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Feu Boukharouba Etait'il Communiste?

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  • #31
    Souki:Non! aujourd'hui on dis mon village dans les djurdjuras ne s'est électrifié qu'en 1985 puis un autre disais l'Algérie était une prison à ciel ouvert, et l'autre criait Boumedienne a bâti l'Algérie Bla Mzitou, ou la majorité s'accordait à dire que Boumedienne est la réincarnation de la dictature elle même. Wallahi, laissez moi rire sur tout ces jappements travestisseurs des faits et contextes.

    Rapporter les faits est jappement de chiens pour notre bon Souki?
    Qu'il nous cite alors calmement une seule élection libre de l'époque de son héros, fut-elle pour un chef de douar. Qu'il nous cite une seule consultation populaire libre.

    A Tizi Oualou.
    Boumediene, dictateur éclairé?
    En quoi était-il éclairé?
    En quoi la révolution agraire était-elle éclairée? Cette fumisterie qui a fait de l'Algérie, grenier de l'Afrique du Nord devenue le pays de toutes les pénuries. Toutes ces nationalisations aveugles qui touchaient tout ou presque et qui étaient toutes déficitaires, en quoi c'était éclairé?

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    • #32
      @Bachi
      moi je fais la difference entre dictateurs et dictateurs ! certains dictateurs sont la que pour se remplir les poches et celles de leur familles, et d'autres dictateurs agissent en croyant faire du bien à leur peuple, des fois ca marche des fois ca foire !
      voici une liste non exausive !

      - Staline,Tito,Nasser, saddam,regime nord coreen,Boumedienne, castro ( ca a foiré à des degrés divers )

      - Pinochet, regime sud coréen,Zeba de tunisie, Hassan dos, regime chinois ( ca a marché diversement )

      - Duvalier de haiti, Mobutu, et toute une pagaille de petits dictateurs africains, c'est que pour amasser du fric.

      maintenant, que je t'ai fait une liste, tu vois la difference ?
      Se valent ils tous ? non bien sur !
      Dernière modification par tizi oualou, 28 mars 2005, 23h19.

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      • #33
        Boumedienne

        Salut Tizi oualou,

        Quant Boumedienne venait d'avoir le pouvoir, le prix du pétrol ne depassait pas les 3$ le baril et la population était de près de 12 millions. le prix du pétrol n'a commencé à augmenter que dans les années 70 pour atteindre en 1978 14$ le baril avec une population de 16 millions. Aujourd'hui, on parle de 55$ avec 32 millions d'habitants et un taux de misère 100 fois plus élevé que l'époque de Boumedienne. Et que dire du nombre d'analphabète, de la criminalité et du phénomène de la drogue qui sevie massivement la société algérienne et de la réapparution des acienne épidemis (Rage, peste et cholèra). Alors tous ces phénomène était quasiment absent peendant le regne de Boumedienne, sinon sporadique dans le temps et l'espace.

        Atribuer à Boumedienne la politique d'encouragement des naissances et de surpeuplement des familles algérienne, ce n'est que de la pure fabulation voir de l'argument simpliste et fallacieux. Avant même l'indépendance la famille algérienne comptais dans ses us et moeurs le nombre élevé de ses membres. Qui n'est pas issu d'une famille de moins de 6 personnes ou de 8 voir même de 10 et 12, avant l'indépendance? De grâce, ne plonge pas dans l'amalgame et l'embrouillement des faits.

        Salut Bachi

        Loin de moi l'idée de traiter un de forumiste qu'il soit algérien ou pas de chien. Au contraire, vous ne representer, à mes yeux, que respect et considération. Le mot jappement ne s'approprie pas uniquement au chiens mais à toute chose qui se répete videment et inlassablement. Si tu t'es senti blesser je te présente mes excuses.

        Non! l'Algérie n'a jamais connu des éléctions libres et démocratiques que ce soit pendant Boumedienne ou de nos jours. Alors, à ton tour de me citer un pays arabe, musulmant, ou tièrs-mondiste, de l'époque de Boumedienne, aspirait à une démocratie ou une liberté d'expression?

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        • #34
          Tizi Oualou.
          Les comparaisons sont tres souvent futiles.
          Dictateur éclairé se dit d'un dictateur dont les résultats, hors du champ de la démocratie, sont probants.
          Que le règne de Boumediene, ne fut pas un de corruption ( cela reste tout de même à démontrer), ne fait pas de lui un chef éclairé. Loin s'en faut.

