aprés les propos de benoit 16 ,, la crise s'instal partout dans le monde ,, le plus grand pays musulman ( Indonisie ) a connu une vague de violence mais cette fois de la part des chretiens catholique ( 5 % de la populations indonisienne ) pour une réplique à l'éxecution des 3 catholique
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Indonésie: trois catholiques exécutés pour appel au crime anti-musulmans
Par Arvin FIKRIANSYAH
PALU (AFP) - Trois paysans catholiques, condamnés pour incitation à la violence contre des musulmans, ont été fusillés vendredi en Indonésie, pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde, au terme d'une affaire qui fait craindre de nouvelles violences interconfessionnelles.
Les trois hommes, qui avaient été autorisés jeudi à voir une dernière fois leur famille et un prêtre, ont été exécutés vendredi par un peloton d'exécution, a annoncé leur avocat.
"Ils ont été exécutés. Leurs corps sont actuellement en cours d'autopsie à l'hôpital de la police", a déclaré Me Roy Rening à l'AFP, précisant avoir été informé par le bureau des procureurs à Palu, capitale de la province de Sulawesi Centrale, où les trois condamnés étaient détenus.
Le Vatican s'est aussitôt dit affligé par une "nouvelle très triste et très douleureuse" représentant "une défaite pour l'humanité", par la voix de son porte-parole, le père Federico Lombardi, qui a rappelé que "même le pape était intervenu" en appelant à la clémence des autorités indonésiennes.
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a exprimé sa profonde déception que "malgré le débat sur la peine de mort suscité en Indonésie par cette affaire, l'Etat n'ait pas reculé et ait tué ces trois hommes".
"De tels meurtres approuvés par l'Etat sont d'autant plus inacceptables lorsqu'il y a, comme c'est le cas ici, de sérieux doutes sur l'équité des procès", a déclaré Isabelle Cartron, experte d'Amnesty International pour l'Asie du Sud-Est, jointe au téléphone à Londres par l'AFP.
Fabianus Tibo, Dominggus da Silva et Marianus Riwu -- tous trois de pauvres paysans -- avaient été accusés d'avoir été à la tête d'une milice chrétienne coupable de violences contre des musulmans dans la province de Sulawesi Centrale, où plus d'un millier de personnes avaient trouvé la mort dans des heurts en 2000-2001 entre catholiques et musulmans.
Ils avaient nié ces accusations.
Initialement prévues le mois dernier, les exécutions avaient été reportées au dernier moment par les autorités après que le pape Benoît XVI eut demandé en août au président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono "un geste de clémence" en faveur des trois catholiques.
L'avocat a indiqué qu'il avait refusé d'assister aux exécutions pour protester contre le rejet par les autorités de la dernière requête de la défense, dans laquelle celle-ci demandait que les corps soient rapatriés au lieu de domicile des condamnés.
"Il devaient (...) rendre les corps aux familles. C'est un nouveau crime", a déclaré Me Rening.
Le prêtre qui avait rendu visite aux condamnés, Jimmy Tumbeleka, a estimé que le refus des autorités de rendre les corps aux familles pourrait "susciter plus de colère" dans la province.
Quatre mille hommes des forces de sécurité avaient été dépêchés dans la province de Sulawesi Centrale dans la crainte d'une flambée de violence interconfessionnelle.
Des responsables de l'Eglise catholique indonésienne avaient appelé au calme leurs fidèles avant les exécutions, alors que des cérémonies de prière étaient organisées dans le pays.
Selon Amnesty International, la dernière exécution en Indonésie avait eu lieu en mai 2005.
Le chef de la diplomatie italienne, Massimo D'Alema, avait lui aussi demandé, mercredi à New York, à son homologue de Jakarta un geste de clémence pour des "raisons humanitaires" en faveur des trois Indonésiens.
L'exécution risque de raviver la tension entre les catholiques et le monde musulman, alors que la polémique suscitée par les propos du pape sur l'islam commence à peine à s'apaiser.
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Indonésie: trois catholiques exécutés pour appel au crime anti-musulmans
Par Arvin FIKRIANSYAH
PALU (AFP) - Trois paysans catholiques, condamnés pour incitation à la violence contre des musulmans, ont été fusillés vendredi en Indonésie, pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde, au terme d'une affaire qui fait craindre de nouvelles violences interconfessionnelles.
Les trois hommes, qui avaient été autorisés jeudi à voir une dernière fois leur famille et un prêtre, ont été exécutés vendredi par un peloton d'exécution, a annoncé leur avocat.
"Ils ont été exécutés. Leurs corps sont actuellement en cours d'autopsie à l'hôpital de la police", a déclaré Me Roy Rening à l'AFP, précisant avoir été informé par le bureau des procureurs à Palu, capitale de la province de Sulawesi Centrale, où les trois condamnés étaient détenus.
Le Vatican s'est aussitôt dit affligé par une "nouvelle très triste et très douleureuse" représentant "une défaite pour l'humanité", par la voix de son porte-parole, le père Federico Lombardi, qui a rappelé que "même le pape était intervenu" en appelant à la clémence des autorités indonésiennes.
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a exprimé sa profonde déception que "malgré le débat sur la peine de mort suscité en Indonésie par cette affaire, l'Etat n'ait pas reculé et ait tué ces trois hommes".
"De tels meurtres approuvés par l'Etat sont d'autant plus inacceptables lorsqu'il y a, comme c'est le cas ici, de sérieux doutes sur l'équité des procès", a déclaré Isabelle Cartron, experte d'Amnesty International pour l'Asie du Sud-Est, jointe au téléphone à Londres par l'AFP.
Fabianus Tibo, Dominggus da Silva et Marianus Riwu -- tous trois de pauvres paysans -- avaient été accusés d'avoir été à la tête d'une milice chrétienne coupable de violences contre des musulmans dans la province de Sulawesi Centrale, où plus d'un millier de personnes avaient trouvé la mort dans des heurts en 2000-2001 entre catholiques et musulmans.
Ils avaient nié ces accusations.
Initialement prévues le mois dernier, les exécutions avaient été reportées au dernier moment par les autorités après que le pape Benoît XVI eut demandé en août au président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono "un geste de clémence" en faveur des trois catholiques.
L'avocat a indiqué qu'il avait refusé d'assister aux exécutions pour protester contre le rejet par les autorités de la dernière requête de la défense, dans laquelle celle-ci demandait que les corps soient rapatriés au lieu de domicile des condamnés.
"Il devaient (...) rendre les corps aux familles. C'est un nouveau crime", a déclaré Me Rening.
Le prêtre qui avait rendu visite aux condamnés, Jimmy Tumbeleka, a estimé que le refus des autorités de rendre les corps aux familles pourrait "susciter plus de colère" dans la province.
Quatre mille hommes des forces de sécurité avaient été dépêchés dans la province de Sulawesi Centrale dans la crainte d'une flambée de violence interconfessionnelle.
Des responsables de l'Eglise catholique indonésienne avaient appelé au calme leurs fidèles avant les exécutions, alors que des cérémonies de prière étaient organisées dans le pays.
Selon Amnesty International, la dernière exécution en Indonésie avait eu lieu en mai 2005.
Le chef de la diplomatie italienne, Massimo D'Alema, avait lui aussi demandé, mercredi à New York, à son homologue de Jakarta un geste de clémence pour des "raisons humanitaires" en faveur des trois Indonésiens.
L'exécution risque de raviver la tension entre les catholiques et le monde musulman, alors que la polémique suscitée par les propos du pape sur l'islam commence à peine à s'apaiser.
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