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Kamel Daoud - On n'est pas couché 13 décembre 2014 #ONPC

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  • #61
    Ce qui m'énerve c'est je relis plusieurs fois les textes de Kamel et je ne trouve pas ce que les autres lui reprochent,je me dis,suis jje si bête pour ne pas trouver ce qui évident pour les détracteurs de KD?
    Ne t'en fais pas trop...
    L'Algérien lit mal la nuance. La nuance, c'est pas pour lui, Lui, il aime etre direct, c'est noir ou blanc. Si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous.
    D'autant plus que Daoud est provocateur. La chronique de non solidarité, solidarité entre guillemets, faut le préciser. Eh bien, qu'ont-ils retenu? la non solidarité, sans guillemets la solidarité stp. Les guillemets, on s'en fout, pardi
    et c'est pour cela que Kamel est un traitre, est un animal anti palestinien, un sioniste, un vendu, un harki, un moins que rien.

    Ne t'en fais pas.
    Dernière modification par Bachi, 14 décembre 2014, 17h38.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #62
      @gdesmon

      N'est ce pas là, après tout, ce qui convient à la conduite d'une vie ? C'est à dire devant nous conduire vers un rapport pacifié au monde ?
      Ce n'est pas tant le but qui est important, mais le chemin que l'on emprunte.
      Tout à fait, mais au service du nous et du soi, pas au service de l'éternel interrogation, sinon, on change de métier, et on ne se met pas à vendre des patchworks, on fait de la philo, de la sociologie, sérieusement...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #63
        Voilà un début de sa chronique sur le printemps arabe
        Le premier selfie d'un dictateur après sa mort : doigt d'honneur de Moubarak acquitté et libre, penché vers le focus, avec un jeune militaire sur l'épaule comme un oiseau apprivoisé. La photo, vraie ou fausse, circule sur le Net comme une pierre tombale pour les jeunes révolutions "arabes". D'ailleurs, la question est désormais celle-ci : à quoi servent les révolutions chez les Arabes ? À faire un long détour pour revenir au point de départ. Ou presque. Résumons : des jeunes se rassemblent, ils font tomber un dictateur. Le dictateur sera remplacé par la démocratie, qui sera remplacée par de...]
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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        • #64
          Il est pourtant clair , il dit lui même qu'il est toujours religieux
          mais qu'il préfere aller vers dieu à pieds que prendre le transport en commun avec les autres .
          kamel Daoud donne l'impression qu'il a un probleme avec les musulmans plus qu'avec l'islam .

          sur l'arabité ,il est tout aussi clair , il se définit comme algérien ," l'arabité n'est pas une nationalité , une culture (belle) ,il dit que celle ci lui appartient mais que lui n'appartient à l'arabité " . un constat trés lucide dans un contexte algérien.
          si tout le même faisait de même et ca vaut pour la bérberité , on réglerait effectivement le probléme identitaire en Algérie et au Maroc.
          __________________


          Sur le premier point je pense qu'il manque de courage , on sent bien dans ses chroniques qu'il a pris le large par rapport a l'islam
          C'est son droit mais il faut l'assumer
          Moi même je suis très critique non seulement avec les musulmans mais aussi avec les différents courants de l'islam mais je ne voudrais pour rien au monde participer au lynchage actuel que nous impose les médias occidentaux. Cela ne fait que pousser les croyants a se replier sur soi et non a chercher les causes de notre décadence ...hors si on est sincère , ça doit être notre objectif ultime chacun a notre niveau

          Pour le deuxième point , on est presque tous d'accord pour dire que le Maghreb est une région berbère et non arabe
          Seulement on se définie identitairement aussi par rapport aux autres et a leurs perception et il se trouve qu'on nous qualifie d'arabe aussi en Afrique noire ,en occident qu'en Asie ...c'est un fait
          Dire a un étranger" je suis algérien et pas arabe " ça n'a aucun sens a ses oreilles ,surtout quand la langue nationales de ce pays est bien l'arabe
          La question identitaire arabe/berbère doit être réglé en interne avant de l'imposer aux autres ,pour la plupart des personnes étrangères au Maghreb ce genre de phrase ne fait que renforcer l'idée que l'arabe est mauvais puisque même les "arabes" ne veulent pas être arabe

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          • #65
            @Ott pas au service de l'éternel interrogation,

            si ça dure trop longtemps, alors faut consulter, on est dans le pathos.

