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  • #46
    Bonjour

    Myst
    si tu nous lis , cette histoire m'a fait penser à toi lool

    Les Naufragés des Andes

    Pour survivre, suite au crash de leur avion dans la Cordillère des Andes, des membres d'une équipe de rugby doivent se résoudre au cannibalisme.
    Le 13 octobre 1972, l'avion transportant l'équipe de rugby de l'Uruguay s'écrase dans la Cordillère des Andes. Commence alors l'enfer pour eux. Après 11 jours passés dans le froid à presque – 40°, et venant d'apprendre par radio que les recherches pour les retrouver ont été abandonnées, ils prennent la tragique décision de manger les corps des victimes afin de survivre. Un pacte est même scellé : si quiconque meurt, les autres ont l'autorisation de le manger. Deux d'entre eux, après 10 jours de marche interminable, ont réussi malgré tout à rejoindre le Chili afin de demander de l'aide. Sept jours après l'accident, les secours ont ainsi pu sauver 16 survivants sur les 45 passagers que comptaient l'avion. Lorsque ses derniers avouèrent avoir eu recours au cannibalisme, les réactions furent variées, acte impardonnable pour certains, instinct de survie pour d'autres. Quoiqu'il en soit, ils furent absous par le Pape lui-même

    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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    • #47
      Le naufrage du Sewol

      Tout d’abord, qu’est ce que le Sewol?
      Le Sewol était un bateau, un ferry plus précisément, qui a été construit en 1994 appartenant à la Cheonghaejin Marine Company. Il était en charge de lier l’île de Jeju à Incheon. Il faisait approximativement 150m de long.
      Que s’est-t-il passé?
      Pendant un voyage de Incheon à Jeju, le 16 avril 2014, le bateau a chaviré. Il transportait plus de 470 personnes, la plupart étaient des lycéens de l’école Danwon à Ansan. Le bateau n’était apparemment pas conduit par le capitaine en chef mais par un lieutenant qui n’avait pas beaucoup d’expérience, ce qui évidemment à joué un grand rôle dans cet accident. Le navire a commencé à chavirer peu à peu, et a fini par couler.
      Quelles sont les raisons du naufrage?
      Comme je l’ai dit avant, un mauvais capitaine non-expérimenté était l’une des causes, mais certaines autres également. Le bateau a fait un changement de trajectoire soudain ce qui l’a déséquilibré, rajoutant à cela une surcharge considérable, puisqu’il était établi que le navire ne pouvait transporter qu’environ 950T et qu’il transportait environ 3 600T. Pendant le changement de direction, les voitures et les machines transportées se sont déplacées ce qui à favorisé le déséquilibre du bateau. Un autre gros facteur (rajouté à tous les autres) est qu’au moment du changement de trajectoire, le ferry a causé une gîte (une inclinaison très forte) qui n’a pas pu être contrôlée.
      Qui a survécu et comment?
      Pour causes de négligence, que ce soit à bord du navire ou dans les stations de secours, près de 300 personnes sont décédées dans ce naufrage. En effet, aucun signal de Mayday n’a été lancé, par contre le seul signal « normal » a été émit vers 9h (sachant que le bateau était incliné de 50° à 9h30) Près de 170 passagers ont pu être sauvés grâce à des bateaux de pêche et de commerce. Vers 10h les premiers secours sont arrivés. Des 46 radeaux que transportait le ferry, un seul a pu être utilisé puisqu’ apparemment le bateau était trop incliné pour prendre les autres. Les américains et les japonais ont proposé de les aider mais n’ont pas eu le consentement de la marine sud-coréenne.
      La plupart des décédés sont malheureusement des étudiants, à ma connaissance la plupart des membres d’équipage ont réussi à se sauver. Le capitaine a été l’un des premiers à fuir en laissant son navire et les passagers dans une situation critique.
      Les héros du naufrage
      Pendant que le bateau coulait, certaines personnes ont mis la vie des autres avant les leurs. Presque toutes les personnes citées ont héroïquement perdu la vie.
      L’officier Yang Dae Hong, est resté pour aider les étudiants après avoir appelé sa femme pour la dernière fois alors qu’il ne restait que 90 minutes avant que le ferry ne soit totalement submergé.
      Une employée de la cafétéria, Park Jee Young, a décidé d’aider une vingtaine d’étudiants alors que le bateau penchait à 45°. Un étudiant lui a demandé pourquoi elle ne portait pas de gilet de sauvetage, elle lui a répondu qu’elle allait bien et qu’elle sortirait après tout le monde. Quand l’eau a commencé à monter elle a ordonné aux étudiants de ne pas écouter les consignes de sécurité et de monter au quatrième étage et de sauter par dessus bord. Elle poussait certains passagers choqués vers la sortie même quand l’eau lui arrivait au torse.
      Kim Gee Wong et sa fiancée Jeong Hyun Seon, avaient prévu de se marier l’année du naufrage, ils auraient pu se sauver mais sont restés, tous deux sont décédés en sauvant d’autres passagers.
      Nam Yu Cheol, un professeur de Danwon est décédé en sauvant ses étudiants, il est descendu dans les cabines (celles qui ont été submergées en premier) pour essayer de prendre le plus d’étudiants possibles. L’un deux a rapporté que la dernière image vivante qu’il a de lui est celle de Yu Cheol distribuant des gilets de sauvetage.
      Jeong Cha Woong un des étudiants est décédé en sauvant l’un de ses amis, il lui a donné son gilet de sauvetage pour ne pas qu’il coule et a continué à sauver d’autres personnes.
      L’un des héros qui a heureusement survécu est Kim Hong Gyeong, un homme de 59 ans qui a réussi à se sauver lui et une vingtaine de passagers en faisant une corde de 10m avec les rideaux du bateau.
      La réaction du peuple face à la tragédie
      Toute la Corée du sud a été touchée par cet événement, plusieurs places de mémoire ont été construites, par exemple à Gwanghwamun Plaza. Même des années plus tard, 80% ont le sentiment que la tragédie est encore en cours, et beaucoup d’entre eux se sentent coupables.
      Après le naufrage beaucoup de familles sont restées dans le gymnase de l’école Danwon, où un mémorial y est également. C’est aussi l’endroit où l’un des professeurs s’est pendu, laissant une lettre derrière lui avec comme dernière volonté que ses cendres soient
      dispersées où le naufrage a eu lieu pour « qu’il puisse être le professeur au paradis de ces enfants disparus ». Encore aujourd’hui tout le monde ressent la perte causée par le Sewol, la perte de confiance comme la perte d’un être aimé.
      Les accusations
      Un procès a eu lieu contre le capitaine et 13 membres d’équipage, ils ont été accusés de meurtre, de négligence, d’abandon du navire et de s’être enfuis. Le procès a abouti et le capitaine à été sanctionné de prison à perpétuité, le lieutenant à 10 ans de
      prison et les membres d’équipage entre 18 mois et 12 ans.
      Nous sommes arrivés à la fin de cet article, je vous laisse certains liens de vidéos qui parlent également du naufrage, je ne suis pas allée dans trop de détails, essayant de rester dans des explications simples comme toujours. Je ne vous cache pas qu’en écrivant cet article j’ai versé quelques larmes, c’est une tragédie qui me touche énormément puisque je me dis que les victimes avaient mon âge à peu près et que leur mort est simplement injuste compte tenu de toutes les causes du naufrage et de toutes les possibilités de sauvetage.
      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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      • #48
        Route 666
        L'autoroute de L'enfer
        C'est angoissant,
        ça me rappelle certaines routes moins fréquentées des hauts plateaux, plusieurs kilometres à rouler dans un paysage monotone sans rencontrer ni voiture, ni maison, ni personne ... c'est flippant ...
        mais c'est curieux de la nommer en satanique chiffre 666 ...
        ça me rappelle aussi Duel de Spielberg.
        merci du partage space.

