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ALGERIE - Les Auschwitz de la France en Algerie

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  • #16
    Sandaryo

    Ne pas repondre aux provocations, ni aux bassesses, de certains forumistes qui ont été exclus et qui reviennent avec d'autres pseudo, et le meilleur des mépris.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #17
      Je ne te connait pas et tu me dégoute déjà toi !,... , la haine est la même ! c'est ca qu'on relate . La politique racistes et sadique de la France est basé sur l'humiliation qu'ils avait subit des germains , et la grande claque que leur ont infligés les indochinois , l'algérien avait eut tord de rester les bras croisés pendant tous ces évenements il avait raté une bonne occasion .

      Merci dzone et jardinier pour vos infos , moi je pense que je ne pourrai pas encore visualisé vos doc , car il me faut beaucoups d'effort et de sang froid pour y arriver ! ...peut-être demain on verra ...."!
      est tu une victime de la deuxième voir troisième génération ??
      soigne ton language l'ami, ça nous avance à rien !!
      ...blache

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      • #18
        @Revo

        Longtemps, je me suis posée cette question mais un jour je suis tombé sur des extraits de livres relatant certaines des pratiques de l'armée française en Algérie dont ci-joint quelques passages:

        "Dans la nuit du 14 au 15 mars 1957, à Aïn Isser, en Oranie, le lieutenant Curutchet, du 7ème régiment d'infanterie, enferme cent un suspects dans des chais à vin. Le lendemain, quarante et un hommes sont morts asphyxiés. Le lieutenant Curutchet est inculpé, mais acquitté, donc en définitive couvert; le général Pédron, commandant le corps d'armée d'Oran, se contente d'adresser, en faisant allusion à des « incidents récents », une circulaire sur la « salubrité des locaux d'habitation ». Le lieutenant Curutchet deviendra un des chefs de l'O.A.S. à laquelle il adhére « par respect de la parole donnée » (aux musulmans).
        Robert Delavignette, membre de la « Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels » rapporte des faits analogues dans une cave à vin à Mercier-Lacombe le 16 avril 1957, où vingt trois suspects sont asphyxiés par le gaz sulfureux (SO2), 16 F.M.A (Français Musulmans d'Algérie) décèdent et le 27 juin 1957, dans une cuve à vin à Mouzaiaville, vingt et un suspects sont asphyxiés.
        Ces « erreurs » de « cadres inexpérimentés » ne sont pas sans rappeler les « enfumades » pratiquées par les colonnes du général Bugeaud"

        "Benoist Rey, soldat appelé, infirmier à Texenna à 30 km au Sud de Djidjelli (Nord Constantinois), après que son commando de chasse ait été pris dans une embuscade, rapporte : « Nous faisons, quelques jours après notre embuscade, une opération punitive. Nous emmenons trois prisonniers, dont un que j'ai soigné. Je n'ose les regarder, car je sais qu'ils sont condamnés. Nous restons en embuscade toute une longue matinée et, au plus chaud de l'après-midi, le lieutenant R... commandant en second, fait un signe au caporal-chef B..., un Corse militaire de carrière, un véritable tueur, sadique, « spécialiste » de l'égorgement. Les prisonniers ont les mains liées dans le dos. Le caporal-chef B... prend le premier, l'assomme d'un coup de bâton et l'égorge. Il en fait de même avec le deuxième. Le troisième, qui doit avoir dix-huit ans à peine, a compris. Au lieu d'essayer de se défendre, il tend la gorge au bourreau, lequel n'hésite pas et l'égorge avec la même sauvagerie. On met ensuite sur chaque corps à la gorge béante, où déjà sont les mouches, un écriteau : « Tel est le sort réservé aux rebelles. Le lendemain, le lieutenant R... assistera à la messe. Il a un crucifix au-dessus de son lit."

