Annaba la Coquette

[Destysina]

Salam Jarty, hady ghayba, tu ns reviens avec un new look à ce que je vois .
Marhba b'la maman, bientot toi nchalah. H@

[absente]

Krayti tal3atli dem fil moukh malla ménguedech nji dima. Tu vas bien?
Merci pour ma maman.
Inch'Allah.

[dadou3x]

Salam

salut tout le monde
un annabi de plus parmis vous
@ Desty merci pour les photo

[Destysina]

Marhba bik Dadou. H@

[lynx23]

bienvenue dadoux3 et toute l'association ANIS

[Destysina]

Annaba en Panoramique par Mohamed Aziz

H@

[Destysina]

H@

[Destysina]

H@

[ALPY]

salut les bônois, 1 coucou de Sétif

comment va ?

desty,
t'as pas la photo de ce consulat FR?

[Destysina]

Slt Alpy, Bin les photo du consulat!!!!!!!!! je pense pas, on y vois rien tu sais, juste la porte d'entrée, et c'est pas si intérrésent que ça, mais je vais te prendre une rien que pr toi Stayfi . H@

[Destysina]

De Saint-Augustin à... Lotfi Double Kanon - Annaba

Semaine culturelle annabie à Alger
mercredi 24 janvier 2007.

Après l’Egypte qui a eu l’honneur d’inaugurer les manifestations officielles de l’événement culturel Alger, capitale de la culture arabe 2007, à travers une semaine riche en haltes (du 17 au 22 du mois en cours),

c’est au tour de Annaba, capitale de l’est algérien, de prendre le relais dès aujourd’hui, a-t-on appris auprès des services concernés au ministère de la culture.

Fidèle à sa réputation de coquette, Annaba viendra séduire les Algérois avec un éventail de manifestations prévues pour la circonstance mais dont nous ne connaissons pas encore, à l’heure actuelle, le contenu, ce qui est dommage !

Baptisée jadis « Balad Al Unnâb » ou ville des jujubes, en raison de l’abondance de ce fruit dans cette région, Annaba a vu d’abord l’érection d’un premier établissement de sédentarisation vers le XIIe siècle, av. J.-C. Puis, ce premier point de fixation évoluera vers une escale puis en comptoir portuaire, en raison, notamment des relations commerciales avec les Phéniciens.

Du VIe au IIIe siècle av. J.-C., Hippone se soumet à domination carthaginoise, puis au IIIe siècle av. J.-C., la consolidation du royaume numide, notamment sous le règne de Massinissa et de ses successeurs, entraîne l’intégration d’Hippone au royaume numide ; elle devient alors une ville royale, Hippo Regius.

Deux siècles plus tard, les chocs entre les empires carthaginois et romain d’une part, et entre ces derniers et le royaume numide d’autre part, se terminent par la victoire de l’expansion romaine et l’annexion d’Hippone. Cependant, le VIIe siècle marque l’avènement d’une ère nouvelle de l’histoire de la ville, avec l’occupation musulmane.

Rebaptisée Bouna ou encore Madinat Seybouse, Hippone sera reconstruite sur un autre site, appelé Bouna El Haditha. Ses fondateurs, les Sanhadjas, en font un poste de défense et de surveillance.

Parallèlement à cette fonction, la cité va être aussi un port d’échanges commerciaux. Double fonction qu’elle garde même sous le règne des Muwahidines (XIIe siècle), sous les Hafsides (XIIIe au XVe siècle) et sous les Deys (XVIe au XIXe siècle). Malheureusement, cela en fera un objet de convoitises. Aussi, subira-t-elle, assauts et agressions, notamment de la part des Espagnols.

Fière de son héritage culturel, Annaba à travers ses artistes et hommes de culture demeure un pôle incontournable de l’expression artistique et culturelle algérienne, notamment à travers ses festivals du malouf dont Hamdi Benani reste l’un des plus grands ambassadeurs, du rap dont Lotfi Double Kanon demeure le meilleur porte flambeau ou du monologue avec de nouvelles figures très prometteuses, à l’image du jeune humoriste Abdessetar Benabid ou encore par le biais de quelques unes de ses figures connues, à l’image de musicien et interprète Dib El Ayachi, du comédien et scénariste Djamel Hamouda et d’autres encore.