            Commentaire


            • #66
              Une question aux Algérien(ne)s, Quel est le pourcentage des individus qui ont des idées proches de Kamel Daoud ?
              Plus de 50%, les adeptes de Chemsou le lyncheraient.
              Plus de 87%, ceux qui ont voté Boutef, le feraient bouillir dans de l'huile et le jetteraient aux chiens. mais ici le 87 est faux, disons 30%
              Plus de 90% qui ne savent pas lire le français, ne le lisent pas et s'en foutent royalement.

              Des idées proches de ceux de Kamel, je dirais: pas plus de 15 ou 20%
              Dernière modification par Bachi, 14 décembre 2014, 18h26.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #67
                si ça dure trop longtemps, alors faut consulter, on est dans le pathos.
                Non seulement, il nous inflige ses interrogations personnelles au nom de la collectivité, mais pire, il a la prétention très commune chez certains milieux iconoclastes francophones, c'est de mépriser l'authenticité de l'identité profonde de ses semblables, au nom de ses repères flous et sa recherche inaboutie. Quand il en est récompensé par des Finckl-crote, le comble de la philosophie partisane et politiquement orientée, ca en devient profondément indigeste...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #68
                  « Changer les intellectuels....tchi tchi tchi zonqa »
                  Le risque quand on prend la parole publique c'est le retour de bâton, les critiques quand ce n'est pas les menaces. Kamel Daoud le sait, et depuis de longues années il l'assume. Tout à son honneur. Surtout quand les critiques viennent de ceux et celles directement visées. Nous pensons à toute les chroniques « Raïna Raïkoum » décapitant avec verve et éclats les Saïd Bouteflika, Khelil et la clique des corrompus du pouvoir postcolonial algérien. Ses chroniques tiennent la tête hors de l'eau depuis des années. Lues et relues parce que les métaphores touchent juste, piquent exactement là où il faut : au coeur de l'absurde algérien et du « grossier » à identitifer comme le dit l'auteur.
                  Mais voilà, il a suffit d'une seule phrase pour tout faire retomber, comme une trahison:
                  « Moi je ne pense pas qu'il faille changer de régime, je pense qu'il faut changer le peuple »
                  (https://www.youtube.com/watch?v=FRJV2lGaf4g)
                  Juste que là le ton cinglant du chroniqueur portait quelque chose poussant vers l'avant, amenant un brin d'optimisme au centre de la description d'une réalité sombre, la même qui pousse les enfants du peuple à tirer un trait sur un avenir en Algérie. Le dégoutage n'a pas attendu les études académiques ou les constats intellectuels pour s'exprimer par la parole crue ou par l'action qu'elle soit celle de la révolte violente ou de l'exil par tous les moyens. Le ton de "Raïna Raïkoum" apparaissait justement en miroir de ce constat populaire des plus tangibles : vous nous avez trahis, vous avez créé les conditions de notre misère sociale et économique : ne vous étonnez pas du résultat et de l'antagonisme que vous recevez en échange qu'il trouve son expression dans le zetal, la haggra, le refus de l'école, la violence...
                  Mais voilà cette phrase lancée en milieu d'interview fait changer de camp. Le Raïna devient un Raïyi et c'est bien ce qui nous attriste le plus, nous lecteurs et lectrices assidu.e.s des chroniques. D'où venait-elle cette assiduité à décrire le quotidien du vide et du sur-place ?
                  « Le pays on ne sait pas quoi en faire sauf le mâcher et le recracher…Nous l’avons arraché à la France et maintenant on ne sait pas en quelle terre le planter » (KD)
                  « Un million de logements, deux millions de coups de pieds / terre mal partagée entre les chaussures et les palais / Bouteflika est assis sur un baril et nous sommes assis sur des trottoirs / Continuer à construire des trottoirs inter wilayas n’est pas un destin mais de l’ameublement / le peuple des Algériens en est arrivé à se passer des Algériens » (KD)
                  « Pays décolonisé par les armes et recolonisé par la fainéantise et la dépendance alimentaire » (KD)
                  On se pose la question, d'où vient-il ce sens des métaphores, du sens des images, de la description sarcastique et tellement vraie ?
