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Kabylie - La plus grande marche du MAK depuis sa création

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  • #46
    beaucoup attendent de la France un soutien, mais il arrivera lorsque la Corse, le Pays basque et la Bretagne seront autonomes, c'est à dire jamais!
    Notre soutient on l'aura du sahara occidental libre, débarassé de l'opression marocaine !
    Si on est pour l'autodétermination des peuples comme s'en targue boutef, on l'est jusqu'au bout !
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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    • #47
      Heureusement que les tizi ouziens se sont réveillés et ont pris la mairie.Ouf.
      Qu'est ce que t'as donné Karim Debian pour que tu le vénères de la sorte ?
      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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      • #48
        Plus de 5 000 personnes ont marché hier à Tizi Ouzou

        Ils étaient des milliers, plus de 5 000 en tout cas, à répondre par leur présence à l’appel à la marche lancé déjà il y a quelques jours par les étudiants et par le militant de la cause berbère Ferhat M’henni.



        C’était la surprise ! Personne à Tizi Ouzou n’osait imaginer qu’une marche organisée dans le cadre de la célébration du 29e anniversaire du Printemps berbère d’Avril 80 pouvait encore, en 2009, drainer une foule aussi nombreuse, surtout lorsque l’on sait que l’initiateur n’est autre que le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) qui n’a pas pu, pour rappel, rassembler plus de 300 personnes lors des marches organisées ces trois dernières années dans le même cadre. Pourtant, l’inattendu s’est produit. Ils étaient des milliers plus de 5 000 personnes en tout cas, à répondre par leur présence à l’appel à la marche lancé déjà il y a quelques jours par les étudiants et le mouvement MAK dirigé par le militant de la cause berbère Ferhat M’henni qui était, est-il besoin de le signaler, le plus grand absent de la “fête” en raison, disent les militants de sa cause, d’un mandat d’arrêt lancé à son encontre dans la wilaya de Bouira par la justice qui l’a poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation. Prévue à 10h, la marche s’est finalement ébranlée de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou vers 10h30 pour s’achever devant le siège de l’ex-mairie de Tizi ouzou dans le centre après avoir traversé les artères principales de la ville. La marée humaine, qui s’est regroupée déjà depuis 9h devant le portail de l’université portant le nom de l’écrivain Mouloud Mammeri, a emprunté la rue des Frères- Ouamrane, puis la rue Lamali- Ahmed longeant le CHU Nédir- Mohamed de Tizi Ouzou, arborant des centaines de drapeaux jaune et bleu du MAK et scandant les slogans habituels hostiles au pouvoir, particulièrement à Bouteflika et son premier relais local Ould Ali El- Hadi, et favorables à l’autonomie de la Kabylie. “Ulac smah ulac”, “Corriger l’histoire, l’Algérie n’est pas arabe”, “L’autonomie thela thela”, “Kabylie chouhada” sont entre autres slogans scandés à tue-tête par la foule au-dessus de laquelle on pouvait également apercevoir des banderoles sur lesquelles étaient inscrits : “Votre répression renforce notre détermination” ; “Halte au harcèlement judiciaire contre Ferhat M’henni”. Parmi la foule, composée majoritairement d’étudiants et d’étudiantes, on pouvait reconnaître des sympathisants de l’ex-mouvement citoyen, des militants du FFS et du RCD et de nombreux anonymes dont certains disent avoir répondu non pas à l’appel du MAK, mais tout simplement à l’appel du 20 Avril “par devoir de mémoire”, précisent-ils. D’autres encore disent que s’ils sont venus participer à cette marche, “c’est uniquement pour signifier que la Kabylie n’est pas totalement acquise à Bouteflika comme le prétendent ses relais locaux lors de l’élection présidentielle passée”. Arrivé au premier rond-point, baptisé place des Martyrs en 2006, c’était le suspense. Dans son appel à la marche, le MAK avait fixé l’avenue Abane- Ramdane, communément appelée la Grand-Rue, comme itinéraire alors que les étudiants, dans leur appel, ont fixé un autre itinéraire à leur marche, à savoir vers le siège de la wilaya. Jusque-là unis, mais se sépareront-ils au rond-point pour suivre chacun son itinéraire ou bien poursuivront-ils la marche dans l’union ? ne cessait-on de s’interroger. Finalement, est l’itinéraire choisi par le MAK pour lequel tout le monde a opté. Dans une déclaration distribuée à la fin de la marche, le MAK a expliqué que “la marche que nous venons de faire est l’expression de notre reconnaissance pour toutes les générations de Kabyles qui avaient consenti de lourds sacrifices pour que nous arrivions aujourd’hui au combat pour l’autonomie de la Kabylie. Elle est mémoire et avenir”. Dans la même déclaration, on peut également lire que “les intimidations et la répression qui n’ont pu venir à bout du combat identitaire et linguistique des acteurs des années du parti unique ne peuvent, comme toujours, que renforcer notre détermination à aller de l’avant”. À 12h, les manifestants se sont dispersés dans le calme et sont repartis, sans doute, avec le sentiment que le Printemps berbère a été célébré comme il se doit.
        Par SAMIR LESLOUS Liberté 21 Avril 2009

