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Démocratie algérienne

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  • #61
    Amelle tiens pour plus d'infos sur le kharaj ou kharag, de l'histoire de son introduction par omar radhiya allahou anhou pour rendre àCesar ce qu'il lui est dû et ne pas se tromper sur les gens

    à lire :
    Fiscalité

    Le Coran mentionne quatre sources de revenus publics :
    le zakat (les aumônes²obligatoires),
    le sadaqa (la charité volontaire),
    le jizya (les contributions des non musulmansbénéficiant de la protection musulmane),
    et le khums (20% du butin de guerre réservés àl'usage discrétionnaire du Commandant-en-chef).

    Le premier ne s'applique qu'aux musulmans. C'est en réalité une obligation religieuse plutôt qu'un impôt ordinaire.
    Le sadaqa est purement volontaire et n'est donc pas un impôt au sens habituel du terme.
    Le jizya est levé sur les nonmusulmans au lieu du service militaire et peut être fixé par un traité.
    La pratique des premiers musulmans indiquent clairement qu'il s'agit d'une cotisation pour la protection des minorités,remboursable lorsque la protection ne pouvait être assurée. Ainsi, elle tombe dans la catégorie des droits d'utilisation.
    Seul le khums est pris par la force, mais puisqu'il est pris à l'ennemi au1Par exemple, Siddiqi (1970, 11) rapporte que "lorsque les chrétiens de Najran ont proposé de payer deux fois le zakat à la place du jizya, [le Prophète] accepta leur proposition".
    --------------------------------------------------------------------------------

    Omar, le second calife, décida en effet l'introduction de deux nouveaux impôts : ilimposa des tarifs douaniers et étendit la levée du kharaj à des cas autres que le jizya modifié.
    Jusqu'alors, les droits de douane étaient inconnus en Arabie. Voyant les nations du monde engagées dans ce qui, à ses yeux, a dû ressembler à une forme de vol frappant les marchands qui traversaient les frontières, Omar semble avoir suivi la recommandation coranique de pratiquer la rétorsion proportionnée (2:194) en imposant une politique de réciprocité. Dans une tentative économiquement savante pour minimiser l'effet des tarifs sur les musulmans et les minorités sous leur protection (les dhimmis), il accorda cependant une réduction de 50% auxdhimmis et une réduction de 75% aux musulmans. De plus, était considéré comme dhimmi à cet égard tout non musulman qui résidait en territoire musulman depuis plus d'un an.
    Nous avons déjà abordé l'utilisation par Omar du kharaj dans le paragraphe relatif à la question foncière. Nous pouvons supposer qu'il voyait un parallèle entre la taxe foncière persane et le jizya sous sa forme usufruitaire que le Prophète accepta dans le cas des juifs de Khaybar.

    Puisque l'impôt levé fut de loin inférieur à celui perçu par les Perses, l'on peut supposer qu'à la fois le Prophète et ses nouveaux sujets pensaient que les conditions étaientagréables, par rapport à celles fixées par le traité. Pourtant, le kharaj ressemble dans cecontexte à la taxe foncière persane (appelée kharag d'où peut-être le terme kharaj) plusqu'au jizya précisément parce qu'elle n'est pas fixée par voie de traité, mais peut être modifiéepar l'Etat de manière discrétionnaire. Omar s'en préoccupait et aurait mis en garde à plusieursreprises ses gouverneurs de ne pas fixer les taux à un niveau prohibitif. Il interrogea lesreceveurs de Sawad : "Vous avez peut-être estimé la valeur de la terre à un taux qu'ellene saurait supporter" , à quoi ils répondirent, "Non, au contraire, nous l'avons appréciée àun taux supportable ; voire, elle aurait pu supporter un niveau encore plus élevé" (Raana1977, 93).Lorsque les Ommeyyades ont pris le pouvoir, les gouverneurs ont augmenté lekharaj jusqu'à étouffer les revenus sous le Hajjaj, devenu légendaire pour sa politique fiscaleoppressive. Puis, le pieux Omar II tenta un retour à la politique fiscale d'Omar I. Il déclara queadl (la justice) et ihsan (la gentillesse) formaient l'esprit des lois économiques (uz-Zaman 1981,75). Les revenus abondaient. Malheureusement, ses successeurs ont dévié de sa politique.