                  Sans hésitation, depuis des années, Nous y lisions nous justement un sens populaire capable de l'autodérision la plus féroce car toujours liée de près ou de loin à une lucidité sur les conditions politiques et matérielles de l'Algérie postcoloniale volée. Plus que cela cette sensiblité du réel était toujours rappellée avec la facette qui est toujours sous-estimée dans les discours dominants: celle de la part bien active de ces jeunes qui ont hérité d'une Algérie gaspillée sans n'avoir rien demandé à personne et sans en avoir jamais profitée : celle du sacrifice politique de sauter de son enfance pour passer de l'autre côté, de faire le choix d'aller se faire prendre pour de la merde en Europe : faire un trait sur les amitiés de quartier, les amours d'enfance, la langue vivante pour aller se débrouiller en France pour exister ; pour reprendre la main sur une existence volée au bled. Il y avait toujours dans les chroniques cette double facette reconnaissant enfin aux jeunes Algérien.e..s le mérite d'être ceux et celles prenant en main leur vie.
                  Mais voilà cette phrase nous fait changer d'avis. Ou plutôt elle te fait changer de camp. Parce que, nous enfants du peuple, ce qu'on y entend dans cette phrase, malgré tout le bon sens qu'y s'y cache, c'est un constat d'en haut, celui d'un intellectuel filmé en France, dans une langue étrangère pour dire finalement ce que le pouvoir ne cesse de dire : la faute ultime est celle du peuple. Se légitimer ne servirait à rien, tu connais le poids des expressions et de leur réception.
                  Ce qu'on y entend, dans cette phrase, retourne l'équilibre précaire qui faisait la beauté de tes chroniques : ce constat critique qui l'inscrit dans la réalité de ceux et celles qui la vivent. Parce que au final le constat du peuple coupable, fainéant, insupportable n'est qu'un cd rayé qui passe en boucle quel que soit ceux qui veulent conserver le pouvoir. La vérité est que cette phrase ne fait même pas mal, elle déçoit comme losqu'on perd un allié.
                  On a beau retourner dans tous les sens le sens profond de l'infime distinction entre « changer de peuple » et « changer le peuple »... ce qui nous saute à la figure est la scène qui se rejoue du largage des amares comme si tu en avais marre d'être de ce peuple : te voilà au dessus, au milieu des livres et de la parole maîtrisée et nous restons en bas : parmi ceux et celle qui n'ont rien compris malgré la parole intellectuelle et les chroniques et qui ressert au final la même rengaine : pour rester les deux pieds dans la misère sociale il faut l'avoir bien cherché.
                  Qu'on ne nous fasse pas la morale sur le besoin d'une parole savante, maitrisée, capable de décrire la réalité et de s'en emparer. Nous en sommes plus que conscients. Nous pensons juste que encore une fois le pouvoir rattrape et transforme ce qui vient du peuple jusqu'à rendre toute tentative réfléchie d'intellectualiser la vie complice du discours dominant. On entend bien que « changer le peuple » peut vouloir dire : éducation, savoir, logement pour tous et toutes. Ils résonnent au fond de nous les mots d'ordre : brûler l'école de l'Etat algérien pour en faire une école algérienne, en langue algérienne et Tamazigh. Mais une chose nous échappe : pourquoi se rendre complice des discours dominants rejettant la faute sur l'inaction du peuple ? Hormis le fait d'avoir changé de camp ou d'avoir des choses à perdre nous ne trouvons pas d'explication.
                  En effet, où se loge la véritable fainéantise si ce n'est justement parmi toutes les classes d'intellectuels reposés d'avoir un poste moyen pour vivre assez confortablement en rédigeant quelques articles, parmis les nouvelles classes d'investisseurs et de nouveaux riches ?Où est elle la langue algérienne qui fait vivre ce pays si ce n'est dans la rue ? En tout cas une chose est sûre : on ne nous fera pas dire qu'elle survie grâce au texte en français ou dans el khabar.
                  Ce qui nous effraie le plus, c'est que cette phrase reflète encore un abandon de plus, celui d'une figure sociale véritable victime de l'apatie du pouvoir algérien ; une personne qui parle en son nom, seule, désespérement seule. Il ne s'agit pas de populisme ou de démagogie mais de se rendre bien compte que l'Algérie qui vit n'est pas celle des 15% capables de lire des chroniques en français, mais bien celle de la grande majorité, du peuple.
