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Description de la vie des paysans d'Algérie en 1840

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  • #16
    @Deux Bassins

    Je sais que les arabes des plaines dépendaient de la bonne santé de leurs cultures céréalières, et celles-ci dépendent amplement de la pluviométrie. Il est donc normal qu'une sécheresse touche plus durement ceux-là que les populations montagnardes dont la principale ressource agricole est constituée d'arbres et d'oliviers.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #17
      @Bachi

      Désolé ? Pourquoi donc ? Ce n'est pas un cousin à moi qui a écrit ce texte voyons ! ...
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #18
        @Xénon

        Je pense que par" kabyle" et "arabe" dans le language courant du début de la conquete française ...
        Personnellement, je n'ai jamais observé une telle chose dans mes lectures. Les français distinguaient les uns des autres par rapport à leur parler, "kabyle" étant parfois chez-eux synonyme de "berbère" mais pas forcément de "montagnard".
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #19
          @Softkah

          ... Quand t'as posté le texte au début tu l'as jugé intéressant ( de voir un peu comment vivaient les arrière-grand-parents de la majorité d'entre nous) ...

          Le propos s'explique pourtant de lui-même : vu que 95% des algériens actuels descendent de quelques paysans arabes ou berbères, il est naturel que des informations sur leur façon de vivre puisse intéresser les uns ou les autres. En quoi cela pouvait-il être sujet à "décryptage" ?

          ... J'ai réagis d'une manière un peu ironique tant que je ne savais pas où tu veux en venir avec un tel texte voilà ! ...


          Et cela à un nom : faire preuve de mauvaise foi, puisque le "où je voulais en venir" était exprimé en termes claires au paragraphe précédent ! C'est pas cool ...
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #20
            Personnellement, je n'ai jamais observé une telle chose dans mes lectures. Les français distinguaient les uns des autres par rapport à leur parler, "kabyle" étant parfois chez-eux synonyme de "berbère" mais pas forcément de "montagnard".
            justement harrachi en dehors de la définition restrictive actuelle, étaient ( et sont toujours) nommés kbails ( kabyles) dans le language populaire les habitants des villages situés dans le tell ( monts de tlemcen , ouarsenis , jurjura , babors , massif jijelien..etc ) ,
            comme en 1830 , ces régions étaient encore assez berberophones , l'analogie berbere-montagnard est évidente par opposition à arabe-habitant des plaines ou nomades..

            justement , hier même je lisais une description des indigénes algériens faites en 1850 par le général dumas ..

            enfin , c'est une vision de français de l'époque qui ne connaissaient pas réellement les subtilités qui régissaient les sociétés algériennes de l'époque.
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #21
              Nonobstant les visées de l'auteur les constatations sont exactes.
              Chacun est façonné par la nature du terrain et les difficultés de la vie, la complémentarité des gens de la plaine et ceux de la montagne est évidente.
              Les gens sont plus relax, patients, philosophes et agréables à vivre dans les plaines, plus astucieux et plus habiles au sommet des montagnes.
              Le besoin et les manières de l'acquérir façonnent la personnalité, il n'est nullement question de kabyle ou arabe.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #22
                @Okba30

                C'est exactement la trame que j'avais ressorti de ce texte en le lisant, et c'est toujours comme cela que je procede avec les sources historiques qui me passent entre les mains : j'essaye d'en tirer le fond utile et exploitable (quand il y'en a !), sans consideration pour le moule subjectif que peuvent leur appliquer les auteurs.

                Par exemple, j'ai croise un jour un passage de Pline l'Ancien decrivant (selon sa vision des choses) la vie des Arabes a son epoque. Il dit en somme que les habitants de ce pays pratiquaient pour moitie le commerce, et le pillage et la razzia pour l'autre moitie. Il va sans dire que le propos est pejoratif et que l'attitude de cet hellene vis-a-vis de ces barbares est typiquement altiere. Mais le texte n'en est pas moins utile quant a la connaissance de la societe arabique a cette epoque lointaine, au moins par le fait de savoir comment les Arabes etaient vus par un autre peuple.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #23
                  @Xenon

                  Je vois oui.

                  J'aimerais aussi ajouter qu'un autre aspect evoque dans ce texte m'avais interpelle. Il s'agit de cette habitude qu'avaient les nomades du Sahara de monter vers les plaines du Nord a epoques fixes de l'annee pour y commercer avec les tribus du Tell. J'avais deja croise cela dans d'autres sources de diverses epoques, et il est etonant de voir que la pratique est demeuree constante sur plus de 900 ans !
                  Dernière modification par Harrachi78, 19 février 2013, 18h09.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #24
                    @Harrachi78

                    Pour le reste de ce que tu évoques, (cadeaux, justifications, fierté d'avoir été bons commerçants ... etc.) je ne vois aucune utilité d'ordre "scientifique" si j'ose dire : ça n'ajoute rien à notre connaissance des faits, et ça n'illumine en rien les aspects du passé qui nous soient inconnus.

                    Je me suis exprimée autant qu’une simple lectrice (suis-je sensée être scientifique pour lire ou émettre un avis sur un tel texte ?), je ne suis ni historienne ni sociologue, et je ne peux malheureusement pas faire un saut en 1840 pour « illuminer » ces aspects du passé.

                    Le propos s'explique pourtant de lui-même : vu que 95% des algériens actuels descendent de quelques paysans arabes ou berbères, il est naturel que des informations sur leur façon de vivre puisse intéresser les uns ou les autres. En quoi cela pouvait-il être sujet à "décryptage" ?

