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Ghania Oukazzi; Au delà d'une simple condamnation : La question identitaire.

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  • #61
    S'il y a hégémonie arabiste, il n'y a plus d'égalité.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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    • #62
      S'il y a hégémonie arabiste, il n'y a plus d'égalité.
      hé bien voila ... nous y arrivons ... je pense que je fais finir par te faire changer d'avis et te rallier a nous.

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      • #63
        @ Géronimo

        Mais où as-tu vu que j'étais partisan d'un hégémonisme quelconque? Arabiste, berberiste ou islamiste?

        Compte à celui qui gagnera l'un à l'autre c'est une autre histoire.

        D'abord je partage l'impression qu'exprime Hammou Boumedine dans sa conférence devant les militants du MAK :

        en analysant l’évolution du discours, on a l’impression que les autonomistes sont balancés entre une option indépendantiste non assumée et une autonomie mal définie. Cette ambivalence a pour effet de désemparer l’opinion publique kabyle et expose les militants à des risques politiques certains.
        C'est cette confusion et la part d'impensé qu'il y a dans la revendication autonomiste qui doit te donner l'impression d'une proximité entre ce que je défend et ce qui est développé par les "autonomistes". Or ces deux limites peuvent conduire à de graves dérives, et là encore j'emprunte un exemple au conférencier cité plus haut :

        J’ai lu dans une déclaration récente, un ministre du GPK dire qu’il était en possession d’informations prouvant l’appui militaire du pouvoir algérien au régime de Kadhafi. Cette déclaration mérite que l’on s’y arrête car elle renseigne à elle seule la confusion politique dans lequel se débat le projet d’autonomie. Détenir des informations militaires de son pays et les exposer à la face du monde n’a qu’un nom : intelligence avec l’extérieur. Acte réprimé, faut-il le signaler, avec la plus grande rigueur par la législation de tous les pays du monde. La politique, ce n’est pas faire feu de tout bois, et encore moins vouloir « enquiquiner » le pouvoir en place.
        Comme illustré dans cet exemple les dérives peuvent êtres extrèmes, et si c'est là l'essence de la revendication porté par Mheni, alors comprend le : je suis parmis ses adversaires les plus farouches et les plus irréductible. Heureusement qu'il existe d'autres voies (x) qui font que cette problématique recèle un potentiel patriotique réel, qui en fait un vecteur de fondation d'une véritable citoyenneté en Algérie :

        Nous avons suffisamment d’angle d’attaque pour interpeller le pouvoir algérien sur des questions qui préoccupent la société kabyle et de manière générale toute la société algérienne. Je m’étonne par contre comment le débat sur la révision du code communale n’a pas fait réagir le MAK. Et pourtant l’enjeu central de cette révision reste le rapport du pouvoir politique au pouvoir administratif, et par extension de la problématique de la souveraineté populaire dans les institutions élues de l’Etat Algérien.
        Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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        • #64
          @ Aggour

          1- Quand tu parles des Kabyles, tu inclues qui et exclues qui?
          2- Quelle est l'importance d'être Amazigh par rapport au fait d'être Algérien?
          Je n'exclue personne entre les kabyles ou entre les berbere d'Algérie, le combat pour la berbérité de l'Algérie est accompli par chaque groupe, chacun á sa manière, chaque variante du berbere a mérité qu'on la délivre enfin de ce déni identitaire , de cette chaine ultime qui l'empèche de renaitre parmi les nations du monde entier.
          Si je dis que l'algérie c'est la kabylie et j'en suis persuadé , c'est que je le suis autant que la kabylie c'est l'Algérie . Le caractere berbere bien que sacré et indélébile a en quelque sorte été dépassé par le poid de l'Histoire, une autre sacralité est née et c'est l'Algérie.
          Je ne concois pas l'une sans l'autre, dans ma tète , c'est comme s'il ya superposition un peu décalée de deux sacralités.


          Magnifique !

