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Les algériens sont-ils heureux ?

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  • #61
    Envoyé par zwina
    Vous n'imaginez pas le mal que j'ai quand je reviens en France et qu'à l'aéroport je quitte mes cousins qui ont tout pour eux mais pas d'avenir en Algérie......
    Donc pour toi, il n y a pas d'avenir pour les algériens en Algérie ?
    Vas-y va nous convaincre que leur avenir est en France.

    Tu n'imagines pas le mal que j’ai moi de voir toute cette jeunesse d’origine algérienne souffrir dans les cités en France. Une jeunesse qui ne peut pas s’intégrer à cause de leur origine algérienne, de leurs noms et de leur religion. Une jeunesse qui est née pourtant en France et possède la nationalité française.
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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    • #62
      Icosium

      Non justement c'est en Algerie qu'ils devraient avoir un avenir, les moyens d'étudier, du travail, des logements, la securité et tout ce qu'un etat democratique devrait fournir à son peuple. Absolument pas partisane du depart de nos jeunes vers d'autres cieux mais qui peut les blamer de vouloir un avenir meilleur et de preferer poursuivre leurs etudes en France ou ailleurs où les diplomes obtenus leurs permettront de travailler partout dans le monde. Les universités algeriennes ayant 10 ans de retard tous les diplomes algeriens sont sans valeurs hors de nos frontières,

      la jeunesse algerienne qui souffrirait dans les cités en France est bien moins mal lotie qu'un medecin algerien puisqu'ils gagnent exactement le même salaire et pour certains bien plus. Ils vivent dans des immeubles chauffés avec l'eau courante, le gaz et l'electricité et peuvent tranquillement aller se promener dans les centres commerciaux, aller au cinema, à la piscine, au bowling. Ce sont ces mêmes jeunes qui lorsqu'ils debarquent en Algérie se font tant remarquer avec leurs voitures flambant neuves.....Rien ne les empêche de rentrer au pays s'ils ne se plaisent pas en France, les délais d'obtention d'un visa sont d'une journée voir 3 maximum.
      Dernière modification par zwina, 10 août 2007, 11h32.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #63
        Pour Zwina

        Certainement qu'il ya un avenir pour les Algériens, c'est possible mais pas avec une baguette magique.

        L'avenir est entre nos mains, tout ce que ça prend c'est :

        • Une justice pour tous
        • Une éducation pour tous
        • Des responsables compétents et intègres, qui travailleront pour le bien de leur pays
        • Des soins adéquats pour tous

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        • #64
          Bonjour Nanouas,

          L'avenir est entre nos mains, tout ce que ça prend c'est :

          * Une justice pour tous
          * Une éducation pour tous
          * Des responsables compétents et intègres, qui travailleront pour le bien de leur pays
          * Des soins adéquats pour tous
          L'avenir entre les mains des Algériens pour peu qu'ils en prennent conscience et qu'ils fassent tout pour que leur quotidien, leur situation change.

          Je ne dis pas ça en donneuse de leçons, je ne me permettrai pas et puis je m'inclue dans le tas puisque j'ai passé la plus grande partie de ma vie en Algérie, mais quand on se frotte à d'autres sociétés, d'autres cultures et d'autres pays, on apprend des choses, on prend du recul par rapport à certaines choses qu'on ne voyait pas de l'intérieur enfin c'est mon sentiment.

          Perso, Je n'hésiterai pas à mettre la main à la pâte même si je suis loin pour encourager ou aider toute action pouvant apporter quelque chose de positif pour ce pays.

          Mais il est important à mon sens que chacun se sente concerné par ce changement qu'il doit venir de tout un chacun, ne pas jetter l'éponge et attendre la providence, et arrêter de croire qu'il va y avoir un mystérieux sauveur qui sortira le pays du blocage dans lequel il vit les sauveurs se sont TOUS les Algériens, même si jusque là juste une certaine minorité au pouvoir s'est approprié le sort de l'Algérie et l'a conduite à la ruine.