                    Tout à fait ! D’ailleurs comme tu peux le comprendre c’est pour ça que j’ai atterris dans ce topic (je fais partie de ces "un ou les autres"). Malheureusement en le lisant, le contenu rabaissant m’a déçu même s’il se dit scientifique, je ne l’ai pas trouvé si objectif que ça autrement dis la source que tu nous a soumis pour avoir une idée sur ce sujet est peu crédible à mes yeux (bien sûr chacun a le droit de lui octroyer son degré de crédibilité et de faire sa propre lecture)

                    Et cela à un nom : faire preuve de mauvaise foi, puisque le "où je voulais en venir" était exprimé en termes claires au paragraphe précédent !

                    Ben le fait de proposer ce texte (le sujet est bel et bien intéressant) me donne l’impression que tu corrobores la vision de son auteur (libre à toi)…et c’est là que j’ai eu un doute sur le point où tu voulais en venir !

                    C'est pas cool
                    C’est ce que je me dis aussi!

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                    • #25
                      salam

                      désolée ça m'a fait rire cet écrit

                      je sais pas, mais chez moi a jijel, relation entre les habitants des montagnes et ceux des hauts plateaux était complètement differente!!

                      les villages de montagnes sont nommés "mechta" de "echeta" l'hiver, les vieux de ma famille racontaient qu'avant, durant l'été et l'automne ,y'avait un exode important vers les plaines des hauts plateaux (chez moi c'était vers zghaya, redjasse dans le nord de la wilaya de mila)pour travailler dans les champs du blés et le ramener, l'hiver on remonte vers les "mechta" donc les montagnes pour passer l'hiver et le printemps (et faire son huile d'olive).

                      a signaler que dans les montagnes et le nord des hauts plateaux (de la wilaya de mila surtout grarem et ferdjioua)sont peuplé de la même population (jwajla ou kbayel hadhra comme ils étaient nommé auparavant)

                      je suis sur du coté de la kabylie actuelle, y'avait le même phénomène, et les hauts plateaux du nord (BBA et Sétif) sont peuplé par la même population.

                      juste une question, d'apres ce français , pour acheter le blé et les dattes, le kabyle vendait quoi a l'arabe des hauts plateaux et du sahara, figues et huile d'olive, a noté que les habitants de nos haut plateaux comme ceux du sud ne consomment ni l'un ni l'autre!!
                      Dernière modification par naw08, 19 février 2013, 18h09.

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                      • #26
                        @naw08 ,Salem

                        figues et huile d'olive

                        Pourquoi ce smiley? les figues et l'huile d'olive ça n'a pas de valeur?

                        a noté que les habitants de nos haut plateaux comme ceux du sud ne consomment ni l'un ni l'autre!!

                        Waw, tu connais les habitudes alimentaires de tes ancètres des hauts plateaux comme ceux du sud!

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                        • #27
                          Waw, tu connais les habitudes alimentaires de tes ancètres des hauts plateaux comme ceux du sud!
                          oui ceux des hauts plateaux, je t'assure l'huile d'olive pour eux c'est juste pour se soigner, j'ai grandi parmi eux !!


                          l'huile d'olive et les figues ont de la valeur ande emmalihem!!


                          les qbayel d'avant avaient leur propre production en céréale, au moins en partie (en bonne partie chez moi)
                          Dernière modification par naw08, 19 février 2013, 18h20.

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                          • #28
                            @naw08

                            je t'assure l'huile d'olive pour eux c'est juste pour se soigner

                            Et ça c'est pas de la consommation?

                            Commentaire


                            • #29
                              Et ça c'est pas de la consommation?
                              certainement pas pour couvrir une consommation de céréale


                              pour les figues; dans le passé, du port de jijel, certainement bejaia aussi , on exportait vers tunis!! donc y'avait pas une relation arabe-kabyle, y'avait une économie comme ailleurs dans le monde, y'avait de l'argent!!!
                              Dernière modification par naw08, 19 février 2013, 18h40.

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                              • #30
                                @Naw

                                Je crois qu'il faut clarifier certains termes pour que l'on se comprenne tous.

                                En somme, l'espace tel que concu par nos aieuls se divisait essentiellement en Tell et en Sahara. Or, dans une tres large mesure, ce que tu appelles "Hauts-Plateaux" est une steppe semi aride, etait un domaine de nomades et relevait plutot de l'espace saharien dans leur esprit. Le Tell a proprement parler etait constitue par les montagnes du Nord (qui etaient encore berberes pour l'essntiel) et par les plaines fertiles qui les separaient (de plus en plus arabes a partir du 12e-13e s en Algerie) comme la Metidja, la valee du Cheliff, les plaines de Arib, des Beni Slimane ... Etc.

                                Et bien, les gens du Sahara (ou des Hauts Plateaux) dont tu parles n'avaient pas de relations directes avec les berberes montagnards. Leurs echanges dans le Tell, ils les effectueaient avec les tribus des plaines (souvent elles-memes d'origine arabe ou nomade) chez qui ils se rendaient a certaines periodes de l'annee pour y querir ble et orge contre leurs dattes et leurs tissus en poil de chameau, choses que consommaient les gens des plaines mais pas ceux de la montagne comme tu l'as fait remarquer. De l'autre cote, ces memes habitants de la plaine echangeaient leur cereales contre la figue, l'olive et l'huile avec leurs voisins de la montagne, choses que les nomades du Sahara ne consommaient pas vraiment de leur cote.

                                En un mot, c'est les populations des plaines qui jouaient le role d'un chainon entre l'espace saharien et l'espace montagnard car ils entretenaient des liens avec les uns et les autres, mais en parallele.
                                Dernière modification par Harrachi78, 19 février 2013, 18h44.
                                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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