          Souki.
          Tu es tout excusé si tu ne connaissais pas le sens exact du mot \jappement\ .
          Pour Boumediene, je suis content que tu finisses par acquiesser qu'il fut bel et bien un dictateur. Comme les autres ou pas, cela ne change strictement rien.

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          • #35
            Boumedienne

            Re Bachi,

            je connais très bien la signification de "jappement" libre à toi de le faire dériver de son contexte d'utilisation.

            Tu ne m'a pas repondu à ma question? Non! Dans la gouvernance des États tout est relatif. Pour moi, Bouteflika est aussi dictateur que Boumedienne.

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            • #36
              Tizi oualou a écrit :
              celui qui bosse dans une conserverie de Miel a le droit de mettre son pouce dans l'un des pots
              __________________________________________________ _______________

              Un ami journaliste, parfait connaisseur de l’Algérie, prétend que la citation est : « on ne peut pas brasser continuellement du miel sans se lécher les doigts ».

              Quant à savoir si Boumedienne était communiste, tel ne semblerait pas être le cas. En tout les cas, on devrait se souvenir qu’en 1965 à Alger, Ernesto « Che » Guevara, faisant l’apologie du colonel, avait imprimé la nouvelle politique des nations du tiers-monde. En bref, il recommandait à l’option d’une autre voie que celle des pays du bloc soviétique.
              On peut comparer Boumedienne à Tito . C’est-à-dire que seules la Yougoslavie et l’Algérie ont mis en pratique l’autogestion.

              Salutations

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              • #37
                à mon sens tout ce que vous dites sur Boumedienne est vrai, le bon comme le mauvais !
                on va s'amuser à chercher à devenir perfectionniste en vocabulaire pour lui inventer un nouveau adjectif qui reflete exactement son régne ou quoi ?
                effectivement toute comparaison parait bien futile, mais au finish, le resultat est pratiquement le meme à de rares exeptions prés dont j'ai cité la liste.
                Boutef est dictateur ? oui il l'est dans une certaine mesure, puisqu'il ne gouverne pas dans la transparence avec les contres pouvoirs qu'une democratie oblige ! mais il est loin d'avoir les memes leviers que Boumedienne qui avait lui, le droit de gifler...... ou meme tuer ou emprisonner qui il voulait quand il voulait sans un groupe de kaskettas derriere !
                moi je suis bien content, je l'ai echappé belle !...

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                • #38
                  "Boutef est dictateur ? oui il l'est dans une certaine mesure, puisqu'il ne gouverne pas dans la transparence avec les contres pouvoirs qu'une democratie oblige !"
                  __________________________________________________ ______________

                  Tout président qui gouverne avec une majorité confortable aux parlements peut être considéré comme maître absolu d'une nation. Or, si M. Bouteflika est un dictateur que penser de Berlusconi qui fait voter par sa majorité au parlement des lois taillées sur mesure pour lui. Que penser de Chirac qui impose au Conseil constitutionnel à lui hériger une immunité bienvenue? Que penser de Blair qui, contre ses promesses, va briguer un troisième mandat?

                  Evitons le terme "dictateur" qui de nos jours est suranné et ne comparons pas le sinistre Pinochet avec le chef d'Etat algérien.

                  Salutations

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                  • #39
                    Désolé Djilaliharib, je ne lacherais pas le morceau...... ! en toute honnetete, que tu me crois ou pas, je n'ai rien contre Monsieur Bouteflika, mais c'est sa fonction qui me chiffone ! non pas sa fonction de PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE je ne suis pas un extra terreste.... mais sa fonction de "GERANT" de la non democratie algerienne !
                    tu me cite Blair,Berlusconi et autre Chirac, tu oublie meme Bush dans ta liste qui fait encore plus de ravages à son pays que tout autre et avec deux mandants machallah !
                    en realité, ces personnes la ne "gerent" pas une fonction derriere la protection de lois preconcues pour eux et autres protecteurs hommes de l'ombre ( l'armée ), ils arrivent par la voie des urnes et crois moi ca plaisante pas en occident quand il s'agit de votes ! leur democratie peut elle etre aussi imparfaite, on est à mille lieux de l'egaler !
                    en realité, notre democratie à nous, c'est du canada dray, connais tu la fameuse pub ? on a juste l'apparence de la chose parceque nous l'avons singé pour tromper notre monde et nous memes avec, nous sommes et nous demeurons dans le faux tant que nous jouons avec ces singeries !
                    comparer Boutef à Blair, franchement !
                    remarques à choisir, je prefere Boutef à ce toutou de Blair, au moins je reste "en famille" avec notre President comme en equipe nationale de foot si tu prefere.... , mais en realité, Blair est legitime, Boutef, c'est rien que du heff et du bloff.......ses predecesseurs aussi !

