Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Falcification de l'identité arabo-islamique du Maghreb!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #76
    Falsification de l'identité arabo-islamique au Maghreb

    Les berbéres et Nina??? Je ná i pas encore entendu que tu as ete elue presidente des berberes. Je suis un berbere et je n´ai pas voté pour toi!


    la ommunication est sans issue. Je n'ai jamais dis que j'étais présidente des Berbères for God's Sake ! ! J'ai dis Nina et les Berbères.

    Si tu crois que les arabes sont des occupants, ca n´en engage que toi et dieu merci!!

    Je parle en mon nom seul ici. Où vas-tu chercher tes insinuations ?

    En insultant la religion et les arabes montrent bien que tu une racite! Ca doit venir des ancetres Vikings. Ils ont avaient bien le cerveau "surgelee".

    Ben voyons, entre racistes on doit pourtant se comprendre si tel est mon cas.

    je n'ai insulté ni les arabes ni leur religion ! mais par contre toi il est évident que tu insulte mes ancêtres vikings.

    Commentaire


    • #77
      Du calme s'il vous plaît.
      mkh, je te prie de modérer tes propos, la vulgarité n'est pas de mise au forum.
      Le fil dégénère.

      Commentaire


      • #78
        De Bettaz à Nina iznaguen

        Figurez-vous que je me suis donné la peine de lire attentivement "presque" toutes les interventions concernant la problématique exposée par bettaz dans un message antérieur .Un échange qui a fini par déborder le champ linguistique. Je vais essayer de résumer ce que j'ai lu (pour mâcher le travail des futurs curieux) en distinguant trois élements principaux qui ont caractérisé ce long débat :

        - 1 élement :
        L'entreprise de bettaz à pour but de corriger scientifiquement des aberrations linguistiques (qui apparemment minent notre constituion "texte juridique suprême...à ce propos, je suis presuadé qu'en cherchant bien, on trouvera des anomalies dans toutes les constitutions mondiales...voire toute les références écrites, même les plus sacrées : la bible, coran, etc....satanée altérité et faillibilité de l'écrit).
        Par ailleurs, les recherches opérées par Bettaz font dire à son auteur que la langue des autochtones de l'afrique du nord (communément appelé imazighen) n'est autre que l'arabe ante-islamique qui a évolué par la suite. Ainsi, Bettaz aurait pu s'en tenir à ce constat (qui reste de l’ordre de l’hypothèse linguistique), mais c'était sans compter la fougue du linguiste que de croire cela. Ce qui m’amène au deuxième point.

        - 2 element :
        Bettaz attribue cette falsification à des linguistes malveillants qui ont établi une rupture entre l'amazigh et l'arabe (de maintenant) en brouillant tout simplement et volontairement les pistes. En limitant la comparaison qu'avec l'arabe fixé par le coran, alors qu'il suffisait juste de fouiller dans l'arabe pré-islamique pour retrouver notre amazight qui nous simble si singulier, les linguistiques occidentaux (appelés orientalistes) ont volontairement dupé leur monde, et même réussi à leurrer les linguists tiers-mondistes . Et monsieur Bettaz y voit dans ce phénomène, non pas une accumulation d'erreurs ou de différence méthodologiques entre les linguistes, mais une compagne te tromperie délibérée menée par les orientalistes, qui ne sont rien d’autre que la main cachée de la force impéraliste occidentale qui veut semer la discorde dans le monde : arabo-maghrebin (pranoia de l'ancien colonisé moniseur Bettaz, ou dextérité intellecutelle implacable?!!!).
        Cette dernière allusion, portée en filigrane par les propos de bettaz (et explictement par le titre qu'il donne à son sujet), a fini par porter les enjeux scientifiques d'un débat qui se voulait exclusivement linguistique vers le domain historico-politique. Et là, j'en viens au troisième et dernier aspect de la tournure qu'a prise ce débat