    Alors que la dynastie des Ommeyyades touchait à sa fin, son régent concéda : "Nous fûmes injustes avec nos sujets et ils furent déçus de notre justice. Ils voulaient se débarrasserde nous. Nos contribuablés, accablés, nous désertèrent, détruisirent nos propriétés etvidèrent le Trésor." (75-76). Lorsque Yazid III réagit aux protestations contre le niveau desdépenses publiques en promettant de les réduire et de baisser les impôts, il était déjà trop tard(101).A travers l'histoire islamique, les politiques fiscales allaient cahin-caha avec lamontée et le déclin des dynasties. C'est en les étudiant qu'Ibn Khaldun est arrivé à sa célèbreconclusion (de nos jours réincarnée sous le nom de la "courbe de Laffer" ) que les dynastiesobtiennent d'importantes recettes d'un taux d'imposition faible au début et de faibles rentréesprovenant de taux d'imposition élevés vers la fin de leur règne (Rosenthal 1967 II, 89).
    --------------------------------------------------------------------------------

    LA SUITE LIEN : http://www.euro92.com/acrob/islam%20classique.pdf
    on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

    Le renard apprivoisé du petit prince

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    • #62
      Amelle, je ne connaissais pas ces impots ceux que je connais sont ceux mentionné dans le Coran aussi je trouve ce texte plus que VRAI et comme tu as dû lire les croisades vues par les arabes, la décadence des musulmans vient de cette imposition INJUSTE et non MUSULMANE si on se refere à la source à savoir le Coran et le prophète saaws

      Merci de m'avoir poussée à chercher un peu plus et j'espère que cette lecture t'apportera un eclairage à toi aussi :wink:
      on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

      Le renard apprivoisé du petit prince

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      • #63
        Je ne vois pas la contradiction avec ce que je dis.

        Personnellement je ne suis pas contre les impôt si ceux ci contribuent a preserver un service public fort, l'important c'est qu'il y ai une juste mesure.

        Mais la nous dévions du sujet, et il est bon que nous y revenions "démocratie algérienne"

        Sinon tu peux toujours ouvrir un sujet sur l'ordre économique au temps de la civilisation arabo musulmane :wink:

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        • #64
          Salut!

          La religion est une croyance personnelle. une conviction que personne n'a le droit d'imposer à quiconque.
          La gestion de la cité appartient, à ceux qui y vivent.
          de grace les franco Algérien, même si ce n'est juste un débat, laissez aux Algériens de vivre leurs spiritualité comme bon leur semble. le jour du jugement dernier, vous ne serez pas la quand je serai face à mon dieu.
          vous savez nous avons une culture démocratique qui existe avant méme la naissance de PLATON. la base de la théorie de platon est le mode de gestion de la cité du peuple de l'afrique du nord. on a pas attendu la venue de l'islam pour avoir un mode de gouvernance.
          s'il vous plait, laissez l'islam de cotés, il a assez soufert à cause de vous.
          et puis dieu veillera sur lui ne vous inquiettez pas!

          bonne année!

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          • #65
            Pourquoi vouloir penser systématiquement que l'islamisme est un frein à la démocratie? Il y a bien des chretiens démocrates en europe des evangélistes qui gouvernent la première puissance mondiale en ce moment?

            A mons sens, le problème en Algérie et ailleurs dans les pays de culture musulmane c'est qui nous peinons à définir un modèle démocratique qui tient compte de nos propres spécifités culturelles et religieuses. Nous ignorons jusqu'à la et nous n'avons jamais eu la culure du débat contradictoire qui est à la base de toute démocratie. Promenons nous en algérie et nous verrons que celui qui a toujours raison c'est le chef qu'il soit de famille, du village, religieux et tout recemment le chef peut être celui dont le portefeuille est bien garni et peut importe le moyen dont il s'est procuré ses richesses.