        "Robert Bonnaud appelé en Algérie participe le 25 octobre à une opération contre des fellaghas au djebel Bou-Kammech, massif des Nementchas au sud de Chéria (Sud Ouest de Tébessa). L'aviation bombarde les rebelles. Le lendemain vint l'ordre d'entreprendre le nettoyage.
        « Les blessés qui n'avaient pu fuir étaient souvent atteints aux jambes, récupérables donc, malgré les pertes de sang et le froid nocturne qui bleuissait leurs chairs. Ils furent massacrés, dans des conditions odieuses qui dépassent une imagination normale mais non la réalité algérienne.
        Les cadres européens du G.M.P.R. (Groupe Mobile de Protection rurale), qui dirigeaient le nettoyage, se distinguèrent particulièrement. Ils s'acharnèrent à coups de pieds sur les blessures, et le malheureux suffoquait de douleur. Ils plaisantaient abominablement pendant la prise de photographie (« Allons, fais-toi beau, souris au petit oiseau, fais-nous plaisir... », redoublaient de brutalité sous prétexte d'interrogatoire. Finalement, sortant le couteau de cuisine, ils l'aiguisaient longuement sur le roc, aux yeux du condamné. L'exécution était maladroite et lente, charcutait le cou et évitait la carotide. Mais les mots historiques, prudhommesques, ne manquaient pas après l'égorgement (« Encore un qui est mort comme il a vécu...». Comble de précaution, une balle de Mas 36, à bout portant, écrabouillait le visage, le transformait en une chose immonde, qui n'a pas de nom dans le langage de l'horreur...
        Ils tuèrent donc les blessés, y compris l'un d'entre eux assez valide pour porter sur son dos, pendant les heures que dura le nettoyage, le poste 300 de la compagnie."


        Je lis cela et je ne peux m'empêcher de penser que l'armée française a laissé plus que un héritage de terreur et de pratiques odieuses.

        Voulez-vous que je vous parle encore de ce que les algériens ont fait à leurs frères algériens?



        Dernière modification par absent, 05 août 2009, 22h28.

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        • #19
          à ANEBUOB
          je n'est jamais dit le contraire l'ami, j'ai juste dis que les deux choses son incomparable, a auschwitz ,il y'avait une volonté clair et affiché d'éliminé physiquement tout les juifs et c'est ce qui a été fait et pas qu'en partie.
          en algérie, a aucun moment, l'état français ou l'arme française n'ont essayé d'exterminer tout les algériens, ce n'été méme pas imagineable et ce n'été pas leurs but non plus !!

          est tu d'accord qu'il y'as un probleme de terminologie ?
          ...blache

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          • #20
            24 janvier 1845: Bugeaud: « Je brûlerai vos villages et vos moissons »

            La conquête de l'Algérie fut une guerre atroce. Ainsi en témoigne les lettres de Saint-Arnaud qui devait devenir maréchal de France:

            « Nous resterons jusqu'à la fin de juin à nous battre dans la province d'Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l'émir. Partout, il trouvera l'armée française, la flamme à la main. » (Mai 1841)

            « Mascara, ainsi que je te l'ai déjà dit, a dû être une ville belle et importante. Brûlée en partie et saccagée par le maréchal Clauzel en 1855. »

            « Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L'ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux. »

            « Entouré d'un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle un petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t'écris. Tu m'as laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand, c'est un vrai grenier d'abondance... Quelques-uns sont venus pour m'amener le cheval de soumission. Je l'ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j'ai commencé à brûler. » (Ouarsenis, octobre 1842).

            « Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit! C'était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c'étaient ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi. » (Région de Miliana, 1843)

            « J'ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851)

            Le général Bugeaud écrit le 18 janvier 1843 au général de la Moricière: « Plus d'indulgence, plus de crédulité dans les promesses. Dévastations, poursuite acharnée jusqu'à ce qu'on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque...Les otages sont un moyen de plus, nous l'emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récoltes et des vergers... Nous attaquerons aussi souvent que nous le pourrons pour empêcher Abd el Kader de faire des progrès et ruiner quelques unes des tribus les plus hostiles ou les plus félonnes. »

            Le 24 janvier il écrit au même: « J'espère qu'après votre heureuse razzia le temps, quoique souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mis en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères. »

            Bugeaud déclare dans un discours à la Chambre le 24 janvier 1845 : « J'entrerai dans vos montagnes; je brûlerai vos villages et vos moissons; je couperai vos arbres fruitiers, et alors ne vous en prenez qu'à vous seuls. »

            Les « colonnes infernales » de Bugeaud et de ses adjoints mettent largement à exécution ces menaces à l'égard des populations insoumises ou en révolte. L'objectif n'était-il pas de vider l'Algérie de ses habitants, de n'y tolérer tout au moins que des esclaves?