        - 3 element :
        Nina iznaguen croit déceler (à tort ou à raison) dans le discours de Bettaz une compagne déguisée portée à l’encontre d’un certain discours (voire idéologie à enjeux politique) qui se manifeste en algérie, et qui veut s'affranchir politiquement du panarabisme (et meme de l’arabo-islamisme dans ces formes ultra)!!!!
        Peut être que nina fait un faux procés à Bettaz ? mais je pense, à en croire le ton des écrits de Bettaz marquée par une intense excitation et un empressement absolu pour nous faire découvrir le pot aux roses, indique un enjeu, inavoué par l'initiateur de la problématique, qui semble dépasser la simple querelle linguiste. Ce qui m’amène à croire que peut être que nina a mis le doigt sur un fait important, meme si celle-ci aurait du commencer par poser clairement la question à bettaz sur les consequences que lui meme attribute à ses propos (nina a des buts inavoués elle aussi?!!!)
        Pour ma part, je trouve positif que Bettaz essaye d'inaugurer une nouvelle piste de recherche linguistique. Mais en lisant ses interventions, je ne peux m'empe^cher de lui faire ces deux reproches :
        - une imprudence dans ses conclusions : en effet, le fait d'avoir répertorier quelques mots commun entre l'arabe ante-islamique et le kabyle ne prouve en rien une filiation directe entre ces deux langues. Scientifique comme il devrait l'être, bettaz aurait du avoir ce soupeçon d'humilité qui doit impérativement précéder tout exposé porteur d'hypothèses aussi vraisemblables soient-elle (ce qui lui aurait éviter cette outrance commise au début de son intervention : "Aqolad rend un service historique inéstimable à l’information et à la science, en rendant public l’article ci dessous"...ndrl : son article!!).

        - Les attaques lancées aux autres linguistes me semblent imprudentes (voire inutiles). Sa méfiance et sa virulence me semble excessive, sachant que cela concerne le travail de ses propres compères (bettaz les qualifie de : destabilistaurs, manipulateurs...etc).

        Pour finir, je ferais une remarque (qui concerne en premier chef Nina) pour résumer ce que m’a inspire tout ça : en m’adressant à nina, je dirais la chose suivante :
        Si tu te fais du souci pour les combattants de tout ordre (politique, civil, associatif..etc) qui essayent de réhabiliter leur culture (non-arabe) ancestrale, et bien sache que ce n'est pas une théorie linguiste qui va les décourager ou les disqualifier. L’enjeu est ailleurs!!!
        Les souffrances des minorités sont bien là, les ostracismes identitaires sont indéniables, et rien ne pourrait altérer la légitimité de leurs cause....d'ailleurs, je suppose que ceux qui ont évacué en algérie la culture amazigh (sous toutes ses formes : canonique, sociale, philosophique..etc) ne l'ont pas fait au nom d'une origine linguistique arabe de la langue kabyle, mzab et autres, mais plutôt pour instaurer une hégémonie politico-réactionnaire, propre à un contexte historique relatif au lendemain de la décolonisation.
        Bref, en un mot : je ne vois aucun lien entre les éventuelles trouvailles du linguiste bettaz, et de la légitimité du combat des opprimés et des humiliés!!!!!!!!!

        Commentaire


        • #79
          J´ai aussi suivi ce debat.
          Ma Conclusion est la suivante: Les convictions politiques servent seulement á detruire tout debat entre nous.
          “Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde.”

          Commentaire


          • #80
            J'en ai une autre (conclusion) : nous sommes passés maîtres pour nous fabriquer partout des adversaires voire des ennemis. Il nous le faut cet adversaire il ne le faut sinon on peut pas exister...

            Commentaire


            • #81
              bonjour tout le monde

              Zorba a dit :[Bref, en un mot : je ne vois aucun lien entre les éventuelles trouvailles du linguiste bettaz, et de la légitimité du combat des opprimés et des humiliés!!!!!!!!!]
              Qui sont les opprimés et les humiliés?
              c'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.
              Aristote
              384-322 av. J.-C.

              Commentaire


              • #82
                Falsification de l'identité arabo-islamique au Maghreb

                (nina a des buts inavoués elle aussi?!!!)

                Nina n'a aucun but inavoué, j'ai toujours été clair dans mes propos.

                On me taxe de Berbèriste comme on pourrait taxer quelqu'un d'être anti-sémite, mais je n'ai jamais vraiment compris ce que veut dire être Berbèriste. J'aimerais qu'on m'explique ce que ces personnes entendent par Berbèriste. Si c'est parce que je deffends une de mes cultures alors soit, je suis Berbèriste et j'en suis fière. Je trouve que deffendre ses racines, son identité est une chose noble. Je ne vois pas quelle honte à avoir dans le fait de juste vouloir être sois-même.

                Je n'ai rien contre la culture arabe ni la spiritualité Musulmane.

                J'ai du respect pour ceux qui ont une spiritualité quelle quelle soit.

                Par contre là où je dis stop c'est quand j'entends des individus vous traiter de raciste alors que tout ce que vous faites c'est de vous deffendre.

                Well, pour revenir au sujet, La langue Berbère est authentique à l'Afrique nord de même que l'ancien Egyptien, elles sont toutes les deux de la même famille et sont classées dans le hamitique, ce sont des langues Afro-asiatiques.

