en Algérie, la principale fonction des entreprises étrangères qui "investissent" c'est... le transfert illicite de capitaux vers l'étranger. ça n'a rien à voir mais alors rien à voir avec des termes aussi "compliqués" que : niveau de production, taux d'intégration, transfert de technologie, emplois directs et indirects etc... Renault BERAAAAAAAAAAA!
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Renault toujours intéressé par une usine en Algérie - Ghosn
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Zirds
sinon j’espère que l'usine automobile qui sera implanté en Algérie n'aura rien à avoir avec tout ce qui et français
Dans une autres discutions,j'ai soulevé les conditions des autoritées Algériennes,que je résume en:Oui pour une industrie Automobile,Non pour le simple montage
Ils finiront pas se plier (L’Algérie est un bon marché pour eux) mais j’espère de tous coeur,qu'ils seront les derniers pour perdre une bonne part.
Certains critiquent la taxe sur les véhicules en Algérie,alors que le Brésil l’applique à tous les constructeurs qui ne fabriquent pas une bonne part de ses voitures au Brésil,c'est comma ça qu'ils ont fait plier Renault qui construit actuellement une méga usine au Brésil."Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."
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L' Algérie vise plus qu'une usine de véhicules de tourisme,
l' Algérie se prépare pour une industrie avec une gamme plus large.
- Véhicules de tourisme*
- Véhicules utilitaires jusqu'à 5t, fourgons et véhicules militaires
( projet avec AABAR/ Mercedes )
- Poids lourds à partir de 5,5 t (SNVI et SNVI/Mercedes) (différentes versions)
- Poids lourds articulés (SNVI)
- Les Bus urbains. (SNVI)
Pour le moment en projet, il manque celui des autocars pour le transport longues distances.
* Sous réserve (accords avec Renault et Volkswagen Etc..)
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Dans une autres discutions,j'ai soulevé les conditions des autoritées Algériennes,que je résume en:Oui pour une industrie Automobile,Non pour le simple montageDernière modification par Neutrino, 11 février 2012, 13h18.
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L' ALGERIE a RAISON
...
Afin de répondre à la demande croissante du marché mondial, General Motors a installé plusieurs sites de production dans certaines régions dont la Chine en joint-venture avec SAIC pour la création Shanghai General Motors (SGM) ; une coentreprise avec une participation de GM de 49% contre 51% pour SAIC avec comme objectif de devenir leader des fabricants de véhicule de la Chine.
...
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Ca marche avec la chine, car c'est un pays qui connait une croissance a deux chiffre depuis 30 ans et est amené a occupé la premiere place dans les 10 prochaines années. Donc GM a plus interet a occuper ce marche que de le perdre. Sans compter que la chine est l'atelie du monde donc il y a bien une main d'oeuvre disponible ce qui n'est pas forcement le cas avec l'Algerie ou les syndicats peuvent te flingurer une affaire à n'importe quel moment voir le cas arcelor mittal.
Le 51-49 est possible, mais il faudra necessairement mener des reforme profonde et inciter a plus de transparence, histoire que les investissement ne soient pas assimilés a des risque suicidaires."Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary
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c'est, le ridicule 51/49 en faveur d'un opérateur local. totalement aberrant. mais plus important encore, l'extrême rigidité du code du travail algérien qui fait que le salarié algérien est ultra-protégé. une entreprise privée, ne peut pas se permettre d'embaucher à perte sur une longue durée. si elle n'est plus rentable, elle doit pouvoir licencier voir fermer rapidement sans avoir à rendre compte.(رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي
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L' ALGERIE a RAISONDernière modification par Neutrino, 11 février 2012, 14h27.