            Sources :

            Robert Louzon, Cent ans de capitalisme en Algérie 1830-1930 La Révolution prolétarienne 1er mars et 15 mai 1930, réédité par Acratie page 8-10; Jean-Luc Einaudi, Un rêve algérien, Dagorno, 1994, page 18-19; Mehdi Lallaoui, Kabyles du Pacifique, Au nom de la mémoire, 1994.

            © Calendrier des crimes de la France outre-mer

            Commentaire


            • #21
              @Revo

              Tu as posé la question suivante :"pourquoi ne pas parler d'auschwitz des algériens contres des algériens des année 90 ???? j'aimerais bien savoir quel effet ça vous fait ??? voyez-vous la chose du même angle ??? "

              Et j'ai essayé de répondre.


              Tu dis aussi que "
              les deux choses sont ncomparables, a uschwitz ,il y'avait une volonté clair et affiché d'éliminé physiquement tout les juifs et c'est ce qui a été fait et pas qu'en partie.
              en algérie, a aucun moment, l'état français ou l'arme française n'ont essayé d'exterminer tout les algériens, ce n'été méme pas imagineable et ce n'été pas leurs but non plus !!
              C'est ton point de vue et ça n'engage que toi. Moi je ne peux malheureusement cautionner de telles allégations.
              Pour le premier point, j'ai mon avis mais là je vais m'abstenir de l'afficher.
              Par contre, concernant le point deux ben la France a voulu anéantir le peuple algérien et voilà ce qui confirme mes propos :"Officier durant la conquête de l'Algérie, le lieutenant-colonel de Montagnac écrit à Philippeville le 15 mars 1843 : « Toutes les populations qui n'acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d'âge ni de sexe: l'herbe ne doit plus pousser où l'armée française a mis le pied. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu'en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j'ai l'honneur de commander sont prévenus par moi-même que s'il leur arrive de m'amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre. [...] Voilà, mon brave ami, comment il faut faire la guerre aux Arabes : tuer tous les hommes jusqu'à l'âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens"

              Etais-je clair? Je n'ai pas aucun doute.

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              • #22
                revo

                a mon niveau

                les crimes du colonialisme francais est le plus pire crime commis envers l humanite
                nos parents nos grands parents y ont goute l amer amertume
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                Commentaire


                • #23
                  La conquête coloniale de l'Algérie

                  La conquête coloniale de l'Algérie s'est traduite par l'extermination du tiers de la population algérienne soit près d'un million de morts.

                  (Source: Coloniser Exterminer, Olivier Le Cour Grandmaison Fayard 2005)

                  Le prétexte de la conquête a été le coup d'évantail reçu par le consul de France Deval: Sous couleur de punir le dey d'Alger pour son geste de mépris envers le représentant de la France, l'armée française va saccager tout un pays en massacrant hommes , femmes , enfants, vieillards.

                  LA LEGENDE DU COUP DE L'EVENTAIL

                  En 1794, la France était attaquée de tous côtés. Non seulement son territoire était envahi sur plusieurs points, mais son peuple et son armée risquaient d'être affamés. Ne produisant pas assez pour subvenir à ses besoins, elle ne trouvait nulle part où acheter le complément de grains qui lui était nécessaire. Nulle part... sauf en Algérie, dont le dey offrit à la Convention toutes facilités pour faire ses achats de blé.

                  Deux ans plus tard, le Directoire a succédé à la Convention, mais la guerre n'en continue pas moins, et l'Angleterre continue à poursuivre son plan d'affamer les armées de la République ; en outre... le Trésor est vide, ou presque. Le dey d'Alger offre alors au gouvernement français de lui prêter un million, sans intérêts, pour les achats de blé que celui-ci aurait à effectuer en Algérie. Le gouvernement français accepte, et les achats sont effectués notamment par l'intermédiaire de la maison Bacri et Busnach, gros commerçants juifs, auxquels d'ailleurs la plus grosse partie du blé qu'ils livrent à la France est fournie par le dey lui-même.

                  Les achats de blé ainsi effectués dépassent de beaucoup le million prêté ; la France ne les paie pourtant point. Qu'importe !

                  La France est riche et est personne d'honneur. Quand la paix sera revenue, elle réglera ses dettes. Le dey continue donc de fournir du blé à Bacri, et Bacri de livrer à la France.

                  1815 : la paix est revenue, c'est le moment de se faire payer. Bacri et le dey réclament leur dû.