                Ces termes de hamite et de Semite sont entré dans l'usage courant pour la première fois en 1830 par Ludwig Schlozer dans son répertoir Eichren, ces termes basé sur la bible n'ont aucune origine historique et sans dénoter une réelle ethnie.

                Les langues dites Sémitiques ont unr origine commune et sont très proches les unes des autres. je retrouve aussi d'inombrables mots d'origine hébraïque, arramaïque dans la langue arabe.

                Les tributs Bédouines ont été en contacte dés les premiers temps avec l'Egypte antique. la langue arabe a certainement aussi emprunté du vocabulaire à l'ancienne langue Egyptienne. Autre chose les arabes comme beaucoup d'autres puples ont utilisé au départ le Grec comme support ecrit. L'empire Hellènistique s'etendait sur tout le portour Méditerranéen, ce qui m'amène à dire que la langue arabe aussi s'est enrichie du Grec. Ce qui fut le cas pour beaucoup d'autres peuples.

                Le brassage linguistique en Méditerranée est toujours en cours et c depuis les premiers temps. Comment peut-on affirmer que telle ou telle langue est la source première dont ont découlé les autres ?

                La langue Berbère en loccurence, et tout bon linguiste qui se respecte le sait, s'est toujours enrichi du vocabulaire des langues apparues sur son territoire.

                Elle s'est notament enrichi du vocabulaire Latin, Grec, Phénicien, Arraméen, Hebreux, Arabe, Turc et Français. Ce qui m'interpelle c'est quand je vois un soit disant linguiste se baser uniquement sur le vocabulaire d'emprunt pour affirmer et remettre en question des travaux de nombreux scientifiques sérieux, sur l'identité du peuple Berbère.

                Certe une langue déffinie un peuple mais ne déffinie pas son origine ethnique.

                En conclusion, les langues se mêlent s'entremêlent et s'enrichissent les unes des autres et ceci depuis toujours.

                Monsieur Bettaz semble avoir découvert ceci tout d'un coup et crie au complot.

                Mais ce qui m'étonne c'est que comment cette personne qui se prétend linguiste vient perdre son temps sur un site d'amateurs ?

                Commentaire


                • #83
                  Ma Conclusion est la suivante: Les convictions politiques servent seulement á detruire tout debat entre nous.

                  Ce post est intéressant et la réponse de zorbal à approfondir... A suivre, je vais essayer d'arrêter de risquer les quiproquos et incompréhensions et les entorses à ma propre "pensée" en voulant parler (écrire en l'occurence) trop vite... Et je me présenterai comme celà se doit ; à tout faire trop vite, vouloir trop dire en trop peu de temps, j'ai oublié le primordial...

                  Je voulais juste relever ce point de Gharib : J'ai un peu la même opinion que toi (si je ne me trompe pas sur le sens de ce que tu as voulu dire), il me semble que celui qui est convaincu par une idéologie politique voudra à tout prix la démontrer, la faire approuver, la voir validée par le plus grand nombre, d'où en quelque sorte une volonté de mettre fin aux discussions (au débat)... A rechercher l'"Absolu", en politique comme en religion ou autres domaine censés organiser la vie en société, on fini par tomber dans l'extr^me, où par tendre vers... Est-ce à dire qu'il n'est pas possible de développer de véritable convictions (qu'on souhaitera, si on les croit favorable à tous, voir acceptées et portées par tous...) et les défendre avec sincérité ?
                  Pour ma part, je crois qu'un "compromis" sans "compromission" est possible, ou du moins est-il possible de tendre vers... Profession de foi pour celui qui tente.