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        • #49
          Salut philou

          Oui c'est flippant sa race ,meme les lumières allumés lol

          il existe des endroits dans le monde où il vaut mieux ne pas s'y aventurer

          mais c'est curieux de la nommer en satanique chiffre 666
          ce n'était vraiment pas une idée de génie , seul le démon connait la réponse

          Contente de te croiser par ici Philou
          reviens quand tu veux
          "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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          • #50
            Amityville ,La Maison Du Diable

            L'histoire commence dans une maison apparemment normale située au 112 Ocean Avenue à Long Island, une maison en bois où un meurtre brutal a été commis et qui, des années plus tard, est devenue le centre du cauchemar d'une famille sans défense qui a dû fuir au milieu de la nuit, laissant tous ses biens derrière elle afin de sauver sa vie.
            Aux petites heures du matin du 13 novembre 1974, la maison apparemment normale d'Amityville, où la famille DeFeo menait une vie de banlieue traditionnelle, est devenue une scène de crime brutale. Ronald DeFeo Jr, le fils aîné de la famille, s'est levé, a pris un fusil de calibre 35 et a tiré sur ses parents et ses frères et sœurs dans leur sommeil (son histoire a donné vie à un documentaire d'horreur il y a quelques années). Selon Ronald, ou Ronny, il a tué sa famille sur ordre de certaines voix mystérieuses qui lui ont ordonné de le faire. Les voix auraient appartenu à une série d'esprits maléfiques qui s'étaient emparés de la maison, torturant Ronald pendant des mois avant qu'il ne commette son crime.

            L'affaire DeFeo a été largement commentée, certains experts ont affirmé que Ronny était fou et qu'il avait inventé les voix pour réduire sa peine, mais malgré la brutalité et la relation avec les esprits sataniques, plusieurs familles ont emménagé quelque temps après et l'une d'entre elles, celle des Lutz, a même déclaré avoir vécu des événements paranormaux dans la maison, des visions étranges aux voix venant de nulle part, et c'est ce qui les a amenés à prendre leurs enfants et à tout laisser derrière eux.

            Ed et Lorraine Warren avaient certainement réussi à trouver la vérité derrière cette affaire, n'est-ce pas ? Dans les années 1970, l'affaire DeFeo a laissé des dizaines de personnes penser que Ronald DeFeo, qui avait 23 ans lorsqu'il a tué 6 membres de sa famille, devait être sous le contrôle d'un esprit maléfique pour commettre un acte aussi cruel et insensé. DeFeo lui-même a avoué, mais pendant son procès, il a dit qu'il avait été sous le contrôle d'une entité maléfique qui contrôlait chacun de ses mouvements, et c'est cela qui, comme la mort de ses parents et de ses frères et soeurs, a donné lieu à la théorie selon laquelle la maison devait être maudite.
            Derrière l'histoire, Ronald a grandi avec un père abusif, ce qui l'a conduit à abuser de la drogue et de l'alcool, et finalement à adopter un comportement de plus en plus violent, notamment en menaçant son père avec une arme à feu. Ronald ne pouvait pas garder un emploi et ne gagnait pas assez d'argent, alors ses parents ont décidé de le laisser vivre dans la maison et lui ont donné un peu d'argent pour subvenir à ses besoins. Le jour du crime, DeFeo a quitté le travail qu'il avait à l'époque, est allé dans un bar voisin et a commencé à crier que quelqu'un avait tiré sur sa famille. La police est allée enquêter et c'est là qu'ils les ont tous trouvés avec des blessures par balle à la tête, toujours dans leur lit. Ce qui est étrange, c'est qu'il n'y avait aucun signe de lutte, mais ils n'étaient pas non plus drogués et aucun des voisins n'a entendu de coups de feu ce matin-là. Ronald a été détenu pour être interrogé et a changé plusieurs fois d'histoire (il est même allé jusqu'à dire qu'un tueur à gages les avait tués), jusqu'à ce qu'il vienne raconter l'histoire des voix maudites, mais la police ne l'a pas cru et il a finalement été condamné à 25 ans de prison.
            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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            • #51
              Suite et fin

              L'affaire Lutz

              Après l'arrestation de Ronald, la maison d'Amityville était vide, jusqu'à ce que la famille Lutz y emménage en décembre 1975, et c'est cette histoire qui a fini par convaincre le monde que la maison devait être possédée. George et Kathy Lutz ont acheté la maison pour environ 80 000 dollars et ont pensé que c'était la meilleure offre qu'ils auraient pu trouver (c'est une grande maison), mais, seulement 28 jours plus tard, ils se sont enfuis de là et ne sont jamais revenus.


              Selon les Lutz, des choses étranges ont commencé à se produire depuis qu'ils ont emménagé, des substances mystérieuses sont apparues sur les murs, ils ont vu des yeux les regarder de l'extérieur, Kathy a même été trouvée en lévitation dans son lit, soi-disant, et George a déclaré que chaque nuit il se levait à 3h15 du matin, heure à laquelle les DeFeos ont été tués. En 1977, Jay Anson a écrit un livre basé sur les rapports Lutz et il est finalement devenu un film en 1976 (qui a eu un remake en 2005), ce qui a contribué à renforcer l'histoire de l'affaire satanique d'Amityville. Dans le livre, Christopher Quaratino, l'un des fils des Lutz, affirme que les incidents se sont réellement produits, mais qu'ils ont pu être exagérés par son père, qui était un fanatique du surnaturel et qui avait même l'habitude d'essayer d'invoquer les esprits dans la maison. Aujourd'hui, la maison est toujours là et a été transmise de propriétaire en propriétaire, et personne n'a pu déchiffrer si elle est réellement habitée par des fantômes ou si elle n'était qu'un canular.

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              • #52
                Les naufragés de « Moby Dick »

                Le 20 novembre 1820, le baleinier Essex, qui appartenait à la flotte de l'île prospère de Nantucket, mouillait à quelque 2270 kilomètres à l'ouest des Galapagos. Tandis que deux hommes surveillaient le bateau, le reste de l'équipage, soit dix-huit hommes répartis sur trois canots, chassait le cachalot. Le capitaine George Pollard et le lieutenant Matthew Joy avaient chacun harponné une baleine. Mais le canot du second Owen Chase avait été renversé et endommagé par un petit cétacé. De retour sur l'Essex pour réparer les dégâts, Owen Chase vit alors un gigantesque cachalot s'approcher lentement du bateau. Soudain, l'animal se mit à foncer à grande vitesse en direction de l'Essex. Le choc ébranla le lourd baleinier et les marins perdirent l'équilibre. Ils se regardèrent, stupéfaits. Jamais, dans toute l'histoire de la chasse à la baleine, un cachalot n'avait attaqué un navire. Le cétacé plongea sous le bateau et heurta la coque. Puis il s'éloigna, pour mieux revenir à la charge. Cette fois, la collision eut raison de l'Essex. Fracassé, il commença à prendre l'eau et à sombrer.

