@sidmark
C’est l’Etat qui favorise l’assistanat en annonçant des objectifs de création d’emplois irréalisables (3 millions d’emplois d’ici 2014). L’urgence est à la diversification de l’économie et la rupture avec la rente. Il faut changer de vision en orientant les dépenses publiques vers la formation du capital humain et le soutien de la croissance du secteur privé pour créer suffisamment d’emplois. C’est ce qui ressort du rapport du collectif Nabni pour 2020 :
• Augmentation du PIB hors-hydrocarbures de plus de 65% d’ici 2020 et doublement de ce dernier d’ici 2023, correspondant à un taux de croissance moyen hors-hydrocarbures de 6% par an à partir de 2015 et de 7.5% à partir de 2020
• Part des exportations hors-hydrocarbures proche de 4% en 2020, 9% en 2025 et 20% en 2030.
• Part de l’industrie dans le PIB dépasse 6% en 2020 (contre 5% en 2012), 7% en 2025 et 8% en 2030, alors que les autres secteurs hors-hydrocarbures (services, commerce, agriculture, etc.) croissent de 6% par an à partir de 2015 puis de 7.3% par an à partir de 2020.
• Un taux d’investissement privé qui atteint 20% du PIB en 2020 (contre moins de 10% en 2012).
• Un taux de chômage de 8% en 2020 (15% pour les diplômés de moins de 30 ans) et un taux d’emploi qui atteint 60% (dont 40% de taux d’emploi des femmes).
• Une densité des entreprises proche de la moyenne des pays émergents à forte croissance: 20 entreprises par 1000 habitants à l’horizon 2020.
• Un climat des affaires de classe mondiale en 2020: parmi les 3 meilleurs du pourtour méditerranéen et parmi les 50 meilleurs mondiaux (classements internationaux).
• Un budget de l’Etat dont la dépendance aux revenus des hydrocarbures est progressivement réduite: au maximum 50% du budget étant financé par la fiscalité pétrolière en 2020 et 20% en 2030 (contre 66% en 2012). A partir de 2020, 75% du budget de fonctionnement sera couvert par la fiscalité pétrolière (100% en 2025).
• Les éventuels excédents de recettes provenant de la fiscalité pétrolière seront alloués pour un tiers à un nouveau Fonds Souverain pour l’Avenir, le reste étant versé au Fonds de Régulation des Recettes. Ce dernier sera axé, de manière égale, sur : (i) l’éducation, la recherche et le savoir scientifique ; et (ii) les générations futures, qui ne pourront accéder à leur part qu’à l’horizon 2050. Il sera aussi créé un Fonds Souverain International pour gérer de manière plus active et plus rentable de 10 à 20 pourcent des réserves de change. Ce Fonds pourrait, à terme, être utilisé pour stériliser une partie des recettes en devises de la Sonatrach.
• Le Fonds Souverain pour l’Avenir aura accumulé près de 900 milliards de DA en 2020, et plus de 3.000 milliards de DA en 2030.
SYNTHESE Rapport NABNI 2020 : http://www.nabni.org/wp-content/uplo...0-VFinale-.pdf
C’est l’Etat qui favorise l’assistanat en annonçant des objectifs de création d’emplois irréalisables (3 millions d’emplois d’ici 2014). L’urgence est à la diversification de l’économie et la rupture avec la rente. Il faut changer de vision en orientant les dépenses publiques vers la formation du capital humain et le soutien de la croissance du secteur privé pour créer suffisamment d’emplois. C’est ce qui ressort du rapport du collectif Nabni pour 2020 :
• Augmentation du PIB hors-hydrocarbures de plus de 65% d’ici 2020 et doublement de ce dernier d’ici 2023, correspondant à un taux de croissance moyen hors-hydrocarbures de 6% par an à partir de 2015 et de 7.5% à partir de 2020
• Part des exportations hors-hydrocarbures proche de 4% en 2020, 9% en 2025 et 20% en 2030.
• Part de l’industrie dans le PIB dépasse 6% en 2020 (contre 5% en 2012), 7% en 2025 et 8% en 2030, alors que les autres secteurs hors-hydrocarbures (services, commerce, agriculture, etc.) croissent de 6% par an à partir de 2015 puis de 7.3% par an à partir de 2020.
• Un taux d’investissement privé qui atteint 20% du PIB en 2020 (contre moins de 10% en 2012).
• Un taux de chômage de 8% en 2020 (15% pour les diplômés de moins de 30 ans) et un taux d’emploi qui atteint 60% (dont 40% de taux d’emploi des femmes).
• Une densité des entreprises proche de la moyenne des pays émergents à forte croissance: 20 entreprises par 1000 habitants à l’horizon 2020.
• Un climat des affaires de classe mondiale en 2020: parmi les 3 meilleurs du pourtour méditerranéen et parmi les 50 meilleurs mondiaux (classements internationaux).
• Un budget de l’Etat dont la dépendance aux revenus des hydrocarbures est progressivement réduite: au maximum 50% du budget étant financé par la fiscalité pétrolière en 2020 et 20% en 2030 (contre 66% en 2012). A partir de 2020, 75% du budget de fonctionnement sera couvert par la fiscalité pétrolière (100% en 2025).
• Les éventuels excédents de recettes provenant de la fiscalité pétrolière seront alloués pour un tiers à un nouveau Fonds Souverain pour l’Avenir, le reste étant versé au Fonds de Régulation des Recettes. Ce dernier sera axé, de manière égale, sur : (i) l’éducation, la recherche et le savoir scientifique ; et (ii) les générations futures, qui ne pourront accéder à leur part qu’à l’horizon 2050. Il sera aussi créé un Fonds Souverain International pour gérer de manière plus active et plus rentable de 10 à 20 pourcent des réserves de change. Ce Fonds pourrait, à terme, être utilisé pour stériliser une partie des recettes en devises de la Sonatrach.
• Le Fonds Souverain pour l’Avenir aura accumulé près de 900 milliards de DA en 2020, et plus de 3.000 milliards de DA en 2030.
SYNTHESE Rapport NABNI 2020 : http://www.nabni.org/wp-content/uplo...0-VFinale-.pdf
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