                  Et s'il s'agit de parler de changement autant le faire en s'attelant aux tâches qui changeront les conditions pour la grande majorité, et non pas pour quelques minorités. Parler de changement revient à parler d'action politique. Reste à définir ce qu'on entend par action politique. Lorsqu'un peuple entier se fout d'une élection présidentielle, nous n'arrivons pas à comprendre en quoi peut on l'accuser d'immobilisme et de je-m'en-foutisme car nous situons l'action politique ailleurs : là où elle se joue au quotidien : dans la gestion de la misère, des rapports entre hommes et femmes dans les familles, dans le soutien de famille des grand-frères en exil squattant et travaillant dans les banlieues de France, dans la gestion psychologique de la décennie noire avec les moyens du bord, dans la débrouille pour exister par l'art et la culture.
                  Et à ce niveau de réflexion, pardon si l'on se trompe, mais à part le peuple, qui s'attelle à la tâche et le vit directement ?
                  C'est toujours la même rengaine : qui se prend de plein fouet les conséquences des décisions politiques et de ceux et celles qui en profitent si ce n'est le peuple ? Parlons de changement franchement : le vrai travail commence par nous mêmes et par se demander ce que nous avons à perdre ? Le vrai problème immobilisant tout et déprimant les gens a bien plus à voir avec une société de privilèges que d'une prétendue dichotomie entre peuple actif et peuple inculte. Ce n'est qu'à partir de là qu'on peut juger des prises de position.
                  Le choix de changement est en fonction de qui est en position plus favorable pour être actif: apprendre le français, voyager, réaliser sa liberté de circulation, son choix de vivre hors du cadre familial. Alors, et seulement alors, on se demande comment aller faire la leçon aux mères algériennes d'Hassi Bounif en leur disant de changer en tant qu'homme pouvant s'exprimer face à un micro en France?
                  Ce qu'il faut changer, ce sont les conditions qui amènent l'inculture, les réflexes de passager clandestin et de repli sur soi et non pas le peuple. La métaphore demeure comme dans tes chroniques. Si l'on est capable de se créer dans l'écriture « le lieu où l'on se sent en vacances » comme l'auteur le dit si bien dans la même interview, les appels à changer le peuple ne sont que mépris. Nous ne connaissons personne qui cracherait sur des vacances. Par contre nous pouvons citer beaucoup d'exemples de positions sociales qui font que certain.e.s sont bien plus en vacances pendant que d'autres triment et ne sont donc pas en position d'écrire un roman. Le moindre des respects est de ne pas rappeller à quel point nous en profitons pour nous mettre en position de supériorité intellectuelle et symbolique.
                  Par contre, la meilleure des choses à faire si l'on veut changer les choses est d'accepter que le sacrifice n'est pas le même pour tous et toutes. Si le nôtre n'est que de choisir son camp, alors estimons nous heureux et mettons l'énergie intellectuelle dont nous avons profité au profit de la grande majorité, celle d'où nous venons.
                  Youssef eldajzairi
                  l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                  • #69
                    @ernestito
                    Je ne suis pas d'accord,
                    Pour construire un pays il faut d'abord une primauté nationale avant une primauté ethnique, on le voit bien à Ghardaia ou cela nous a mené.
                    Est ce que les francais, disent je suis latin, Germanique ou scandinave ( une bonne partie de francais sont d'origine franches ou latine)?
                    Comme bcp d’algériens je me sens avant tout algerien, peu importe si j'ai du sang berbère, romaine, ou arabe. Tout cela fait partie de ma culture.
                    autre chose, il n'y a pas de race chez les humains.
                    A Ghardaïa c'est l'injustice subit par certains qui a crée le problème, voila des siècles qu'ils cohabitent, le problème est a voir du coté d'Alger.