                  Mais chacun sait que la bourgeoisie française n'aime guère payer ses dettes de guerre. Elle estime qu'est suffisant l'honneur qu'elle a fait à ses créanciers en leur permettant de la sortir de l'embarras. Ils ont eu l'insigne honneur de l'aider à vaincre, que veulent-ils de plus ?

                  Malgré la paix et l'« ordre » revenus, le gouvernement de la Restauration fit donc autant de difficultés que ses prédécesseurs pour payer ceux qui avaient fourni de quoi faire le pain du troupier français. On objectera que certaines cargaisons avaient été de mauvaise qualité. C'était bien possible, même très probable ; il n'y a pas de raison pour que Bacri et Busnach aient fait exception dans l'honorable corporation des fournisseurs de guerre. En conséquence, le Commission française, réunie en 1819, fit subir de sérieuses réductions aux factures de Bacri, en suite desquelles ce qui reste dû est fixé définitivement, d'accord avec Bacri et le dey, à une somme globale de 7 millions. Il n'y a donc plus qu'à payer. Eh bien on ne paie pas. L'accord de 1819 stipulait que, sur les 7 millions, seraient retenues les sommes qui pourraient être dues par Bacri à ses créanciers.
                  En conséquence, le Trésor français verse bien l'argent, mais il le verse à Paris, à la Caisses des dépôts et Consignations ; aussitôt une nuée d'oppositions, de la part de créanciers de Bacri, vrais ou prétendus, se produit, et, en 1827, soit huit ans après que l'accord réglant définitivement le montant des sommes dues a été conclu, les tribunaux français n'avaient pas encore statué sur la validité de ces oppositions ! En 1827, donc, le dey n'était pas encore remboursé du million qu'il avait prêté à la France, sans intérêts, trente et un ans auparavant ! Bien plus, du fait des dettes que Bacri avait eu soin de faire en France, le dey risquait fort de ne jamais toucher un sou. Ainsi, sous couleur de satisfaire ses réclamations, on avait « rendu légale sa spoliation » ( Esquer, La Prise d'Alger, p. 49)

                  Le dey d'Alger était ainsi magnifiquement récompensé de l'ardeur qu'il avait mise à faciliter le ravitaillement de la France affamée par l'Angleterre.

                  En cette année 1827, le dey d'Alger découvrit un fait bien plus grave encore, où la perfidie du gouvernement de la restauration dépassait vraiment toutes les bornes.

                  A l'extrémité est de la Régence, à 500 kilomètres environ d'Alger, sur un point du littoral appelé Calle, la France avait la concession d'un entrepôt commercial. Le gouvernement français, par la voix de son représentant à Alger, Deval, avait promis au dey que l'entrepôt ne serait pas fortifié ( Esquer, La Prise d'Alger, p. 53.) ; c'était un emplacement pour faire du commerce, mais rien de plus ; ce ne devait point être transformé en une place forte. Or, la France avait fortifié la Calle, et le dey venait de l'apprendre.

                  Supposez que la France se soit conduite avec les Etats-Unis, pour le règlement de ses dettes de guerre, comme elle s'est conduite avec le dey d'Alger, ne croyez-vous pas que, bien avant que trente ans ne soient passés, la flotte américaine ne se serait pas, pour le moins, emparée de la Guadeloupe et de la Martinique, et ne serait même venue faire un petit tour à Brest ? Ou bien, supposez que la représentation commerciale des Soviets à Paris convertisse ses bureaux en forteresse, la France serait-elle longue à renvoyer l'ambassadeur soviétique chez lui, et à réoccuper par la force les locaux de la Représentation commerciale ?

                  Le dey d'Alger, lui, se contenta de demander des explications. Il les demanda par écrit au gouvernement français, et comme celui-ci ne répondait pas, il les demanda verbalement au consul de France. Que vouliez-vous que celui-ci réponde ? Pour l'affaire de la Calle en particulier, il savait fort bien que c'était lui-même, Deval, qui s'était engagé à ce que le territoire ne fût pas fortifié, et il savait aussi que, malgré cela, on l'avait fortifié. Dans ces conditions, quand on n'a pas d'explications valables à fournir, il n'est qu'une ressource : c'est le prendre de haut. C'est ce que fit Deval. Alors, furieux, le dey s'emporta, injuria, et finalement donna au « représentant de la France » un coup de son chasse-mouche.
                  On tenait le prétexte !