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          • #65
            Envoyé par zwina
            Ils vivent dans des immeubles chauffés avec l'eau courante, le gaz et l'electricité et peuvent tranquillement aller se promener dans les centres commerciaux, aller au cinema, à la piscine, au bowling. Ce sont ces mêmes jeunes qui lorsqu'ils debarquent en Algérie se font tant remarquer avec leurs voitures flambant neuves.....Rien ne les empêche de rentrer au pays s'ils ne se plaisent pas en France, les délais d'obtention d'un visa sont d'une journée voir 3 maximum.
            waw !!!!! tu parles comme si on n'a pas visité la France et vu la situation des immigrés là bas. Ma chère, la tendance c'est inversée maintenant. l'argent et les belles voitures sont en Algérie. il nous manque les centres commerciaux mais ca viendra.

            il n y a pas une maison en Algérie où il n y a pas l'eau courante, le gaz et l'electricité (je ne parle pas des petits villages). Donc arrêtes de noircir l'image de ton pays d'origine.

            tu n'as qu'à voir le film Beur, Blanc, Rouge. il résume très bien la situation des immigrés en France.
            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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            • #66
              Icosium

              C'est pas joli de mentir et de vouloir dresser un faux tableau des réalités.

              Rien qu'une petite revue de presse t'apprendra que dans les quartiers populaires des villes beaucoup n'ont ni eau ni gaz ni même électricité :

              les 22 locataires de logements sociaux, sis à la cité Abdi de Jijel, attendent depuis une année et demi un hypothétique branchement au gaz - El watan
              MAKOUDA
              Manque d’eau flagrant
              La population de la commune de Makouda, à 17 kilomètres au nord de la ville de Tizi Ouzou, fait face à un manque d’eau potable criant, selon des citoyens qui se sont plaints à notre bureau. “Nous avons de l’eau dans les robinets un jour sur cinq et parfois pendant quelques heures par jour seulement”, affirme un citoyen de cette commune.
              liberté
              ...........
              pas un journal qui ne fait etat du manque d'eau, de gaz ou d'electricité.
              Quant aux loisirs : Peux tu nous dire où se trouve les piscines municipales, les bases de loisirs ou les centres sportifs de Tamanrasset, Batna, Tizi ou Blida par exemple ????

              tu n'as qu'à voir le film Beur, Blanc, Rouge. il résume très bien la situation des immigrés en France.
              On ne t'a pas appris qu'un film est une fiction ?
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #67
                Les indices du bonheur

                samedi 14 juillet 2007

                Qu'est-ce qui rend les gens heureux ? Des chercheurs en économie tentent de mesurer le bonheur et ses composantes. Leurs travaux inspirent déjà des innovations sociales et politiques.




                C'est un déferlement. Une profusion d'indicateurs statistiques le sonde, des conférences en débattent aux quatre coins de la planète et des politiques sont même menées en son nom. Longtemps snobé, abandonné aux manuels insipides de développement personnel, le bonheur est devenu en quelques années une tête d'affiche des sciences humaines. L'objet d'une discipline scientifique à part entière, qui a même ses «professeurs de bonheur» dans les grandes universités, ses instituts chargés de dresser sa cartographie planétaire et ses milliers d'articles de recherche. Le bonheur a même sa revue scientifique, le Journal of happiness studies. Celui-ci rayonne depuis l'université de Rotterdam, aux Pays-Bas, et son directeur Ruut Veenhoven est connu pour avoir mis au point un indice de BNB ou «bonheur national brut», qu'il calcule pour 95 pays.

                Ironie de l'histoire, le bonheur fait irruption alors que le monde globalisé a renoué avec une croissance, certes inégale mais très soutenue, de la richesse produite. Cette dernière, se félicite la bible anglo-saxonne The Economist qui a récemment consacré un dossier très moqueur à ce Happiness, (et comment l0e mesurer ?) , a atteint 3,2 % par an et par tête dans le monde depuis 2000. «Un record jamais égalé depuis les années cinquante et soixante , note l'hebdomadaire, la preuve que le capitalisme fait du très bon boulot.» Pas de problème, donc, enrichissez-vous !

                Equation. Seulement voilà, réplique Ruut Veenhoven, qui a mis le bonheur en équation, «la croissance économique n'est pas susceptible d'ajouter considérablement au bonheur» . Pas plus d'ailleurs que la mesure du progrès que propose depuis soixante ans l'incontournable et très matérialiste PIB (produit intérieur brut) ne suffit à refléter le niveau de développement de plus en plus protéiforme de nos sociétés.