                Ce célèbre désastre a secoué l'Amérique maritime du XIXe siècle et inspiré le roman de Herman Melville, Moby Dick. «Mais là où le roman de Melville s'achève avec le naufrage du navire commence à peine l'histoire véritable de l'Essex», écrit Nathaniel Philbrick, marin et directeur de l'Egan Institute of Maritime Studies de Nantucket, dans le passionnant récit qu'il a consacré à ce drame. Car une fois l'Essex coulé, les 20 membres de l'équipage, répartis dans les trois canots, allaient affronter une odyssée cauchemardesque de quelque 90 jours pour regagner les côtes de l'Amérique du Sud. Seuls huit hommes survécurent, notamment grâce au cannibalisme.
                Pendant près de 180 ans, la connaissance de cet épisode s'est fondée sur le seul témoignage d'Owen Chase. Mais, en 1960, un vieux carnet fut découvert dans l'Etat de New York. Rapidement identifié comme le témoignage de Thomas Nickerson, garçon de cabine de l'Essex, âgé de 15 ans au moment des événements, il apportait des compléments précieux au récit parfois unilatéral d'Owen Chase. C'est donc une version enrichie de cette tragédie que Nathaniel Philbrick donne dans son livre.

                Partis le 12 août 1819 de l'île, les vingt marins de l'Essex n'avaient pas tué autant de cétacés qu'ils l'espéraient. C'est pourquoi le bateau, après avoir passé sans encombre le cap Horn, s'était dirigé vers le nord-ouest de l'Amérique du Sud, où vivaient des bancs de cachalots. Et cela malgré le fait que l'Essex avait souffert d'un premier incident trois jours après son départ. Pris dans une tempête, le navire avait été gravement endommagé. George Pollard avait voulu rentrer à Nantucket pour réparer les dégâts, mais Owen Chase et Matthew Joy s'y étaient opposés.

                L'épisode révéla le caractère impérieux d'Owen Chase et celui plus soumis du capitaine. Ce déséquilibre entre les deux hommes allait prendre un tour fatal. En effet, après le naufrage de l'Essex, lorsqu'il s'agit de déterminer la direction à prendre pour avoir le plus de chance de survivre, Owen Chase tint tête une nouvelle fois au capitaine. Selon le récit de Thomas Nickerson, George Pollard jeta son dévolu sur les îles de la Société, dont faisait partie Tahiti. Mais Chase s'opposa à ce plan, arguant du fait que l'on ne savait rien de ces îles. Il convainquit le capitaine de cingler directement vers les côtes de l'Amérique du Sud. Dans son récit, Owen Chase présente cette décision comme consensuelle. Il omet également de dire que lorsque le cachalot attaquait l'Essex, il avait eu la possibilité de le tuer au moyen de la lance dont il s'était muni, ce qu'il n'a même pas tenté. Ce détail n'a en revanche pas échappé au garçon de cabine.
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                • #53
                  Suite et fin

                  Après le naufrage de l'Essex, les marins équipèrent les trois canots de mâts de fortune, les chargèrent des vivres qu'ils avaient pu récupérer. Tenaillés par la faim et la soif, ils commencèrent par se diriger vers le sud. Alors qu'ils étaient près de mourir, ils accostèrent sur Henderson Island, une île déserte où ils restèrent une semaine afin de récupérer leurs forces. Trois hommes décidèrent d'y demeurer en espérant que leurs compagnons parviendraient à bon port pour ensuite venir les sauver.
                  Les autres membres de l'équipage poursuivirent le voyage. Le premier à mourir fut le lieutenant Joy. Puis le bateau de Chase, dans lequel se trouvait Thomas Nickerson, disparut à la vue des deux autres. L'horreur commença dans le bateau auparavant dirigé par Joy. Un Afro-Américain y mourut. Les marins, affamés, n'hésitèrent pas longtemps à dépecer et à manger le cadavre. La scène se répéta sur le bateau de Pollard et, plus tard, sur celui de Chase. Le cannibalisme n'était pas chose inconnue aux marins perdus en mer, au XIXe siècle. Alors que la faim faisait taire les scrupules, George Pollard ne pouvait être tranquille. Son cousin, le jeune Owen Coffin, avait été désigné par le sort pour être sacrifié afin d'assurer la survie du reste de l'équipage de son canot.
                  Six hommes furent mangés par les survivants. Un bateau disparut à jamais. Les canots de Chase et de Pollard furent aperçus par des baleiniers qui portèrent secours aux survivants. Quelques mois plus tard, le capitaine et son second, leur équipage et les trois hommes restés sur Henderson Island étaient de retour à Nantucket.

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                  • #54
                    The Freak Show

                    Les Freaks était le nom donné aux phénomènes de foire, des êtres humains considérés comme monstrueux, qui étaient exhibés lors de spectacles appelés des Freak Shows. De telles expositions avaient lieu depuis la Renaissance en Europe, mais les Freak Shows connurent réellement le succès entre 1850 et 1950, surtout aux États-Unis. Les freaks étaient souvent présentés dans des cirques ou lors de carnavals mais ils étaient également exposés dans des musées à dix sous, dont ils constituaient la principale attraction. Parmi les » curiosités » proposées, se trouvaient des nains, des géants, des siamois, des femmes à barbe, etc…, en bref, tous les individus qui présentaient une différence physique telle qu’il leur était impossible de s’intégrer à la société. Lors de ces représentations, les freaks, dont certains étaient mondialement connus, faisaient parfois des choses extraordinaires, mais la plupart du temps ils s’asseyaient sur la scène et se tenaient immobiles, face au public.

                    Depuis toujours l’anormalité était associé au mal, la différence était synonyme de rejet et les freaks qui ne parvenaient pas à intégrer une troupe mendiaient dans la rue, ou trouvaient souvent refuge dans un asile, où ils finissaient leurs jours. Mais en 1932, Tod Browning sortit un film, La Monstrueuse Parade (Freaks), qui allait à l’encontre de ces idées et qui présentait l’anormalité comme une différence positive. Dans ce film fort émouvant, les freaks débordaient d’humanité et les monstres se dissimulaient derrière des visages angéliques. A sa sortie, Freaks, qui scandalisa l’opinion publique et se vit interdire pendant 30 ans au Royaume-Uni, ne connut pas un grand succès. Il fut même un terrible échec financier et plus jamais Tod Browning ne retrouva de contrat avec un grand studio. Puis dans les années 1960, la science parvenant peu à peu à expliquer les différentes anormalités physiques, le public commença à montrer de la compassion envers ceux qui en étaient affectés et se détourna des Freak Shows. Alors Freaks fut finalement réhabilité et l’œuvre devint un classique.

                    En 1932, Tod Browning avait engagé de vrais freaks pour jouer leurs propres rôles dans son film et pour sa saison 4, American Horror Story, dont l’action se situe dans un cirque, reprend certains de ces personnages, ainsi que d’autres freaks qui connurent un jour la gloire.

                    LES PERSONNAGES DE LA SÉRIE
                    DAISY ET VIOLET HILTON
                    Nées le 5 février 1908, à Brighton, en Angleterre, Daisy et Violet Hilton étaient les filles de Kate Skinner, une modeste serveuse de bar célibataire. A leur naissance, les fillettes étaient rattachées par le bas de la colonne vertébrale, leur système sanguin était commun mais elle ne partageaient pas d’organes vitaux. Leur médecin, le Dr James Rooth, l’un des plus réputés d’Angleterre, estima que leur séparation était possible, mais que l’une des jumelles risquait d’en mourir et l’idée fut abandonnée.