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                    • #40
                      "ils arrivent par la voie des urnes et crois moi ca plaisante pas en occident quand il s'agit de votes !"
                      __________________________________________________ ______________

                      J'habite en Suisse depuis 1963, donc les votations européennes n'ont aucun secret pour moi.
                      M. Bouteflika est également arrivé par les urnes jusqu'à preuve du contraire.

                      Tony Blair va briguer un troisième mandat malgré le désaccord de son Parti. Sa politique est une copie coforme de celle de Tatcher (si ce n'est pire).

                      Il n'y a pas de président au monde plus maffieux que Berlusconi (il est à nouveau poursuivit par la justice italienne).

                      En 1933, un peintre en bâtiment autrichien au nom d'Hitler avait aussi été élu démocratiquement par les urnes en Allemagne!

                      Salutations

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                      • #41
                        International/Editorial
                        Politique mafieuse


                        MARCO GREGORI

                        Paru le Mardi 14 Décembre 2004 (www.lecourrier.ch)

                        Une fois de plus, Silvio Berlusconi est passé entre les mailles du filet judiciaire. Une fois de plus, il évite la prison. Mais une fois de plus, ses méthodes, dignes des pratiques mafieuses, apparaissent au grand jour. Car des trois chefs d'accusation sur lesquels le Tribunal de Milan devait se prononcer, un seul a été entièrement rejeté. Un deuxième l'a été pour insuffisance de preuves. Face au troisième –à savoir la corruption de juges–, la deuxième Chambre pénale milanaise a estimé qu'il était avéré, mais que le citoyen Berlusconi n'ayant plus eu maille à partir avec la justice depuis 1991, des circonstances atténuantes à son égard s'imposaient. D'où un abaissement du délai de prescription de 15 à 7ans (lire Le Courrier du 11 décembre). Tournons le dispositif rendu vendredi par les juges dans tous les sens, le constat demeure: le Ministère public milanais a pu prouver que Silvio Berlusconi, une fois au moins au cours de sa vie, a corrompu un juge en lui versant la somme de 434000dollars. A noter d'ailleurs que le juge en question, Renato Squillante, a lui bel et bien été condamné à huit ans de prison. Comme a été condamné en première instance à cinqans d'emprisonnement, le 22 novembre 2003, Cesare Previti, un des avocats de Silvio Berlusconi, et principale cheville ouvrière de cette opération illégale.
                        Mais il y a pire. Moins de 24heures après le verdict milanais, c'était au tour des juges du Tribunal de Palerme de trancher le cas de Marcello Dell'Utri, cofondateur du parti Forza Italia et fidèle parmi les fidèles de Silvio Berlusconi. Leur conclusion est claire: ils condamnent le sénateur à neuf ans de réclusion pour collaboration avec la mafia. En d'autres termes, même si les considérants sont pour l'heure encore inconnus, il y a fort à parier qu'ils rejoignent les conclusions des procureurs palermitains Antonino Ingroia et Domenico Gozzo. Ces derniers, dans leur réquisitoire de fin novembre, définissaient Marcello Dell'Utri comme «le garant des intérêts mafieux dans le milieu financier et immobilier milanais» et comme «l'ambassadeur de Cosa Nostra au sein de la Fininvest», l'empire médiatique, immobilier et financier de Silvio Berlusconi.
                        Nous nous trouvons donc face à deux hommes au destin intimement lié dont l'un a été acquitté et l'autre condamné. Mais comment ne pas voir une complicité du premier face au comportement du second? Peut-on imaginer que Marcello Dell'Utri s'acoquinait avec la mafia sans le blanc-seing du grand patron? Et comment croire à la virginité de Silvio Berlusconi lorsque l'on sait que les deux procès, celui de Milan et celui de Palerme, mettaient en cause la Fininvest?
                        Sans réponse judiciaire claire, ces interrogations prennent une connotation résolument morale. Si Silvio Berlusconi était une personne digne, il renoncerait à toute charge publique. A défaut, et pour sauver les apparences, il pourrait au moins prendre ses distances à l'égard de Marcello Dell'Utri. Mais peut-être a-t-il peur que s'il lâchait son ami, celui-ci se mettrait alors à cracher dans la soupe. Toujours est-il qu'avant même de connaître le verdict palermitain, il adoubait Marcello Dell'Utri en le nommant chef de campagne en vue des élections régionales du printemps prochain. Il s'agira du dernier test avant les législatives prévues en 2006.
                        Ainsi, Silvio Berlusconi délivre aux électeurs un message limpide: tout est bon pour atteindre l'objectif fixé, quitte à corrompre des juges et à s'allier avec la mafia.