                  En ce qui concerne le "débat", d'une manière générale, j'ai un peu de mal avec cette forme de "discussion". Il me semble que par certain côté elle porte ses "limites" ; je m'explique : Je vais prendre pour exemple les débats aujourd'hui anthologiques de Droit de Réponse, animé par Michel Polak... J'étais une jeune enfant lorsque passait cette émission et outre que je suivais l'actualité dont il était question avec encore plus de peine que celle d'aujourd'hui (c'est que s'informer c un métier!) je n'étais même pas censé la regarder et ai rarement compris le débat du début à la fin...
                  Cependant, en dehors des thèmes de discussions dont je ne percevais pas forcement les tenants et les aboutissants, une chose m'a frappé : Je dirais pour rester simple (et manichéenne) que les invités étant assez représentatifs du "champs" politique, on trouvait autant d'hommes (et de femmes, m^me moins...) de droite et de gauche, autant (peut-être un peu moins) de gens sincères que d'hypocrites patentés!!! Il me semble même que plus le débat était intéressant et pertinent, plus l'écart entre ces catégories de personnes se creusait et plus le débat était "chaud", parfois vraiment "bouillant"... POur ma part, je vais difficilement cacher mes opinions politiques à partir de maintenant, j'avais de la sympathie pour certains hommes de "gauche" qui me paraissaient les mieux intentionnés et les plus "vrais". De nombreuses fois, j'ai eu littéralement envie de "rentrer dans la télé" et pour "frapper" celui (ou ceux) qui me paraissaient être vraiment prendre les gens pour des c... et ne défendre qu'un idéologie "intéressée"..., et pour secouer celui (ou ceux) des interlocuteurs qui avait ma sympathie et réussisse à développer le discours dont je sentais les prémices mais qui rarement pouvait être porté jusqu'au bout... Je me disais souvent "mais pourquoi tu ne dis pas ça, tu vois bien que c un hypocrite, pourquoi ne réussis-tu pas à faire passer ton idée et surtout à démonter celui qui est en face...?"
                  Si bien qu'au bout d'un moment, j'ai fini par penser que dans Droit de Réponse, dans le pire des cas, le débat n'avait aucun intérêt et dans le meilleur, il se termine en pugilat (c'est qu'il y en a eu des "droites" bien senties qui se sont distribuées dans cette émission )!
                  J'ai compris de nombreuses années après que lorsque tu portes une idée, une conviction de toute ta foi et de toutes tes forces, tu la soutient avec ton coeur autant qu'avec ta tête et avec tes tripes... Autant dire que lorsque tu la sens bafouée, c'est aussi avec tout ça que tu le vis, c aussi avec tes tripes que tu réponds à celui qui est en face de toi et dont tu es sur qu'il est "mauvais"! Et quelqu'un qui lui ne défend que des intérêts ou des ambitions, qui n'a pas cette ferveur, va se défendre avec beaucoup plus de froideur et de calcul... Il sera beaucoup plus facilement stratège et dévoiera avec toute la ruse qu'il aura à sa disposition toute réelle discussion... D'où l'idée qui me fait parfois peur qu'à un cetain degré, malheureusement, ça ne vaut plus la peine de débattre, il ne faut plus que se battre. Ou si c'est possible "discuter", celà me parait le terme juste pour évoquer un échange au cours duquel des personnes ne vont pas forcément vouloir imposer un point de vue comme dans un débat mais essayeront de confronter, d'enrichir leurs propositions pour tedre vers... une vérité commune. Encore une forme de recherche d'Absolu ?

                  Voilà, encore quelques idées éparses que je n'ai pas tant que ça pris le temps de bien construire ni même bien expliquer, toujours dans le speed... J'ai surtout voulu soulever des problèmes ou souligner des "limites", donc si je peux para^tre catégorique ou affirmative, ce n'est pas mon but...

                  Commentaire


                  • #84
                    la mauvaise linguistique

                    Azul,

                    Je tiens tout d'abord à saluer Nina qui a su détruire avec des arguments on ne peut plus solide les thèses de de notre ami qui a essayé par des pirouettes à démontrer que les Amazighes sont arabes et musulmans avant même l'apparition de l'Islam. Il faut le faire...!!!

                    Il me rappelle un linguiste libyen, Mohamed Ghachim, qui avait écrit un bouquin où il était question de démontrer que les Amazighes sont des Arabes. Je vous fais l'économie des ses arguments, car ils sont pathétiques, risibles et ridicules. Ils n'ont rien à envier à ceux avancés par la personne qui a lancé ce sujet.

                    Si on veut faire une recherche scientifique, il ne faut pas partir d'une vision idéologique des choses.

                    J'ai donc `quelques remarques à formuler à ce propos:

                    1-Nous savons tous que la culture amazighe est l'une des plus vieilles cultures de la Méditerranée. Je vous suggère de lire à ce propos un livre d'une Algérienne, Malika Hachad, qui a démontré que les Amazighes étaient en Afrique du Nord depuis des milliers , si ce n'est des millions d'années.

                    Qui dit une culture très ancienne, dit bien évidemment une langue très ancienne. Je ne vois pas comment une langue aussi ancienne que la langue amazighe peut dériver d'une langue qui n'a même pas 2000 ans.

                    2- Dire que la langue arabe a donné la langue amazighe vient d'une vision rabaissante des Amazighes et de leur culture. Je trouve que c'est un peu normal quand on croit être descendant des conquêrants arabes-ce qui reste à prouver- de la lignée des Okba et Moussa Ben Noussayr. Mais est-ce que c'est une attitude scientifique? Pas du tout. Car on sait tous, jusqu'à preuve du contraire, que l'Afrique est le berceau de l'humanité. Donc les Hommes qui habitent l'Arabie viennent certainement de notre continent. Il faut donc faire l'hypothèse que la langue amazighe a donné peut-être la langue arabe et les autres langues sémitiques et essayer de fouiller dans ce sens au lieu de choisir des mots qui arrangent nos théories pour démontrer que les Amazighes sont des Arabes...

