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Des étudiants désespérés brûlent leurs diplômes devant l'agence nationale de l'emploi

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  • #16
    Il ne faut pas se voiler la face. La création d’emplois est le parent pauvre des autorités. Une économie dépendante à 98% d’hydrocarbures est peu créatrice d’emplois. Pour qu’il y’ai des emplois, il faut de l'investissement privé et de la croissance hors hydrocarbures. Les chantiers d’investissement publics à coup de milliards n’ont pas eu pour effet la création d’emploi car les travaux sont confiés à des entreprises étrangères et la main d’œuvre est importée. Dans une ville comme Laghouat, que je connais très bien, il y a peu d'investissements et donc peu d’emplois qui sont concentrés majoritairement dans les administrations. Hassi R’mel est juste à côté mais les habitants de Laghouat ont peu d’accès. D’où le ras le bol des jeunes diplômés.
    là aussi tu tape à coté shadok

    notre économie n'est pas dépendante à 98% d'hydrocarbures. le PIB HHC est de 65% voir plus. les marchés publics sont confiés à des entreprises etrangères mais les employés sont à 90% algériens, les sous traitants qui font 90% du travail sont algériens.
    quant au chômage des étudiants il n'a aucune solution. nous formons beaucoup plus d'étudiants qu'il nous faut. notre économie a besoin d'artisans et d'agriculteurs. il faut savoir que même les économies tertiaires ont du mal à embaucher les étudiants.
    il faut revaloriser le travail manuel (culturelement et financièrement), il faut aussi encourager la création d'entreprises artisanale, si un étudiant ne trouve pas de travail, il peut créer sa propre entre prise de peinture ou de plombrie, il n'y a pas de honte à faire du travail manuel.
    Dernière modification par absent, 20 février 2013, 08h23.

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    • #17
      la main d oeuvres n est pas toujours importe arretons les idees recu.moi je sais que dans ma region les chinois embauchait mais que peu d algeriens voullaient travailler pour 25000 dinars par moi!

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      • #18
        Qui doit aller en prison ?

        les sans perspectives les sans espoir ... vous savez ce que veut dire prison ?

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        • #19
          l'agriculture te le bâtiment recrute.... mais c'est assez réducteur comme travail non ?
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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          • #20
            ecoute ils ont dechirés leur diplome donc insulté une institution ils doivent payre
            Non !

            Le diplome est leur propriété exclusive. Plusieurs années d'études. Ca leur appartient de plein droit. Ils en font ce qu'ils veulent.

            Maintenant, sur ces diplômes, il n'y a pas écrit "Poste". Et c'est çà que ces jeunes n'ont pas compris.

            Demander du travail, c'est une revendication sociale certes. Et ils ont le droit.

            Mais l'état ne peut, à elle seule, fournir un poste pour chaque diplômé.
            c'est surréaliste !

            Par contre, l'état devait créer les conditions nécessaires pour que les algériens se prennent en charge eux-même et créent des emplois.

            Et c'est çà le vrai manquement de l'état.

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            • #21
              BON PUISQUE LE SUJET EST OUVERT /

              il serait plus HONNETE DE COMPTABILISER

              -Les " Diplomes Brulés "

              -1- par région
              -2-par éthnie
              -3-par sexe
              -4-par age
              -................................................
              -y- par filière et spécialité

              IL Y AURA DES TRES GRANDES SURPRISES ....POPULAIRES....DISCRIMINATOIRES ..........ET MONOPOLES TOTALITAIRES...
              Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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              • #22
                Envoyé par cne
                là aussi tu tape à coté shadok

