Vingt ans après sa création, l’UMA affiche un bien piètre bilan. Faute d’une coopération économique efficace, les pays du Maghreb perdent chaque année des milliards de dollars. La nouvelle génération d’entrepreneurs réussira-t-elle le pari de dépasser les blocages politiques ?
Cent milliards de dollars supplémentaires par an, c’est ce que gagneraient les économies du Maghreb à l’horizon 2015 si leurs pays cessaient de se regarder en chiens de faïence et décidaient enfin de coopérer. Un idéal déjà esquissé il y a tout juste vingt ans. Le 17 février 1989, à Marrakech, était fondée l’Union du Maghreb arabe (UMA), rassemblant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie. L’initiative était ambitieuse, qui dessinait une vision politique et un espace économique communs. Mais, minée par les différends politiques, dont celui du Sahara occidental, qui oppose l’Algérie et le Maroc, l’UMA s’est révélée incapable de s’affirmer comme ensemble régional. Pas plus politique qu’économique. Elle était pourtant riche de promesses à sa naissance : union douanière dès 1995 puis marché commun « à l’horizon 2000 ». Mais neuf ans ont passé et les économies du Maghreb continuent d’avancer en ordre dispersé, malgré quelques rares initiatives comme la création d’une Union maghrébine des employeurs (UME) le 17 février 2007 à Marrakech et d’une Union maghrébine des foires, en janvier 2008, qui a tenu son premier salon à Alger en novembre. Le bilan est bien maigre et, pour son vingtième anniversaire, l’UMA est bien mal dotée. Le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s’en est d’ailleurs alarmé le 18 novembre 2008, lors d’une escale à Tripoli, appelant à accélérer la réalisation de l’intégration économique des pays de la zone.
.................................................. source:jeune afrique.
Cent milliards de dollars supplémentaires par an, c’est ce que gagneraient les économies du Maghreb à l’horizon 2015 si leurs pays cessaient de se regarder en chiens de faïence et décidaient enfin de coopérer. Un idéal déjà esquissé il y a tout juste vingt ans. Le 17 février 1989, à Marrakech, était fondée l’Union du Maghreb arabe (UMA), rassemblant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie. L’initiative était ambitieuse, qui dessinait une vision politique et un espace économique communs. Mais, minée par les différends politiques, dont celui du Sahara occidental, qui oppose l’Algérie et le Maroc, l’UMA s’est révélée incapable de s’affirmer comme ensemble régional. Pas plus politique qu’économique. Elle était pourtant riche de promesses à sa naissance : union douanière dès 1995 puis marché commun « à l’horizon 2000 ». Mais neuf ans ont passé et les économies du Maghreb continuent d’avancer en ordre dispersé, malgré quelques rares initiatives comme la création d’une Union maghrébine des employeurs (UME) le 17 février 2007 à Marrakech et d’une Union maghrébine des foires, en janvier 2008, qui a tenu son premier salon à Alger en novembre. Le bilan est bien maigre et, pour son vingtième anniversaire, l’UMA est bien mal dotée. Le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s’en est d’ailleurs alarmé le 18 novembre 2008, lors d’une escale à Tripoli, appelant à accélérer la réalisation de l’intégration économique des pays de la zone.
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