                    3- A supposer même que la langue amazighe est ce que vous appelez l'ancien langue arabe ( un peu risible quand même!). Mais cela ne prouve pas que les Amazighes soient des Arabes. Je connais beaucoup de Maghrébins qui parlent le français ou l'espagnol, mais qui ne sont pas pour autant français ou espagnols.

                    De plus, les Amazighes ne sont pas une ethnie homogène. Chez moi, dans le Sud du Maroc, on trouve des noirs comme des Maliens qui sont amazighes. On peut trouver dans le Souss, des bruns comme des Indiens ou des Pakistanais. Dans le Haut Atlas et dans le Moyen Atlas, on trouve des blonds, des chataîns comme des Européens du Nord....

                    Je dis heureusement que les Arabes n'ont pas le monopole de la science car on verra que l'anglais, le français, l'espagnol, le lation, le grec, enfin toutes les langues du monde, dérivent de la belle langue arabe. Une vision des plus ethnocenristes qui ne fait jamais avancer le débat, mais le plombe à jamais. C'est certainement pour cette raison que tous les pays qu'on qualifie d'arabe sont des dragons économiques et technologiques...
                    Le Tamazgha, c'est la terre des Amazighs.

                    Commentaire


                    • #85
                      oui apres avoir lu nombreux post de ce debat on peut dire que oui,nina est raciste dsl mais peut etre t'en rend tu pas compte.
                      Si tu veut glorifier la culture berbere fait le!!!Mais jvois pas pk pour la glorifier tu est obliger de t'acharner sur la civilisation arabe car ca cest l'attaque du faible....

                      Commentaire


                      • #86
                        Comme le dit si bien Fellag dans un de ses sketchs,
                        Les arabes se sont entendus pour ne pas s'entendre

                        Louisa.
                        Quand le sage montre la lune l'idiot regarde le doigt.

                        Commentaire


                        • #87
                          Cest une citation de Ibn Khaldoun :wink:

                          Commentaire


                          • #88
                            Mais je croyais que les arabes ont propagé l'islam en pacificateurs !!!
                            Tu te contredis sans cesse !
                            Je n'ai jamais dit ça, l'Islam s'est aussi propagé avec le sabre et alors...

                            Les perses ne sont pas des Byzantins, Byzance est une ville Grec construite sur le Bosphoe. L'empire Byzantin est un empire Romain et non perse ni ottaman.
                            Qui a dit le contraire, surtout que parler d'empire othoman en l'an 700 serait vraiment ridicule ? je t'ai dressé une petite chronologie pour te montrer l'enchainement des conquêtes, tu vois là encore tu fais du révisionisme en temps réel il suffit à n'importe quel lecteur de remonter le fil pour s'en rendre compte.

                            Aucune source d'histoire n'atteste que les berbères s'étaient convertis massivement à l'islam.
                            C'est bien connu l'Espagne a été conquise par les amérindiens pas par une majorité de berbères musulmans (de l'actuelle Mauritanie et d'ailleurs) avec à leur tête le berbère Tariq ibnu Zyad . Et puis c'est également connu que les arabes étaient déjà des centaines de millions au point qu'ils pouvaient envahir l'Espagne, tout le nord de l'Afrique le proche orient, le moyen orient, la Perse et l'Asie centrale sans que les nouveaux convertis non-arabes n'aient la moindre influence sur les conquêtes, ni sur la chute des plus grands empires connus à l'époque. Les arabes n'étaient pas un petit ensemble de tribus de quelques milliers de personnes comme on essaie de nous le faire croire, ils étaient plein plein plein avec la barbe hirsute et des petits yeux pleins de haine

                            Et je t'ai répondu que même si on ne parle pas la langue arabe cela ne fait pas d'in individu un analphabète.
                            Encore une perle de mauvaise foi caractérisée. Où ai-je dit que ne pas connaître l'arabe fasait de quiconque un analphabète ? Par contre ne pas connaître un minimum l'arabe rends la théorie de Bettaz incompréhensible.

                            Pour en finir, malgré le titre provocateur et le fait que toute démarche en sciences humaines est d'abord basé sur des hypothèses et que ces hypothèses ne sont jamais totalement neutres, quand elle ne sont pas carrément orientées, et même si la théorie de Bettaz était vérifiée (chose que je doute mais n'étant pas un spécialiste je ne peux me permettre de donner mon avis sur la base d'une conviction idéologique, je dois contredire un linguiste avec des arguments de linguistique et je n'ai pas cette corde à mon arc) ça ne changerait en rien le fait que les berbères sont des berbères que leur origine soit les arabes , les turcs ou les papoux je ne vois pas le problème. Ca ne changerait rien au fait que ces berbères ont une langue, une culture et une histoire.