                Le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria l'a reconnu la semaine dernière à Istanbul, où l'organisation avait réuni plus de mille économistes et statisticiens pour réfléchir à l'intégration dans les indices économiques de la notion de bien-être. «La mesure du progrès ne peut se réduire au PIB par tête» , a-t-il dit, avant de citer Robert Kennedy qui dès les années soixante déclarait que «le PIB mesure à peu près tout sauf ce qui rend la vie digne d'être vécue» . Cet hédoniste pensait sans doute à son bonheur personnel, mais pas encore à l'environnement...

                En germe dès les années 70, cette mesure de la qualité de la vie a d'abord donné lieu ces vingt dernières années à une floraison de nouveaux indicateurs de santé, d'éducation et de développement humain. Ils sont très utilisés par les organisations internationales comme le Pnud ou la Banque mondiale pour rendre compte des progrès des pays en développement.

                Robert Kahneman, prix Nobel d'économie en 2002 et grand artisan du rapprochement entre la psychologie et l'économie, a imaginé le premier le concept d'un «audit du bien-être national». Cette mesure du bonheur donne maintenant corps à de méga-enquêtes croisant des données subjectives, comme les sondages et les interview, et objectives comme l'espérance de vie, le PIB ou la scolarisation. Il en ressort des palmarès des pays où l'on vit heu- reux !

                Décalage. Fait remarquable, ces classements du bonheur mondial sont souvent en décalage abyssal avec ceux de la performance économique. Selon la carte du bonheur établie par des chercheurs de l'université de Leicester en Angleterre, le Danemark est numéro un mondial devant la Suisse, et le Zimbabwe et le Burundi ferment la marche.

                Mais le plus surprenant est de voir le petit royaume himalayen du Bhoutan, aux 1321 dollars (environ 958 euros) par tête et par an, pointer à la huitième place, très loin devant les Etats-Unis, 23e, ou la France, modeste 62e. Outre qu'il conforte les arguments de ceux qui considèrent que le confort matériel et financier intervient peu dans la perception de notre bonheur, l'excellent résultat de ce pays aux 700 000 âmes semble venir couronner la politique très «happy-compatible» mise en place par le roi Jigme Singye Wangchuck.

                Dès 1972, ce bouddhiste a fait de la croissance du «bonheur national brut» sa priorité, devant la croissance du PIB qui a atteint 14 % l'an dernier. «Ce que j'ai préféré au Bhoutan, c'est qu'ils mesurent l'état de leur pays à travers le bonheur, pas en dollars» , a déclaré tout éberluée l'actrice américaine Cameron Diaz, de retour du royaume, sur MTV. A l'instar du très populaire roi de Thaïlande Bhumibol, qui voudrait convertir ses sujets à sa philosophie de la «suffisance économique» et qui accueillera en novembre la troisième «c0onférence internationale du bonheur national brut», le monarque bhoutanais accorde beaucoup d'attention à son taux de scolarisation ou à la santé, gratuite.

                Modes de vie. Les gouvernements occidentaux pourront-ils suivre un jour une voie similaire en accordant eux aussi la priorité à leur BNB ? «Nous allons voir l'émergence de politiques des modes de vie» , pronostiquait récemment dans la revue New Scientist David Helpern, un ancien conseiller de l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair connu pour avoir rédigé en 2002 la première note ministérielle du pays sur «l'objectif politique d'augmentation du bonheur» . «Mais nous ne devons pas être naïfs, conclut-il, nous avons encore besoin d'une forte économie.»

                Par Christophe ALIX

                Source: Libération.
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #68
                  Icosium
                  ======
                  Ma chère, la tendance c'est inversée maintenant. l'argent et les belles voitures sont en Algérie. il nous manque les centres commerciaux mais ca viendra.
                  ================================================== ========

                  Qui fabrique ces voitures ? et qui construira ces centres commerciaux (les chinois ou les canadiens ?)?
                  Dernière modification par naouas, 10 août 2007, 15h03.

                  Commentaire


                  • #69
                    Envoyé par zwina
                    C'est pas joli de mentir et de vouloir dresser un faux tableau des réalités.
                    Cette remarque s'applique pour toi. Essayez de décrire une situation générale de l'Algérie à travers des cas isolés tirés des colonnes de faits divers de journaux algériens et le premier mensonge.