                    Mary Hilton, l’employeuse de Kate, avait aidé à mettre au monde les fillettes et voyant en elles une promesse de richesses, elle les racheta à leur mère. Aidé de son époux et de sa fille, Mary donna alors aux jumelles une éducation stricte, d’où les châtiments corporels n’étaient pas exclu. A cette époque, Daisy et Violet, qui devaient appeler leurs bienfaiteurs » Tante Lou » et » Sir « , étaient complétement isolées du monde extérieur, elles passaient leur temps à répéter leurs leçons de chant et de danse et personne ne les voyait jamais.

                    En 1911, alors qu’elles étaient âgées de 3 ans, les deux sœurs, accompagnée par leur tante, firent une tournée en Angleterre, puis en Allemagne, en Australie et enfin aux USA. A la mort de Mary, sa fille Edith Myers et le mari de cette dernière prirent alors la relève, exhibant les petites filles dans des cirques itinérants. En 1925, Daisy et Violet commencèrent à se produire sur des scènes de théâtre où elles connurent un grand succès du fait de leur beauté et leurs réelles capacités musicales. Violet jouait merveilleusement bien du saxophone et Daisy du violon. Durant cette période, elles firent la connaissance d’Harry Houdini, le célèbre magicien, qui leur apprit à isoler leur esprit. Les deux jeunes filles, qui étaient toujours tenues captives et battues si elles n’obéissaient pas à leurs tuteurs, gagnaient maintenant de jolies sommes d’argent, que les Myers s’appropriaient entièrement, en investissant une grande partie dans le manoir qu’ils habitaient à San Antonio, au Texas. Malheureusement, l’arrivée du cinéma parlant affecta durement la fréquentation des théâtres et bientôt le succès des deux sœurs commença à s’estomper.
                    Au début des années 30, Daisy et Violet, devenues adultes, attaquèrent leurs tuteurs en justice, ce qui leur permit de gagner leur liberté et 100 000$ de dommages et intérêts. En 1932, elles apparurent dans le film Freaks de Tod Browning, jouant le rôle de sœurs siamoises exhibées dans un cirque, comme elles l’avaient été durant leur enfance. Au cours des années qui suivirent, elles continuèrent tant bien que mal à mener leur carrière, sillonnant les États-Unis et proposant leur spectacle, puis en 1954, elles risquèrent leurs dernières économies dans un film qui s’inspirait vaguement de leur vie, L’Amour parmi les monstres (Chained for Life), ce qui acheva de les ruiner. Au cours des années 1950, elles ouvrirent à un snack à Miami, le Hilton Sister’s Snack Bar, qui ne fut pas une réussite, puis elles s’effeuillèrent dans un cabaret de Cincinnati, sans plus de succès. Leur dernière apparition publique eut lieu en 1961, dans un cinéma drive-in, à Charlotte, en Caroline du Nord. Leur producteur les abandonna là, sans aucun moyen de transport et sans argent.
                    Daisy et Violet trouvèrent alors un emploi dans une épicerie de la ville, et elles y travaillèrent jusqu’à leur mort. Le 4 janvier 1969, leur employeuse découvrit leurs deux corps inanimés à leur domicile. Les deux sœurs avaient succombé à la terrible grippe de Hong Kong, qui sévissait alors. L’épicière expliqua à la police que Daisy était morte deux jours avant Violet mais que cette dernière l’avait suppliée de ne pas appeler les secours, et qu’elle avait bien voulu y consentir.
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                    • #55
                      Suite

                      FRED WILSON, LE GARÇON HOMARD

                      Fred Wilson était né à Somerville, dans le Massachusetts, en 1866 et il était atteint d’une maladie génétique rare, l’ectrodactylie, qui se caractérise par l’absence d’un ou de plusieurs doigts des mains ou des pieds, ceux existants étant souvent soudés entre eux et formant une pince. Il souffrait également d’une malformation dentaire et sa mâchoire inférieure ne présentait aucune dent.
                      La maladie dont il était affecté, l’ectrodactylie, était connue depuis 1685, et son histoire ressemblait à un mythe. La légende racontait que dans la ville de Galloay, en Écosse, deux femmes avaient été exécutées pour leur dissidence religieuse. Elles avaient plaidé leur innocence, supplié le bourreau, mais l’homme avait ignoré leurs suppliques et les avait noyées sans remord dans la rivière Bladnoch. Alors qu’elle se mourait, Margaret Wilson, l’une des deux femmes, avait alors demandé aux crabes de maudire le bourreau, qui s’appelait Bell, et quelques temps plus tard, quand l’homme avait eu un enfant, il présentait des pinces à la place de mains. Cette malédiction avait poursuivi ses descendants pendant 300 ans.
                      Lors de ses spectacles, Fred Wister était présenté comme le Garçon Homard, et il était l’un des plus célèbres freaks de son époque, attirant de grandes foules en exposant ses mains en forme de pince et ses pieds tordus. Malheureusement, personne ne sait rien de sa vie et il ne reste de lui que quelques photos, un nom, et une vieille légende.

                      SCHLITZIE TÊTE D’ÉPINGLE

                      Les origines de Schlitzie restent incertaines mais selon la version la plus répandue, il s’appelait Simon Metz, et il était né le 10 septembre 1901, dans le Bronx. Il était atteint de microcéphalie, un trouble neurologique qui se caractérise par la taille anormalement petite du crâne, ce qui entraine souvent un retard mental et un arrêt de la croissance, ce qui était le cas pour Schlitzie qui mesurait à peine 1m22 et qui possédait les connaissances d’un enfant de trois ans. Il ne pouvait pas vraiment s’occuper de lui-même et s’exprimait par monosyllabes mais il était capable former quelques phrases simples, pouvait effectuer certaines tâches, comprenait la plupart des choses qui lui étaient dites, se montrait particulièrement réactif et possédait un véritable don d’imitateur. Comme il était obligé de porter des robes pour masquer certains de ses problèmes, il était souvent présenté comme une femme ou comme un androgyne lors de ses spectacles, ce qui rajoutait encore à son mystère. Ceux qui le connaissait parlaient indifféremment de lui au féminin ou au masculin et ils le décrivait comme exubérant, sociable et affectueux. Schlitzie aimait particulièrement chanter, danser, être le centre d’attention et parler avec tous ceux qui le voulaient bien.
                      Lors des Freak Shows, les microcéphales, qui étaient surnommées » les têtes d’épingle « , se voyaient souvent présentés comme les derniers membres d’une ancienne race disparue, habituellement les Aztèques, et Schlitzie n’échappait à cette règle. Sur les affiches des spectacles, il était généralement proposé comme » Le Dernier des Aztèques « , mais parfois, d’une plus cruelle manière, les titres annonçaient » La Fille Singe » ou pire encore, » Qu’est-ce que c’est? «
                      Schlitzie avait énormément de succès et tout au long des années 1920 et 1930, il se produisit dans de grands nombreux cirques dont les noms sont toujours connus de nos jours. En 1928, il fit ses débuts au cinéma dans The Sideshow, un drame dont l’action se situait dans un cirque et qui présentait de vrais freaks, puis en 1932, il décrocha son rôle le plus connu en jouant dans le fameux Freaks, de Tod Browning, et s’en suivirent de nombreux films où il se voyait toujours proposer le même personnage, celui de Tête d’Épingle. En 1934, il obtint un rôle différent dans Tomorrow’s Children (Les Enfants de Demain), où il jouait un criminel mentalement perturbé qui subit une stérilisation forcée.
                      S’il était populaire auprès du public, Schlitzie était aimé de tous ceux qu’il côtoyait. Son exubérance enfantine, l’émerveillement dont il faisait preuve, son sourire et l’amour inconditionnel qu’il leur portait ravissaient ses proches, pour qui il était un rayon de soleil.
                      En 1936, alors qu’il effectuait une tournée avec le Tom Mix Circus, Schlitzie, qui n’avait aucune famille connue, fut adopté par George Surtees, un entraineur de chimpanzé qui devint alors son tuteur légal. Il fut, selon tous les témoignages, un tuteur attentif et affectueux mais après sa mort, en 1965, sa fille, qui n’était pas dans le spectacle, abandonna Schlitzie dans un hôpital de Los Angeles. Le malheureux y resta un certain temps jusqu’à ce que Bill Unks, un avaleur d’épée qui travaillait dans l’établissement pendant la morte saison, le reconnaisse. En le voyant, Bill constata que loin du cirque et de son public, qui étaient toute sa vie, Schlitzie semblait très déprimé, et il en alerta les autorités médicales qui estimèrent que sa santé y gagnerait s’ils le laissaient sortir. Schlitzie devint alors la pupille de Sam Alexander, le producteur de Bill Unks, et retourna sous les feux de la rampe jusqu’en 1968.
                      Au cours de ses dernières années, Schlitzie vécut à Los Angeles, donnant diverses représentations, aussi bien locales qu’internationales. Il était devenu une attraction dans les rues d’Hollywood, et son tuteur vendait souvent des photos souvenirs de ses anciennes représentations aux touristes. Schlitzie aimait à visiter le lac, nourrissant les pigeons et les canards et faisant son show pour les passants qui s’arrêtaient pour le regarder. Il mourut le 24 septembre 1971, à 70 ans, d’une broncho-pneumonie. Schlitzie fut enterré dans une tombe anonyme du cimetière Queen of Heaver de Rownland Heights, puis, en 2009, l’un de ses fans lui fit graver une stèle qui fut placée sur sa sépulture.