                            Mais voir l'expansion de l'Islam comme la conquète d'un peuple prédateur motivé par la volonté d'imposer sa langue est ridicule. Aucun historien sérieux ne s'y est risqué, même le plus malhonnête des orientalistes. Tout le monde sait qu'avant l'Islam les arabes n'étaient rien, des bandes de bedouins se vouant à des luttes tribales interminables. A tel point que les egyptiens les perses ou les Byzantins ne les voyaient même pas lorqu'ils traversaient le désert.

                            Tout le monde sait que les musulmans étaient sincères dans leur foi que dans beaucoup de cas les autochtones ont accueilli leur conquérants en libérateurs notamment les paysans "espagnols" (je devrais dire ibériques) qui croulaient sous les impôts injuste des rois Wisigoths.

                            Autre chose à noter pour les berbéristes extrêmistes adeptes de la thèse de l'arabo musulman agressif et éradicateur que faites-vous des brillantes dynasties islamiques berbères telles que almoravides, almohohades de Ibn Tachfin, Ibn Tumart etc ?
                            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                            Commentaire


                            • #89
                              Désolé pour le copier-coller et le léger hors-sujet. Vous trouverez ci-dessous une description objective de l'expansion islamique des premiers temps d'après André Miquel professeur au Collège de France (petite précision il n'est ni arabe, ni musulman ).

                              pour ceux qui ne connaîtraient pas le collège de France :

                              http://www.college-de-france.fr/site/general/index.htm

                              L'Expansion Islamique: idées reçues et réalité historique

                              Par André Miquel
                              Professeur au Collège de France

                              Souvenons-nous c’était notre enfance. Nous descendions des Gaulois qui semblaient être là depuis toujours, la preuve, c’est que le pays s’appelait la Gaule.
                              Mais venaient les intrus les Romains, dont on s’accommodait (il fallait bien puisqu’on allait parler leur langue), les Francs, dont on devait porter le nom mais que normalement, on digérait assez bien : Clovis, son baptême et son vase se profilaient déjà à l‘horizon.
                              Les autres n’avaient pas de chance, ni ces Huns, modèle de férocité et pourtant disparus de la scène en un jour, quelque part du côté de la Champagne, ni les Arabes : avec ceux-ci, et grâce à Charles Martel, finissait l’ère des invasions.

                              Enfin, on était entre soi et les guerres, Dieu merci, allaient pouvoir se jouer entre voisins.
                              Pourtant, cette dernière «invasion» n’est pas une conquête comme les autres. Le mot qui la désigne, c’est «l’ouverture», celle du monde, le plus vaste possible, à quelque chose de nouveau qui est l’Islam.
                              Changeons de camp au bénéfice de la vérité historique.
                              Que voyons-nous ?
                              Mohammad (SAW) , le Prophète, mort, l’Islam crève définitivement les frontières de son Arabie natale. Un siècle après, soit vers le milieu du VIlle, il s’étend de l’Espagne à l’Indus et de l’Asie Centrale au Sahara.
                              Le petit garçon (il était lycéen, en sixième ou cinquième, je ne sais plus très bien), s’il regardait la carte, comparait immédiatement cet empire à ceux d’Alexandre ou de Rome. Il n’avait pas tout à fait tort par bien des traits, l’organisation temporelle mise en place par les nouveaux participants à l’histoire du vieux monde rappelait les Etats qui l’avaient précédée. Mais comment tout cela s’était-il passé ?
                              Il était facile d’imaginer, pour l’éclosion de ce domaine immense, toute une geste de fureur guerrière, de grands capitaines, de savantes stratégies.

                              De fait, l’Islam eut ses batailles, ses chevauchées, ses étendards, ses faits d’armes et ses génies militaires.
                              Là pourtant s’arrêtent les comparaisons possibles : car cette histoire a ses secrets, ses mystères même, et l’Histoire, ce petit garçon qui n’en finit pas de grandir, ne les découvre que peu à peu.
                              Pas toujours.

                              Voici le plus grand d’entre tous.
                              D’un côté, quelques troupes d’hommes à l’équipement rudimentaire des arcs, des flèches, des lances, des épées ; de l’autre, des armées puissantes, lourdement et savamment organisées, pourvues de traditions séculaires.

                              Ici, un pays pauvre, l’Arabie, avec de grands espaces vides ; là, les terroirs de vieille civilisation, les vallées des grands fleuves, Egypte ou Mésopotamie, les plaines syriennes, les rivages actifs de la Méditerranée.

