus jamais de ma vie, je rebroussai chemin vers le port, au pas de course. C’est alors qu’un chien, un Saint-Bernard, haut comme un veau, se mit à me courser en aboyant. A la peur qui me terrassait déjà, s’ajouta la frayeur de cette bête dont il ne m’avait jamais été donné d’en voir avant ce moment. Ce fut un miracle que mon cœur tint bon. Sur le chemin, je reconnus un passager du bateau, je l’abordai pour lui demander s’il n’avait pas entendu diffuser mon nom par les haut-parleurs de la gare maritime. Il me laissa entrevoir une lueur d’espoir et me restitua ainsi malgré lui, un peu de forces qui me portèrent jusqu’à un agent de police derrière un comptoir au port. Je lui appris ma mauvaise fortune. Il me posa un tas de questions sur la couleur de la sacoche, les papiers qu’elle contenait, la couleur d’un agenda. A l’issue d’un interrogatoire qui, s’il amusait mon interlocuteur, ne fit que rajouter à ma perte d’haleine, je finis par lui dire que s’il avait quelque sacoche que ce fut, la mienne contenait mes papiers personnels et qu’il pouvait s’assurer de mon identité par un simple coup d’œil. Avec un large sourire, ce policier mit fin à mon calvaire en me tendant ma sacoche de derrière le comptoir, en me recommandant de faire plus attention à l’avenir. Rien n’y manquait. Pas même l’argent. Je crois que je l’avais oubliée dans les toilettes au moment où j’étais censé prendre un cachet d’aspirine.

            De nouveau à la gare SNCF, je dus attendre un autre train où, comme si les fortes émotions de la fin de la journée ne suffisaient pas, il fallait rester éveillé, au moins jusqu’à Valence, pour ne pas me retrouver à Lyon, Paris ou que sais-je encore. C’est ainsi qu’à la gare de Tarascon- merci Tartarin, merci Daudet - me semble t-il, il me fut donné, encore une fois, l’occasion de savourer une nouvelle sueur froide : Sur les quais, deux moniteurs de colonies de vacances, un jeune homme et une jeune femme, qui accompagnaient un groupe d’enfants, après que ces derniers eurent pris le train, et au moment de se séparer - seul l’un d’eux devait monter dans le train - se mirent à se bécoter sur la bouche, comme ça, sans gêne, au vu et au su de tout le monde, moi y compris.
            L’esprit pétri dans les valeurs de la culture arabo-musulmane qui était le mien, saisit alors dans toute sa dimension, le sens de l’expression : « le choc des civilisations».
            Dernière modification par aladin38, 20 avril 2007, 10h37.
            Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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            • #51
              Super aladin, merci
              Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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              • #52
                La premiere fois que j'ai senti mon bébé bouger dans le ventre de ma femme... INDESCRIPTIBLE !
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                • #53
                  Alladin tu es un vrai conteur,on dirait un roman.
                  "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                  Manifeste/Shurik'n

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                  • #54
                    Super aladin, merci
                    Alladin tu es un vrai conteur,on dirait un roman.
                    :22: Vous me faites rougir les amis,
                    tout le plaisir est pour moi.
                    Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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                    • #55
                      mon premier baiser....

                      Salut à toutes et à tous. Je suis nouveau sur FA, donc un peu d'indulgence.
                      C'est donc ma première fois....sur FA en espérant que ça ne sera pas la dernière.....

                      Un petit clin d'oeil pour Ballz...

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                      • #56
                        superilies vas y continues, moi les vacances se terminent là....

                        C'était la première fois qu'on se rencontre sur fa? QUAND tout d'un coup, chun li intervient....
                        "La femme est le calme et l’apaisement de l’homme, elle est sa conjointe, la mère de ses enfants, l’endroit périlleux de son coeur et la clef de ses secrets"

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                        • #57
                          Soit le bienvenue Regret amuse toi bien sur FA
                          « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
                          Boris Vian

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                          • #58
                            bienvenue regret, bonnes discussions.

                            Alladin... s' il te plait raconte encore
                            "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
                            Manifeste/Shurik'n

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                            • #59
                              Bienvenue sur FA regret !!!!!!

                              Sinon c'était quoi ton premier regret ???
                              Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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                              • #60
                                Speciale dédicace pour toi tarek...
                                la premiere fois que j'ai vu Zizou dribber et mettre dans le vent toute une defense.... je me suis levé de mon canapé en criant : Zizou ! Zizou ! Zizou
                                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                                "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                                Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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