                  Le gouvernement français, convaincu de mauvaise foi, allait châtier le dey coupable d'avoir « injurié la France ». Car l'« honneur de la France » ne consistait pas à payer ses dettes le plus vite possible, l'« honneur de la France » ne consistait pas à respecter la parole donnée ; l'« honneur de la France » consistait à frapper celui qui lui reprochait ses actes déshonorants. « Je m'appelle lion » ; ma raison est la meilleure... parce que je suis le plus fort. Et je suis le plus fort, non seulement par les armes, mais par toute l'organisation de mensonges que, sous les noms divers d'enseignement, de littérature, de « culture », etc., j'ai créée pour me servir. En conséquence, du mensonge je ferais la vérité. Toute une armée d'« intellectuels » proclamera par le monde, comme la vérité, comme une Vérité évidente et universellement admise, que j'ai été outragé sans raison, et que mon bon droit à m'emparer d'Alger est incontestable. Il n'y a pas un Français, pas un élève de l'école primaire qui ne sache pas que le « coup de l'éventail » du dey Hussein est à l'origine de la conquête de l'Algérie ; combien y en a-t-il à qui vous avez appris, messieurs les Professeurs, l'histoire des fortifications de la Calle ? Il n'est pas un manuel d'histoire élémentaire qui ne contienne quelques illustrations du dey frappant le « représentant de la France », mais ce n'est que dans quelques rares livres, tirés à un petit nombred'exemplaires, et enfouis dans les bibliothèques, qu'on peut trouver des renseignements sur les raisons pour lesquelles le dey était, ce jour-là, si fort en colère. Voilà l'« histoire » bourgeoise. L'emportement du dey est monté en épingle, mais les raisons de son emportement sont soigneusement cachées, car sinon, le lecteur pourrait s'apercevoir que si jamais « coup d'éventail » fut justifié, ce fut bien celui que reçut à Alger, le 30 avril 1827, le consul de France.

                  Robert Louzon
                  in Cent ans de capitalisme en Algérie éd. Acratie


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                  • #24
                    je peut expliker vos réaction que par un chauvinisme exacerbé a l'extrème, le même chauvinisme qu'a utilisé hitler pour atteler son peuple derière sa folie et le même qu'a utiliser le capitalisme français pour atteler derriere lui le peuple français.

                    anebuob:
                    l'histoire peut se résumé à cela :
                    :"Officier durant la conquête de l'Algérie, le lieutenant-colonel de Montagnac écrit à Philippeville le 15 mars 1843 : « Toutes les populations qui n'acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d'âge ni de sexe: l'herbe ne doit plus pousser où l'armée française a mis le pied. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu'en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j'ai l'honneur de commander sont prévenus par moi-même que s'il leur arrive de m'amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre. [...] Voilà, mon brave ami, comment il faut faire la guerre aux Arabes : tuer tous les hommes jusqu'à l'âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens"
                    si tu le pense vraiment, je dois te souhaiter la bonne nuit !!
                    méme si tu ne le pense pas, je dois m'empaillé
                    Dernière modification par révo, 05 août 2009, 22h58.
                    ...blache

                    Commentaire


                    • #25
                      Dzone, tu peut nous épargné tes copie-coller qui parles pas du méme sujet !!!
                      ...blache

                      Commentaire


                      • #26
                        Quarante années de massacres

                        Donc, le 14 juin 1830, les troupes françaises débarquèrent à Sidi Ferruch, plage de sable située à une vingtaine de kilomètres d’Alger, et quelques jours après, Alger attaqué à revers, tombait ; le 5 juillet, le dey capitulait. Le « coup d’éventail » était donc « vengé » ; le blé que le dey avait fourni à la France n’aurait plus à lui être payé, ni les fortifications de la Calle à être démolies.

                        Il restait à conquérir l’Algérie.

                        Cela allait demander quarante ans, près d’un demi siècle.

                        De 1830 à 1871, sous cinq régimes différents, depuis la restauration jusqu’à la Troisième République, en passant par Louis-Philippe, la République et l’Empire, la bourgeoisie française va poursuivre la conquête de ce territoire à peine peuplé de cinq millions d’habitants.

