DES NARCOTRAFIQUANTS MAROCAINS CIBLENT l’algérie
110 kg de kif saisis en une semaine
Le 27 février dernier, 11,1 kg de kif traité ont été récupérés par les gardes-frontières de la Gendarmerie nationale de Tlemcen, au lieudit Oued El-Karni, sur la bande frontalière avec le Maroc, a-t-on annoncé au commandement général de ce corps de sécurité à Alger.
Selon un communiqué transmis à notre rédaction par la cellule de communication, la drogue était transportée à dos de cheval par un individu. Ce dernier, selon notre source, a pris la fuite pédestrement vers le territoire marocain à la vue des gendarmes. «Une enquête est ouverte par le poste de police judiciaire de la Gendarmerie nationale de Bab El-Assa», souligne le communiqué.
Par ailleurs, à Grarem-Gouga (wilaya de Mila), les gendarmes de la brigade locale ont interpellé, le 28 février, une personne en possession de 336 grammes de kif traité. «La quantité est moins importante que celle découverte à Oued El-Karni, mais la région de Mila est également infestée de narcotrafiquants», relève une source sécuritaire.
Les saisies de drogue sont fort nombreuses ces derniers temps, surtout aux frontières de l’ouest. Le Maroc ne cesse, en effet, de poursuivre son machiavélique plan consistant à empoisonner la jeunesse algérienne. Dans ce chapitre, pour ne citer que les toutes récentes saisies effectuées par la Gendarmerie nationale, il y a lieu de rappeler que 132 kilogrammes de kif traité ont été récupérés par les gardes-frontières de Sidi Boudjenane (Tlemcen), le 25 février dernier. La drogue était transportée, comme à l’accoutumée, à dos de cheval.
Le narcotrafiquant a pris la fuite vers le territoire marocain. Selon la cellule de communication, le même jour, avisés par des citoyens, les gendarmes de la brigade de Sidi Lakhdar (Mostaganem) ont récupéré près des quais du port de Mostaganem un sac rejeté par les vagues contenant 30 kilogrammes de kif traité. La drogue provenait du Maroc de toute évidence. Selon des spécialistes de la lutte anti-drogue, les autorités marocaines semblent laisser faire, allant jusqu’à accorder une liberté totale à leurs narcotrafiquants qui se sont «investis dans le marché algérien». «Les autorités marocaines sont parfaitement au courant des quantités astronomiques de drogue transitant quotidiennement vers le territoire algérien. Cela doit cesser !
Comment ? En rétablissant le contact entre les décideurs des deux pays, en créant un mécanisme mixte pour lutter contre ce fléau. Lorsqu’un trafiquant tente de nous fourguer ce poison et prend la fuite vers le Maroc, les gardes-frontières marocains se doivent de le remettre à leurs homologues algériens», souligne un spécialiste. D’autres n’hésitent pas à comparer certains milieux proches du palais marocain à l’entité sioniste affichant une propension à intoxiquer les jeunes Egyptiens, et ce, depuis la signature des accords de «paix» entre Le Caire et Tel-Aviv.
Djamel Zerrouk
110 kg de kif saisis en une semaine
Le 27 février dernier, 11,1 kg de kif traité ont été récupérés par les gardes-frontières de la Gendarmerie nationale de Tlemcen, au lieudit Oued El-Karni, sur la bande frontalière avec le Maroc, a-t-on annoncé au commandement général de ce corps de sécurité à Alger.
Selon un communiqué transmis à notre rédaction par la cellule de communication, la drogue était transportée à dos de cheval par un individu. Ce dernier, selon notre source, a pris la fuite pédestrement vers le territoire marocain à la vue des gendarmes. «Une enquête est ouverte par le poste de police judiciaire de la Gendarmerie nationale de Bab El-Assa», souligne le communiqué.
Par ailleurs, à Grarem-Gouga (wilaya de Mila), les gendarmes de la brigade locale ont interpellé, le 28 février, une personne en possession de 336 grammes de kif traité. «La quantité est moins importante que celle découverte à Oued El-Karni, mais la région de Mila est également infestée de narcotrafiquants», relève une source sécuritaire.
Les saisies de drogue sont fort nombreuses ces derniers temps, surtout aux frontières de l’ouest. Le Maroc ne cesse, en effet, de poursuivre son machiavélique plan consistant à empoisonner la jeunesse algérienne. Dans ce chapitre, pour ne citer que les toutes récentes saisies effectuées par la Gendarmerie nationale, il y a lieu de rappeler que 132 kilogrammes de kif traité ont été récupérés par les gardes-frontières de Sidi Boudjenane (Tlemcen), le 25 février dernier. La drogue était transportée, comme à l’accoutumée, à dos de cheval.
Le narcotrafiquant a pris la fuite vers le territoire marocain. Selon la cellule de communication, le même jour, avisés par des citoyens, les gendarmes de la brigade de Sidi Lakhdar (Mostaganem) ont récupéré près des quais du port de Mostaganem un sac rejeté par les vagues contenant 30 kilogrammes de kif traité. La drogue provenait du Maroc de toute évidence. Selon des spécialistes de la lutte anti-drogue, les autorités marocaines semblent laisser faire, allant jusqu’à accorder une liberté totale à leurs narcotrafiquants qui se sont «investis dans le marché algérien». «Les autorités marocaines sont parfaitement au courant des quantités astronomiques de drogue transitant quotidiennement vers le territoire algérien. Cela doit cesser !
Comment ? En rétablissant le contact entre les décideurs des deux pays, en créant un mécanisme mixte pour lutter contre ce fléau. Lorsqu’un trafiquant tente de nous fourguer ce poison et prend la fuite vers le Maroc, les gardes-frontières marocains se doivent de le remettre à leurs homologues algériens», souligne un spécialiste. D’autres n’hésitent pas à comparer certains milieux proches du palais marocain à l’entité sioniste affichant une propension à intoxiquer les jeunes Egyptiens, et ce, depuis la signature des accords de «paix» entre Le Caire et Tel-Aviv.
Djamel Zerrouk
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