Il va sans dire que les manifestations devraient être des plus enrichissantes mais il reste qu’en méconnaissance du programme arrêté pour la circonstance, nous ne pourrons vous en dire plus. Nous y reviendrons, donc.

H. A. - la nouvelle république

[Destysina]

L’honneur d’ouvrir la manifestation Alger, capitale de la culture arabe 2007 est revenu aux wilayas de Annaba et Sidi Bel Abbès. Cependant, c’est Annaba qui, durant toute la semaine, aurait ravi la vedette.

En sus des prospectus sur l’histoire millénaire de Hippone (Bouna, Annaba), ses us et ses traditions, des tableaux réalisés par des artistes peintres, des œuvres et des ouvrages de ciseleurs, couturières et stylistes de l’habit traditionnel (hommes et femmes), Driss Boudiba, directeur de la culture de la wilaya de Annaba, avait tenu à présenter la maison annabie. Dans ce décor, dont il a présidé la mise en place, s’est longuement attardée Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture. Face à la « mariée bônoise » avec sa toilette, ses bijoux, ses gandouras cousues d’or et d’argent, Mme Khalida et les membres de la délégation officielle qui l’accompagnaient, dont les walis de Annaba et Sidi Bel Abbès, se sont extasiés. « Rien que du bonheur », avaient-ils affirmé à la vue de ce que leur offraient le directeur de la culture et les 63 représentants de Annaba. Durant cette semaine culturelle de Annaba à Alger, les artistes et les comédiens, entre professionnels et néophytes, ont eu l’occasion de présenter, chacun dans son domaine, d’autres aspects de la vie bônoise. Des jours et des nuits durant, tous avaient investi la capitale. Ils y ont fait sensation lors des présentations, des expositions, du défilé d’habits traditionnels. Une partition originale et réussie sur scène. N’était le bien médiocre documentaire sur saint Augustin, la réussite aurait été totale. Ecrivains et poètes sous la conduite du docteur Cheribet Ahmed, sculpteurs, ciseleurs, comédiens, chanteurs et musiciens, tous avaient abdiqué leur habituelle spontanéité au profit des tableaux de maître exposés par les artistes peintres. Durant sept jours, les 63 artistes de Annaba ont osé. Ils ont présenté des spectacles et des expositions haut en couleur. Ils ont triomphalement installé Annaba dans le sanctuaire arabe qu’est Alger la capitale de la culture arabe pour toute l’année 2007. Cette fête des habitants de l’Edough et de la plaine du Seybouse a agi comme un contrepoint léger sur des mémoires tendant vers l’oubli. Meddour, l’un des rares fins ciseleurs et orfèvres algériens de l’or et de l’argent, à travers ses coups de marteau, décrit entièrement les bonnes traditions de Annaba. Lui le handicapé, père de famille, qui aurait aimé disposer d’un local pour dispenser son savoir aux générations actuelles et futures. Dans la musique et la chanson malouf, Hamdi Benani à l’ouverture et Layachi Dib à la clôture ont chanté aux côtés des néophytes de l’école, du conservatoire et de l’Institut de musique de Annaba. Les visiteurs et les spectateurs ont découvert des artistes et des comédiens rassemblant, exprimant et exposant le souvenir des choses, des coutumes et des traditions de leur région.

M. F. Gaïdi
elwatan.com

[lynx23]

salut les gens!!!!! je me suis trops absenter!!!!! mais je vois que ya pas bcp qui alimente ce topic qu'est ce qui ce passe ?!!! hen

[damLaguL]

merci desty pour tes photos magnifique j adore ce topic

[Destysina]

Lynx, au lieu de critiquer, mais la main à la pate.
Alors de retour au boulo?

Dam, merci. H@