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@Neutrino : je ne suis pas d'accord, l'Algérie a des moyens de pression que les pays de la région n'ont pas : le marché algérien est trop important pour Renault dans la région (c'est le plus vaste en Afrique derrière celui de l'Afrique du Sud).De plus, vu les taxes à venir sur les véhicules à l'importation et la menace de la venue du groupe Volkswagen (j'espère sincèrement que ça va se concrétiser) si le constructeur français veut maintenir son leadership sur le marché local, ses dirigeants se trouveront face à un dilemne : se plier aux conditions algériennes (51-49, partenariat avec un groupe local) ou refuser et potentiellement laisser le champ libre à des concurrents...
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Neutrino
le problème de l'installation de privés en Algérie, ce n'est pas ce qu'ils proposent (montage ou intégration). le montage aussi, c'est bien. ça fournit de l'emploi et si les produits sont exportés,]
Le montage ou les autres équipements en métaux ou plastique,sont a faible valeur ajoutée,mais tous se qui est mécanique ou électronique est a forte valeur ajoutée,ça représente un savoir faire donc une véritable industrie.
Un pays peut facilement faire du montage automobile,mais difficilement de l'industrie automobile."Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."
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Signature d’un protocole d’accord algéro-émirati-allemand
Développement industriel.
Le Ministèrede la Défense Nationale s’implique
La cérémonie de signature de ce protocole a été présidée, au siège du MDN, par M. Abdelmalek Guenaïzia, en présence des ministres des Finances, de l’Industrie, de la petite et moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement, des officiers-généraux du MDN et de l’état-major de l’ANP, des délégations émiratie et allemande ainsi que des ambassadeurs des deux pays.
● Lamia Bendada
CONFORMÉMENT aux directives de Son Excellence le Président de la République, chef suprême des forces armées,
ministre de la Défense nationale,
M. Abdelaziz Bouteflika relatives à la relance économique, le ministère de la Défense nationale et le ministère de l’Industrie et de la petite et moyenne Entreprise et la promotion de l’investissement ont conclu un protocole d’accord, le 22 mars 2011, portant sur un partenariat industriel et commercial entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le Fonds d’investissement émirati Aabar d’Abu Dhabi et le groupe allemand Daimler AG,
détenteur de la marque Mercedes-Benz, pour la modernisation et l’extension de la plate-forme industrielle de production de véhicules lourds del’Entreprise publique économique SNVI sur le site de Rouiba.
La cérémonie de signature de ce protocole a été présidée, au siège du
ministère de la Défense nationale, par M. Abdelmalek Guenaïzia, ministre
délégué auprès du ministre de la Défense nationale, en présence des
ministre des Finances, Karim Djoudi, de l’Industrie, de la petite et moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement,
Mohamed Benmeradi, des officiers-généraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, des délégations émiratie et
allemande ainsi que des ambassadeurs des deux pays.
Selon le directeur des fabrications militaires au ministère de la Défense
nationale, le général Rachid Chouaki, il est attendu de cet accord,
outre la création d’une société à capitaux mixtes sur la plateforme de la SNVI Rouiba,
qui activera selon les normes les plus avancées et le label de qualité
de Mercedes Benz, la préservation,
en premier lieu, des acquis de l’un des plus grands complexes industriels de notre pays, sa modernisation et son extension dans son domaine originel,
en second lieu la prise de parts de marché conséquentes au niveau
national, en satisfaisant notamment les besoins de l’ANP ainsi que toute la commande publique au plan de la qualité et du respect des délais,
en troisième lieu l’impulsion d’une synergie pour le développement de la
sous-traitance et l’intégration nationale et, enfin, la mise en œuvre d’un
programme de formation professionnelle selon les standards d’un pays
qui constitue la référence dans ce domaine, à savoir l’Allemagne.
S’inscrivant dans le cadre du renforcement des relations de coopération
algéro-émiratie-allemande dans le domaine de l’industrie de défense,
ce programme d’envergure s’articule autour de la création, sur le site SNVI Rouiba, d’une société commune algéro-émiratie, ayant pour actionnaires
l’EPIC/EDIVMDN (Etablissement de développement de l’industrie du véhicule / Tiaret),
l’EPE/SNVI et le fonds d’investissement Aabar d’Abu Dhabi et
comme partenaire technologique le groupe allemand Daimler AG.