                    Tu ignore peut être qu'en France il y a des langues et des peuples différents, on les appellent les régionalistes, pourtant ils sont différents, ils ont été par la force confondu mais ils existent et continuent a parler leur langue. Ce n'est pas moins sûr qu'un peuple mono ethnique.

                    latin c'est plus une langue qu'un peuple, c'est différent de l'arabe, la différence c'est que l'arabe est une culture, une origine et il fut un temps une nation voila pourquoi on mélange tout..c'est tout simplement différent et compliqué.

                    moi j'ai pas de problème de ce coté la, je suis arabe, amazigh, surement des origines turques, l'histoire et tellement longue que je m'en fou un peu a vrai dire, en tout cas je ne réagi pas avec passion, çà me dépasse tout simplement..

                    ce qui est sur c'est que la négation porte préjudice au bon vivre, surtout qu'il nous faut des preuves, bon courage, il y a plus de 2000 ans d'histoire.

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                    • #70
                      A mon avis, Kamel Daoud est un pionner, il veut en finir avec l'enfermement identitaire, avec l'altitude passive des citoyens devant leurs destins ...
                      Il est trop tôt, les plaies sont encore ouvertes, donc, sa logique ne sera pas entendue ...
                      Il est arrivé avant l'heure, mais je ne doute pas de l’évolution des choses, l'histoire n'aura qu'un seul sens possible...
                      Malheureusement, l’évolution des sociétés s'effectue lentement. Plusieurs décennies seront nécessaires pour pouvoir dépasser nos problèmes et nos complexes.

                      On est né au mauvais moment, mais tout est relatif, les jeunes européens de 1914 étaient condamnés d'avance, avec des sentences beaucoup plus sévères que les nôtres.

                      Commentaire


                      • #71
                        Comme un poisson qu'on essaie d'attrapper à mains nues. Provocateur parce que JE suis chroniqueur. Soit! Et en écrivain, je ne vois que de mon balcon.

                        Je pense qu'on ferait aussi mieux de parler des Algériens "apaisés" qui ne font pas partie de l'un ou l'autre extrême. J'ai comme une appréhension que ses provocations feront basculer cette frange vers le coté opposé; où l'offre, comme il le dit à juste titre, est plus présente et plus forte.

                        Commentaire


                        • #72
                          Plus de 50%, les adeptes de Chemsou le lyncheraient.
                          Plus de 87%, ceux qui ont voté Boutef, le ferait bouillir dans de l'huile et le jetteraient aux chiens. mais ici le 87 est faux, disons 30%
                          Plus de 90% qui ne savent pas lire le français, ne le lisent pas et s'en foutent royalement.

                          Des idées proches de ceux de Kamel, je dirais: pas plus de 15 ou 20%
                          Merci pour la réponse,
                          C'est déjà ça,
                          Nos enfants auront plus de chance.

                          Commentaire


                          • #73
                            un grand bravo à ce monsieur !
                            Il ne s'agit pas de brandir en surface le drapeau de l'islam qui ouvre les brèches à toutes les hypocrisies, ni de rester pseudo révolutionnaire à applaudir le FLN et ses clan de voyous, ni de barrer la route avec un pneu brulé ... mais une réforme de fond sur l'humain algérien.

                            Commentaire


                            • #74
                              A mon avis, Kamel Daoud est un pionner, il veut en finir avec l'enfermement identitaire, avec l'altitude passive des citoyens devant leurs destins ...
                              Il est trop tôt, les plaies sont encore ouvertes, donc, sa logique ne sera pas entendue ...
                              Il est arrivé avant l'heure, mais je ne doute pas de l’évolution des choses, l'histoire n'aura qu'un seul sens possible...
                              Malheureusement, l’évolution des sociétés s'effectue lentement. Plusieurs décennies seront nécessaires pour pouvoir dépasser nos problèmes et nos complexes.

