C'est vrai que la derja est entrain de disparaitre, les gens utilisent de plus en plus des mots arabes "fosha" à la place et c'est tant mieux je trouve.
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De la standardisation de Tamazight...
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@ zaki17
Je suis d'accord qu'on doit utiliser une langue plus structurée et evoluée comme la fosha. Mais je pense que sauvegarder la darija pour des raisons sientifiques et academiques et pour les prochaines generations. Ils auront plus de chance de comprendre se que nous disons aujourd'hui.
Juste un point de vu.
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- Je suis d'accord qu'on doit utiliser une langue plus structurée et evoluée comme la fosha. Mais je pense que sauvegarder la darija pour des raisons sientifiques et academiques et pour les prochaines generations. Ils auront plus de chance de comprendre se que nous disons aujourd'hui.
- La derja algérienne est une dérivée (naturelle) de la langue arabe classique standard fos7a. Malgré l’intermède colonial de 132 ans (qui a détruit et déstructuré notre personnalité nationale et dans un certaine mesure créolisé notre langue, particulièrement dans les grandes villes du nord) et le néo-colonialisme culturel de 50 ans après l'indépendance politique, aujourd'hui, Il n y a ni antagonisme, ni incompatibilité, ni conflit, il y a une symbiose, une osmose, une relation charnelle et affective qui dure depuis bientôt 14 siècles, 60 générations, entre les deux langues. la première véhiculaire et formelle, la seconde vernaculaire et informelle.
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Hello All
From the video, main takeaways:
- Creating a standard Tamazight has been a botched work all along and Tamazight is a "monster" language that nobody understands
- Dourari blamed the government, the militants and the HCA, but he never pointed the finger at himself
- Lack of vision as to what Tamazight should look like in the end
El Kadi softball questions were not of help in making the conversation interesting and allowed Dourari to get off easy. In fact, El kadi nearly sounded apologetic every time he tried to ask questions. Some of what I would have asked:
- Calling today's Tamazight a "monster" that nobody understands is a serious charge, how so? (Field work? Student performance nationwide? and so forth)
- After two decades or so, the HCA appears to be a worthless institution, should it be dissolved? What would replace it and why?
- The government is incompetent and clueless, yet you seem to have high expectations from it, why is that?
- Your assessment is grim, but you don't seem clearheaded about the path forward, what's next?
At one point, Dourari compared Classical Arabic with Tamazight. That's not apples-to-apples comparison and it's total nonsense.
Algerian Arabic derives from Classical Arabic, not the other way around. Tamazight, however, is being constructed from a variety of spoken Berbers and it's yet to see the light and be accepted by Berber-speaking Algerians in the various parts of the country.Dernière modification par HoHey, 15 janvier 2018, 04h25.It ain't what you don't know that gets you into trouble. It's what you know for sure that just ain't so -- Attributed to Mark Twain
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HoHey dear
, thanks for the summery. I couldn't watch the video as the guy in it made me feel sick the other day on another show(Not El Kadi whom I like most of the time).
Allow me to comment on the point where you mentioned that arabic dialects are derived from the classical arabic. This allegation used to be a common convention in the past, but nowadays it's started striving to survive. Why? Because studying closely the present arabic dialects compared to ancient ones reveals that the former are a sort of continuity of the latter. We've been taught that throughout the centuries, the classical arabic started to get altered and deformed, which resulted in modern spoken dialects. It's theory that one could describe as very simplistic. A more educated guess, would be that what we speak today is rather derived from ancient arabic varieties with an obvious influence of the classical one that was regulated at some moment of the history.
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c'etait purement du cinema a mon avisQuand on regarde les films algeriens des annees 60 et 70, on s'apercoit que la daridja etait plus proche de l'arabe, je ne sais pas si les gens parlaient vraiment comme ca ou si c'etait dans un effort d'ameliorer la daridja et la rapprocher de l'arabe.