            La culture du chef absolu est un socle commun à toutes les sociétés arabo-musulmane. faites un tour des pays et des régions concernées et constatez par vous même. Au maroc il est carrément sacralisé le pays frise àla théocratie.. En algérie, on est toujous en quête du chef idéal. regardez les tous comment ils se sont à porter le Burnous de Boumedienne. Tres jolie cape par ailleurs mais ne dit-on pas chez d'autres que l'habit ne fait pas le moine? Je n'évoquerai même pas le nouveau dictateur de carthage élu et réelu avec la benediction de pays "démocrates" et qui maintient un peuple tunisien hautement civilisé dans une espece de tutorat à vie. Pas loin de notre ami le Zine, nous avons un personnage un peu louffoque qui contraste avec ses paires mais qui nous démontre oh combien la dictature tout comme la démocratie est résolument barriolée et plurielle. Moubarrek? ca sera Bis repetita avec Moubarrek Jr etc etc.

            Mais ne sommes nous pas prédisposé à ce genre de gouverance? replongez dans votre enfance et énumerez le nombre de débat contradictoires que vous avez eu avec votre père. J'avais toujours pensé que mon père avait raison maintenant je sais qu'il a parfois tord mais je ne lui dirais jamais.

            Il y a un proverbe qui dit "ma3za wa law tarath". Ca illustre parfaitement nos discussions méditéranéeenes animées. Vouloir avoir raison même à tord. Le plus important c'est triompher. Rajla quoi. Ne jamais se remettre en cause.

            C'est remettre en cause, ecouter l'autre, débattre ce sont les premières pièrres à poser pour toute édification d'une démocratie. Les citoyens doivent s'accepter entre eux dans toutes leur différences. Aprés cette citoyenneté de principe ils pourront mettre en musique la cityonneté de fait qui leur garantira justice et prospérité.

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            • #66
              Un texte de Socrate sous la plume de Platon histoire de sortir des sentiers du pret a penser.