          Voilà ce que j'appelle le discours éthno-centriste dans sa plus parfaite expression ; l'illustration même d'une idéologie basée sur le mythe auto-produit et dont le résultat ne sera au final qu'un nez aplati devant un mur en brique rouge, un mur appelé aussi "réalité". __________________
          Je crois que c'est toi qui ne veut pas regarder la réalité en face, tu te refuses d'accepter qu'un jour le berbere soit une langue officielle en Algérie, qu'un jour l'administration t'envoie une lettre écrite en arabe et en berbere, qu'un jour un président algérien s'exprime en Tamazight au conseil des nations unies, une forme de dire au monde que nous assumons pleinement notre arabité et notre berberité
          La pensée ou le discours éthno-centriste est depuis longtemp dépassé, il ne s'agit plus d'ethnie , il s'agit de mémoire collective, d'une culture ancestrale, d'un vécu sur des milliers d'années qui s'est hérité de génération en génération.

          Mais toi harrachi, je ne peux t'empecher de ne voir que ce que tu veux voir.

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          • #65
            Une initiative parmi d'autre



            Dernière modification par mob_dz, 11 octobre 2011, 18h46.
            Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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            • #66
              Merci Mob pour le partage, Maatoub est notre grand frère á tous athirham rabbi.
              Le texte est tellement beau que le message ne peut que passer.

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              • #67
                Merci Mob_dz.

                Fabuleux la traduction en trois langues. De quoi regaler trois nations meme Mme Oukazi :-)

                M.
                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                • #68
                  @Aggour

                  ... Je crois que c'est toi qui ne veut pas regarder la réalité en face, tu te refuses d'accepter qu'un jour le berbere soit une langue officielle en Algérie ...
                  Là, tu t'enfonces encore plus dans l'erreur et le mythe, et tu parles de moins en moins de choses que tu "sais" réellement.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #69
                    ereur

                    .................................................. .................................................. ...................;
                    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                    • #70
                      C'est une erreur, j'espère que les admins vont l'effacer
                      Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                      • #71
                        Là, tu t'enfonces encore plus dans l'erreur et le mythe, et tu parles de moins en moins de choses que tu "sais" réellement.
                        Si tu developpais un peu, nous saurions ce que tu penses réllement mais sans faux fuyant, franchement et sans ce discours mi figue mi raisin
                        Et la chanson de Maatoub, elle t'a plu?
                        Dans quelle langue, elle t'a le plus plu?
                        Dernière modification par Aggour, 12 octobre 2011, 17h38.

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                        • #72
                          @Aggour

                          Nope, je n'ai pas besoin de développer car il te suffisait de suivre convenablement les échanges précédents pour éviter de dire aussi faux.

                          Pour les chansons de Matoub, je dirais que n'est pas trop mon genre de musique, quelle que soit la langue utilisée.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #73
                            لماذا غاب المثقف الأمازيغي المعرب عن معركة اللغة الوطنية الأمازيغية؟
                            أقواس

                            بقلم: الدكتور أمين الزاوي



                            لماذا يخطئ المثقف المعرب في بلادنا موعد إقلاع قطار التاريخ دائما؟ ما هي الباطولوجيا المعرفية التي يعاني منه المثقف المعربي في الجزائر والتي تجعله لا يتخذ الموقف السليم في المكان المطلوب وفي الوقت المناسب؟

                            مع كل ما قيل ويقال في تاريخ الثقافة الجزائرية الحديث والمعاصر من قبل مجموعة كبيرة من المشككين في العمل الذي قام به أولئك الذين حملوا وحموا الثقافة واللغة الأمازيغيتين في الجزائر منذ الاستقلال وحتى الآن، وقد استعملوا ضدهم جميع الأسلحة غير الشريفة إذ قصفوهم بكل التهم، التخوين تارة والعمالة تارة أخرى والفرنكوفيلية وحتى معاداة الدين، ومع ذلك ظل المثقفون المؤمنون بالمسألة الوطنية الأمازيغية يواصلون معركتهم في زمن صعب كان فيه الحديث عن هذه المسألة كما الحديث عن المس بالثوابت الوطنية.

                            ولكن الملاحظ على هذه المجموعة من المثقفين الذين قاوموا بشرف وشراسة اغتيال الثقافة واللغة الأمازيغيتين في فترات عويصة من تاريخ الثقافة الجزائرية الحديثة والمعاصرة أنهم كانوا يمارسون الدفاع عن هذا المكون الوطني الأساس وفي أغلب الأحيان باستعمال اللغة الفرنسية وسيطا معرفيا، أو بالأحرى فإن جميع من ناضل من أجل إعادة توطين اللغة الأمازيغية في بلدها حتى الوصول بها اليوم إلى لغة وطنية، والذهاب بها قريبا إلى لغة رسمية، هم من المثقفين الجزائريين مفرنسي اللسان.

