Moi, je suis pour l'indépendance totale du Souss. Comme on cela, on n'aura pas le choix : s'en sortir ou mourir. Connaissant les gens du Souss, je suis sûr que l'on va s'en sortir et de quelle manière. D'autant plus que je préfère, et de loin, mourir libre que d'être sous la botte des racistes amazighophobes alaouites.
L'autonomie, c'est juste un perte du temps dans des considérations théoriques infinissables. Mais si cela arrange nos amis rifains, libre à eux. Mais je persiste et je signe : plus on est loin des racistes makhzeniens, plus on se portera mieux. Et notre culture sera finalement protégée et défendue par un véritable État AMAZIGH. C'est la seule solution pour empêcher la disparition programmée et ardemment désirée du peuple amazigh par les destructeurs makhzeniens.
L'autonomie, c'est juste un perte du temps dans des considérations théoriques infinissables. Mais si cela arrange nos amis rifains, libre à eux. Mais je persiste et je signe : plus on est loin des racistes makhzeniens, plus on se portera mieux. Et notre culture sera finalement protégée et défendue par un véritable État AMAZIGH. C'est la seule solution pour empêcher la disparition programmée et ardemment désirée du peuple amazigh par les destructeurs makhzeniens.
Assa c'est pas dans le Souss ...
La Zaouiya d'Assa a été créée au 13ème siècle. Dès la fin du 17ème siècle et le début du 18ème siècle, cette Zaouiya a commencé à tisser des liens très étroits avec la tribu sahraouie d'Aït Oussa. Cette dernière est l'une des plus importantes composantes des célèbres tribus Teknas. Les Teknas sont originaires des populations arabes de Banou Hilal qui ont traversé le Touat pour atteindre par la suite l'Oued Noun.
La tribu des Aït Oussa, dont la démographie n'a pas encore été déterminée de manière fiable, est toutefois composée de deux grands groupes. Le premier comporte les factions d'Aida Ounguit. Ces factions sont au nombre de cinq: Ahl Msiîd Oussaîd, Agouarir, Ahl Hammou Ali, Ajouakine et Ahl Boujamaâ Oumessaoud. Quant au deuxième groupe des Aït Oussa, il s'appelle Aida Oumlil. Les factions qui composent les Aida Oumlil sont au nombre de six : Ida Outiya, Aït Boujemaâ, Anfalis, Imeghlay, Aït Idder et Aït Ouaâban. Même si toutes ces factions ont une consonance berbère, la langue parlée chez les Aït Oussa est le hassani. Leur chef spirituel incontestable est Tamekdi Idda Oueld Tamek, colonel dans les Forces armées royales et résistant de la première heure. Il appartient à la faction des Ida Outiya et à la sous-fraction Idiyoub.
En tout cas, son influence s'étend sur l'ensemble des fractions. C'est un homme respecté, écouté et capable de mobiliser l'ensemble des hommes d'Aït Oussa autour d'un seul mot d'ordre. C'est ce qui s'est justement passé dans le cas d'Ali Salem Tamek. Quand Idda a décidé que le jeune a dépassé toutes les bornes en s'attaquant aux valeurs de la famille et de la tribu, c'est-à-dire l'attachement à la monarchie marocaine, Ali Salem Tamek a été immédiatement banni de la communauté des Aït Oussa.
Il faut rappeler que la région d'Assa est une oasis où toute activité agricole est quasiment impossible à cause des rudes conditions climatiques. C'est la raison pour laquelle, les membres de la tribu des Aït Oussa se sont adonnés très tôt au nomadisme. Le phénomène de sédentarisation n'a en fait commencé que lors des dernières décennies. Les jeunes d'Aït Oussa ont ainsi massivement intégré les Forces armées royales et les Forces auxiliaires. Leur piété est reconnue à travers tout le Sahara. Après s'être illustrés dans le domaine religieux, les Aït Oussa sont devenus, en plus des gardiens de la foi, de véritable défenseur de l'intégrité territoriale. Séduites, d'autres tribus ont ainsi rejoint la Zaouia d'Assa, comme les Mribet, les Chorfa ou Lahratin.
Le 05-05-2005Par : A. E. H.
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