                        Quarante ans de combats, de meurtres et de pillages, quarante ans pendant lesquels, à chaque moment, telle région qu’on avait hier « pacifiée » se soulevait à nouveau et devait être « pacifiée » à nouveau, à coup de « razzia » et de massacres. Quarante ans pour cinq millions d’habitants ! Quarante ans de guerre entre, d’un côté, un peuple dépourvu de toute organisation matérielle moderne, et, de l’autre côté, l’armée française, alors, sans conteste, la première armée d’Europe, l’armée qui était, hier, celle de Napoléon et qui sera encore celle de Sébastopol et de Magenta.

                        La conquête de l’Algérie ne s’est pas effectuée, comme on pourrait le croire, progressivement du Nord au Sud, par tranches successives partant du littoral et finissant aux confins sahariens. Tout au contraire, les régions méridionales, Hauts-Plateaux et zone saharienne, on été plus facilement conquises et les premières « pacifiées » ; c’est la région la plus proche du littoral, le Tell, cet ensemble montagneux qui sépare la mer des Hauts-Plateaux, qui a offert le plus de résistance et n’a été occupé, réellement qu’en dernier lieu.

                        Le centre de la première grande résistance à laquelle se heurte la conquête française, celle que va personnifier pendant onze ans le marabout Abd el Kader, c’est le Tell du centre et de l’ouest. Les villes d’Abd-el-Kader, Mascara, Boghar, etc., sont en plein Atlas tellien, et le dernier massif d’où Abd el Kader conduira ses dernières grandes luttes sera celui de l’Ouarsenis, qui commence à 50 kilomètres de la mer. Après la chute d’Abd el Kader, le dernier bastion de la résistance sera la Kabylie, Tell de l’est. La grande Kabylie, qui borde la mer, et qui est à moins de cent kilomètres d’Alger, ne sera occupée pour la première fois en 1857, et définitivement qu’après 71, alors que les oasis de biskra et de Laghouat, en bordure du Sahara, à 400 kilomètres de la mer, seront conquises, la première dès 1844, et la seconde définitivement, en 1852.

                        La raison en est que les Hauts-Plateaux, le Sahara, et même , l’Atlas saharien, vieille montagne qui n’est plus guère constituée que de légères ondulations coupées de larges couloirs, ne sont que des plaines. Le Tell, au contraire, c’est la montagne. La plaine, assez peu peuplée d’ailleurs, et peuplée presque exclusivement d’Arabes plus ou moins nomades, n’a pas pu résister ; c’est la montagne qui a résisté, la montagne qui, en Algérie, est plus peuplée que la plaine, peuplée de paysans cultivateurs, la plupart de langue berbère. Cela est conforme à la règle de toujours et de partout : c’est toujours la montagne qui résiste au conquérant ; la montagne est partout le dernier asile de l’indépendance. Ce massif kabyle qui résista le dernier à la conquête française, est celui qui avait aussi le mieux résisté à la conquête arabe, puisque si il a accepté la religion de l’Islam, il a gardé sa langue et son Droit.

                        Ce que fut cette guerre ? Une guerre atroce qui n’eut de la guerre que le nom, j’entend de la véritable guerre, celle que justifie Proudhon dans La Guerre et la Paix, c’est-à-dire un combat loyal entre adversaires de force équivalente. Ce ne fut pas une guerre, ce fut une « expédition coloniale », une expédition coloniale de quarante années. Une expédition coloniale ça ne se raconte pas, et on n’ose la décrire ; on laisse MM. les assassins la décrire eux-mêmes.« La flamme à la main ! »

                        Saint-Arnaud, qui devait finir maréchal de France, fit, jusqu’au 2 décembre », à peu près toute sa carrière en Algérie. Il y était arrivé lieutenant en 1837 ; il en partit général de division en 1851 ; durant ces quinze années il ne cessa d’être en colonne, tantôt à l’ouest, tantôt à l’est ; pendant tout ce temps il écrivit régulièrement à son frère, le tenant presque jour par jour au courant de ses faits et gestes. Ces lettres ont été publiées. Nous en donnons ci-dessous des extraits, sans autre commentaire que l’indication de la date et du lieu .

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                        • #27
                          Toutes les populations qui n'acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d'âge ni de sexe: l'herbe ne doit plus pousser où l'armée française a mis le pied. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu'en disent nos philanthropes.
                          c'était leur vrai objectifs , mais c'était pas facile pour d'éliminer des millions d'algériens et ils avaient d'une main d'oeuvre , l'essentiel que la population d'algerie a chuté depuis 1830 d'apres les recensements francais.
                          Issen Rebbi

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                          • #28
                            ( On trouvera les lettres dont sont extraites ces citations dans Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, tome I, pages 141, 313, 325, 379,381, 390, 392, 1472, 474, 549, 556, tome II, pages 83, 331, 340.)