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        • #49
          Gironimoo
          se n'est pas toi par hasard sur la photo qui a les bras en l'aire nn ?
          vive le polisario et vive l'algerie .

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          • #50
            DANS UNE DÉCLARATION RENDUE PUBLIQUE
            Les archs exigent l’officialisation de tamazight

            ●● Dans une déclaration rendue publique hier à Tizi Ouzou, à l’occasion du double anniversaire du Printemps berbère d’Avril 80 et des évènements tragiques du Printemps noir de 2001, la Coordination des archs de la wilaya de Tizi Ouzou a déclaré que “les souvenirs, les messages et les acquis des deux printemps chers à la Kabylie rappellent encore, cette année, que le combat pour l’aboutissement des revendications de langue et de culture amazighs, de liberté, de justice sociale et de démocratie formulées par les artisans du Printemps amazigh d’Avri 80 et le mouvement citoyen des archs en 2001 demeure l’unique voie de réappropriation de tous les repères historiques et de civilisation pour le recouvrement libre et entier de tous les droits politiques, économiques et sociaux légitimes et justes des populations et de Tamazgha”. Et de souligner que “c’est justement à la noblesse et à la grandeur de ce combat, porté par plusieurs générations, que se heurtent actuellement les agressions mesquines menées avec l’argent du Trésor public et au sein même des institutions étatiques partout dans le pays et particulièrement en Kabylie”. À propos des évènements du Printemps noir de 2001, les archs rappelleront que “le mouvement citoyen fera du jugement des instigateurs et des assassins des martyrs du Printemps noir 2001 une exigence majeure à la hauteur des sacrifices des victimes, martyrs et blessés des évènements du Printemps noir. C’est toujours ulac smah ulac sans la vérité et la justice”, tout en insistant sur le fait qu’“aucune concession ne sera, par ailleurs, faite sur la revendication d’officialisation de la langue amazigh”. Enfin, la Coordination des archs a tenu à affirmer, par le biais de la même déclaration, que le combat abattra les plans d’acculturation, d’arabisation et d’islamisation forcées des populations amazighs et fera de tamazight la première langue et son enseignement obligatoire sur tout le territoire amazigh et l’amazighité comme seul élément politique de définition de l’identité. Et à la Coordination des archs de conclure : “Nous sommes convaincus d’aboutir, nous nous donnerons tous les moyens d’y arriver. Nous sommes sur la bonne voie.”
            M. H. (Liberté 21 Avril 2009)

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            • #51
              Des milliers de marcheurs à Tizi Ouzou
              ●Les sympathisants du mouvement eux-mêmes ont été surpris par la présence d’une dizaine de milliers de manifestants ● Une véritable démonstration de force du MAK qui n’a pas appelé cette année à la grève pour commémorer le 20 avril 1980.