              http://plato-dialogues.org/fr/faq/faq003.htm


              [Socrate] Le bien mis en avant, dis-je, et par lequel l'oligarchie s'était établie, c'était bien l'excès de richesse, n'est-ce pas ?
              [Adimante]Oui.
              Et c'est ce même désir insatiable de la richesse et l'indifférence à l'égard de tout le reste induite par le souci de gagner de l'argent qui l'ont conduite à sa perte.
              C'est vrai, dit-il.
              Eh bien, ce que la démocratie définit comme bien, n'est-ce pas un désir insatiable à son égard qui la détruit ?
              Mais dis-moi ce qu'elle définit ainsi.
              La liberté, répondis-je. Ne serait-ce donc pas d'elle dont, dans une cité démocratique, tu entends dire qu'elle a la part la plus belle et que, pour cette raison, ce n'est que dans une telle cité qu'il convient qu'habite quiconque est par nature libre ?
              On entend en effet, dit-il, ce mot répété à tous bouts de champs.
              Eh bien, dis-je, comme j'allais le dire à l'instant, ce désir insatiable d'elle et l'indifférence à l'égard de tout le reste, c'est cela qui fait changer ce régime et le prépare à avoir besoin de la tyrannie.
              Comment ? dit-il.
              Quand, me semble-t-il, une cité démocratique assoiffée de liberté a le malheur d'être dirigée par de mauvais échansons, et qu'elle s'enivre plus que de mesure d'elle à l'état pur, alors, si ses dirigeants refusent de filer doux et de lui laisser une totale liberté, elle châtie ceux qu'elle tient pour responsables, comme des meurtriers et des tenants de l'oligarchie.
              Ils agissent en effet, dit-il, ainsi.
              Et ceux, repris-je, qui obéissent aux dirigeants, elle les couvre de boue, les accusant de se livrer eux-même à l'esclavage et d'être des moins que rien, alors que les dirigeants qui se laissent diriger et les dirigés qui dirigent, aussi bien dans les affaires privées que publiques, elle les loue et les honore. N'est il pas alors inévitable que dans une telle cité la soif de liberté vienne à tous ?
              Comment en serait-il autrement ?
              Et qu'elle s'insinue, dis-je, mon très cher, jusqu'au plus profond des maisons et qu'en fin de compte il n'y ait jusqu'aux animaux en qui l'anarchie se développe ?
              Que veux-tu dire ? demanda-t-il.
              Que, répondis-je, le père s'habitue à devoir traiter son fils d'égal à égal et à craindre ses enfants, le fils s'égale à son père, n'a plus honte de rien et ne craint plus ses parents, parce qu'il veut être libre ; le métèque s'égale au citoyen et le citoyen au métèque, et la même chose pour l'étranger.
              C'est bien ce qui se passe, dit-il.
              À tout cela, dis-je, s'ajoutent encore ces petits inconvénients : le professeur, dans un tel cas, craint ses élèves et les flatte, les élèves n'ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s'occupent d'eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s'opposent violemment à eux en paroles et en actes, tandis que les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffoneries et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques.
              C'est tout à fait ça ! dit-il.
              Mais en fait, dis-je, le comble, mon très cher, de l'excès de liberté, tel qu'il apparaît dans une telle cité, c'est quand ceux et celles qui ont été achetés ne sont en rien moins libres que ceux qui les ont achetés. Et dans les relations des hommes avec les femmes et des femmes avec les hommes, le point où en arrivent l'égalité des droits et la liberté, nous étions près de n'en quasiment rien dire !
              Pourquoi pas, pour citer Eschyle, dit-il, « dire ce qui nous est venu à la bouche à l'instant » ?
              Bien sûr ! repris-je. Et c'est ainsi que je parle. À quel point les animaux qui sont au service de l'homme sont beaucoup plus libres dans une telle cité qu'ailleurs, c'est incroyable pour qui n'en a pas eu l'expérience. Car sans mentir, les chiennes, comme dit le proverbe, deviennent en tous points semblables à leur maîtresses, et les chevaux et les ânes, habitués à aller en tout librement et fièrement, heurtent à tout instant dans la rue les passants qui ne s'écartent pas ; et tout devient ainsi gavé de liberté.
              C'est, dit-il, mon propre rêve que tu me racontes là ! Car je subis bien souvent de telles mésaventures quand je vais à la campagne.
              Et le résultat, dis-je, de tous ces abus accumulés, tu le conçois, c'est qu'ils rendent l'âme des citoyens si délicate qu'à l'approche de la moindre apparence de servitude, ils s'irritent et ne peuvent le supporter. Et tu sais bien qu'au bout du compte, ils n'ont plus cure des lois écrites ou non écrites afin de n'avoir jamais nulle part à supporter de maître.
              O combien, dit-il, je le sais !
              Eh bien, dis-je, mon très cher, tel est le beau et vigoureux commencement duquel naît la tyrannie, ce me semble.


              République, VIII, 562b-563e
              Dernière modification par amravedh, 15 février 2005, 00h45.

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              • #67
                C'est tout de même désespérant de lire certains parmi vous, et pas des moins articulés.
                - La démocratie pas pour nous?
                Comment diable, un peuple ne voudrait pas être son propre boss?
                La démocratie, en bout de course, est essentiellement ça: un peuple qui se gère en fonction de cses propres intérets.
                Sommes-nous congénitalement masochistes au point de n'aimer vivre qu'en dictature? Est-ce notre seul et possible dessein politique, Mr Ariless?
                Blackmore, pragmatique, a su très bien te répondre.
                - Islam-démocratie: Amelle pose la question comme si la religion était un frein à l'idéal politique que constitue la démocratie.
                Toutes les démocraties du monde ont composé avec les confessionnalités de leurs sociétés.
                Au Québec que je connais très bien, le pouvoir eclesiastique était immense, plus important encore que celui des laics mais cela n'a jamais empéché la démocratie d'évoluer et d'atteindre un avancement plus qu'enviable, et de faire de cette province une de droits et de libertés pour tous.
                C'était pourtant une province fondamentaliste, puritaine, peu scolarisée.

