Écrit par Halim Midouni
Le paysage politique présente aujourd’hui l’étrange aspect d’une géographie agitée par les rumeurs et les spéculations qui vont des plus plausibles aux plus fantaisistes. Malheureusement, les plus fréquentes sont celles dont les auteurs alignent des scénarii dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne correspondent à aucun élément d’information ni donnée politique vérifiable et mesurable.
Parmi ces lectures de pure anticipation, il y a celles qui prêtent au chef de l’Etat, avant même que ce dernier ne se prononce sur le sujet, l’ambition de rempiler pour un 4e mandat, un sujet sans doute intéressant, mais qui n’est pas posé actuellement par le plus concerné d’entre eux, le président de la République.
Au-delà de leur insistance à ressasser cette question et l’obsession, pour l’instant, sans objet qu’elle provoque chez eux, ce qui ressort le plus de leur parole politique, car d’arguments il n’y en a point, sauf peut-être chez un Benbitour qui n’a pas oublié sa nature de technocrate et d’ex-grand commis de l’Etat, c’est l’absence de toute contribution sérieuse au débat sur la crise que vit le pays et la manière d’en sortir : un chapitre en principe très ouvert lorsqu’on se retrouve comme, aujourd’hui, en situation préélectorale de grande importance pour le pays.
En termes d’actions, ces groupes ne brillent pas non plus. Ni par l’imagination ni par le courage d’assumer avec intelligence ce pour quoi ils se positionnent.
Le marqueur de ce manque de sérieux, faut-il le rappeler et même si le caractère tardif de l’administration à autoriser leur rencontre peut être compris comme vexatoire, a été la décision des «quatorze» à déserter le 1er octobre dernier l’hôtel Essafir (ex-Aletti) au moment où le minimum qui était attendu d’eux, était au moins une déclaration de principe ou de motivation, selon l’état physique et intellectuel dans lequel ils se trouvaient… Mais rien de tout cela ne s’est produit.
En termes de mobilisation, on a vu mieux également ; et c’est sans doute significatif de quelque chose qui ressemble soit à un constat d’échec à intervenir sérieusement dans le champ politique, puisqu’il n’est pas question, pour eux, d’inverser quoi que ce soit dans la donne actuelle. Soit pour exprimer inconsciemment l’attente d’un candidat du consensus que le système qu’ils vitupèrent veuille bien le leur donner. Dans les deux cas, ce n’est pas très encourageant et il faudrait, pour cette opposition, autre chose que des réflexes grégaires ou des chiffres comme «14» pour parvenir à convaincre de leur crédibilité.
REPORTERS.DZ
Le paysage politique présente aujourd’hui l’étrange aspect d’une géographie agitée par les rumeurs et les spéculations qui vont des plus plausibles aux plus fantaisistes. Malheureusement, les plus fréquentes sont celles dont les auteurs alignent des scénarii dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne correspondent à aucun élément d’information ni donnée politique vérifiable et mesurable.
Parmi ces lectures de pure anticipation, il y a celles qui prêtent au chef de l’Etat, avant même que ce dernier ne se prononce sur le sujet, l’ambition de rempiler pour un 4e mandat, un sujet sans doute intéressant, mais qui n’est pas posé actuellement par le plus concerné d’entre eux, le président de la République.
Au-delà de leur insistance à ressasser cette question et l’obsession, pour l’instant, sans objet qu’elle provoque chez eux, ce qui ressort le plus de leur parole politique, car d’arguments il n’y en a point, sauf peut-être chez un Benbitour qui n’a pas oublié sa nature de technocrate et d’ex-grand commis de l’Etat, c’est l’absence de toute contribution sérieuse au débat sur la crise que vit le pays et la manière d’en sortir : un chapitre en principe très ouvert lorsqu’on se retrouve comme, aujourd’hui, en situation préélectorale de grande importance pour le pays.
En termes d’actions, ces groupes ne brillent pas non plus. Ni par l’imagination ni par le courage d’assumer avec intelligence ce pour quoi ils se positionnent.
Le marqueur de ce manque de sérieux, faut-il le rappeler et même si le caractère tardif de l’administration à autoriser leur rencontre peut être compris comme vexatoire, a été la décision des «quatorze» à déserter le 1er octobre dernier l’hôtel Essafir (ex-Aletti) au moment où le minimum qui était attendu d’eux, était au moins une déclaration de principe ou de motivation, selon l’état physique et intellectuel dans lequel ils se trouvaient… Mais rien de tout cela ne s’est produit.
En termes de mobilisation, on a vu mieux également ; et c’est sans doute significatif de quelque chose qui ressemble soit à un constat d’échec à intervenir sérieusement dans le champ politique, puisqu’il n’est pas question, pour eux, d’inverser quoi que ce soit dans la donne actuelle. Soit pour exprimer inconsciemment l’attente d’un candidat du consensus que le système qu’ils vitupèrent veuille bien le leur donner. Dans les deux cas, ce n’est pas très encourageant et il faudrait, pour cette opposition, autre chose que des réflexes grégaires ou des chiffres comme «14» pour parvenir à convaincre de leur crédibilité.
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