              Hier, les rues de la ville de Tizi Ouzou ont vibré au rythme des pas de milliers de marcheurs qui ont répondu à l'appel du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK). Une dizaine de milliers de manifestants ont scandé des slogans du mouvement autonomiste. La marche s'est déroulée dans le calme tandis que tout a fonctionné normalement à Tizi Ouzou. Il n'y a pas eu d'appel à la grève comme il est de coutume en pareille occasion. La célébration, cette année, des événements du 20 avril 1980 a été favorable au MAK, qui a réussi une véritable démonstration de force. Les sympathisants du mouvement eux-mêmes ont été surpris par une telle présence de manifestants. Ce qui semble être la locomotive du MAK, c'est sa section composée d'étudiants de l'université Mouloud Mammeri d'où la marche s'est ébranlée à 11h. Durant les 90 minutes qu'a duré la manifestation, des slogans hostiles au pouvoir ont été scandés. Pouvoir assassin, assa azekka, timanit thella thella» (aujourd'hui ou demain, l'autonomie, il y aura) ont été repris par les marcheurs qui ont dû disputer la chaussée aux automobilistes qui ont emprunté le même itinéraire. La police n'est pas intervenue, ni pour canaliser la marche ni pour l'empêcher. Une dizaine d'éléments des renseignements généraux ont toutefois suivi le déplacement des autonomistes du début jusqu'à la fin. Selon leur estimation, la marche a rassemblé 2000 personnes. Ce qui a caractérisé l'action populaire d'hier, c'est surtout la décision prise par les cadres du MAK de sortir de l'anonymat et de se présenter au public avec leur fonction au sein du mouvement. Ainsi, Baziz Aït Chebib, chargé de l'organique,a déclaré : «Je dois d'abord dire que j'ai été interpellé deux fois lors de la campagne électorale, mais je ne baisse pas les bras. Aujourd'hui, nous sommes satisfaits de la mobilisation formidable pour tamazight et l'autonomie. Les militants et les sympathisants du MAK ont confirmé que le mouvement est structuré ce qui démontre que l'autonomie est la seule alternative.» Ce 20 avril 2009 a propulsé le MAK aux devants de la scène avec une incroyable popularité et une étonnante mobilisation. L'année dernière, «la marche unitaire» à laquelle a appelé le RCD a drainé moins de la moitié du nombre de manifestants que hier. De même que le meeting et la marche du FFS du 2 avril dernier à Tizi Ouzou, qui ont rassemblé une maigre procession de militants. Seraitce la carte politique en Kabylie qui se recompose ? La manifestation d'hier a été, en tout cas, celle de la base militante (des étudiants, des lycéens, des couples avec leurs enfants, des travailleurs) qui reste politisée et disposée à porter la contestation politique dans la rue. Lesmarcheurs se sont dispersés dans le calme à l'issue d'une manifestation colorée et ordonnée et à laquelle le leader du MAK, Ferhat M'Henni, n'a pas pris part «car un mandat d'amener a été lancé contre lui par un juge d'instruction du tribunal de Bouira», a expliqué un avocat, qui, toutefois, dit ignorer les charges retenues contre Ferhat. L'absence du leader du MAK a été jugée «politiquement non payante» par un jeune militant du mouvement. Lors de la prise de parole organisée avant que la foule ne se disperse, Mouloud Mebarki, secrétaire général du mouvement, a déclaré : «Cette marche est l'expression de notre reconnaissance pour le combat des générations de Kabyles (…) que ce soit en 1963 avec le FFS, en 1980 avec le MCB, en 2001 avec les archs et aujourd'hui avec le MAK». Au-delà des lectures politiques que l'on peut faire, la marche d'hier a démontré au moins une chose : la Kabylie n'est pas si fatiguée qu'elle ne le laisse supposer.
              Par S.G. El Watan 21 Avril 2009

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              • #52
                La marche d'hier en photo :













                Pour plus de photos, voir sur le site du MAK. Il est pas beau notre drapeau? :-)

                Ce 20 avril 2009 a propulsé le MAK aux devants de la scène avec une incroyable popularité et une étonnante mobilisation. L’année dernière, « la marche unitaire » à laquelle a appelé le RCD a drainé moins de la moitié du nombre de manifestants que hier. De même que le meeting et la marche du FFS du 2 avril dernier à Tizi Ouzou, qui ont rassemblé une maigre procession de militants. Serait-ce la carte politique en Kabylie qui se recompose ? ---el watan---
                Il est clair que le MAK est devenu la première force politique en Kabylie.

                Ce qui est le plus marrant dans cette histoire, c'est les chiffres de "la débauche de Kabylie" de Amara ibn younes. Tous les articles de presse (Qtd d'oran, liberté, elwatan, TSA...etc.) chiffrent en milliers le nombre de manifestants alors que la débauche de Kabylie parle de "quelque centaines".
                Dernière modification par Izno, 21 avril 2009, 13h18.
                Omar m'a tuer.