                              A qui va la victoire ?

                              Au moins nombreux, au plus pauvre.
                              Et tout cela d’entrée de jeu.
                              Et tout cela consommé en l’espace d’un siècle!

                              LA FOI ET LE TEMPOREL


                              Un des moyens éprouvés pour expliquer le miracle, on le sait, est de le nier. L’histoire, à l’occasion, ne s’en est pas privée, prenant ici le contre-pied systématique d’une autre position, celle qui, en Islam, voit dans l’expansion du message coranique le résultat de la seule foi, du seul enthousiasme des croyants, forts de l’appui que leur prête Dieu.
                              La vérité?

                              Elle oblige à dire, d’abord, que, sans la foi, cette histoire ne se fût peut-être pas jouée, du moins pas à cette échelle. Si nous ne contestons guère, dans les progrès du christianisme, la part qui revient à la ferveur de ses premiers adeptes et martyrs, pourquoi refuserions-nous à l’Islam d’avoir été le premier moteur de Sa propre histoire ? Elle abonde assez en témoignages pour que nous ne la traitons pas sur ce point à la légère ou avec mauvaise foi.

                              Restent les conditions réelles, les formes que la nature ou les hommes donnent au message et qui aident à l’inscrire dans le siècle.
                              Réglons le cas d’une hypothétique et brutale aggravation du climat, qui aurait jeté au dehors, par tribus entières, un peuple près de basculer dans la famine.

                              On ne voit guère, en effet, que l’expansion de l’Islam ait, fût-ce provisoirement, vidé l’Arabie de ses habitants. C’est ailleurs qu’il faut chercher les conditions de la première poussée, hors du pays des origines.

                              Nul doute que le credo coranique et le souvenir du Prophète n’aient réussi ce qui avait été impossible jusque là unir les tribus en leur donnant une même ambition, en sublimant les vertus bédouines traditionnelles dans la lumière de la foi nouvelle, en ouvrant à la mobilité native du nomade un champ nouveau et presque infini, comme si les espaces du raid et le goût de la course libre et les horizons du désert s’étaient ouverts à la mesure de la terre.

                              Histoire de nomades et de sédentaires ?

                              Oui, en un sens, à condition d’ajouter qu’ici, la tradition des steppes se double d’une autre, résolument urbaine celle-là : l’Islam, ne l’oublions pas, est né, s’est fortifié, organisé dans deux villes, la Mekke et Médine.
                              Un des premiers soucis des conquérants sera de fonder, un peu partout, des cités qui, avant d’être les symboles et les pivots d’une civilisation nouvelle, fonctionneront comme relais d’un Islam encore jeune et soucieux de tenir les pays gagnés à sa cause.
                              Kûfa, Bassorah, le Caire, Kairouan et tant d’autres.

                              UN RALLIEMENT DES COEURS
                              Grâce à sa cause...



                              A quoi servent la prudence militaire, l’organisation de la ville et de l’Etat, Si les coeurs ne sont pas gagnés ?
                              On ignore souvent le sens exact du fameux mot de jihâd, systématiquement traduit par guerre sainte et qui, en réalité, renvoie à «l’effort» du croyant pour prêcher l’exemple, avant tout, et en faisant rayonner sa foi, pour susciter chez les hommes le désir de la conversion.
                              L’autre jihâd ne vient qu’ensuite, armé, mais lorsqu’ont été épuisées les procédures de conciliation et d’argumentation.

                              Aux païens de se soumettre. Aux adeptes, d’une religion révélée, juifs ou chrétiens, de reconnaître l’autorité du nouvel Etat. Moyennant quoi, et versement d’une taxe appropriée (d'autant qu'ils sont exonérés de l'aumône rituelle, la Zakaate), ils garderont le droit de pratiquer leur croyance et de relever, pour les affaires n’excédant pas les limites de leur communauté confessionnelle, de l’autorité qui la régit, rabbin ou évêque.
                              Le statut accordé aux juifs et aux chrétiens est sans doute, en plein Moyen Âge, exemplaire, mais il n’est qu’un des signes parmi d’autres d’une attitude d’ensemble de l’Islam, l’une des clés majeures de son succès au plan temporel, il a bouleversé le moins possible, s’est superposé plus qu’imposé, coulé, chaque fois qu’il l’a pu, dans les vieilles habitudes de l’Orient méditerranéen et de la Perse.
                              Bref, il a voulu être, aussi peu que possible, l’étranger, l’intrus.
                              Mais l’était-il ?