Cette société sera chargée, selon le Directeur des Fabrications Militaires,
de produire, apès 2 ans de mise à niveau, quelque 7 500 véhicules
lourds par an de marque Mercedes Benz suivant différents types.
Citons,
entre autres,
les véhicules de 8 à 10 tonnes de type 4X4 et 4X2,
les véhicules de 18 tonnes de type 4X4 et 4X2,
des véhicules de 19 à 40 tonnes type 4X2, 6X2, 6X6, 8X4
ainsi que des bus et des microbus de marque et label
Mercedes Benz.
Dans une deuxième phase, ladite société atteindra, au bout de cinq ans, une capacité de production de 16000 cars et bus par an avec l’ensemble des moteurs de marque Mercedes-Benz fabriqués par
une société de même nature au niveau de l’entreprise moteurs de
Oued Hamimine (Constantine).
Dans ce même partenariat, il sera question de la production d’environ
25 000 moteurs/an, avec le Fonds d’investissement en partenariat technologique avec Daimler AG-Mercedes-Benz, Deutz, MTU pour couvrir différents
besoins nationaux :
de la plateforme de Rouiba, du complexe de Tiaret, pour les engins de travaux publics et agricoles.
Rappelons que les investissements démarreront, l’année en cours, afin que les premiers produits soient mis sur le marché en fin 2012.
D’autre part, un autre autre partenariat au niveau du site de Aïn Smara
(Constantine) concerne la production de véhicules spéciaux, en partenariat avec le Fonds d’investissement émirati Abaar et les sociétés allemandes Ferrostall et Rheinmetall, les projets précités permettront d’induire la création, en régime de croisière, de 6 000 emplois.
Le dernier partenariat vise la création du système électronique au niveau de l’ex unité de Fabrication de semi ensembles electroniques (FSEE) de l’Enie Sidi Bel Abbes en association entre l’EPIC/PSE/MDN et la société EPE Alfatron d’une part et un consortium de sociétés allemandes d’autre part.
S’agissant de la constitution des sociétés à capitaux mixtes, ces dernières seront constituées conformément aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, relatives notamment aux investissements
étrangers directs en Algérie.
Celles-ci seront détenues par quatre opérateurs économiques.
La partie algérienne avec 51 % du capital est représentée généralement
par l’EPIC/EDIV/MDN et les EPE du secteur économique national.
La partie étrangère participera à hauteur de 49 % du capital social dont le Fonds d’investissements Abaar d’Abu Dhabi (Emirats arabes unis) associée fortement à un partenaire technologique allemand.
Ces sociétés seront dotées d’un capital conséquent pour
prendre en charge les investissements spécifiques.
Préalablement, la partie algérienne mettra à niveau les sites retenus
selons les investissements de base qui sont à sa charge et conformément
à des études de mise à niveau effectuées
par les partenaires technologiques.
Par ailleurs, il est prévu le lancement par la partie algérienne d’importants programmes
de formation professionnelle dite de base pour tous ce partenariats et au niveau
de tous les sites selon le concept allemand.
Le lancement et la réalisation des investissements spécifiques à la charge de la société à capitaux mixte
El-Djeich / 573 ❙ Avril 2011
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Suite..
visera la modernisation matérielle et
technologique de la SNVI Rouiba,
Constantine, Tiaret et Bel Abbès selon
les normes et les standards des partenaires
technologiques Daimler Ag,
Rheinmetall, MTU et Deutz. La formation
spécifique concernera les personnes
ayant suivi la formation de base et
mise à niveau en Algérie, voire même
en Allemagne, dans le but de les rendre
éligibles à travailler selon les standards
de qualité les plus exigeants afin
de conserver le label et la marque du
partenaire technologique. A retenir
qu’à travers le lancement de la production
de la marque Mercedes- Benz
en Algérie et autres, la mise en place
de ces sociétés va impliquer irrémédiablement
l’impulsion et le développement
de la sous-traitance et l’intégration
nationale, nous dira le
Directeur des fabrications militaires.