                Commentaire


                • #53
                  en effet belle démonstration du MAK qui à ressuscité si je pu dire la commémoration du printemps berbère qui doit se faire dans la rue et non pas seulement entre 04 murs ... le MAK qui va finir par supplanter les formations politiques en kabylie ... laarach en hibernation ... le FFS et RCD qui se chamaillent donnant ainsi une image de division de la kabylie alors que les kabyles ne cherchent qu'a se rassembler autour d'un mouvement qui les fédère tous ... mais je suis témoin que le RCD a mainte fois appelé à un rapprochement avec le FFS mais ce dernier garde une rancune absurde ..; faisant du tore a la kabylie sans pour autant s'affirmer dans le reste de l'Algérie dont la carte politique FLN-RND-MSP n'est pas prête de changer de si tôt.
                  et boutef qui commence à laisser entendre à une régionalisation de l'Algérie.

                  Commentaire


                  • #54
                    la plus grande marche du mak

                    okba sache que les traitres , etaient plus dans les régions arabophones, et la willaya3 historique englobe à elle seule 3/4 des martyres alors arrêtes de balancer des inepties en 1960 certaines régions se complaisaient dans la compromission, et la revendication berbere est une réalitée historique
                    libre à toi de t'aliéné,meme si tu es arabophone

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                    • #55
                      MANIFESTATION DES ÉTUDIANTS DE BOUMERDÈS : Pour la création d’un département de langue amazigh
                      La création d’un département de langue amazigh à l’université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès est l’une des revendications de la Coordination estudiantine de cette université qui a organisé, hier, une marche pacifique pour célébrer le double anniversaire du Printemps berbère et du Printemps noir.

                      Les marcheurs scandaient les slogans habituels contre le pouvoir : «Pouvoir assassin !» «Ulac smah ulac !», «Nous sommes toujours imazighen !» A partir de leur campus, ils ont
                      sillonné les principales avenues de l’ex-Rocher-Noir avant d’aboutir devant l’entrée du siège de la wilaya. Sur les banderoles portées par les manifestants, on pouvait lire «non à la falsification de l’Histoire !» «non à la provocation !» «démocratie d’abord !» «liberté d’expression». Arrivés devant l’entrée officielle de la wilaya de Boumerdès, les marcheurs ont observé symboliquement un sit-in de protestation. Par la suite, bras levés en signe
                      de victoire, ils se sont recueillis en silence à la mémoire des victimes qui se sont sacrifiées pour l’avènement de la démocratie. Une délégation s’apprêtait à entrer dans la wilaya pour remettre aux autorités une déclaration. Dans ce document, les manifestants dénoncent «le marasme social et l’incertitude politique, la confiscation des libertés individuelles et collectives par un régime oligarchique qui ne se soucie que de sa survie». Ils fustigent ce pouvoir pour avoir confisqué le droit des Algériens à l’autodétermination. «Nous condamnons vivement l’instrumentalisation de tamazight, la paupérisation et la ghettoïsation de l’université algérienne, le délaissement du secteur public et le bradage des ressources naturelles du pays, l’atteinte aux libertés syndicales et à la liberté d’expression, l’impunité accordée aux assassins de la nation algérienne au nom de la réconciliatio nationale», ajoutent-ils. Dans le même document, les marcheurs revendiquent l’officialisation de tamazight et sa prise en charge réelle, le respect des libertés individuelles et collectives, la sauvegarde des richesses nationales, garantes de la souveraineté du pays. Pour eux, la société algérienne est consciente des enjeux et des perspectives qui l’attendent pour parvenir à l’éradication du régime despotique en place et la construction d’une république basée sur la liberté, le respect et la justice sociale. A noter le comportement pour le moins déplacé, durant cette marche, de certains organisateurs. Ces derniers manifestent pour exiger la liberté d’expression, mais se méfient d’une manière ostentatoire d’une éventuelle récupération de «leur marche». Nous n’avons constaté aucune tentative de qui que ce soit. Ces étranges organisateurs
                      doivent comprendre que la lutte pour la démocratie dans notre pays et la reconnaissance de tamazight appartiennent à toute Algérienne et tout Algérien qui s’en revendiquent.
                      Par Abachi L. Le soir d'Algérie 21 Avril 2009

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                      • #56
                        CÉLÉBRATION DU 20 AVRIL À BOUIRA
                        Plusieurs marches pour un seul combat


                        Comme à son accoutumée à l’occasion du double anniversaire du Printemps amazigh 1980 et du Printemps noir 2001, la ville de Bouira, malgré le froid et la pluie inhabituels de ce lundi 20 avril, a vécu au rythme des marches organisées par différents acteurs se proclamant tous du combat des aînés, morts ou vivants, qui se sont battus pour l’émancipation des libertés démocratiques, dont la promotion de tamazight comme langue nationale et officielle constitue l’un des piliers.