                      KOO-KOO LA FILLE OISEAU

                      La vie de Minnie Woolse, née en 1880 à Rabun, en Géorgie, reste un mystère, si ce n’est qu’à un moment donné de son existence, elle aurait été sauvée d’un asile psychiatrique. Elle souffrait d’une maladie congénitale rare, le syndrome de Virchow-Seckel, ce qui expliquait sa légère arriération mentale, sa très petite taille, sa petite tête, qui ressemblait à une tête d’oiseau, son visage étroit avec un nez en forme de bec, ses grands yeux étrangement inclinés, sa mâchoire reculée et ses grandes oreilles. En outre, elle était chauve, édentée, et pratiquement aveugle.
                      Lors de ses spectacles, elle se montrait généralement vêtue d’un costume d’amérindien et elle parlait d’une manière incompréhensible. Cependant, en 1932, elle tourna une scène célèbre dans le film Freaks, dansant sur une table, et bientôt elle devint connue sous le nom de Koo-Koo, la Femme Oiseau. Si Minnie avait interprété ce rôle, il n’était pas vraiment le sien car une véritable Femme Oiseau existait depuis des années dans le monde du Freak Show, Elizabeth Green, la Femme Cigogne, qui apparait d’ailleurs dans le film, jouant son propre rôle.

                      ANNIE JONES, LA FEMME À BARBE

                      La Femme à Barbe était présentée dans tous les Freak Show, et parvenir à déterminer laquelle a inspiré le personnage d’Ethel dans American Horror Story est un challenge impossible. Mon choix s’est donc porté sur Annie Jones, l’une des plus célèbres d’entre elles, qui fut, pendant un temps, la porte-parole de tous les freaks.
                      Le 14 juillet 1865, Annie vit le jour à Marion, en Virginie et son menton recouvert de poils fins horrifia ses parents. Elle avait seulement neuf mois lorsqu’ils la confièrent au cirque Barnum, recevant une avance de 150$ pour une semaine d’essai. A cette époque, le prénom Esaü était souvent donné aux » merveilles hirsutes « , en référence au petit-fils d’Abraham, qui était né, affirmait la Bible, le corps recouvert d’une fourrure de bête, et lors de ses premières expositions Annie fut présentée comme le nouvel Enfant Esaü. Après cette courte période de test, qui fut couronnée de succès, Barnum offrit à la mère d’Annie un contrat de trois ans, lui promettant un salaire exorbitant de 150$ par semaine. Mme Jones accepta l’offre et s’installa définitivement à New York avec sa fille. Cependant, au cours de la première année, une urgence familiale la rappela en Virginie et elle confia alors la fillette à Nanny, qui faisait partie de la famille Barnum. Malheureusement, pendant son absence, Annie fut enlevée par un phrénologue qui tenta de la présenter lors de spectacles privés. Quand la police la retrouva, exposée dans une église, l’homme affirma qu’Annie était sa fille et l’affaire fut alors portée devant les tribunaux. Cependant, elle fut rapidement résolue. Lorsque la fillette pénétra dans la salle d’audience, elle se dirigea droit vers ses parents, et le juge déclara l’affaire close. Annie retourna alors auprès de sa mère, qui décida de ne plus s’éloigner d’elle.
                      Même si elle s’exposait parfois dans des musées à dix sous, Annie grandit sans jamais quitter le cirque Barnum et l’âge aidant, elle devint Esaü la Dame. Elle portait alors sa barbe longue, tout comme ses cheveux qui mesuraient plus d’un mètre quatre-vingt, et, variant ses talents, elle devint bientôt aussi connue pour ses compétences musicales et sa gracieuse étiquette que pour ses poils.
                      A 16 ans, Annie épousa Richard Elliot, un producteur, et leur mariage dura quinze ans. Puis le couple divorça et elle épousa un autre producteur, William Donovan. Ensemble, ils montèrent leur propre spectacle, visitant l’Europe et proposant Annie comme attraction. Malheureusement, William mourut subitement, et le cirque Barnum accueillit Annie une nouvelle fois. Puis, en 1902, elle tomba malade lors d’une visite chez sa mère, à Brooklyn, et elle mourut le 22 octobre, à l’âge de trente-sept ans.
                      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                        LUCIA ZARATE, LA PETITE MEXICAINE