                Je suppose qu'Amelle parlait plutôt d'islamisme et là, effectivement ça ne peut se conjuguer avec démocratie. L'Islamisme étant affaire de dogmes dès le départ, ça ne laisse aucune place au peuple, à la pluralité.

                - Brume fait encore pire. La démocratie pour elle, c'est l'impérialisme de Bush. J'aimerais bien la lire nous dire ce que serait son idéal de système.

                J'ai la conviction absolue que les Algériens et les Algériennes sont comme tous les hommes et les femmes de la terre, des gens épris de justice, de droits et de libertés ( ils ont déjà fait la preuve de cette volonté de s affranchir de tout joug à moultes reprises), des gens qui se savent capables de veiller à leurs propres intérets.
                Seulement, accoucher de la démocratie n'a jamais été une opératioon magique. Ca a toujours exigé des luttes à des pouvoirs corrompus, des révolutions, voire même des guerres civiles.

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                • #68
                  Envoyé par Bachi
                  .................................................. .................................Au Québec que je connais très bien, le pouvoir eclesiastique était immense, plus important encore que celui des laics mais cela n'a jamais empéché la démocratie d'évoluer et d'atteindre un avancement plus qu'enviable, et de faire de cette province une de droits et de libertés pour tous.
                  C'était pourtant une province fondamentaliste, puritaine, peu scolarisée.
                  Ce Québec que vous citez, si vous y étiez en 1970, il n'y aurait eu pratiquement aucune chance à un non catholique d'avoir un poste dans l'enseignement... car il fallait alors un certificat de bonne conduite du curé du village pour faire...même la demande d'emploi!
                  A l'époque, pas question d'un non catholique pour épouser un catholique...etc... Ça vous dit quelque chose ? Eh bien, pour ceux qui vivent au Québec.... les choses ont changé: Du temps de M. Duplessis comme premier ministre, c'était l'église qui dictait sa politique..... comme au fédéral, à la même époque, NE RIEZ PAS, le premier Ministre MacKensie demandait tous les soirs à son chien, ou c'est sérieux, à son chien pour le conseiller des décisions à prendre pour les affaires de la Nation au Parlement.
                  Et si je dis ça, c’est pour souligner qu’une théocratie au Québec peut se transformer en Démocratie, et pourquoi pas en Algérie ?
                  Je m'éloigne du sujet: La démocratie en Algérie. Ce n'est pas parce qu'il y a ou pas démocratie quelque part que ceux qui la réclament en Algérie ne devraient l'obtenir.
                  Tout être sensé reconnaît que dans une démocratie, le citoyen est plus ou moins heureux, il est valorisé, il participe aux affaires de l'état selon ses capacités.... et si l'on peut dire, sans démocratie, l'être est plus ou moins incapable de s'épanouir.

                  Mais quand on parle de religion, on n'est plus d'accord, car dans la plupart des interventions, il semble qu'on mêle trop de choses à la foi.
                  Mon avis:
                  Pour satisfaire tout citoyen en Algérie la démocratie doit s'asseoir sur des principe HUMAINS des LOIS HUMAINES basés sur
                  -le respecte de la Vie et de La PERSONNE PHYSIQUE
                  -la liberté de choix dans tous DOMAINES
                  -l'égalité des droits à l'EDUCATION (qui dispensera des valeurs de citoyen)
                  -l'égalité devant la LOI
                  -l'égalité des chances d'accéder à tout poste qu'il soit administratif ou politique
                  -l'égalité linguistique

                  A partir de ces données et avec le temps pour les mettre en place on devrait avoir un pays qui AURA UN PEUPLE de CITOYENS LIBRES et qui auront fait des choix dans tous les domaines et EN particulier la RELIGION qui doit rester une affaire personnelle.

                  C'est très simple: du temps de Boumédiène, à part que le citoyen n'avait pas le droit de sortie du pays, c'ÉTAIT À PEU PRÈS ce qu'on avait en Algérie, et on peut dire aujourd'hui que c'était plus ou moins la période que les algériens ont le plus appréciée (il me semble).