                              On est né au mauvais moment, mais tout est relatif, les jeunes européens de 1914 étaient condamnés d'avance, avec des sentences beaucoup plus sévères que les nôtres.
                              Le débat entre progressisme et conservatisme est aussi vieux que le monde. Les progressistes ont fait avancé ce monde qui bouge, mais il nous faut pas perdre les fondamentaux, de toute civilisation humaine, malmenés en ces temps par une civilisation de la consommation. On a eu les société de consommation, économiques, certains investissent le créneaux de la consommation, des idéologies, des absolus et spiritualités, au nom de la modernité...

                              Les nationalismes arabes ont souhaité inventer leur modernité. Elle était tellement déficiante qu'en retour de balancier, le conservatisme se ressent, et avait comme adepte ce meme Kamel Daoud. Son confessionalisme publique ne m'intéresse pas plus que ca, mais a le mérite d'animer le débat...
                              Dernière modification par ott, 14 décembre 2014, 18h14.
                              Othmane BENZAGHOU

                              Commentaire


                              • #75
                                non, il n'a jamais critiqué la position religieuse de personne. Trop intelligent pour ça. Il critique les agissements des intégristes comme tu peux critiquer le despotisme de Boutef. Il n'a jamais critiqué les musulmans parce qu'ils sont musulmans mais critiqué des Chemsou parce qu'ils sont cons, critiqué ces vendeurs de paradis hypocrites.
                                Oui, contrairement à nous qui sommes trop cons pour voir qu'il ne critique la position religieuse de personne, et qui en plus critiquons la sienne.

                                Je crois qu'il l'a encore expliqué hier. Pourquoi est ce qu'il n'était pas 'solidaire' de la Palestine.

                                Après si tu continues à regarder son doigt alors qu'il te montre la lune ... on ne pourra pas grand chose pour toi !
                                J'ai l'impression que vous découvrez Daoud à travers son interview, ce n'est pas la première, et pour celui qui lit ses chroniques nul besoin de la voir.
                                J'ai très bien compris sa chronique sur la Palestine et donné mon avis là dessus, je persiste et je signe, c'était puéril
                                Si t'as besoin qu'il te montre la lune, ce n'est pas mon cas


                                Il n'a pas nommé des personnes en jugeant leur foi, mais d'une situation qu'on a vécu a cause de l’extrémisme.
                                Non, il n'a pas parlé et il ne parle pas "que" d'une situation qu'on a vécu (on parle de ses idées en général et non de l'interview en particulier). Pour ce qui est de la foi, on va pas rentrer dans les détails de qui a t-il nommé et quand sinon on est pas sorti de l'auberge, mais il juge la foi de ceux qui la vivent d'une manière qui ne lui sied pas.

                                Qu'est ce qui te répugne dans ce qu'il a dit sur la Palestine ? Il ne justifie rien, il dit qu'il est aussi préoccupé par tous les malheurs du monde et qu'il ne s'arrete pas à la Palestine juste parce qu'il est musulman.
                                Avait-il besoin de sortir cet argument (repris par les sionistes d'ailleurs) foireux de la solidarité sélective au moment même où les Palestiniens à Gaza se faisaient massacrer, et avaient plus besoin de gens solidaires que des donneurs de leçons à deux balles ?? C'est celle là sa fameuse intelligence dont tout le monde parle ? En plus pour se donner raison, il avait comparé ce qui se passe en Palestine avec ce qui s'est passé à Ghardaia.. là il a atteint le summum de son intelligence !
                                En plus il est d'une hypocrisie ... elle est où sa solidarité avec les autres peuples ? qu'a-t-il fait pour eux à part pondre des chroniques sur les musulmans les arabes les algériens le pouvoir ?

                                Salam,

                                Une question aux Algérien(ne)s, Quel est le pourcentage des individus qui ont des idées proches de Kamel Daoud ?
                                Ses idées sur la religion, une minorité et c'est tant mieux
                                Ses idées politiques, ça dépend lesquelles

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