nassim
Je suis un pragmatique. Dans l'absolu je suis vraiment favorable à la Darija, mais tant qu'elle n'est pas standardisée il faut bien continuer l'enseignement universitaire soit en français soit en arabe.
Je suis effectivement très favorable au régionalisme, car je pense que les minorités berbères devraient se gérer elles-mêmes.
Concernant l'enseignement de la médecine et universitaire en général, je n'ai jamais dis qu'il fallait supprimer la filière française. J'ai seulement dis qu'il serait bien de créer une filière arabophone, en parallèle de la filière française.
Car qu'on le veuille ou non l'arabisation de l'Algérie est aujourd'hui effective, et une majorité de jeunes algériens comprennent mieux l'arabe classique que le français. Le français en Algérie est devenu concrètement un ennemi de la démocratisation du savoir, car il constitue une barrière culturelle à beaucoup d'Algériens qui voudraient devenir médecins mais qui ne maîtrisent pas cette langue.
Je suppose que tu es un urbain et que tu viens d'une grande ville algérienne ou tous les jeunes parlent français, mais moi qui suis originaire de Jijel et de Mila, c'est à dire de l'Algérie profonde, je t'assures que peu de jeunes 'y parlent le français mais que par contre la majorité des jeunes parlent bien l'arabe classique.
L'Algérie profonde est largement arabophone et conservatrice, et les jeunes algériens de l'Algérie profonde se sentent largement plus proche d'un saoudien ou d'un syrien que d'un français. Et leur imposer de faire des études en français qui est une langue qu'ils ne maîtrisent pas, est une très grande injustice pour eux.
Encore une fois, je suis favorable au régionalisme et je n'ai rien contre le français mais je dis juste que ceux qui veulent faire des études de médecine en langue arabe devraient avoir la possibilité de le faire en Algérie. Car après tout on peut très bien créer une filière médicale arabophone en parallèle de la filière francophone. Le français ne doit pas avoir une suprématie culturelle en Algérie, il faut respecter la partie des langues, l'arabe a aussi le droit d'exister dans les universités algériennes.
Je suis un pragmatique. Dans l'absolu je suis vraiment favorable à la Darija, mais tant qu'elle n'est pas standardisée il faut bien continuer l'enseignement universitaire soit en français soit en arabe.
Je suis effectivement très favorable au régionalisme, car je pense que les minorités berbères devraient se gérer elles-mêmes.
Concernant l'enseignement de la médecine et universitaire en général, je n'ai jamais dis qu'il fallait supprimer la filière française. J'ai seulement dis qu'il serait bien de créer une filière arabophone, en parallèle de la filière française.
Car qu'on le veuille ou non l'arabisation de l'Algérie est aujourd'hui effective, et une majorité de jeunes algériens comprennent mieux l'arabe classique que le français. Le français en Algérie est devenu concrètement un ennemi de la démocratisation du savoir, car il constitue une barrière culturelle à beaucoup d'Algériens qui voudraient devenir médecins mais qui ne maîtrisent pas cette langue.
Je suppose que tu es un urbain et que tu viens d'une grande ville algérienne ou tous les jeunes parlent français, mais moi qui suis originaire de Jijel et de Mila, c'est à dire de l'Algérie profonde, je t'assures que peu de jeunes 'y parlent le français mais que par contre la majorité des jeunes parlent bien l'arabe classique.
L'Algérie profonde est largement arabophone et conservatrice, et les jeunes algériens de l'Algérie profonde se sentent largement plus proche d'un saoudien ou d'un syrien que d'un français. Et leur imposer de faire des études en français qui est une langue qu'ils ne maîtrisent pas, est une très grande injustice pour eux.
Encore une fois, je suis favorable au régionalisme et je n'ai rien contre le français mais je dis juste que ceux qui veulent faire des études de médecine en langue arabe devraient avoir la possibilité de le faire en Algérie. Car après tout on peut très bien créer une filière médicale arabophone en parallèle de la filière francophone. Le français ne doit pas avoir une suprématie culturelle en Algérie, il faut respecter la partie des langues, l'arabe a aussi le droit d'exister dans les universités algériennes.
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