                  La question que je poserai à ceux qui veulent pousser leur agenda religieux:
                  Est ce que cela vous enlève quoique ce soit de VOTRE RELIGION, DE VOTRE LIBERTÉ' DE VOTRE CITOYENNETÉ' DE VOTRE STATUT D'ALGÉRIEN(NE) ou de quoi que ce soit si dans une démocratie pareille personne n'utilisera la Religion pour imposer au voisin?
                  En quoi cela vous dérangera-t-il si votre voisin ne pratique pas l'Islam, mais il reste un bon citoyen algérien ?
                  J'irai plus loin, de quel droit un musulman se permet-il d'imposer à son voisin ?
                  Et mieux, essayez d'inverser les rôle: Aimeriez vous, comme musulman, que votre voisin qui ne l'est pas VOUS IMPOSE?

                  Ne me dites surtout pas que ce n'est pas la même chose.

                  A à ceux qui critiquent le fait d'importer des démocratie, je vous direz, ON IMPORTE tout....pourquoi pas une démocratie, mais la démocratie peut être adaptée au pays telle qu'elle conviendrait à ses citoyens !

                  Amicalement
                  Avucic
                  L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                  Commentaire


                  • #69
                    Citation de Bachi
                    « Brume fait encore pire. La démocratie pour elle, c'est l'impérialisme de Bush. J'aimerais bien la lire nous dire ce que serait son idéal de système. »

                    Je ne sais pas où tu as lu que l’impérialisme de Bush représentait pour moi «la démocratie idéale», mais n’ayant pas le temps de relire mes anciens posts, je ne te ferai pas l’injure de mettre tes affirmations en doute.
                    Je pense, qu'aucune démocratie ne peut servir d’exemple : ni celle de l’Inde ni celle du Mali ni encore moins celle de l’imaginaire. Et bien je n'ai pas de système démocratique à plaquer sur l’Algérie, et n’ai pas l’intention d’en rêver un, car avant de faire un saut périlleux vers la démocratie, un sérieux travail de défrichage est à entreprendre. Une démocratie, ne s’importe pas et ne se colle pas. On cerne la « politique » d’un pays, son système, ses composantes, on cerne ses innombrables faiblesses, qui sont des failles en Algérie, et ses divers courants, et on essaye de l’en sortir prudemment et à petits pas.

                    Un travail stratégique et de longue haleine attend ceux et celles qui aspirent à une Algérie démocratique. Mes aspirations ne peuvent être ambitieuses, parce qu’elles sont réalistes et urgentes. Pour l’heure, je souhaite que les intégristes n’étendent pas leurs tentacules jusqu’à prendre le pouvoir, que je préfère sous la férule de « corrompus » plutôt que sous la poigne féroce et inflexible d’islamistes intégristes, brandissant le visage hideux de leurs conceptions et de leurs interprétations aussi déroutantes que triviales. Je n’ai qu’à parcourir leurs écrits, pour me faire une idée de ce qui attend le peuple qui tombe sous leur emprise. La prise du pouvoir par cette horde sauvage serait, à court terme, le retour au baluchon et au gourdin avec tout ce que cela implique pour la condition féminine, entre autres.
                    J’ose espérer qu’en Algérie on puisse vivre, selon ses croyances et ses convictions personnelles, de quelque nature qu’elles soient, sans que quiconque vienne fourrer son nez dans la façon dont l’autre conçoit sa propre existence et sans qu’un enturbanné se croie investi d’un pouvoir divin pour mettre son prochain sur la « bonne voie ». Vivre et laisser vivre...est-ce si difficile à rentrer dans le ciboulot?
                    Un état laïc me dira-t-on….encore que là…je préfère être prudente avec les mots dénués de sens.
                    C’est en travaillant dur, encore et toujours que peuple et pays s’en sortent. Avec le travail, les mentalités changent.
                    En parlant du changement au Québec, tu fais certainement allusion à la révolution tranquille. Cette « bataille » a été entreprise de façon civilisée par des personnes soucieuses de se débarrasser de considérations encombrantes sans faire trop de dégâts, et non pas de façon sauvage et sanguinaire comme ce fut le cas chez nous. Au Québec cela s’est fait pour progresser et non pour faire un bon prodigieux à reculons.
                    En Algérie, tout changement, même à ses premiers balbutiements, s’est soldé par une hétacombe...