                        Hier donc, l’on a pu assister à trois marches initiées par le MCB version RCD, puis celle des arouch initiée par certains délégués de la CCCWB et, enfin, celle des étudiants du centre universitaire de Bouira. Ces trois marches qui se sont déroulées successivement sans se croiser, et à partir de points de départ différents, ont toutes convergé vers le siège de la wilaya. Ainsi, la première marche a été l’œuvre du MCB. Celleci s’est ébranlée depuis le stade Bourouba-Saïd pour emprunter l’itinéraire habituel du grand boulevard avant d’aboutir à la cour du siège de la wilaya. Tout au long de ce parcours, les marcheurs, qui étaient pour la majorité d’entre eux des militants du RCD avec une présence remarquée du député et animateur du MCB, Ali Brahimi du président du bureau régional et vice-président de l’APW, Ahmed Boutata, et des P/APC d’El-Esnam et de M’chedallah, et Chorfa, Hellal Ahmed et Zekri Hamid, et Akkache Yahia mais également plusieurs autres cadres du RCD, et des dizaines de jeunes venus principalement d’El- Esnam, scandaient des mots d’ordre hostiles au pouvoir, ainsi que l’éternel «assa azekka, tamazight tella tella, assa azekka, le RCD yella, yella» (aujourd’hui, comme demain, tamazight existera, le RCD existera). Arrivés devant le siège de la wilaya, Meziane Chabane, élu APW du RCD, prit la parole, sous une pluie battante, pour fustiger le pouvoir et rappeler à la foule l’essence du combat du MCB qui tire ses racines de la déclaration du 1er Novembre 1954 et du congrès de la Soummam. Pour sa part, Ali Brahimi poursuivra sur cette lancée pour rappeler que le combat du MCB est le prolongement du combat libérateur et du mouvement nationaliste algérien. Cela avant de faire part aux présents de l’esprit du combat du MCB qui lutte pour l’union et le rassemblement de toutes les forces vives de la nation afin d’aller de l’avant. A ce sujet d’ailleurs, et comme pour appliquer à la lettre cet esprit, Ali Brahimi, et pour la première fois en tant que cadre du RCD, évoquera le président du MAK, Ferhat Mhenna, en exprimant sa solidarité envers ce grand militant de la cause amazigh` qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Pour leur part, les étudiants réunis autour de la Coordination des étudiants autonome, justement pour échapper à toute récupération politique, ont, pour exprimer leur autonomie de décision ainsi que leur attachement à l’unité nationale, refusé la présence de drapeaux noirs et opté pour un grand drapeau national porté par quatre étudiantes qui étaient aux premières lignes des marcheurs, alors que les autres étudiants ont eu droit à des dizaines de fanions aux couleurs nationales. Les étudiants et les étudiantes qui ont marché du centre universitaire jusqu’à la wilaya ont scandé des mots d’ordre relatifs à la revendication amazigh tels que «tamazight, langue nationale et officielle». Enfin, la troisième marche a eu lieu depuis la place des Martyrs jusqu’au siège de la wilaya, à l’appel de la CCCWB. Là aussi, des centaines de marcheurs, en présence des délégués Mahmoud Toumi, Mahmoud Bouchelkaï, Mourad Bouguerrouche et Djamel Yahiaoui, ainsi qu’une délégation de Tizi-Ouzou, conduite par Belaïd Abrika et Khaled Guermah, ont scandé tout au long de la marche, des mots d’ordre hostiles au pouvoir, tels que «pouvoir assassin», «à bas la répression, liberté d’expression», «jugez les assassins». Sur place, et après une minute de silence observée à la mémoire des martyrs du Printemps noir et de la démocratie, des prises de parole ont eu lieu par les délégués pour rendre hommage à tous les militants de la cause amazigh et de la démocratie, rappeler la nécessité de poursuivre le combat dans l’union sans oublier la revendication principale des arouch qui est celle du jugement des assassins des 126 martyrs du Printemps noir et de Matoub Lounès. En outre, là également, le délégué Mahmoud Toumi a tenu à dénoncer le mandat d’arrêt lancé contre Ferhat Mhenna en exprimant la solidarité du mouvement citoyen envers ce grand militant de la cause. Toutes les marches se sont déroulées dans le calme et tous les marcheurs ont appelé à l’unité des rangs afin de faire avancer le combat pour la démocratie en Algérie. Attendons l’année prochaine pour voir. Signalons qu’en marge de ces activités, plusieurs autres festivités ont été organisées par des associations culturelles au niveau des différentes APC berbérophones, alors qu’au niveau des établissements scolaires des trois paliers, ce sont les enseignants et leurs élèves qui ont organisé des manifestations culturelles relatives à l’événement.
                        par Y. Y. le soir d'Algérie 21 Avril 2009