                            من منا لا يقرأ اليوم، كل ما جاء الحديث عن الثقافة الأمازيغية، أعمال طاووس عمروش(1913 - 1976) التي استطاعت أن تجمع شتات ذاكرة شعب كانت معرضة للتفتيت والاندثار، من منا أيضا لم يقرأ ما قام به مولود فرعون (1913 - 1962) وهو يجمع ويترجم ويقدم لأول مرة قصائد أمير شعراء الجزائر الأمازيغ الشيخ محمد أومحند، ومن لم يطلع على الحفريات المعرفية التي قام بها الكاتب والروائي والأنتربولوجي مولود معمري (1917 - 1989) حول الشعر الأمازيغي و"أهل الليل" بالجنوب، وما قام به أيضا الشاعر والأكاديمي رابح بلعمري (1946 - 1995) في جمع الأمثال الشعبية والحكايات التي تشكل جزءا كبيرا من مكونات المخيال الجزائري، وما قام به الباحث اللساني عبد النور عبد السلام في العمل اللغوي والمعجمي، وما قامت به الباحثة الجامعية تاسعديت ياسين ببحوثها المتعددة في التاريخ الثقافي للجزائر ومن خلال إشرافها على مجلة "أوال" بجدية علمية عالية بعد رحيل مؤسسها مولود معمري، وما قام به الأديب يوسف مراحي في جمعه لأيام القبائل تواريخ الأعياد والأعلام والأماكن، وما قام به الأكاديمي يوسف نسيب حول التأريخ للشعر الأمازيغي والتوثيق له والكاتب يوسف عدلي وغيرهم كثير.
                            لا أريد هنا أن اتحدث عن الأغنية والموسيقى فذاك مجال آخر له فرسانه الذين رفعوا الموسيقى الأمازيغية وحفظوها من الضياع وبإمكانات ضعيفة وبسيطة ولكن بإرادة كبيرة وإيمان قوي.

                            لا أحد اليوم يريد أن يبحث في الثقافة الأمازيغية أو اللغة الوطنية الأمازيغية دون المرور على أعمال هؤلاء الذين حفظوا وحافظوا على الجزائر الثقافية كبيرة وواسعة وحداثية من موقع البحث والدرس والنقاش والإقناع الثقافي والسياسي.
                            ولكن الذي يثيرني ويقلقني كثيرا هو: لماذا لم يشتغل المثقف الجزائري الأمازيغي معرب اللسان على الثقافة الوطنية الأمازيغية ولم يعتن بها، بل إن بعضهم هاجمها هجوما كبيرا وعنيفا؟

                            أتساءل وأنا أدرك يقينا بأن الكثير من المثقفين المعاصرين، فرسان العربية في جزائر الستينيات والسبعينيات والثمانينيات، والذين يفقهون سر العربية هم من أبناء هذه منطقة القبائل، أحفاد ابن أجروم والغبريني والزواوي وغيرهم من العلماء الأمازيغ الذين أضافوا للعربية وللعلوم التي كتبت بها الكثير والمتميز، ولكن للأسف فإن هذه المجموعة من المثقفين الجزائريين الأمازيغ لم يهتموا ولم يكتبوا باللغة العربية التي أتقنوها وأبدعوا فيها وبها عن الثقافة واللغة الأمازيغيتين سعيا لحفظ هذا التراث الوطني النبيل والأصيل، مع أنني أعرف أن اللغة الأمازيغية بالنسبة لغالبية هؤلاء المثقفين هي اللغة التي رضعوا بها ومعها حليب الأم، فكيف للإنسان أن ينسى أو يتنكر لحليب أمه، لا وطن بدون أمي، ومن هؤلاء المثقفين الجزائريين الأمازيغ ذوي اللسان العربي والذين لهم صورة كبيرة ومحترمة لدى الخاص والعام أذكر على سبيل المثال كل من: الباحث والمترجم حنفي بن عيسى، والمرحوم الكاتب والباحث الوزير مولود قاسم نايت بلقاسم، والمرحوم عبد الرحمن شيبان رئيس جمعية العلماء المسلمين، وشيخ أدباء الجزائر وعقّادُها محمد صالح الصديق، والدكتور الوزير سعيد شيبان، والباحث والروائي السفير الأستاذ عثمان سعدي، والأستاذ الباحث والشاعر والباحث عمر أزراج والروائي إبراهيم سعدي وغيرهم.