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                        • #42
                          je crois que tu as gagné ! je lache volontiers le morceau !......
                          quand je te dit que nos "elections" c'est une plaisanterie, tu me sort les "votations" de suisse et du 3eme mandat de Blair ! et bien encore une fois, bardo comme on dit chez moi, je renonce à me donner raison !
                          au fait, rassures moi, tu va tout de meme pas mettre le Boutef dans le meme sac que les escrocs berlusconi,bush et consorts... ?, notre Boutef est un moudjahid, un ancien ministre des affaires etrangeres qui en a, qui a eu la voix haute à la haute assemblé de l'onu, c'est un authentique patriote, c'est un héros national, digne heritier de notre grand et IRREMPLACABLE Boukharouba ! je continue ? ah j'allais oublier les 85 %.... , meme Chirac a eu 86 c'est dire la republique bananiere francaise et la belle democratie algerienne !
                          au fait, c'est quand on doit rendre le cesar à ce qui appartient à cesar ? que je saches, c'est le FIS qui a gagné les elections pluralistes de 1992, on s'assois dessus ? belle democratie algerienne en effet !
                          mais non, mais non, c'etait pas de la vraie democratie à l'epoque et Boutef n'a rien à voir la dedans, passez votre chemin, y'a rien à voir !
                          cordialement Djilaliharib !

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                          • #43
                            "au fait, c'est quand on doit rendre le cesar à ce qui appartient à cesar ? que je saches, c'est le FIS qui a gagné les elections pluralistes de 1992, on s'assois dessus ? belle democratie algerienne en effet !
                            mais non, mais non,"
                            __________________________________________________ _________
                            Quelques jours après le raz-de-marrée du FIS, 425 investisseurs étrangers se sont retrouvés au World trade center de Genève avec le ministre de l’industrie (?) d’Algérie et l’ont sommé de mettre terme au scrutin du second tour, car ils ne voulaient pas d’un second Iran avec une perte de 15 milliards de dollars à leur dépens.

                            Outre que les élections de 1992 n’étaient absolument pas démocratiques (les hommes ont pu voter pour leurs femmes et leurs filles), le Consul algérien à Genève m’a rapporté un fait qui tend de science-fiction. Au stade du 5 juillet, les islamistes avaient fait paraître le nom d’Allah grâce à un rayon laser et avaient mis garde les gens contre un vote à leur encontre. Est-ce vrai ?

                            Enfin, on raconte que Bouteflika avait été pressentit à la présidence algérienne avant Boudiaf mais le projet s’était échoué car les généraux avaient récuser de lui remettre le commandement de l’armée. Ce qui d’après Bouteflika était contraire à la Constitution dès lors que le président est également chef des armées. Est-ce exact ?

                            Une discussion politique requiert des réflexions résultées d’échanges afin de parvenir la variante la plus plausible (ce qui ne veut dire qu’elle soit juste).

                            Salutations

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                            • #44
                              merçi !tizi oualou...
                              c'est ce que je voulais entendre !

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                              • #45
                                Pour Tizi oualou:
                                Par un concours de circonstance invraisemblable, j'ai déniché sur un autre forum l'article ci-bas paru dans Le Soir d'Algérie en date du 22 mars 2005. Dithyrambique ou par fait que ce journal a été mis à l'index par la justice algérienne? Il se peut que la présente version, le forumeur ait inversé l'article lors de certains passage.