                        Lucia Zarate était née le 2 janvier 1864 à San Carlos, au Mexique et à sa naissance, elle ne faisait que 17 centimètres et 227 grammes. En 1876, un groupe de scientifiques de l’Université d’Oxford vint à la visiter et si les spécialistes ne purent affirmer qu’elle avait réellement douze ans, ils déterminèrent qu’elle était âgée d’au moins six aux vues de son développement dentaire. Ses parents, Tomara et Feanui, furent jugés sains et intelligents, et outre sa langue maternelle, l’espagnol, la fillette était capable de parler un peu anglais.
                        Cette année-là, Lucia participa à la Centennial Exposition (la célébration des cent ans de l’Amérique) de Philadelphie, où elle connut un immense succès. Les journalistes présents s’extasièrent devant le prodige et si certains se montrèrent acerbes, la plupart des articles lui furent favorables. L’un d’eux la décrivit ainsi: » Sa tête, grosse comme le poing d’un homme, est bien formé et recouverte de doux cheveux bruns. La seule chose hors de proportion par sa taille est son nez, qui a été évidemment fait pour une fille plus grande, mais il se fera. Elle a de brillants yeux noirs, et elle est intelligente, conversant avec une petite voix dans la langue de ses parents. » Cependant, parfois, Lucia, qui avait toujours bénéficié d’un traitement spécial, se montrait capricieuse et réagissait comme une enfant gâtée. Alors, elle rentrait dans une » rage parfaite et grondait comme une petite musaraigne. «
                        Pendant quelques années, Lucia participa à un spectacle, les Fairy Sisters, donnant différentes représentations sur la Côte Est, puis s’associant à Francis-Joseph Flynn, un homme de très petite taille qui se faisait appeler le General Mite, elle se rendit en Europe pour une tournée. Au terme de sa croissance, la jeune fille ne mesurait que 54.6 cm et pesait 5.8 kg. Le 26 février 1881, Lucia et Francis-Joseph firent un arrêt remarqué au château de Windsor, où ils furent présentés à la reine Victoria et la famille royale, puis ils repartirent en tournée. Lors de leurs représentations, ils étaient présentés comme les Midgets, un terme péjoratif qui désignait les personnes de très petite taille.
                        Lucia était traitée comme une princesse. Ses vêtement étaient cousus et brodés à la main et, en grandissant, elle devint friande de bijoux. Comme elle était d’une constitution délicate, sa mère prenait grand soin de sa santé, préparant de la nourriture spécialement pour elle. Lorsqu’elle se déplaçait, la jeune femme ne voyageait jamais sans sa propre femme de chambre et son interprète. Son salaire variait suivant ses spectacles mais Frank Drew, qui dirigeait un musée à dix sous, expliqua qu’elle était la » pièce la plus chère qu’il ait jamais eue « , demandant 20$ de l’heure, juste pour s’asseoir sur la scène. Certains rapportaient que Lucia gagnait entre 500 et 700$ par semaine, ce qui était possible car lorsqu’elle se produisait avec le General Mite, ils demandaient 500$ par semaine et 10% des bénéfices.

                        Au cours des années suivantes, la jeune femme continua ses représentations, principalement dans l’est des États-Unis, là où se trouvaient les plus grands musées à dix sous, et en Europe. En 1889, Lucia accepta un engagement à San Francisco mais le 15 janvier 1890, alors qu’elle se trouvait dans le train qui devait l’y mener, une terrible tempête de neige s’abattit sur la côte ouest des États-Unis, paralysant la région, et la jeune femme se retrouva bloquée près de Truckee, en Californie. Un convoi transportant du bétail était sorti des rails, et l’un après l’autre, 12 trains, qui transportaient 700 passagers, vinrent s’agglutiner à sa suite. Comme les voyageurs étaient trop nombreux pour être hébergés dans la ville toute proche, malgré leurs protestations, ils se virent invités à rester dans leurs wagons respectifs.

                        Dans cet environnement confiné, la grippe commença à se répandre, touchant presque tous les passagers, mais Lucia fut épargnée. La nuit, les températures extérieures tombaient à -28.5 degrés, et le chauffage posait problème, le bois étant gorgé d’eau ou enseveli sous la neige. Les parents de Lucia, qui voyageaient avec elle, avaient, comme à leur habitude, préparé de la nourriture spéciale pour préserver la santé fragile de leur fille, mais au bout de 10 jours, il n’y avait plus rien. Des centaines d’hommes équipés de raquettes avaient apportés des provisions, des couvertures et du carburant pour les poêles aux infortunés voyageurs, et Lucia dut alors se résoudre à se nourrir des rations d’urgence qui leur avaient été distribuées. Malheureusement, quelques heures plus tard, elle tomba gravement malade, développant une forte fièvre. La compagnie de chemins de fer avait mobilisé 4000 hommes pour dégager les voies à la pelle, mais la neige tombait plus vite que ce que les travailleurs parvenaient à déblayer et leur travail semblait sans fin. Le 28 janvier 1890, la fragile Lucia perdit la vie. Certains rapports affirmèrent que sa mort était due à une hypothermie, mais d’autres rapportèrent qu’elle avait succombé à une pneumonie. Deux jours plus tard, les voies furent enfin dégagées et les trains purent reprendre leur route. Après quelques mésaventures à la frontière, où ils se firent racketter par des douaniers, les parents de Lucia retournèrent à Vera Cruz, où ils enterrèrent leur fille.

                        MADEMOISELLE GABRIELLE, LA DEMI-FEMME VIVANTE

                        Née en 1884 à Bâle, en Suisse, Mademoiselle Gabrielle ne possédait pas de jambes, son torse se terminait juste en-dessous de ses hanches, le plus » gracieusement du monde « .
                        La jeune fille commença à s’exposer à l’âge de seize ans lors de l’Exposition Universelle qui se tint à Paris en 1900. Elle était présentée comme la Demi-Femme Vivante et immédiatement, elle connut un immense succès. Encouragée par cette réussite, Mademoiselle Gabrielle se rendit alors en Amérique, où elle travailla pour le Dreamland Circus Show, effectuant, entre autres, un numéro de trapéziste. En 1912, elle fit une brève carrière théâtrale, mais elle rompit brutalement son contrat ce qui lui valut d’être poursuivie. S’en suivit une bataille juridique, qui dura quatre ans, puis elle fut finalement condamnée à payer une compensation de 2000$ au directeur de l’établissement new-yorkais qui l’avait engagée.
                        La jeune femme était charmante, et elle savait se mettre en valeur, s’habillant de vêtements et de bijoux victoriens. Elle pensait fermement que même si elle n’était, physiquement, qu’une moitié de femme, elle n’en était pas moins une à part entière. Elle se montrait extrêmement indépendante et jamais elle ne se plaignait de son état, aimant à ne se débrouiller seule pour toutes les servitudes du quotidien.

                        Grâce à son charme et à son esprit raffiné, Mademoiselle Gabrielle faisait chavirer les cœurs et elle se maria à trois reprises… au moins. Son dernier mari connu était un allemand qui portait le nom de John Fuller. Ce qu’il advint d’elle par la suite reste un mystère mais des rumeurs coururent qu’elle était retournée chez elle, en Suisse.

                        EDWARD MORDRAKE, L’HOMME AUX DEUX VISAGES

                        Le livre Anomalies et Curiosités de la Médecine de 1896, écrit par les Dr George M. Gould et Walter L. Pyle, fait un curieux compte-rendu de l’histoire d’Edward Mordrake, sans préciser autre chose que son pays de naissance.
                        Edward Mordrake vivait au 19e siècle et il était l’héritier de l’une des plus riches famille d’Angleterre. Le jeune homme était un érudit. Son esprit était raffiné, et il excellait dans les arts, se montrant un musicien particulièrement talentueux. Son visage était remarquable par sa grâce, mais sur le dos de sa tête était un autre visage, celui d’une jeune fille, » belle comme un rêve, hideuse comme le diable « . Ce visage féminin était un simple masque, et il occupait seulement une petite portion de la partie postérieure de son crâne, mais il présentait tous les signes d’intelligence et de méchanceté, souriant et ricanant quand Edward pleurait.
                        Ses yeux suivaient les mouvements du spectateur, et ses lèvres semblaient murmurer sans cesse. Aucune voix n’était audible, mais Edward affirmait que la nuit, les chuchotements haineux de son jumeau diabolique, qui ne se reposait jamais, l’empêchaient de dormir, lui racontant sans cesse les plus horribles choses, de celles qui ne se retrouvent qu’en enfer. Le malheureux jeune homme pensait qu’il était attaché à ce démon, car il était persuadé que le visage était celui d’un démon, pour quelque atrocité dont s’étaient rendus coupables ses ancêtres.