En effet, près de 50 entreprises algériennes
de sous-traitance (PME et PMI)
spécialisées dans la production des
accessoires et des équipements de
véhicules ont été recensées, Daimler
par exemple, assistera la partie algérienne
à la mise à niveau de ces entreprises.
Pour ce qui est de l’intégration nationale,
cinq pôles industriels seront obligatoirement
remis à niveau pour
devenir fournisseurs de ce partenariat
à l’image du complexe moteurs de
Oued Hamimine qui fabriquera tous
les moteurs des camions, cars et bus
de la Société mixte de Rouiba, la fonderie
de Rouiba, l’entreprise de mécanique
de German (Constantine), les
entreprises de peinture et les sociétés
de pneumatiques... Ces activités d’intégration
engendreront au démarrage
de ce partenariat jusqu'à 5 000 postes
de travail detinés à un personnel qualifié
activant selon les normes allemandes.
Ce partenariat vise à éléver la
SNVI de Rouiba au rang de pôle d’excellence
dans son domaine avec des
produits compétitifs en termes de qualité, fiabilité et prix. A ce titre, le
partenariat en question vise d’une part, à booster l’industrie mécanique
nationale en recréant des pôles d’excellence, et d’autre part, faire de ce
projet un élément déclenchant de la sous-traitance et de l’intégration
nationale.
En matière de formation professionnelle,
replacer cette dernière comme colonne vertébrale de notre industrie
en la promouvant selon les normes et standards allemands. Ceci dit, une formation de base permettra de hisser les jeunes stagiaires au niveau de formation allemande et les rendre éligibles à des formations spécifiques au poste et de remise à niveau tout au long de leur carrière. La formation
professionnelle spécifique doit correspondre aux techniques et à la technologie, en constante évolution.
Cette démarche concernera tous les opérateurs nationaux impliqués de manière directe ou indirecte afin de les rendre aptes à travailler selon les normes des partenaires technologiques.
Dans le même contexte des formations de base et des formations spécifiques sont également programmées sur tous les sites industriels (Aïn Smara, Oued MHamimine, Bel Abbès, Tiaret).
Pour les besoins de commercialisation du partenaire de Rouiba, un circuit
commercial composé de directions régionales et des concessionnaires a
été érigé pour couvrir tout le territoire national.
Ces derniers activeront selon une charte de Daimler AG basée
sur la transparence des écritures et des actes commerciaux. Il est exigé la
nécessité de maintenir un flux continu d’information envers l’utilisateur
potentiel et l’engagement quant au respect des délais et de la qualité avec la mise sur pied d’un service après vente efficace.
Par ailleurs, il est prévu la création d’un centre d’études et d’adaptation, à
Rouiba, en vue de fabriquer des véhicules, qui prendra compte des spécificités nationales comme les conditions
climatologiques, la nature du réseau routier et des reliefs.
La société mixte de Rouiba sera liée aux autres partenariats promus par le MDN à l’exemple de celui implanté sur l’ex complexe véhicule de Tiaret repris par l’EDIV/ MDN , en partenariat avec le Fonds d’investissement Aabar, Daimler) pour la production de 10000 véhicules/an,
dont 2 000 véhicules légers tout terrain de type 4X4,
2 000 véhicules tout terrain UNIMOG,
6 000 véhicules fourgon sprinter type tôlé vitré.
En conclusion, à travers la signature de ce protocole d’accord il apparait la volonté du ministère de la Défense nationale de satisfaire, par des sources internes, les besoins de l’ANP et de contribuer à la relance économique telle qu’exigée par le Président de la République ■
El-Djeich / 573 ❙ Avril 2011Dernière modification par mansali06, 17 février 2012, 12h20.
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