                notre économie n'est pas dépendante à 98% d'hydrocarbures. le PIB HHC est de 65% voir plus. les marchés publics sont confiés à des entreprises etrangères mais les employés sont à 90% algériens, les sous traitants qui font 90% du travail sont algériens. quant au chômage des étudiants il n'a aucune solution. nous formons beaucoup plus d'étudiants qu'il nous faut. notre économie a besoin d'artisans et d'agriculteurs. il faut savoir que même les économies tertiaires ont du mal à embaucher les étudiants. il faut revaloriser le travail manuel (culturelement et financièrement), il faut aussi encourager la création d'entreprises artisanale, si un étudiant ne trouve pas de travail, il peut créer sa propre entre prise de peinture ou de plombrie, il n'y a pas de honte à faire du travail manuel.
                Pourquoi chercher la provocation inutile. Tout le monde sait que l’emploi est lié à la croissance et la croissance est liée à l’investissement. Personne n’ignore que l’économie algérienne est dépendante de la rente des hydrocarbures pour plus de 98% de ses recettes. Malgré les dépenses publiques colossales engagées grâce à la manne pétrolière (500 milliards de dollars entre 2004/2014), le taux de croissance est resté très faible (3% en moyenne).

                Les principaux secteurs pourvoyeurs d’emplois sont l’industrie, l’agriculture, les BTPH et les services. Le secteur de l’industrie peine à se développer. La part de l’industrie dans le PIB qui était de l’ordre de 20% en 1980, a baissé à moins de 6% en 2011. Dans le secteur du BTP, les énormes contrats remportés par les entreprises chinoises n’ont pas créé beaucoup d’emplois locaux. Le secteur des services reste quant à lui peut développer en Algérie.

                Concernant l’emploi des jeunes diplômés la première mesure à exécuter est de ne tolérer aucun favoritisme dans le recrutement de la main-d’œuvre non issue des wilayas d’implantation des entreprises au détriment de main-d’œuvre locale possédant les mêmes qualifications. Les jeunes diplômés de Laghouat doivent être prioritaires dans le recrutement de la main-d’œuvre à Hassi R’Mel.
                Dernière modification par shadok, 20 février 2013, 13h53.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #23
                  Je me demande ce que valent vraiment ces diplômes brûlés quand on connaît le degré de décadence de l'université algérienne.
                  Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                  Commentaire


                  • #24
                    shadok

                    Tout le monde sait que l’économie algérienne est dépendante de la rente des hydrocarbures pour plus de 98% de ses recettes.
                    faux archi faux, la part des hydrocarbures dans le PIB ne dépasse pas les 35% et elle est de 70% dans le financement du budget (ce qui est énorme).

                    Malgré les dépenses publiques colossales (500 milliards de dollars entre 2004/2014), le taux de croissance est resté très faible (3% en moyenne). Comme dit le collectif Nabni, si on ne change pas de cap le bateau Algérie risque de couler comme le Titanic.
                    le taux de croissance est justement pénalisé par le repli du secteur des hydrocarbures. les secteurs pourvoyeurs d'emplois croient de 6% en moyenne, en attendant le secteur industriel qui tarde à décoler.
                    sinon nous somme tous d'accord, que les 500 mrds $ n'ont pas eu l'effet escompté, à cause de la corruption de la bureaucratie et la quasi nexistence de la culture entrepreneuriale.

                    Concernant l’emploi des jeunes diplômés la première mesure à exécuter est de ne tolérer aucun favoritisme dans le recrutement de la main-d’œuvre non issue des wilayas d’implantation des entreprises au détriment de main-d’œuvre locale possédant les mêmes qualifications. Les jeunes diplômés de Laghouat doivent être prioritaires dans le recrutement de la main-d’œuvre à Hassi R’Mel.
                    ce passage est rempli de contradictions. tu parles de diplomés puis de main-d'oeuvre. tu dénonce le favoritisme, puis tu veux favoriser les habitants du sud.

                    Pourquoi chercher la provocation inutile
                    tu l'a ajouté 30mn après ... je rigolais
                    Dernière modification par absent, 20 février 2013, 11h53.

                    Commentaire


                    • #25
                      good a dit:
                      IL Y AURA DES TRES GRANDES SURPRISES ....POPULAIRES....DISCRIMINATOIRES ..........ET MONOPOLES TOTALITAIRES...
                      Totalement à coté de la plaque celui-là !

                      Le favoristime, la discrimination existe et existera certes (et partout, même dans les pays développés), et ne sont nullement le vrai dilemme à régler.

                      Et même, si par miracle on élimine, du jour au lendemain, le Favoritisme et le Discrimination à l'embauche en Algérie, le problème du chômage n'est nullement réglé pour autant.