                    Oui Madame, l’eau, l’électricité et le gaz sont présents dans tous les foyers algériens et depuis des années. Quelques cas isolés ne confirment pas la règle. Si je me penche sérieusement à faire des recherches dans les journaux français, je trouverai certainement pleins d’exemples d’habitations sans électricité, gaz et eau.


                    Quant aux loisirs : Peux tu nous dire où se trouve les piscines municipales, les bases de loisirs ou les centres sportifs de Tamanrasset, Batna, Tizi ou Blida par exemple ????
                    Pour les loisirs chacun se diverti avec les moyens dont il dispose. Aucun habitant de Batna ou Tamanrasset n’est venu chez toi pour se plaindre de sa situation. Les algériens de l'Algérie profonde sont humbles et heureux. Comparez les moyens d'une ville comme Tamanrasset avec Paris est le deuxième mensonge.

                    En France, malgré la profusion du divertissement ce n’est pas tous les immigrés qui ont les moyens de se divertir. J'ai des cousins qui ne peuvent même se permettre une sortie au cinéma.
                    Dernière modification par icosium, 10 août 2007, 15h36.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                    • #70
                      Icosium

                      Jouer à l'autruche n'a jamais fait avancer les choses.....On ne peut comparer Tamanrasset à Paris mais on peut la comparer à Argenteuil par exemple (même si la situation géographique est differente. Alors à Argenteuil tu as une piscine olympique, le centre commercial Carrefour, le centre commercial usine Center, deux piscines municipales, un complexe sportif, une dizaine de gymnases, plusieurs salles de cinema UGC, Gaumont ou Pathe et un même des karaokés. Qui y a t--il à Tamanrasset pour que les jeunes puissent se changer les idées et oublier leurs quotidiens ????
                      Dernière modification par zwina, 10 août 2007, 16h04.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #71
                        === Moderation ===
                        Pollution de topic, attaques personnelles. Relisez la charte, SVP.
                        Gone with the Wind.........

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                        • #72
                          les algériens sont-ils heur...

                          la réponse est simple : le algeriens sont tellement occupés à ramasser de l'argent à la pelle qu'il ne trouvent pas le temps de le dépenser allègremet.Désolé, parfois l'argent ne fait pas le bonheur et tant mieux pour nos frères marocains et tunisiens , mais notre tour viendra inchallah!

                          Commentaire


                          • #73
                            Un peu de lecture ça ne fait pas de mal

                            Le Monde du 21.07.07

                            En attendant le bonheur

                            L'argent ne fait pas le bonheur. En tout cas, au moins pour les Allemands. Selon un sondage de l'institut TNS Infratest, paru lundi 16 juillet, près de la moitié d'entre eux (48 %) estiment qu'être riche ne constitue pas un but dans la vie. Seuls 13 % des hommes et 7 % des femmes pensent que l'argent est important. Une fraction qui décline avec l'âge : de 18 % chez 16-24 ans à moins de 7 % chez les plus de 35 ans. Le bonheur est une valeur qui a fait son chemin, des épicuriens ou stoïciens à nos jours, monopolisée un temps par l'Eglise, privatisée par la Révolution. "La grande affaire et la seule qu'on doive avoir, c'est vivre heureux", se persuadait Voltaire, tranchant sur la religiosité qui réservait autrefois ce couvert pour l'au-delà.



                            C'est dans l'air du temps que de vouloir mesurer le bonheur ou le bien-être des gens. Des économistes s'y attellent qui, aux marges de la philosophie et de la psychologie, font savoir que la croissance économique, l'augmentation de la richesse des ménages et le produit intérieur brut (PIB) n'en sont pas l'artisan. Ainsi, Ruut Veenhoven, de l'université Erasmus de Rotterdam, a compilé les données de 95 peuples sur vingt-cinq ans. Les plus heureux seraient les Danois, les plus malheureux les Tanzaniens. Les Américains se classant au 17e rang et les Français au 39e.

                            Selon M. Veenhoven, "les pays heureux sont ceux qui sont riches, démocratiques, où règnent l'égalité des sexes et la liberté de choisir son mode de vie". Evidemment, comme invite à le penser le bon sens populaire, si la richesse ne crée pas le bonheur, elle y contribue fortement. Mais jusqu'à un certain niveau seulement. Et c'est là le constat des chercheurs. En Grande-Bretagne, où le revenu des ménages a plus que doublé en trente ans, les indices de bien-être seraient au taquet. De même, aux Etats-Unis : pas de différence de niveau que l'on soit dans une tranche de revenus à 40 000 dollars ou que l'on gagne 2,5 fois moins.