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                        • #57
                          C'est quoi ce brouhaha et ce tintamarre assourdissant venant de ces quelques marginaux !
                          C'est ça que voulait le pouvoir !
                          on ne voit ni on entend nos valeureux généraux qui dans le temps avaient tué, fait disparaitre et enfermé dans le sud dans des conditions atroces les islamistes gagnant les élections de 1992. Pourtant ces derniers avaient un projet de société, une certaine vision des choses, possiblement différente, mais c'était constructeur et rassembleur.
                          C'est quoi Messieurs du gouvernement, vous restez bouche bée devant le vrai mal ! Attendez-vous que la CIA et le MOSSAD s'immiscent et récupèrent ces délinquants asociaux agissant sous le sobriquet de la culture et de l'identité, pire de autodétermination des peuples !
                          Vous êtes entrain de démontrer votre faiblesse, votre manque de vision et votre égocentrisme maladif. Vous voyez vous n'êtes pas à la hauteur de la mission que frauduleusement vous vous êtes vous même donné, vous laissez libre cours à abou djahl ferhat et ses acolytes les destructeurs de la nation dont mon propre père a combattu et souffert dans les geôles du colonisateur pour stopper net ceux qui œuvraient pour le salut de l'Algérie ...
                          Tassez vous laissez les hommes et les femmes capables de gouverner ce pays, vous nous menez droit au précipice, ... si on on en est pas déjà.
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                          Commentaire


                          • #58
                            Okba, entre Ferhat et Belhadj, le choix est tres vite fait.

                            Commentaire


                            • #59
                              Je traduit l'intervention de okba, le bien nommé (dsl okba ton texte est illisible, je l'aère et le décrypte):

                              -Le FIS avait un projet "constructeur et rassembleur".
                              -Le FIS est moins dangereux que les Kabyles.
                              -Le pouvoirs devraient mettre les kabyles qui manifestent pour l'autonomie dans des camps de concentration au sahara.
                              -okba se demande pourquoi le pouvoir ne le fait.

                              Sérieusement okba, avec ce genre d'intervetions tu pousses plus au séparatisme qu'à l'autonomisme. Pour répondre à ta question (pourquoi le pouvoir a peur de mettre les Kabyle dans des camps de concentration), eh ben sache que les Kabyles ne sont pas aussi lâches que les islamistes, ils ne posent pas de bombes, n'assassinent personne, ils font bien mieux : rappelle toi de 2001, tout ça parce qu'on a assassiné un jeune. Imagine si le pouvoir mettait 20 000 personne (demain il seront 40 000, puis des millions) dans des camps de concentration, ben 2001 ne sera rien a coté.
                              Omar m'a tuer.

                              Commentaire


                              • #60
                                izno,
                                Ta vision des choses est embuée.
                                Premièrement, on ne parle pas des kabyles mais de cette frange séparatiste conduite par le gourou ferhat mhenni, qui veut se poser en roi et maître de la destinée de cette région.
                                Deuxièmement, si tu sais lire entre les lignes tu remarqueras que j'en veux au pouvoir maffieux en le mettant devant ses décisions et ses stratégies maléfiques ... c'était facile d'opérer au nom des islamistes et poser des bombes, égorger les pauvres gens ... la diabolisation de l'ennemi quoi !
                                Si la kabylie se soulève pour l'Algérie et sera la locomotive qui mènera à bon port, tant mieux.
                                Je met juste en garde contre les amis des sionistes et autres clowns de la politique qui agissent avec le principe de : Me, myself and I.

                                A lire : un bel article de D. Benchenouf et M. sidhoum ''Le printemps berbère ne sera pas vain'' sur Algeria-Watch.
                                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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