                            في حدود علمي أيضا لم يهتم المثقف الأمازيغي معرب اللسان بجمع التراث الثقافي الأمازيغي، ولم يعتن بتعليم اللغة الأمازيغية والبحث في ترقيتها، ولم يهتم أيضا بترجمته إلى العربية كما هو الشأن مع المثقف الأمازيغي ذي اللسان الفرنسي الذي اشتغل كثيرا في البحث والترتيب والجمع والحفظ والترجمة إلى الفرنسية، وبالتالي تكاد تكون المكتبة الجزائرية الأمازيغية اليوم مكتبة حيث أرصدتها في غالبيتها مكتوبة بالفرنسية أو مترجمة إليها، وأعتقد أن هذا هو الأمر الذي عقد مسألة الحسم في اختيار الأبجدية التي تكتب بها اللغة الوطنية الأمازيغية، والتي حتى الآن لا يزال أمر كتابتها معلقا. وأعتقد أن النشاط العلمي للمثقف الأمازيغي ذي اللسان الفرنسي هو الذي جعل غالبية الانتاج الأمازيغي المعاصر من رواية وشعر ومسرح وغيره يكتب بالحرف اللاتيني، وأن أكثر وثائق ومنشورات المحافظة السامية للغة الأمازيغية تكتب بالحرف اللاتيني.

                            دعوني أقدم قراءتي الخاصة لهذه الحالة الباطولوجية الثقافية والسياسية التي يعيشها المثقف المعرب في بلادنا منذ الاستقلال (هناك استثناءات تؤكد القاعدة)، بغض النظر عن اللغة التي بها شرب حليب أمه، عربية أو أمازيغية، لقد بينت العواصف التي عاشتها الثقافة واللغة الأمازيغية والصراع الذي وقع حولهما من أن هذا المثقف المعرب حتى ولو كان أمازيغي لغة الأم والرضاعة فهو مثقف "سلطة"، هو لسان من "يحكم"، والحال يدوم ويستمر منذ الاستقلال، وهو مثقف "تابع" يفتقد إلى روح الإبداع والمبادرة و"خواف" من الحداثة، وقانع بانتمائه إلى الكوليج الثاني في سُلَّم القيم، فكثير من المثقفين المعربين والعروبيين والمستعربين الذين كانت ألسنتهم "مدلوقة" قبل سنوات قليلة ضد ترقية اللغة الأمازيغية وضد رموزها النضالية السياسية والثقافية، ولكن وبمجرد أن قرر الرئيس عبد العزيز بوتفليقة ترقية اللغة الأمازيغية إلى مرتبة اللغة الوطنية حتى كانوا من الأوائل الذين سارعوا إلى التصفيق والزغاريد والاحتفال وهم الذين كانوا، قبل ربع ساعة، يتهمون كل من تخول له نفسه الدفاع عن هذا الإرث الوطني بالخيانة الوطنية وبفيالق "حزب فرانسا" وما إلى ذلك من التهم التي امتلأت بها أعمدة بعض الصحف الصفراء.

                            اليوم وبعد أن كانت بعض الأسماء الثقافية من الكتاب والباحثين الذين تم التشكيك، ولزمن طويل، في وطنيتهم والذين ظلوا محاربين ومهمشين ها هم اليوم يعودون إلى الساحة الثقافية، إلاَّ مَنْ رفض، كالأمراء لتفرش لهم الزربية الحمراء كأبطال الهوليود، في الملتقيات والمعارض والتظاهرات الثقافية الكبرى، هذه العودة أما تطرح علينا سؤالا مفصليا وهو: أما دقت ساعة كتابة تاريخ الثقافة والمثقفين في بلادنا؟ أنه المفتاح المركزي لقراءة جزء كبير من أزمتنا السياسية.
                            Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                            • #74
                              Cheb Mami

                              Nous sommes des Algériens........................

                              Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                              • #75
                                Là tu frappes fort mob Dz, j'espère que Harrachi a lu le texte en Arabe, il n'aura aucune excuse pour ne pas dire ce qu'il en pense, c'est écrit dans un Arabe académique dépourvue de la phraséologie langue de bois.

                                La cause amazighe va s'étendre á tout le peuple algérien, c'est 40 millions qui vont la prendre haut et fort, l'amazighité est une affaire nationale.

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