                    Citation d’Avucic
                    « …mais la démocratie peut être adaptée au pays telle qu'elle conviendrait à ses citoyens ! »

                    Difficile à concevoir. Déjà que les citoyens algériens ne sont, pour la plupart, jamais d’accord entre eux. Comment instaurer une démocratie qui satisferait tout ce beau monde?
                    Les musulmans non plus ne s’entendent pas sur un même courant : quelle voie emprunter? Celle des sunnites ou chiites?…Pour ne citer que les grandes « artères »..Quel dilemme! C’est donc bien compliqué la vie…C'est décidé, je laisse tout tomber…démocratie et grand débat…qui n’en mènent pas large…et réveillent ma rage...

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                    • #70
                      Intéressantes réflexions, Brume.
                      Je te rejoins sur l'essentiel.
                      Salutations

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                      • #71
                        Bachi,
                        Tu compare l'islam aux autres religions. la comparaison est viciée dés le départ car d'abord l'islam n'est pas seulement une religion (din wa dawla, din wa dounia). Ensuite, dans les pays occidentaux, la révolution démocratique s'est faite contre la religion, ou le clergé si tu veux. L'inspiration de toutes les révolutions démocratiques en occident, qu'elles soient violentes ou de velours, vient directement ou indirectement des siécles des lumiéres.
                        Dans tous les cas, la religion s'est fait reconduire dans ses appartements. La laicité consacre la défaite (définive?) de la religion, même si par ci et par là (USA) par exemple, elle tente de réinvestire le terrain politique au grand jour. Mais aux USA, il y a 30 millions d'athées.

                        La premiére victoire de la démocratie (au sens large) doit être sans contest remportée contre la religion. Cela est valable pour le monde religieux. Mais cette victoire ne garantie en rien la réussite de l'entreprise démocratique.
                        Les musulmans n,ont pas le choix: s'ils désirent instaurer la démocratie dans leurs sociétés, il doivent réduire considérablement L'influence de l'islam. Aucun courant politique qui ne s'inscrit résolument contre le pouvoir social et religieux de l'islam ne peut se targuer d'oeuvrer pour la démocratie. L'un des premiers indices qui peut révéler la permissivité d'une société à la démocratie, est l'appartion de groupes sociaux (jeunes, ou autres) irrévérencieux envers la religion. Si de tels groupes sociaux sont tolérés, il y a espoir. S'ils se font descendre en flamme dés l'apparition du premier individu, il faut encore attendre longtemps.
                        Bachi, puisque tu connais le Quebec, tu as dü avoir remarqué la composante humaine desna les églises : émigents haitiens, espagnols, européens de l'est ou latino-américains. Presque pas de québécois "pure laine". Leur révolution a été tranquille, mais les curés on s'en balance, tabarnak, calice, chrissss, hostie!!!
                        Avec l'islam comme pouvoir social paralléle, la démocratie est impossible.
                        Tu parlais des démocrates chrétiens, justement leur existence N,a été possible que parce que le christianisme n'a plus le pouvoir social et religieux. Ces partis démocrates chrétiens ne dictent pas leur conduite aux citoyens et ne prétendent pas exercer le pouvoir un jour au nom du christ ou au nom de dieu.
                        Tandis que les musulmans, tous peuples confondus ne rêvent pour le moment que de l,avénement du régne d'Allah. Posez cette simple question à n'importe quel musulman du peuple: préféres-tu la loi des hommes ou la loi d'Allah?
                        Il répondra : la loi d'allah, bien sur.
                        posez lui une autre question simple: préféres-tu la démocratie ou la dictature?
                        il répondra: la démocratie, bien sur.

                        Quand le musulman moyen saura ce qu'il veut, revenez parler de démocratie en Algérie et ailleurs dans le monde musulman.

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