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Des caids de la période coloniale

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  • Azul Discus

    Motif de l'assassinat du muphti d'Alger Bendali serait :

    il était le premier dans l’ordre alphabétique des signataires d’un télégramme, adressé le 18 juillet 1936 à la présidence du Conseil par les principales personnalités du « clergé » musulman d’Alger. Ce télégramme désavouait la délégation du Congrès musulman en route vers Paris, ainsi que les oulémas réformistes qui avaient joué un rôle important dans ce Congrès tenu le 7 juin : « apprenons qu’une délégation quelques élus ne représentant pas opinion générale musulmane pays et prétendus Oulémas sans titres ni diplômes se rend à Paris dans but présenter revendications politiques et religieuses indigènes Algérie... Nous désapprouvons délégation nullement qualifiée et n’ayant aucun mandat pour en parler. Nous protestons très énergiquement contre immixtion dans choses concernant notre culte. Prétendus Oulémas sont reniés par immense majorité musulmane et ne représentent que poignée agitateurs qui tentent semer trouble dans pays... » (p. 102). Ce télégramme visait surtout la revendication de la séparation du culte musulman et de l’État, adoptée par le Congrès sur la proposition des oulémas Le télégramme fut publié à la une de La Justice le 1er août, veille du crime, avec cette NDLR : « le texte ci-dessus se passe de tout commentaire. Il a été inspiré et rédigé par M. L. Milliot » (Directeur des Affaires Indigènes)
    Mais une autre version tout à fait plausible existe :

    Le Cercle, situé au cœur d'Alger, à l'étage d'un immeuble donnant sur la Place du Gouvernement (aujourd'hui Place des Martyrs), a connu ses riches heures avec le Cheikh Abdelhamid Ben Badis et surtout, s'agissant plus particulièrement d'Alger, avec le Cheikh Tayeb el Okbi, que l'Administration coloniale et sa police voudront impliquer, en même temps que M. Abbas-Turqui, dans l'assassinat en 1936 de l'imam Mahmoud Bendali Kahoul ; elles auraient fait ainsi d'une pierre deux coups : se débarrasser d'un orateur dérangeant (El Okbi) et du dernier érudit (Kahoul) au courant des biens habous musulmans algériens et des documents qui les concernent, en Algérie et ailleurs, notamment en Palestine, biens et documents progressivement spoliés depuis 1830 par les Français
    .
    Dernière modification par zwina, 06 décembre 2016, 22h17.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • Le muphti d'Alger Mohamed Bendali dit Kahoul

      Mohamed Bendali, dit Kahoul, naquit à Constantine en 1870, au sein d'une famille respectueuse des valeurs islamiques, effectua ses études primaires dans sa ville natale et apprit le Coran très jeune.
      Il se rendit à Alger à la fin du 19ème siècle et travailla au journal "al moubachir", publication officielle éditée par les autorités coloniales. En 1907, il fit paraître une publication hebdomadaire privée appelée "l'Etoile d'Afrique".
      En 1911, il publia un ouvrage sous forme d'annales, intitulé "l'Almanach algérien" contenant des informations sur l'Algérie dans différents domaines. Il en sortit trois numéros au cours des années 1911-1912-1913.
      Mohamed Kahoul poursuivit son activité journalistique jusqu'à la fin de la première guerre mondiale et en 1919, il fut nommé par les autorités coloniales imam à la mosquée Sidi M'hamed puis à la mosquée Sidi Ramdane à la Casbah, fonction qu'il assura jusqu'en 1935, date de sa désignation par les autorités coloniales en tant que mufti hanafite de la ville d'Alger. Ceci explique son penchant pour les positions des autorités françaises dans la mesure où il montra son opposition aux idées et au programme de l'Association des Ulémas Musulmans Algériens de même qu'il s'opposa à l'idée du Congrès Musulman .
      Eu égard à ses positions, les autorités françaises projetèrent de le faire assassiner par un inconnu le 02 août 1936 et imputèrent son meurtre à Cheikh Tayeb El Oqbi qui fut emprisonné suite à cette accusation.
      En agissant ainsi, les autorités coloniales avaient pour objectif de perturber les travaux du Congrès Musulman et de semer la discorde dans les rangs de l'Association des Ulémas Musulmans.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • Après Mohamed voici Ali Baba Ameur

          Je m’associe pleinement à son indignation à l’encontre du faux savant, Baba Ameur, cher à votre cœur, car je suis moi-même saisi de sentiments comparables quand je vois quelqu’un parmi ce qu’il faut appeler « les miens », se faire passer pour « cardiologue » à la diligence de son « fan club ».

          Outre leur goût de la publicité et leurs insuffisances religieuses, il y a entre le faux dévot et le simili cardiologue, des ressemblances troublantes, notamment dans la réception de la Naegelen pour le premier et celle de la Bardot pour le second. Tout ceci pour satisfaire leur publicité personnelle, sans égard pour le sort de l’Islam dans ces opérations de marketing religieux.

          Vous parlez d’une « cellule terroriste » dont le fils Ali Baba Ameur aurait été « responsable ».

          Il s’agit d’un sujet grave qu’on ne peut aborder qu’avec sérieux, même si je n’en crois pas un mot. Encore qu’il faille tenir compte de la paranoïa du colonisateur qui en venait à arrêter ses soutiens les plus fidèles par peur du « double jeu ».

          Car il fallait voir le faible d’esprit Ali, déambuler en des allers et retours mécaniques et sans fin, dans le lointain des galeries de la mosquée de Paris. Comment pourrait-on croire que des combattants qui risquaient la guillotine en luttant contre le colonisateur aient pu s’en remettre à un homme visiblement demeuré ?

          Dans cette affaire, si vous disiez vrai et si le fils Ali avait été « responsable d’une cellule terroriste DEMANTELEE », il aurait été, selon toute probabilité, transformé en crevette d’un nom d’assassin pour la période allant de 1954 à 1958. Et s’il en a réchappé c'est que.... Vous voyez ce que je veux dire : il aurait donc parlé....

          En tout cas, ce n’est pas à la mosquée de Paris où il résidait entre 1959 et 1962, truffée de mouchards de tous bords avec 2 policiers constamment en faction devant sa porte, qu’il aurait pu avoir des activités de cette nature.
          Mohamed Boubekeur
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          • Azul Zwina

            arah'mina chouia.. rana 3'yina

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            • Sur cette affaire
              voir archives de l admiral au batonnat d alger
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • Azul Solas

                archives de l admiral au batonnat d alger
                Celles de l'avocat ami de Frantz Fanon, très instructives aussi. Un hommage lui avait été organisé à la maison du Barreau à Paris par l'une de ses anciennes élèves qui avait été sa collaboratrice.

                Azul Capo !
                Dernière modification par zwina, 07 décembre 2016, 00h29.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • Les muftis et imams des mosquées officielles étaient nommés et payés par le Gouverneur général... qui ne choisissait que des personnes fidèles à la présence française. Idem pour les dignitaires tribaux, non nommés, mais cooptés.
                  Un mot a été créé en français pour les désigner : béni-oui-oui

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                    • en 1930 un caïd reçoit des mains du Président Gaston Doumergue le Grand Cordon réservé aux serviteurs éminents de la France

                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • Dernière modification par zwina, 13 décembre 2016, 22h31.
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                            • Dernière modification par zwina, 15 décembre 2016, 00h10.
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                              • Dernière modification par zwina, 16 décembre 2016, 00h35.
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