                            « Le pillage exercé d’abord par les soldats, s’étendit ensuite aux officiers, et quand on évacua Constantine, il s’est trouvé comme toujours, que la part la plus riche et la plus abondante était échouée à la tète de l’armée et aux officiers de l’état-major. » (Prise de Constantine, octobre 1837.)

                            « Nous resterons jusqu’à la fin de juin à nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout, il trouvera l’armée française, la flamme à la main. » (Mai 1841.)

                            « Mascara, ainsi que je l’ai déjà dit, a dû être une ville belle et importante. Brulée en partie et saccagée par le marechal Clauzel en 1855. »

                            « Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coup de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux » (avril 1842)

                            « Le pays des Beni-Menasser est superbe et l’un des plus riches que j’ai vu en Afrique. Les villages et les habitants sont très rapprochés. Nous avons tout brûlé, tout détruit. Oh la guerre, la guerre ! Que de femmes et d’enfants, réfugiés dans les neiges de l’Atlas, y sont morts de froid et de misère !… Il n’y a pas dans l’armée cinq tués et quarante blessés. » (Région de Cherchell, avril 1842)

                            « Deux belles armées… se donnant la main fraternellement au milieu de l’Afrique, l’une partie de Mostaganem le 14, l’autre de Blidah le 22 mai, rasant, brûlant, chassant tout devant elles. » (mai 1842 ; de Mostaganem à Blidah il y a 250 kilomètres.)

                            « On ravage, on brûle, on pille, on détruit les maisons et les arbres. Des combats : peu ou pas. » ( Région de Miliana, juin 1842)

                            « … Entouré d’ un horizon de flammes et de fumées qui me rappellent un petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgad, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance… Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler. » (Ouarsenis, Octobre 1842)

                            « Le lendemain 4, je descendais à Haimda, je brûlais tout sur mon passage et détruisais ce beau village…Il était deux heures, le gouverneur (Bugeaud) était parti. Les feux qui brûlaient encore dans la montagne, m’indiquaient la marche de la colonne. » (Région de Miliana, février 1843.)

                            « Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’étaient ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi. » (Région de Miliana, février 1843.)

                            « Les beaux orangers que mon vandalisme va abattre !… je brûle aujourd’hui les propriétés et les villages de Ben-Salem et de Bel-Cassem-ou-Kassi. » (Région de Bougie, 2 octobre 1844.)

                            « J’ai brûlé plus de dix villages magnifiques. » (Kabylie, 28 octobre 1844.)
                            « II y avait encore des groupes nombreux d’ennemis sur les pitons, j’espérais un second combat. Ils ne sont pas descendus et j’ai commencé à couper de beaux vergers et à brûler de superbes villages sous les yeux de l’ennemi. » (Dahra, mars 1846.)

                            « J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851.)

                            « Nous leur avons fait bien du mal, brûlé plus de cent maisons couvertes en tuile, coupé plus de mille oliviers. » (Petite Kabylie, juin 1851.)
                            Tel est le témoignage de Saint-Arnaud. Témoignage décisif, mais qui est loin d’être unique. Tous les officiers d’Afrique, qui ont écrit ce qu’ils ont vu, disent la même chose.

                            rebellyon

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                            • #29
                              @Revo

                              Si tu as juste pris la peine de lire toutes mes interventions sur ce sujet tu pourras comprendre.

                              La vérité blesse tout autant que l'ignorance. Je te laisse choisir!!

                              Bonne nuit à toi aussi.

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                              • #30
                                Je parle de ce je veux quand je veux et par principe , je ne discute ni avec les négationnistes français ni avec leurs supplétifs , je remercie Zakia de m'avoir donner l'occasion de rappeler les crimes français contre l' Homme et la Terre d'Algérie!
                                Mes posts montrent bien que les Himmler , Goebels ou Eichmann etaient des enfants de coeur à coté des Bugeaud , St Arnaud et autre Clauzel.
                                Autre chose , avec les enfumades de tribus entières , je peux dire sans exagérer que les Français sont les premiers à avoir utiliser les chambres à gaz à grande échelle!
                                Dernière modification par DZone, 05 août 2009, 23h15.

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