                        Edward supplia ses médecins, les Dr Manvers et Treadwell, de lui enlever ce masque immonde, même s’il devait en mourir, mais aucun ne voulut s’y risquer. Alors, à l’âge de 23 ans, le jeune homme réussit à se procurer du poison et il se suicida. Dans une lettre, qui fut retrouvée près de lui, il demandait à ce que le visage démoniaque soit détruit avant son enterrement, » de peur qu’il ne continue ses murmures terribles dans ma tombe « . Selon ses dernières volontés, son corps fut enterré dans une terre profane, sans rien pour marquer sa tombe.

                        LES PERSONNAGES DE L’INTRO

                        NICODÈME L’INDESCRIPTIBLE

                        Ce personnage, présenté comme une sorte de démon, s’inspire de Nicodème l’Indescriptible. Nicodème, qui s’appelait John Doogs en réalité, était né en 1863 avec les membres déformés. Il possédait une incroyable force et il était un acrobate talentueux. Selon certains, il se serait noyé dans la rivière Ohio, en 1894 mais d’autres auraient signalé sa présence à Chicago en 1908, et son véritable destin reste donc inconnu.

                        FANNY MILLS, LA DAME AUX GRANDS PIEDS DE L’OHIO

                        Fanny Mills était née en 1860, en Angleterre, mais ses parents ayant émigrés aux États-Unis peu après sa naissance elle n’avait jamais connu son pays natal. Dès son plus jeune âge, la fillette montra des signes de la maladie de Milroy, une maladie héréditaire qui provoque un lymphœdème plus ou moins important dans les membres inférieurs.
                        En 1885, Fanny commença à exposer ses pieds démesurés dans les musées à dix sous. Une rumeur cruelle rapportait qu’ils étaient tellement gros qu’il fallait le cuir de trois chèvres pour fabriquer ses chaussures. Mary Brown, l’une de ses amie, lui servait d’infirmière, l’aidant à se déplacer et la soutenant dans certaines tâches particulières qu’elle ne pouvait accomplir seule.
                        La jeune femme se présenta dans différents musées et carnavals, puis un directeur d’établissement eut l’idée de passer une annonce, proposant une récompense de cinq mille dollars pour l’homme qui serait prêt à épouser la Dame aux Grands Pieds de l’Ohio, et l’opération fut un incroyable succès. Des hordes de célibataires se précipitèrent au salon pour voir Fanny, tous payant un droit d’entrée bien entendu. Beaucoup de ces hommes espéraient l’épouser, mais la jeune femme était déjà mariée à William Brown, le frère de son amie Mary.
                        Au sommet de sa gloire, Fanny gagnait 150$ par semaine, une petite fortune à l’époque. Cependant, après avoir accouché d’un enfant mort-né en 1887, la santé de Fanny commença à se détériorer et en 1892, elle dut abandonner son travail. Elle retourna vivre chez elle, avec son mari, et disparut la même année.
                        "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                          GRADY STILES, LE GARÇON HOMARD

                          Depuis 1805, de nombreux membres de la famille Stiles souffraient d’une maladie génétique, l’ectrodactylie, et pour gagner leur vie, ils se produisaient dans des cirques. Grady Stiles, né le 18 juillet 1937 à Pittsburgh, avait hérité de cette affection et son père, qui en était atteint lui-aussi, l’ajouta au spectacle familial dès sa plus tendre enfance. L’état de Grady était sévère, il était incapable de marcher et comme il devait se servir de ses bras pour avancer il développa une force extraordinaire dans le haut de son corps.
                          Grady se maria à deux reprises, et il eut quatre enfants, dont deux héritèrent des mêmes problèmes. Ses deux enfants étaient nés de mères différentes, mais parfois ils faisaient des tournées tous ensembles, se présentant comme La Famille Homard. Grady n’était pas un homme facile, il était alcoolique et parfois il pouvait se montrer violent, battant sa femme et ses enfants. En 1978, lorsque sa fille ainée, Donna, se fiança avec l’homme qu’elle aimait, Grady n’approuva pas son choix. Alors, la veille de leur mariage, il prit un fusil de chasse et l’abattit de sang froid.

                          Le procès fut extrêmement médiatisé. Au tribunal, Grady avoua son crime et montra peu de remords, se servant de son état pour expliquer son geste. Il souligna que le système pénitentiaire n’était pas équipé pour faire face à son handicap, que le confiner dans une prison constituerait une peine autrement plus cruelle, et les membres du jurés, probablement embarrassés, le condamnèrent seulement à 15 ans de probation.
                          Suite à ce verdict, Grady se sentit invincible. D’une surprenante manière, il épousa une nouvelle fois sa première femme, Maria, qui décida de quitter son mari, un nain qui travaillait dans un cirque, pour retourner avec lui. Un choix qu’elle aurait presque immédiatement regretté. Le 29 novembre 1993, Grady fut abattu par Chris Wyant, un jeune homme de 19 ans qui travaillait dans un Freak Show et qui était son voisin. Lors de l’enquête qui s’en suivit, le meurtrier avoua qu’il avait été payé 1500 dollars par Maria et son beau-fils Harry pour tuer Grady.

                          Lors du procès, Maria expliqua que son mari aurait tué sa famille si elle n’avait rien fait. Chris Wyant fut reconnu coupable d’assassinat au second degré et condamné à 27 ans de prison. Harry, considéré comme le cerveau, fut condamné à perpétuité, et Maria à 12 ans. Grady fut enterré près de son père, dans le quartier des forains, au cimetière de Thonotosassa, en Floride et aujourd’hui encore, certains de ses descendants, affectés par l’ectrodactylie, continuent à donner des spectacles, exposant leurs particularités.

                          BLANCHE DUMAS, LA COURTISANE À TROIS JAMBES

                          Blanche Dumas était née sur l’Ile de la Martinique en 1860, d’un père français et d’une mère métisse. A l’âge de 25 ans, Blanche reçut la visite du Dr Bechlinger, qui venait du Brésil, qui l’ausculta et soumis son cas au livre Anomalies ans Curiosities of Medecine.
                          La jeune femme possédait un très large bassin, deux jambes imparfaitement développées, une troisième jambe attachée au scrotum, l’esquisse d’une quatrième qui formait une excroissance, deux intestins, deux vessies, et deux vulves bien développées, sensibles toutes les deux. Sa sexualité était très accentuée, et elle était connue pour avoir beaucoup d’admirateurs, divertissants les hommes de ses vagins, qui étaient tous les deux parfaitement fonctionnels. La jeune femme donnait des spectacles, exposant ses particularités, et souvent les organisateurs lui peignaient des tétons sur sa quatrième jambe, laissant ainsi à penser qu’elle possédait quatre seins.

                          A un certain moment de sa vie, Blanche s’installa à Paris où elle devint courtisane. Là, elle entendit des histoires sur Juan Baptisa Dos Santos, un hommes qui avait trois jambes et deux organes génitaux, et lors d’une tournée en Europe, quand il s’arrêta à Paris, elle exprima son désir d’avoir des relations sexuelles avec lui. Selon une revue de l’époque, l’homme était fort séduisant: » Juan était considéré comme étant très beau étant jeune, bien fait, bien proportionné, si ce n’était sa malformation… Lors d’un acte sexuel, il pouvait utiliser ses deux pénis, finir avec l’un et continuer avec l’autre. «
                          Bien évidemment, il n’existe aucune preuve qu’une telle relation ait vraiment eu lieu, mais il y eut alors une grande rumeur qui parlait d’une brève et torride liaison. Ainsi se termine l’histoire de Blanche Dumas, dont les contemporains rapportèrent surtout la sexualité débridée.
                          Cette liste n’est pas vraiment terminée, car il faudrait également mentionner l’Homme Fort, la Voyante, l’Hermaphrodite, la Femme Élastique etc, dont beaucoup étaient des classiques des Freak Shows et dont certains ont révolutionné leur époque, mais la liste était trop longue pour les citer tous.