                            Relevant que plus de richesse ne crée pas nécessairement plus de bonheur, Richard Layard, professeur à la London School of Economics, propose en utopie quelques critères d'une société heureuse fondée sur le lien social, le respect, la confiance, l'empathie, le travail sur soi, la compassion. Dans Le Prix du bonheur (Armand Colin, 316 p., 19 €), il lance quelques pistes de politiques publiques à même de les promouvoir. A-t-on du mal à y croire ? Certains y croient. Au Bhoutan, par exemple.

                            Car selon un autre classement - établi par des chercheurs de Leicester et mentionné par Libération du 14 juillet -, le petit royaume himalayen au maigre revenu par habitant (moins de 1 000 euros annuels) figurerait au 8e rang des nations nageant dans le bonheur. Depuis 1972, le roi Jigme Singye Wangchuck y promeut un indice alternatif aux très officiels PIB et indice de développement humain (IDH) : le bonheur national brut (BNB). L'économie basée sur des valeurs spirituelles bouddhistes prône une croissance et un développement économiques "sans hâte" ; la conservation et la promotion de la culture ; la sauvegarde de l'environnement et l'utilisation durable des ressources naturelles.

                            Cette philosophie ne déplairait sans doute pas à la main anonyme qui, à Paris, a tagué sur des murs, à l'adresse des femmes, cette urgence plutôt saine : "Soyons heureuses en attendant le bonheur." Ni à Mabrouck Rachedi, analyste financier multidiplômé ayant eu à fréquenter l'ANPE et connaître le RMI. En exergue d'un essai alerte et acide (Eloge du miséreux, de l'art de bien vivre avec rien du tout, Michalon, 166 p., 14 €), cet auteur a convoqué Proudhon : "L'économie politique, en tant qu'elle consacre et prétend éterniser les anomalies de la valeur et les prérogatives de l'égoïsme, est véritablement la théorie du malheur et l'organisation de la misère."

                            Jean-Michel Dumay
                            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                            • #74
                              Envoyé par zwina
                              On ne peut comparer Tamanrasset à Paris mais on peut la comparer à Argenteuil par exemple. Alors à Argenteuil tu as une piscine olympique, le centre commercial Carrefour, le centre commercial usine Center, deux piscines municipales, un complexe sportif, une dizaine de gymnases, plusieurs salles de cinema UGC, Gaumont ou Pathe et un même des karaokés.
                              On avance bien. Nous avons finis avec tes mensonges sur l’électricité, le gaz et l’eau maintenant nous sommes en plein dans le divertissement.

                              Je n’ai pas à comparer une ville algérienne avec une ville française surtout pas Tamanrasset qui se trouve au fin fond du sud. Cette comparaison te pousse à commettre des erreurs.

                              Madame, le mode de vie des algériens diffère de celui des français. Pour être heureux, un habitant de Tamanrasset n’a pas besoin de karaoké ni d’un carrefour.

                              Il faut bien comprendre ça si vous voulez changer la société algérienne. Sinon vous allez droit au mur.
                              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                              • #75
                                Tiliwine

                                Il n'y a que la vérité qui blesse et tes manières sont dignes d'un sauvage pas d'une personne civilisée. Il m'étonnerait beaucoup qu'il me gifle puisqu'aujourd'hui ne regardant que ses interêts il est devenu l'ami de Bouteflika qui pourtant a participé au coup d'état qui lui a couté la prison puis la residence surveilllée. Aujourd'hui il coule des jours paisibles à Genève pas à Oujda ni à Alger....

                                Quant à son evasion de la prison de Blida en 1952 ça fait toujours rire. Il reussit à s'évader de la prison de Blida mais pas de celle de Fort Liedot où il a été incarcé de 1956 jusqu'en 1962.......pas plus de celle où l'a mise Boumediene où il est resté pendant plus de 15 ans. De plus plutôt que de rejoindre le maquis algerien il est parti pour le Caire.....Un moudjahidine c'est celui qui combat pas celui qui est bien à l'abri et arrive triomphalement sortant d'une prison française avec le titre de president.....
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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