                              Qui dit invasion dit barbare, inconnu surgi du fond de l’horizon et qui vient ruiner la vie du civilisé.
                              Or, ces Arabes n’étaient, eux, jamais restés confinés tout à fait à leur Péninsule. Caravaniers, marchands, on les connaissait dans les cités riveraines du désert, en Egypte, en Syrie, en Irak. Byzance et la Perse sassanide avaient même installé, aux lisières de leur mouvance, des royaumes vassaux et arabes. L’arrivée des gens de la Péninsule, après l’Islam, change, de signification, à travers la quantité même d’hommes maintenant engagés hors du désert et, bien entendu, à travers le credo dont ils sont porteurs..Mais si le mouvement, dirait-on, s’emballe, il ne s ‘inscrit pas comme une rupture totale avec les habitudes du passé : de ces horizons des villes méditerranéennes ou irakiennes, les Arabes ont toujours fait partie. Leur nombre est une nouveauté, ils parlent maintenant un langage nouveau mais ils ne sont pas, tant s’en faut, des nouveaux venus.

                              LA RESURGENCE DE VALEURS AUTHENTlQUES


                              Ils le sont d’autant moins que, par leur message même, ils continuent d’incarner quelques-unes des plus vieilles croyances de l’Orient.
                              Face aux subtilités et aux divisions du christianisme, ils rappellent l’unicité de Dieu, celle-là même dont l’affirmation avait conduit l’hérésie arianiste à faire de Jésus un homme et rien qu’un homme, au demeurant des plus grands.
                              Image et doctrine que l’Islam conservera.
                              Face à Byzance et à l’influence grecque, face à des sociétés hiérarchisées, l’Islam, fils d’Orient, et son message égalitaire, fondé sur une société de croyants frères, vont être reçus comme la résurgence de valeurs authentiques, nées sur place et jetées à la face de pouvoirs, de formes de civilisation et de pensée venues du dehors.
                              L’expansion de l’Islam allie ainsi la puissance d’un credo, le respect de ce qui peut être conservé et la souplesse dans l’organisation de la société.
                              Ajoutons, à ces gages de succès, la potentialisation engendrée par les conversions. Toutes ces conversions sont autant de relais ; les nouveaux musulmans vont aider les anciens à aller plus loin, jusqu’à ces limites que nous évoquions tout à l’heure les Berbères permettront de passer le détroit de Gibraltar, les Iraniens de pénétrer en Asie Centrale. Sans aller jusqu’à affirmer, comme le fit un historien pour l’Espagne, que les nouveaux territoires se sont ralliés, et pour ainsi dire conquis, d’eux-mêmes, aucun doute c’est aux nouveaux convertis, à leur connaissance du pays et des hommes, que l’Islam doit d’accéder à un statut mondial, sur des terrains et en plein coeur des cultures bien différentes, au départ, de l’Arabie natale.


                              Vision idyllique des choses?

                              Cette conquête ne va pas sans affrontements, batailles, sang versé, bavures même. Moins pourtant, beaucoup moins, il faut y insister, que toutes celles qui sont, pour nous, synonimes d’invasions ou d’empires.
                              Avant d’être conquérant, l’Islam avait mis de son côté de quoi se faire agréer, accepter.

                              Nous sommes des Occidentaux, fils d’une civilisation autre et complémentaire à la fois. Apprenons, avec le petit garçon d’aujourd’hui, à lire, sur l’atlas de l’Histoire, une autre carte de la Méditerranée et de l’Orient.
                              Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                              Commentaire


                              • #90
                                Falsification de l'identité arabo-islamique au Maghreb

                                oui apres avoir lu nombreux post de ce debat on peut dire que oui,nina est raciste dsl mais peut etre t'en rend tu pas compte.

                                Et toi t'es le premier raciste en puissance.

                                Tu me traites de raciste parce que tu n'aimes pas ce que je dis ? Parce que ce que je dis ne vas pas dans ton sens ?

                                Oui easy to do. Then go ahead.


                                Si tu veut glorifier la culture berbere fait le!!!Mais jvois pas pk pour la glorifier tu est obliger de t'acharner sur la civilisation arabe car ca cest l'attaque du faible....

                                Il est glorifiée par elle-même, je n'ai pas besoin d'en rajouter.
                                Je ne m'acharne en rien sur la "civilisation" arabe.

                                Je ne vois pas ce qu'elle a apporté de si bon pour les Berbères, sinon l'opression jusqu'à nos jours. Aujourd'hui les Berbères vivent en clandestins chez eux.

                                Les arabes sont cléments uniquement si tu te renies toi-mêmle, que tu acceptes de vivre comme eux, parler leur langue, suivre leur religion et se vêtir comme eux.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X