                      Car distribuer 10 postes équitablement pour 10.000 demandes, ne changera rien à la donne, et y a de quoi se poster des vrais questions ?!

                      Donc, le seul vrai gros problème est le chômage quasi endémique des jeunes diplômés.

                      Et par conséquent, il ne faut pas surtout pas se tromper de cible.

                      Sinon on va tergiverser sur des points de détails qui nous font perdre du temps, et on oublie de combattre le vrai problème.

                      @good

                      Donc, la vraie question à se poser est :

                      Comment créer suffisamment d'emplois qualifiés pour répondre au problème du chômage des jeunes diplomés en Algérie ????

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                      • #26
                        Shadok,

                        Les chiffres que tu as avancé cernant le PIB HHC algérien sont éronnés.

                        Afin que l'on puisse réfléchir sur la base des vrais chiffres, je me permets de poster ceux qui sont avancés par la CIA (CIA.gouv).


                        agriculture: 8.9%
                        industry (toutes les industries algériennes comprises dont les hydrocarbures): 60.9%
                        services: 30.2% (2012 est.)
                        Les Hydrocarbures pèsent donc au maximum 60.9 % dans le PIB algérien (en fait ils pèsent beaucoup moins puisque ce chiffre cumule celui de toutes les industries).

                        Pour donner une échelle de comparaison : le PIB algérien hors hydrocarbure équivaut presque au PIB Marocain total.

                        Quant à la répartition du travail :

                        11.26 million (2012 est.)
                        country comparison to the world: 49

                        Labor force - by occupation:

                        agriculture: 14%
                        industry: 13.4%
                        construction and public works: 10%
                        trade: 14.6%
                        government: 32%
                        other: 16% (2003 est.)
                        Dernière modification par Dandy, 20 février 2013, 13h24.

                        Commentaire


                        • #27
                          Dandy
                          industry (toutes les industries algériennes comprises dont les hydrocarbures): 60.9%
                          il faut déduire le BTP et l'industrie HHC

                          Commentaire


                          • #28
                            @cne/Dandy

                            Où vous voyez que je parle de PIB ? Je parle des recettes (exportations) qui sont concentrés sur les hydrocarbures (98%). L'industrie hors hydrocarbure, le plus grand pourvoyeur d'emplois, représente moins de 6 % du PIB, gangréné par l'économie informelle à hauteur de 40%.
                            Dernière modification par shadok, 20 février 2013, 14h56.
                            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                            • #29
                              shadok
                              Où vous voyez que je parle de PIB ? Je parle des recettes (exportations) qui sont concentrés sur les hydrocarbures (98%).
                              là c'est autre chose.
                              notre économie n'est pas encore exportatrice, et tant mieux pour le moment, il faut batir une économie solide basée sur la demande locale, avant d'envisager une économie exportatrice, on en est encore loin.

                              L'industrie hors hydrocarbure, le plus grand pourvoyeur d'emplois, représente moins de 6 % du PIB, gangréné par l'économie informelle à hauteur de 40%.
                              l'économie informelle n'est pas introduite dans le calcul du PIB ...
                              Dernière modification par absent, 20 février 2013, 15h31.

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                              • #30
                                Envoyé par cne
                                notre économie n'est pas encore exportatrice, et tant mieux pour le moment
                                En quoi est-ce un inconvénient d'avoir une économie exportatrice? L'Etat algérien dépend massivement des hydrocarbures (plus de 65% des revenus de l'Etat proviennent des hydrocarbures) et les hydrocarbures sont virtuellement la seule source d'entrée de devises de l'Algérie (98%). En cas de chute brutale et prolongée des prix du pétrole, l'Algérie risque de s'enfoncer dans une grave crise sociale voire dans une guerre civile.

                                Ce n'est pas par choix que l'Algérie n'a pas une économie exportatrice, mais par grave incompétence de ses dirigeants mafieux et corrompus.

                                Avoir une économie exportatrice n'empêche pas d'avoir une large classe moyenne qui boosterait la demande intérieure. L'Allemagne est un bon exemple à ce sujet.

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