Dans la presse du jour : ALI BENFLIS DÉPOSE SON DOSSIER DE CANDIDATURE ET DÉNONCE LA FRAUDE
ALI BENFLIS DÉPOSE SON DOSSIER DE CANDIDATURE ET DÉNONCE LA FRAUDE
«Mes formulaires de signature sont authentiques»
Le candidat Ali Benflis a déposé, hier, son dossier auprès du Conseil constitutionnel. Lors d’une entrevue avec Mourad Medelci, il a ouvertement dénoncé la fraude orchestrée par l’administration en faveur de Abdelaziz Bouteflika.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Ali Benflis a choisi, hier, de remonter à pied le boulevard du 11-Décembre-1960. Un geste symbolique pour marquer sa détermination.
Et c’est sous les acclamations de ses partisans que le candidat est entré dans l’enceinte du Conseil constitutionnel pour déposer son dossier. Au même moment, un fourgon transportant les formulaires de souscriptions individuelles pénètre dans la bâtisse.
Ali Benflis a réussi à collecter 185 000 signatures de citoyens et 2 200 d’élus. Des formulaires «authentiques et hallal». Reçu par Mourad Medelci, le candidat tiendra un véritable réquisitoire contre les fraudeurs. Visiblement gêné, le président du Conseil est mis face à ses responsabilités.
«Je profite de la présence de la presse pour m’adresser au peuple algérien et mettre le président du Conseil constitutionnel face à ses responsabilités. Le Conseil constitutionnel est l’institution de l’Etat qui garantit la transparence de cette opération électorale. Je participe à ce scrutin et je refuse catégoriquement que l’on porte atteinte aux droits du peuple et aux miens. Mes partisans m’ont demandé de m’adresser directement au président du Conseil constitutionnel afin que personne ne prenne leurs voix», a déclaré Ali Benflis. Pour lui, le scrutin du 17 avril doit être un nouveau «départ» pour l’Algérie. «Il faut que la prochaine élection soit le début d’une sortie de crise. Il ne faut pas que la prochaine élection approfondisse la crise.»
Après avoir signé la déclaration d’engagement, Ali Benflis s’est de nouveau adressé à l’opinion publique dans une déclaration. Il aborde notamment la problématique de sa candidature. «J’ai décidé de participer tout en comprenant les motivations et les préoccupations de ceux qui appellent au boycott ou de ceux qui ont renoncé à prendre une part active dans la vie politique de notre pays car révoltés par les attitudes de mépris, d’arrogance, de viol de leur conscience et de confiscation de leur volonté. Je m’engage dans cette compétition électorale en étant pleinement conscient des lourdes hypothèques qui pèsent sur son déroulement. Je suis conforté dans ma détermination par la volonté de nos concitoyens, chaque jour plus nombreux, qui refusent la politique du fait accompli et s’interdisent de cautionner des pratiques honteuses qui violent la conscience citoyenne et constituent un danger pour la stabilité de notre pays et la cohésion de notre Nation. J’ai décidé d’assumer mes responsabilités devant Allah, devant la Nation et devant le peuple algérien qui est le témoin de ma volonté sincère et déterminée à rassembler tous les Algériens autour de mon projet, sans distinction et sans exclusion.»
Au moment où il prononçait ces mots, des citoyens et des journalistes étaient arrêtés par la police, sur le boulevard du 11-Décembre-1960, aux abords du Conseil constitutionnel.
T. H.
Source : Le soir d'Algérie du Mercredi 5 mars 2014
P.
ALI BENFLIS DÉPOSE SON DOSSIER DE CANDIDATURE ET DÉNONCE LA FRAUDE
«Mes formulaires de signature sont authentiques»
Le candidat Ali Benflis a déposé, hier, son dossier auprès du Conseil constitutionnel. Lors d’une entrevue avec Mourad Medelci, il a ouvertement dénoncé la fraude orchestrée par l’administration en faveur de Abdelaziz Bouteflika.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Ali Benflis a choisi, hier, de remonter à pied le boulevard du 11-Décembre-1960. Un geste symbolique pour marquer sa détermination.
Et c’est sous les acclamations de ses partisans que le candidat est entré dans l’enceinte du Conseil constitutionnel pour déposer son dossier. Au même moment, un fourgon transportant les formulaires de souscriptions individuelles pénètre dans la bâtisse.
Ali Benflis a réussi à collecter 185 000 signatures de citoyens et 2 200 d’élus. Des formulaires «authentiques et hallal». Reçu par Mourad Medelci, le candidat tiendra un véritable réquisitoire contre les fraudeurs. Visiblement gêné, le président du Conseil est mis face à ses responsabilités.
«Je profite de la présence de la presse pour m’adresser au peuple algérien et mettre le président du Conseil constitutionnel face à ses responsabilités. Le Conseil constitutionnel est l’institution de l’Etat qui garantit la transparence de cette opération électorale. Je participe à ce scrutin et je refuse catégoriquement que l’on porte atteinte aux droits du peuple et aux miens. Mes partisans m’ont demandé de m’adresser directement au président du Conseil constitutionnel afin que personne ne prenne leurs voix», a déclaré Ali Benflis. Pour lui, le scrutin du 17 avril doit être un nouveau «départ» pour l’Algérie. «Il faut que la prochaine élection soit le début d’une sortie de crise. Il ne faut pas que la prochaine élection approfondisse la crise.»
Après avoir signé la déclaration d’engagement, Ali Benflis s’est de nouveau adressé à l’opinion publique dans une déclaration. Il aborde notamment la problématique de sa candidature. «J’ai décidé de participer tout en comprenant les motivations et les préoccupations de ceux qui appellent au boycott ou de ceux qui ont renoncé à prendre une part active dans la vie politique de notre pays car révoltés par les attitudes de mépris, d’arrogance, de viol de leur conscience et de confiscation de leur volonté. Je m’engage dans cette compétition électorale en étant pleinement conscient des lourdes hypothèques qui pèsent sur son déroulement. Je suis conforté dans ma détermination par la volonté de nos concitoyens, chaque jour plus nombreux, qui refusent la politique du fait accompli et s’interdisent de cautionner des pratiques honteuses qui violent la conscience citoyenne et constituent un danger pour la stabilité de notre pays et la cohésion de notre Nation. J’ai décidé d’assumer mes responsabilités devant Allah, devant la Nation et devant le peuple algérien qui est le témoin de ma volonté sincère et déterminée à rassembler tous les Algériens autour de mon projet, sans distinction et sans exclusion.»
Au moment où il prononçait ces mots, des citoyens et des journalistes étaient arrêtés par la police, sur le boulevard du 11-Décembre-1960, aux abords du Conseil constitutionnel.
T. H.
Source : Le soir d'Algérie du Mercredi 5 mars 2014
P.
Commentaire