                                Salutations (je vous confirme ne pas être "bouteflekyste").
                                __________________________________________________ _________

                                Les Algériens et les Arabes d’une manière générale qui ont suivi l’allocution du président de la République n’auront pas été déçus ! Dans un monde arabe qui a perdu honneur et dignité depuis longtemps et où la courbette devant Bush devient la principale occupation de certains dirigeants — heureusement pas tous ! —, les mots de Bouteflika ont retenti comme un tonnerre dans un ciel noirci par la lâcheté des uns et le silence complice des autres.
                                Cela fait belle lurette qu’on ne leur a pas parlé de cette manière, avec cette franchise et cet engagement qui ont longtemps caractérisé le discours arabe, avant que celui-ci ne sombre dans la médiocrité et le replâtrage, sous couvert de réalisme et de pragmatisme. L’intervention du chef de l’Etat, retransmise en direct dans la quasi-totalité des pays arabes et par les chaînes d’information internationales, a été marquée par un sens autocritique aigu qui rappelle aux Arabes leur condition réelle, loin des sentiments, des passions et des relents nostalgiques.

                                Elle a fait un large tour d’horizon sur les problèmes de l’heure, en insistant sur les grands dossiers qui doivent mobiliser toutes les énergies arabes. A commencer par la Palestine que certains veulent brader dans une opération douteuse où les Arabes multiplieront les concessions sans contrepartie. «La paix contre la terre», principe conducteur du plan du prince Abdallah d’Arabie, adopté par le Sommet de Beyrouth, reste plus que jamais l’élément central de toute négociation avec l’Etat hébreu et toute autre tentative ne vise qu’à perpétuer l’ordre établi au seul avantage d’Israël.


                                Bouteflika a réaffirmé solennellement l’engagement des Arabes pour la paix. Mais pas n’importe quelle paix ! Une paix juste et durable qui permettra enfin au Moyen-Orient de sortir définitivement de l’état de guerre qui l’empêche depuis des décades de jouir des bienfaits du développement socio-économique. Ce n’est pas à Alger que l’on dira autre chose et ce n’est pas à Alger que l’on bradera la cause palestinienne pour faire plaisir aux sponsors des sionistes ! A ce titre, certaines absences sont injustifiables à un moment où le navire a besoin de tout son équipage pour ne pas couler dans les eaux périlleuses des nouvelles recompositions géostratégiques.

                                Si nous avons pour habitude de critiquer durement les options internes du président, — auxquelles nous restons du reste fermement opposés —, comme la privatisation et l’amnistie générale, le devoir de vérité nous impose aujourd’hui de reconnaître que M. Bouteflika vient de prononcer son meilleur discours depuis son investiture. Un discours qui nous réconcilie avec nous-mêmes, avec nos engagements passés, notre lutte séculaire et l’image que gardent de nous les peuples arabes. Nous avons retrouvé le Bouteflika des années soixante-dix, avec moins de ferveur révolutionnaire peut-être, plus de sagesse certainement, mais toujours avec cet accent de sincérité et cet engagement qui ne recule devant rien pour dire notre soif de justice, d’égalité et de paix ! Hier, j’avais comme l’impression d’entendre Boumediene et c’est tout dire... Demain ou après-demain, nous aurons l’occasion de revenir à l’amnistie, à la réconciliation et à notre sauce interne. Mais aujourd’hui, laissez-moi vous dire que je suis fier d’être algérien !
                                Sur l’Irak, le président Bouteflika parlera d’indépendance, mot tabou que certains dirigeants arabes oublient ou feignent d’oublier en ces temps où tout écart peut coûter cher à ses auteurs. Il rappellera également l’occupation de la Syrie et du Liban, comme il citera le Soudan, la Somalie et d’autres points chauds où les Arabes ont fort à faire pour aider leurs frères qui souffrent et attendent… Dans un geste d’une rare noblesse, le président Bouteflika évitera d’évoquer la question du Sahara occidental par égard pour Sa Majesté Mohammed VI dont la visite en Algérie est la première d’un souverain marocain depuis treize années ! Puisse cet esprit constructif continuer à guider la diplomatie algérienne dans ses retrouvailles avec ce pays frère pour que la question du Sahara ne soit plus cet éternel empêcheur de tourner en rond. Sur toutes les autres questions, le chef de l’Etat aura été remarquable.

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