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@Vanilla
Digital a raison
C'est surtout dans les années 80 en fait, et c'était volontaire. Il y avait comme une volonté de policer un peu le parler local pour rendre ces productions plus susceptibles de marcher à l'export. On s'évertuait donc de dégarnir les scripts et dialogues de tous les termes français et hybrides."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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C'est vrai que c'est pas évident comme démarche maintenant que le combat politique a été gagné je pense qu'il est temps de passer ça a des spécialistes de la langue (enfin si le pouvoir politique est honnête dans sa démarche) .
l'unique étape qui manque c'est l’officialisation de la académie pour Tamazight : une fois c'est fait , ce sujet sera en dehors de toute enjeux politique et permettra de traiter les vrais problème de façon scientifique.شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك
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Bonjour à toutes et tous,
Pas seulement de l'arabe. La darija a puisé dans différentes langues et elle continuera toujours à le faire.Algerian Arabic derives from Classical Arabic,ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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@Bachi
Toutes les langues vivantes "puisent" dans les autres langues. c'est un processus permanent, naturel et normal. Cela ne veux pas dire que tout émane de tout : le français a beau avoir puisé dans diverses influences, il n'en reste pas moins une langue qui émane du latin et rien que du latin.
Ce qu'il fallait comprendre de la phrase citée c'est que le parallèle établi dans ce passage de la vidéo entre un "arabe classique" et un "berbère classique" face à leurs variantes dialectales respectives n'est pas tout a fait pertinente du simple fait que le premier classique (arabe) est préexistant à ses variantes dialectales et que celles-ci puisent en lui leur normes alors que le second classique (berbère) est en création et que c'est plutôt lui qui se repose sur ses variantes dialectales pour pouvoir exister."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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bonjour Harrachi
on en a déjà parlé, l'arabe classique pour moi ca restera un grand problème en Algérie. Les langues qu'on ne parle parle mais dont on veut faire usage dans la communication écrite ou dans le discours, c'est problématique.Ce qu'il fallait comprendre de la phrase citée c'est que le parallèle établi dans ce passage de la vidéo entre un "arabe classique" et un "berbère classique" face à leurs variantes dialectales respectives n'est pas tout a fait pertinente du simple fait que le premier classique (arabe) est préexistant à ses variantes dialectales et que celles-ci puisent en lui leur normes alors que le second classique (berbère) est en création et que c'est plutôt lui qui se repose sur ses variantes dialectales pour pouvoir exister.
J'espère que l'on mettra le tamazight dans la même posture, qu'on choisisse la plus simple des variantes et la plus parlée.ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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Oui et ont peut ajouter que t l'inverse qui se passait aussi.Envoyé par Harrachi78C'est surtout dans les années 80 en fait, et c'était volontaire. Il y avait comme une volonté de policer un peu le parler local pour rendre ces productions plus susceptibles de marcher à l'export. On s'évertuait donc de dégarnir les scripts et dialogues de tous les termes français et hybrides.
Les productions télé dans leurs debuts, chez nous et partout, étaient faites par les gens de la radio. C'était des adaptations des pieces de theatre radiophoniques ecrites dans un style des romans littéraires avec les exagérations pour l'effet dramatique et les dialogue trop longs pour notre goût aujourd'hui. Donc, pour les faire rapprocher à une large auditoire, il fallait les adapter de nouveau au derdja. Une tache pas tres facile sans emprunter des mots de l'arabe classique. Ceux qui ont bossé dans la communication rencontre cette difficulté de trouver les mots exactes qui véhiculent le sens voulu et cela doit marcher parfaitement dans les 4 coins du pays.
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@Bachi
Et comme tu l'a toi même reconnu ailleurs, les questions linguistiques ne sont pour ainsi dire jamais de simples questions techniques. Le chemin que tu indiques peut être pertinent dans l'absolu, mais ne l'est pas forcément dans la réalité du simple fait qu'il ne prends pas en considération le sentiment collectif de tel ou tel groupe berbérophone qu'éstimera lésé ou non concerné par un nouvel idiome standard basé sur le parler d'un autre groupe. C'est ce qui ressort déja de la vidéo tde certaines visions exprimées ici. Ca ne sera pas une mince affaire de solutionner ce premier éceuil.J'espère que l'on mettra le tamazight dans la même posture, qu'on choisisse la plus simple des variantes et la plus parlée.
Or, c'est encore là ou se situe la différence avec la situation de diglossie arabophone comme on vient de le dire : la forme classique de la langue etant préexistante aux dialectes et ėtant vue comme la norme depuis toujours, tous les groupes s'y reconnaissent comme en territoire neutre et comme héritage commun, quels que soient les écarts entre dialectes."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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