                          "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                            Black Hills

                            Aux alentours de 1630, le Colonel Nathaniel Blair, commande la construction d'un fort dans cette zone maudite, afin d'aider a la défense de Lord Calvert contre certaines tribus... Le fort deviens en 1634 la petite ville de Blair, du nom de son «créateur».
                            Vers 1784, des enfants accusent une certaine Elly Kedward , une immigrante Irlandaise, de Sorcellerie. Les enfants disent qu'Elly les a attirés chez elle afin de boire leur sang ... Elly fut bannie de la ville par les habitants, trainée dans les bois et attaché durant un hiver rude... Les habitants la laissèrent la, pensant qu'Elly allait mourir a cause du froid.
                            En 1786, plus de la moitié des enfants du village disparurent pour des raisons inconnues... Pensant avoir affaire a une malédiction, les habitants quittérent tous la ville et jurèrent de ne plus prononcer le nom d'Elly Kedward. Ainsi, durant plus de quarante ans, la ville fut une ville fantôme. En 1809, un livre nommé « Blair Witch Cult » Fut publié.
                            En 1820, Burkitt achète au gouvernement les terres de Blair, rénove la ville, et la rebaptise de son propre nom. La Ville fut renommée Burkitsville en 1824 et existe encore aujourd'hui.
                            Quatre années jour pour jour après la fondation de la ville, une jeune fille, Eileen Traecle, patauge dans un petit ruisseau, a Tappy East Creek, quand soudain, devant une douzaine de témoins, une main Blanche surgit de l'eau, agrippe l'enfant et l'amène avec elle au fond de l'eau. Bien que le ruisseau était très peu profond, le corps de la jeune Eileen ne fut jamais retrouvé... Les semaine suivantes, des figurines en bois apparurent, flottant sur le ruisseau, et l'eau devint contaminée pour plusieurs mois.

                            En 1886, la jeune Robin Weaver se perds dans la foret, et une expédition est alors lancée sous l'ordre de ses parents, afin de la retrouver... Robin Weaver revient par elle-même, en expliquant qu'elle avait rencontré une vieille dame qui semblait flotter au dessus du sol. La vieille femme amena la jeune Robin dans le sous-sol d'une maison dans les bois, lui promettant de revenir la chercher. La femme ne revenant pas la chercher, Robin s'enfuit et retrouve alors le chemin, un peu par hasard... Toutefois, l'expédition de secours n'était toujours pas rentrée, et une seconde expédition fut envoyée, a la recherche de la première. Cette 2° expédition se termina sur le lieu de Coffin Rock, tout prés de l'endroit ou Eileen Traecle était morte, moins de cinquante ans plus tôt. La deuxiéme équipe assura avoir retrouvé les corps des membres de la première expédition, nus, attachés en forme de pentagramme sur le lieu de Coffin Rock. Leurs Inestins avaient étés répandus au centre, et sur leurs poitrines, mains, pieds et fronts d'étranges symboles avaient étés gravés dans leur peau. Ils se dépechèrent de rentrer en ville, a la recherche de renforts, mais quand ils furent de retour sur les lieux, les corps avaient disparus. Ils ne furent jamais retrouvés, bien que l'odeur de mort était quant a elle très présente !
                            Nous sommes en 1940. Plusieurs enfants disparurent de la ville de Burkitsville, laissant ni traces ni témoins. Un hermite appelé Rustin Parr, ayant subit des sévices par son pére dans sa jeunesse, passait sa vie seul dans la forêt de Black Hills, ne venant que deux fois par an en ville, acheter ses provisions. Alors qu'il venait en ville, Rustin déclara « J'ai enfin fini ». Il ne faisait que répéter cette phrase, alors que les gens s'étonnaient et voulaient des explications. Les autorités locales lui demandent alors ce qu'il veut dire par la, il les amènent alors dans sa maison, au fond des bois.
                            Ils trouvèrent alors d'horribles indices de meurtres et de tortures, et sept tombes étaient représentées par des cailloux empilés les unes sur les autres. Après avoir creusé, ils trouvèrent les cadavres des enfants, avec les mêmes gravures sur les mains, la poitrine, la tête et les pieds qu'avaient connues les victimes de Coffin Rock. Certains cadavres étaient dans un état de composition avancée de plusieurs années, alors que d'autres semblaient « frais » d'une heure a peine, malgré que tous étaient enterrés depuis déjà plusieurs semaines. Ils trouvèrent également un huitième enfant, encore en vie, nommé Kyle Brody, se tenant debout dans un coin du sous-sol, traumatisé. C'est son témoignage qui permit d'accuser Rustin Parr du meurtre des sept autres enfants.
                            Rustin Parr avoua par la suite avoir été pleinement conscient de ses actes, disant qu'une voix de vieille femme lui ordonnait de le faire ! Après le meurtre du 7° enfant, cette voix lui dit qu'il était maintenant libre, et qu'il devait aller en ville avouer ses actes si il voulait que la voix le laisse tranquille. Il fut condamné a mort, et pendu, puis sa maison fut brulée.

                            Et pourquoi Kyle Brody, le jeune rescapé de ces évènements, ne fut pas lui aussi accusé ? Si on se renseigne un peu plus, comme j'ai essayé de le faire, sur la vie de ce jeune garcon a l'époque, cela peut être assez inquiétant ! Kyle connaissait tout les enfants, alors qu'entre eux, aucun ne se connaissaient ! En grandissant, Kyle eut un comportement criminel, ceux qui l'envoya au Maryland State Institute for the Criminally Insane, ou il passa 10 ans de sa vie, de 1950 a 1960.
                            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                            • #59
                              Suite et fin

                              En 1969, lors du tournage d'un documentaire sur les conditions d'incarcération dans certains établissements psychatriques, il y'a des extraits de Kyle Brody, chantonnant Never Givent, la phrase que Rustin Parr, le présumé tueur des 7 enfants, criait dans sa cellule la nuit même avant d'être pendu. Un deuxième extrait montre Karl écrire sur un papier. Après vérification par un expert, il s'avère que Karl écrit du Transitus Fluvii, le langage de la Sorcellerie. Ce langage, très rare, est connu seulement par quelques adorateurs de la sorcellerie, mais Kyle l'écrit très correctement, de droite à gauche.
                              Le film Le Projet Blairwitch est sorti au cinéma en 1999, s'appuyant sur cette véritable légende, qui n'est pour moi pas une légende, je pense que cette histoire peut etre en partie la réalité. Mais, bien que le film s'appuye sur cette histoire, il ne nous explique pas ce qui s'est passé a Black Hills, j'espére qu'après avoir lu cet article, vous regarderez ce film sous une autre vision.





                              Bonne lecture
                              Ça se bouscule au portillon lool
                              "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                              • #60
                                Merci space pour ses belles histoires l’une comme l’autre choquante,étrange,horrible,et qui donnent des frissons au dos .....

                                Celle qui m’a mis comme ça :22:
                                La femme qui tue les enfants pour fabriquer des produits de beauté

                                Et le labo de torture
                                ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


                                «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

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